Bourgeois, nous te pendrons.

[Zoorit]

Tes fesses lourdement posées sur ta chaise en rotin
Je t’observe, ta face patibulaire
Tu mérites bien ce verre
Sirote-le bruyamment puis on ira te pendre
Au mieux, à l’heure où les gens dorment, au tout petit matin.
Oh, mais tu me défies !
Tu ne me fais pas peur, vil benêt
N’en as-tu pas assez de tous nous malmener !
Ils te croient du peuple
C’est dire comme ils se trompent.
Moi je me méfie
Depuis toujours, de ton vieux manège.
Il s’en est fallut de peu…hop là
Tu t’en vas en grandes pompes ! ?
Monsieur ferait mieux de garder sa queue entre ses jambes.
Il s’en est fallut de peu, disais-je,
Pour que ta tête ne soit donnée en pâture
A des cochons qui te ressemblent.
Bourgeois ! Bourgeois !
As-tu jamais été vraiment sûr
De vouloir endosser ce manteau
Façonné par la sueur, les angoisses, les écarquillements, le sang
De ceux qui te faisaient confiance ?
Ton hébétement n’a rien de normal.
Normale, c’est la honte qui nous déchire.
Nous irons te pendre bientôt
Sois en sûr, gredin, tes baisers de Judas sont devenus lassants.
Qu’as-tu à me sourire, avec tant d’arrogance ?
Tu m’as tué ! Tu as tué la France.
Elle, ressemble à une catin au bal
Mais il fallait que tu la soulèves, que tu la rendes moins pire !
Qui pleurera ta mort, sinon ta pauvre mère ?
Elle-même s’avoue parfois,
La turpitude de son enfantement abject.
Tu laisses en bouche un goût pénible et amer
Sais-tu au moins, François,
Comme tes ronds de jambes nous débectent ?

[David]

Salut Zoorit,

lol, la face patibulaire de François Hollande ! il y a plutôt de l'ironie sur son air bonhomme en général, elle peut sembler "bourgeoise" sans doute, le mot m'évoque plutôt le marchand, le commerçant. Le poème a des airs de pamphlet révolutionnaire, ou de jacquerie même, le premier guillotine et la pendaison est plutôt de la seconde. Il est aussi présenté en monarque absolu, c'est sans doute la meilleure insulte, où sont Manuel Valls, Christine Taubira, Cécile Duflot, Emmanuel Macron ou d'autres...