sans en rien dire

[Cerval]

sans rangement dans la mémoire :

la lumière désordonnée
la même depuis que je suis né
étendant de ses mains le linge des
objets sé
chés par le corps épars
pillé à coups de dés (nonchalamment)
du vent, très

habile à ce qu'il sème
sans l'avoir jamais touché
à la marmite de soi-même
on s'ennuie comme
on ne s'est amusé
puisqu'on peut y repenser
mitonnent les saisons, tout

recommence, tout recommence
qui serre son objet pré
cisément sans en faire
geste savant, en dépossédant seulement l'étonnement
hoquet glissé des mains
pourtant j'aimais bien demain lorsque j’en
savais ba
ttement de cils (à peu près)
le jour me rattrape qui m'habille
et la nuit ne retient rien

tout après moi est à son fil
j'ouvre un livre malhabile

['toM]

Le hasard fait des fois bien les choses, et un peu comme à chaque fois, je mords (à l'appât de tes déconstructions). Pas encore complètement ferré, toi, j'ai l'impression que tu ne reviens jamais sur le lieu de tes crimes. Un petit côté Cesar, je suis venu, j'ai vu, et je suis reparti.... Mais bon, le désordre ne serait pas le désordre, ehh ?

[Polixène]

La grande soupe de l'inconscient, on se la goûte, on se l'égo utte, se dégoûte, ou pas , on se la renvoie -burp-, kaléidoscope éblouissant ou poussiéreux, on éructe des œuvres furtives parfois... tout ça sans rien en dire!
Bien vu. forme adaptée, habilement.
(Le derniers vers ouvre un thème qui m'est cher, le parallèle entre tissage et textualité)
J'avais raté ce texte.
Merci

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