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Le mainate à Momo

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Message  Gobu Mar 28 Avr 2015 - 16:01

LE MAINATE A MOMO


Je vous ai encore jamais raconté la Môman de mon pote Wahdee. Vous imaginez bien que la mère d’un tel énergumène ne pouvait décemment pas ressembler à M’dame Tout-l’-Monde. Momo on l’appelait, pour Monique, mais elle préférait qu’on emploie le raccourci, rapport aux rimes libidineuses que le prénom génère habituellement. Momo avait la tripe féministe ; le macho, elle en croquait un tout cru à chaque petit dèj, entre les corn flakes et le café au lait.

Momo avait la tripe féministe, le mental communiste, mais elle avait surtout le cœur rock’n’roll. Dans tous les sens du terme. Quand tu débarquais dans la cage d’escalier, les décibels baladeurs d’un rif de guitare te souhaitaient la bienvenue dès le rez-de-chaussée – la tribu créchait au troisième ! – qu’il se soit agi d’un solo de Wahdee ou d’un disque passé à fond sur la stéréo. Et le plus souvent, c’était le métal de Venom, Wasp ou Iron Maiden qui faisait trembler les murs, même si elle conservait au fond du cœur une passion pour les pionniers du rock comme Elvis, Gene ou Buddy, sans parler de la musique nègre, James, Wilson, Marvin et autres Tina et bien sûr des illustres françouzes tels Johhny, Eddy ou Dick. Momo ? une encyclopédie vivante de trente ans de la musique pop dans ce qu’elle avait de plus excitant !

Et ses fringues ! Tu penses bien que la Momo, l’avait pas trop le look tailleur Chanel escarpins Gucci et brushing Caritas. Que non. Son truc c’était tee-shirts flashy frappés du logo d’une star du heavy metal, jeans destroy recousus de partout, blousons de cuir cloutés de cuivre agrémentés de franges baladeuses, boots requin à talons aux pieds et crête punk fluo pour couronner son chef. Quand elle se pointait attifée de la sorte aux réunions de l’Union des Femmes Françaises ou de sa cellule du PCF, ça jetait comme un froid. Révolution, d’accord, mais retenue et austérité prolétariennes, camarade. OK pour pendre le dernier bourgeois avec les tripes du dernier capitaliste, mais pas question de les choquer. Il y va de la dignité du peuple. Momo ça la faisait marrer. Sont bien sympas, les camarades, et des grosses têtes, hein, incollables sur la théorie, mais question rigolade, y aurait beaucoup à redire. Ce qui ne l’empêchait nullement de vendre à la criée l’hebdo du parti sur les marchés, de distribuer son quota de tracts à la sortie du RER ou même de participer à de joyeux happenings nocturnes de peinture murale. Elle était comme ça, Momo : loyale. Et dévouée.

Même s’il lui arrivait d’être un peu vicelarde sur les bords. Par exemple, quand mon frelot s’est pointé la première fois avec sa compagne de l’époque, une nana sympa mais pas trop rock n’ roll, ça n’a pas loupé : à peine ressortie de l’escalier, elle se prenait plein pot sur sa permanente du matin le contenu d’une casserole d’eau balancée par la fenêtre, histoire de lui faire coller un peu à la peau sa petite robe à fleurs de provinciale coincée. Je te raconte pas la gueule de la gonzesse, qui hésitait entre l’envie de chialer et celle de remonter pour signifier à l’arroseuse sa façon de penser. Mais face au rire tonitruant de cette dernière, pas d’autre solution que serrer les chailles et grimacer un sourire complaisant. Elle était comme ça, aussi, Momo : facétieuse.

