La descente de l'Escaut

[Annie]

Près du feu bleu tendre
le métal te rend muette
presque une herbe brune.

Heureux les êtres ténus
mésanges d'aucune huppe
frêles fleurs de trèfle.

La descente de l'Escaut
chez les gueux te berce,
ta chevelure d'eau
fête les passagers éphémères.

Vent, peut-être un frère
du fleuve te partage
au jeu d'humeur des heures.

[Frédéric Prunier]

dame Annie
permettez-moi de vous dire, (le vouvoiement est ici une révérence)
que ce texte est, musicalement, (j'ai presque envie de dire enfin mais ne le prenez pas mal)
le plus beau de vous et le plus réussi à mon goût


quand vous acceptez le rond de phrase
et que vous pouvez en jouer
c'est tout bon

(je pense à Mallarmé qui triturait mais gardait le rond propre à notre langue françouese !!! )

[So-Back]

on se voit descendre l'Escaut, décor naturel, nature qui s'éveille, sens en alerte,
que demandait de plus par une belle journée printanière

[Pussicat]

que c'est beau...!
que dire de plus...
je reste muette

[JI]

Pas grand chose à dire de plus Pussicat. C'est décrit tout en poésie. Simplement.

En lisant la première fois, je me suis trompé sur le premier vers, que j'ai lu ainsi :
"Près du bleu feu tendre" au lieu de "Près du feu bleu tendre"

Peut-être est une remarque inutile, mais je trouvais que ça sonnait pas mal aussi dans l'autre sens. :-)

[Annie]

... et aussi
"près du feu bleu cendre"

merci à vous tous, chers lecteurs.

[Contenu sponsorisé]