Omniprésence

[post scriptum]

Absente je te trouve
Dans mes contraints replis,
Sous ces forcés oublis
Où nos contrées retrouvent

Sous souvenirs vivants
Nos passés-avenirs.
For sensuel. Revenir
De nos corps en rêvant,

Loin des morts, vive reine
Où l’absence  s’entrouvre
Sous ce vent qui découvre
Ta présence sereine.

Tu me suis et m’enfuis
Sous une aile invisible
Battements perceptibles
Sous poitrine, ce bruit.

C’est l’étendu envol
De nos peaux reconnues,
L’ombre blanche connue
De nos corps qui s’envolent.

Présente je te fuis,
Absente je te trouve.

[post scriptum]

2 corrections :

Absente je te trouve
Dans mes contraints replis,
Sous ces forcés oublis
Où nos contrées retrouvent

Sous souvenirs vivants
Nos passés-avenirs.
For sensuel. Revenir
De nos corps en rêvant,

Loin des morts, vive reine
Où l’absence  s’entrouvre
Sous ce vent qui découvre
Sa présence sereine.

Tu me suis et m’enfuis
Sous une aile invisible
Battements perceptibles
Sous poitrine, ce bruit.

C’est l’étendu envol
De nos peaux reconnues,
L’ombre blanche connue
De nos pas qui s’envolent.

Présente je te fuis,
Absente je te trouve.

[JI]

Une sorte de mélancolie qui se devine en deux temps ?
D'abord, le regret de ce qui a été vécu et qui, désormais, ne peut être imaginé.
Ensuite, le regret de vivre quelque chose qui ne pourra plus être comme avant.

Je le comprends comme ça en tout cas.

Je comprends aussi les deux corrections, qui ont plus de sens à mon goût que dans la première version.

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