Pareil quand elle servait le repas. Dans ma famille, sans être collet monté, c’était quand même carré. On mangeait bon, à la maison, mes deux grand-mères étaient de vrais cordons bleus, surtout question cuisine hongroise juive, et notre mère, qui s’y était mise sur le tard, excellait dans le registre gastronomique français, mais fallait pas rigoler avec les usages. Pas de coudes sur la table ou de doigts dans le nez, attendre son tour pour se servir, pas causer la bouche pleine ou faire de bruit en mastiquant, et rester assis jusqu’à ce que le paternel ait donné le top du lever de table. On présentait les plats dans l’ordre, servis avec les ustensiles idoines et le suivant ne se pointait que lorsqu’on avait fini celui en cours. Bref, à part l’absence de personnel en tenue de pingouin, on se serait cru au resto ou dans une grande maison bourgeoise. Inutile de dire que ça n’était pas la même musique chez Momo. D’abord, de la zique, il y en avait. Et pas de la musique de chambre, tu peux me croire. Comme la maîtresse de maison, c’était plutôt rock et roll, ou alors funk ou country quand Wahdee a eu pris les commandes. Ca bastonnait tel point qu’on avait du mal à entendre ses propres paroles.

Je te raconte pas le service. D’abord on croûtait pas à table, raides comme des piquets sur des chaises, mais le postère confortablement calé sur un gros coussin, et autour d’un vaste plateau de fer blanc martelé, ramené par fiston du trip au Maroc que nous avions fait ensemble. Une tuerie que je vous narrerai une autre fois. Momo était loin d’être un cordon bleu, et il lui arrivait plus souvent qu’à son tour de racornir l’escalope ou laisser cramer le fond de la galtouze de purée, mais on s’en foutait on était jeunes et on avait la dalle d’autant plus en pente qu’on mégotait pas sur la cigarette qui creuse l’appétit. Je te raconte pas le service : Momo, encore debout, attrapait les tranches de barbaque direct dans le plat, et les propulsait recta direction les assiettes. Pas rare qu’elles atterrissent à côté de l’objectif. Pareil pour la garniture : elle te plongeait la louche dans la casserole, et vas-y que je te colle une grande brouettée sans trop se soucier des dégâts collatéraux. Comme Wahdee et moi, on était déjà plutôt dandies et soucieux de notre mise, valait mieux se garer les miches quand elle nous faisait son numéro de jongleuse du ravito. On s’en foutait, je te dis, y avait Ricard à l’apéro, gros qui tache pour suivre, et gondolage de boyaux garanti d’un bout à l’autre du repas, auxquels étaient immanquablement conviés les copains et copines du fiston. Elle était comme ça, Momo : accueillante.

Y avait un chat, aussi. Attention, pas le modèle estampillé star-ac féline avec généalogie sur roulement à billes et le poil frisotté au petit fer. Son pedigree, à Ninja, tu parles qu’il était ciselé gouttière et caniveau pur jus. Une fort belle bête, au demeurant, au long poil noir et blanc avec de fortes rouflaquettes, les oreilles prolongées d’un plumeau et la queue en panache, tout à fait le genre du greffier de Gaston le cher Lagaffe, pour ceux qui connaissent. Et tout aussi gaffeur que celui de la BD. Tu sais comme les chats sont frimeurs ; peuvent pas passer devant toi sans rouler du croupion, friser des moustaches, et tenter de t’épater par une cabriole de music-hall. Le problème, c’est qu’il était plus miro qu’une taupe borgne. Une fois sur deux qu’il se ramassait sur lui-même pour bondir sur le haut de l’armoire, il loupait son coup et se fracassait contre la corniche ou s’aplatissait le museau contre le mur au dessus. Une fois, plus tard, quand Wahdee a eu un aquarium, il a voulu profiter d’un moment où son maître avait ôté le couvercle pour nourrir les poiscailles, histoire d’en griffer un au passage…et ça a pas loupé, il bondi au moins un mètre trop loin. Le hic, c’est que l’aquarium se trouvait devant une fenêtre grande ouverte. Trois étages de valdingue, il a effectué, le matou, avec un miaulement de stuka piquant sur sa cible. Heureusement pour lui, c’était côté jardin de l’immeuble et il a pu se recevoir sans trop de casse sur un matelas de pelouse. Si c’avait été côté parking, on le récupérait à  la petite cuiller.

Bref, entre son chat frappadingue, les potes du fiston pas moins chtarbés et son mari fonctionnaire de la SNCF – on disait la Snif pour le faire bisquer – en perpétuel ébahissement face aux délires de sa légitime, on pouvait penser que ça lui suffisait, question ménagerie, à la Momo. C’était mal la connaître. Voilà pas qu’un jour, elle se rapplique comme une fleur, la crête plus en bataille que jamais, serrant entre ses bras contre sa forte poitrine un gros paquet recouvert d’un tissu opaque. Il s’agissait d’une grande cage à zoziaux, abritant un étrange volatile tout maigre et un peu ébouriffé, au plumage noir et au bec orange. Tel quel, on aurait dit un piaf qu’on aurait plongé dans le goudron après lui avoir barbouillé le pointu au minium. On n’a pas manqué de le faire remarquer à Momo. Comment ça un piaf ? elle nous a lancé, le regard furibard, les poings sur les hanches et le téton provoquant, un merle des Indes, mes gueux, un mainate, voilà ce que c’est. Gracula religiosa pour ceux qu’ont pas du fromage mou à la place du cerveau. On voyait qu’elle avait potassé la fiche technique, pas avoir l’air neuneu devant les copains. Et pour votre gouverne, mes gueux, il s’appelle Droujba, nous informa-t-elle.

Le mainate, faut reconnaître, ça en jette moins que le perroquet, la perruche multicolore ou n’importe quel oiseau bariolé. Ca en jette même moins qu’un simple canari avec sa lumineuse livrée de soleil. Mais par contre ça cause. Celui-là, tout frais sorti de la boutique, ne savait articuler qu’une expression : « sale con ». L’oiseleur devait être un gugusse fort mal embouché. En fait, ça donnait plutôt un truc du genre « Hâââââl’ kan…Hâââââl kan » en langage mainate mais le sens du message était tout de même clair. Eh ben on est pas gâtés, a commenté Wahdee, avec un zoziau infoutu de sortir de son gosier autre chose qu’une grossiereté. Avec la famille et les potes, passe encore, mais imagine qu’il se pointe un visiteur de marque, tu vois la tronche du patron de son mari invité à la maison, ou alors un huissier ou un flic – ce sont des choses qui arrivent – c’était un coup à se choper un pévé pour outrage à magistrat. Ca, c’était une perspective qui la faisait plutôt marrer, Momo. Le respect de l’autorité, la lèche à l’uniforme, c’était pas trop le genre de la maison.

Faut dire qu’elle avait une idée derrière la crête, Momo. Les mainates, ça se contente pas de bavasser, ça chante. Ou plutôt ça siffle. Mais attention, pas des friselis de canari ou des roucoulades de pigeon, des mélodies du répertoire tout à fait reconnaissables, avec à peine quelques fausses notes de ci de là, toujours les mêmes, leur marque de production en quelque sorte. Celui-là, brut de décoffrage, ne savait pas siffler autre chose qu’une longue stridulence façon signal d’alarme capable de tirer du sommeil un congrès d’archivistes. L’oiseleur devait être aussi peu mélomane que mal embouché. Mais Momo ne désespérait pas, l’aurait fait beau voir. Son idée, c’était de lui apprendre à siffler l’Internationale, manière d’égayer les réunions de sa cellule du PCF lorsqu’il serait au point. La tronche des camarades lorsqu’ils entendraient Droujba entonner le glorieux hymne des travailleurs de la Terre entière ! Un coup à se faire inviter à la fête de l’Huma pour présenter le prodige à une foule en délire. Faut dire que la cellule que fréquentait Momo était un peu particulière, voire franchement atypique. Bien que prolo banlieusarde pur jus, et mariée à un gusse qui avait gravi les échelons de la compagnie nationale ferroviaire depuis le rang de simple cheminot, Momo habitait un appartement HLM, certes, mais sis sur la bordure de la commune du Vésinet, l’une des plus bourgeoises de l’Ouest de Paris. Les camarades en question étaient plus volontiers prof, ingénieur, journaliste ou fonctionnaire que fraiseur-tourneur ou commis de cuisine. On croisait même aux réunions des pointures de la tété comme Stellio Lorenzi, le talentueux réalisateur de « La caméra explore le temps » ou des auteurs de BD ayant pignon sur rue tel Mick de Lynx, qui dessinait pour la presse du Parti.

Pour former l’oreille son poulain, Momo possédait plusieurs versions de l’Internationale, dont la plus majestueuse était interprétée par les chœurs de l’Armée Rouge, alors encore au sommet de leur gloire. Elle lui passait le disque dès le réveil, et le soir avant de recouvrir sa cage d’un tissu opaque. Le mainate a le sommeil délicat et faut pas lui bousculer l’endormissement avec des lumières parasites. A force d’auditionner en boucle, il finirait bien par avoir envie de pousser le chant révolutionnaire à son tour. C’est que nous serinait Momo, en tous cas. Cependant, on voyait à son air féroce qu’elle tombait sur un os, comme le chantait le cher vieux Boris. Le zoziau, elle l’avait planqué dans la chambre conjugale, avec l’intention de ne l’en sortir que lorsqu’il serait capable de siffler au moins le début du refrain : « C’est la luuuuutte finaaaaaale » Mais visiblement, ça avait pas envie de sortir. Ca devait être un mainate contre-révolutionnaire, le Hâââââl kan ! Momo en avait la crête en berne mais ne lâchait pas l’affaire. Elle avait tout essayé, y compris les moyens éprouvés de la dialectique révolutionnaire, à savoir persuasion et 9mm parabellum, mais le bougre de volatile avait l’air imperméable à tout compromis. Le pire restait hélas à venir.

Un jour, Momo nous reçut au déjeuner avec le masque flétrisseur du commissaire politique en pleine campagne d’éradication de la vermine réactionnaire. Comme elle était plutôt du genre avenant à l’ordinaire, on sentait qu’il se mijotait du pas net. Plutôt qu’un long discours, elle s’en alla quérir la cage du mainate qu’elle suspendit au crochet prévu à cet effet au plafond. A peine eût-elle ôté le voile noir qui la recouvrait que le mainate se mit à siffler à tue-tête. Mais au lieu d’entonner le fier refrain du prolétariat triomphant, ce sont les premières mesures du nom moins martial chant des volontaires de l’armée du Rhin qu’il se mit à moduler. En dépit d’une fausse note difficile à encaisser pour des zicos avertis comme Wahdee et moi, on reconnaissait sans peine la mélodie « Allons z-enfants de la patrii-iheu… » Où l’artiste à plumes avait-il pu ouïr et mémoriser cette chanson, mystère, mais c’était bien la Marseillaise qu’il avait apprise en lieu et place de l’Internationale. Alors là je te laisse imaginer le rictus goguenard et les sarcasmes des camarades si elle se pointait avec le bestiau à sa réunion de cellote hebdomadaire. Le genre dis donc camarade, t’as de drôles de goûts musicaux, ou encore eh ben dis donc je savais pas que tu fréquentais les prises d’armes et ainsi de suite. Même si la Marseillaise est après tout aussi un chant révolutionnaire, à l’époque, c’est surtout dans les meetings de la droite et aux défilés militaires qu’on pouvait l’entendre.

L’oiseau ne l’emporta pas en Paradis. En effet, quelques jours plus tard à peine, alors que sa maîtresse avait négligé de refermer la porte de sa cage, il en profita pour voleter à travers la pièce…jusqu’au moment où Ninja, pour une fois diabolique de précision, le chopa en plein vol d’une détente de tigre. On ne retrouva plus du pauvre Droujba que quelques plumes noires éparpillées sur le dalami du salon. C’est ainsi que finissent les sociaux-traîtres, conclut Momo pour toute épitaphe.

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Message  Pussicat Jeu 30 Avr 2015 - 11:13

Je me suis régalée ! cette histoire de mainate que Monique, alias "Momo", acquiert dans le seul but de lui apprendre à siffler l'Internationale est si loufoque, voire baroque, que j'ai plongé recta... faut dire que tu mets les formes : la langue est particulièrement soignée mêlant argot ( frelot / galtouze ), langue parlée, tu t'affranchis des règles de la grammaire dès l'entame : Je vous ai encore jamais raconté / Je ne vous... au profit du langage parlé qui colle parfaitement au décor, aux personnages, aux situations  qui construisent ta nouvelle... et langage presque soutenu ( je pense à la description du dîner chez la famille du narrateur : On présentait les plats dans l’ordre, servis avec les ustensiles idoines et le suivant ne se pointait que lorsqu’on avait fini celui en cours)...
La première partie dessine le portrait de "Momo", personnage haut en couleur, divisée en paragraphes se terminant par l'anaphore : Elle était comme ça, Momo, te permettant ainsi de présenter différents traits de sa personnalité : loyale. Et dévouée. / facétieuse. / accueillante.... j'ai bien aimé cet effet de style.
Le portrait du chat bigle clôt les présentations, un animal que le lecteur retrouvera pour le grand final, et fait charnière avant d'ouvrir un nouveau chapitre : l'arrivée du mainate.
Je passe sur le coeur de ta nouvelle : la volonté déclarée de Momo d'apprendre l'Internationale à ce mainate mal embouché et tous les moyens qu'elle déploie pour y parvenir, pour arriver à la chute, la grande déception, la désillusion totale, l'affront : alors que Momo s'échine depuis des jours à lui faire entrer dans le crâne ce chant à la gloire de l'internationale ouvrière, le voilà t-il pas qu'il leur sort la Marseillaise... Bien trouvé, bravo Gobu ! belle pirouette de fin...
Pour le saut final, réussi cette fois ( je parle du chat ), tu n'avais pas beaucoup de solutions : un chat, un oiseau... le greffier lava l'affront.

Plein de belles trouvailles ( il y en a tant !) , dont celle-ci :
Faut dire qu’elle avait une idée derrière la crête, Momo

Une ou deux remarques :
et ça a pas loupé, il bondi au moins un mètre trop loin. c'est pas :  il bondit / ou / il a bondi
galtouze n'est-ce pas : galtouse ?

Bref, ça coule comme du gros rouge et j'en redemande !
Merci pour cette lecture et à bientôt,
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Message  jeanloup Mer 6 Mai 2015 - 9:09

J’aime beaucoup le style. Et même si Momo ne m’est guère sympathique ( Je déteste les gens qui imposent leurs musiques à ceux qui préfèreraient être sourds mais qui n’ont pas cette chance ) Cette histoire qui finit bien est un plaisir à lire.

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Message  hi wen Ven 8 Mai 2015 - 10:38

désolé, j'ai pas réussi à rentrer.

"je te raconte pas". "on voyait que" : en veux tu en voila.
"entre les corn flakes et le café au lait" : ben dis donc, ça fait pas beaucoup de place.

le texte s'auto-justifie, se donne une contenance de réel, en positionnant ses caméras sur son nombril , d'ou avalanche de je te raconte pas, on voyait que. ca me fait penser à ces films incluant des flash télé pour relater en abime les evenements du film, voyez? c'est cheap, comme procédé.

ben c'est dommage, j'aurais bien aimé que tu racontes.


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