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Mes saintes familles 1

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Message  outretemps Jeu 31 Jan 2008 - 18:34

Dès que j’ la lui ai présentée Marie Françoise , mère en tomba amoureuse, bien plus que moi encore. Coup de foudre général .
J’aurais pu lui en montrer d’autres avec bien plus de plaisir. Mais leurs jupes les déhanchaient bien trop celles là, au ras du ciel, à promener dedans leurs yeux d’infinis paradis et les pires des belles promesses .
Marie Françoise c’était tout comme elle même, portrait craché en plus jeune. Femelle ? Risque nul qu’elle l’avait jugée tout de suite ma vieille. Elle l’imaginait facile marmotable, deux ou trois mouflets , le strict nécessaire qu’il faudrait pour que, ric-rac complet, son Michel enfin lui soit dompté!
Moi, j’étais alors très partagé , éparpillé, chien fou dilué de la tête, comme sur un cerisier à cueillir, pleines grappes, petites grappes partout . Je voulais tout apprendre des filles, courir menottes, copines caresses, à toujours avoir sur le feu, p’tite peloterie par ci, p’tit pelotage par là et grandes promesses de fantaisies… Jamais trois fois de suite à mettr’ mes œufs dans le même panier.
Y en avait tant de ces gamines à s’écouter éclore des libertés nouvelles , pousser et pousser encore, toujours plus loin … C’était jusqu’à leurs mères que ça rendait belles tous ces émois, jusqu’ à leurs mères que ça rejeunissait. La faute au vent sans doute, ce vent dont on ne savait rien, à leur en voler les ombrelles, à trousser les jupons, à racher panties et dentelles, un vent d’époque à chambouler tout. Ce qu’elles demandaient, c’était qu’on les enlace, qu’on les embrasse qu’on les taquiner, qu’on les lutine qu’on les butine et qu’on les déshabille… juste un peu . C’était bien ça qu’elles attendaient , alors qu’ les garçons à pisser au plus loin se battaient pour des billes, se volaient les ballons Heureusement qu’ à leurs jeux à eux je n’faisais pas le poids. J’avais compris très vite que c’était là ma chance. Le choix n’était guère difficile. Aussi plutôt que de rester des garçons le dernier, j‘avais pensé qu’il serait mieux pour moi d’être chez les filles en premier..
C’eut été vraiment con encore bien plus que dégueulasse, que de, rester les bras croisés devant tant de désirs . C’était pas d’ mes forces, j’en avais pas assez.
C’est par quelques tout petits boutons que ça les prenait les filles. De ci de là d’abord et puis d’autres aussi en moins grand nombre un peu plus gros un peu plus bas à leur titiller les glandes . C’était là le signe qu’le feu passait au vert, qu’le feu passait ailleurs, que la voie se faisait libre, qu’ ça devenait urgent, qu’on allait pouvoir s’engager...
C’était bien parce qu’à la belle Marie France rien lui poussait de nulle part, qu’à ma vieille elle lui plaisait si fort.
Je me rappelle du jour où ayant marre de mes collatérales cavalcades tout aziputes , qui lui jetaient les hontes des fenêtres du village, par pleins baquets, je me rappelle qu’elle m’avait fait comme ça, ma vieille, le doigt au ciel levé tout droit:
-Jamais, Michel, tu m’entends bien, jamais une autre que Marie Françoise ne foulera plus cette maison de mon vivant! Et sa vie, la garce elle y tenait. Prête à tout pour pas claquer, si tant ça la grattait de savoir ce que j’ adviendrait. Déjà qu’ça lui avait claqué dans les mains quand elle voulait me faire curé, à pleurer ses heures, de me voir brûler mes jours, mes nuits, à l’antipode des espérances…. Pour une fois qu’elle me tenait l’os, sûr qu’elle allait pas lâcher !
Quitte à devoir pour ce faire, me trainer par la queue au droit chemin cœur de l’église pour m’y amener à l’épousaille. Quoi d’autre espérer de pareil malfaisant que de caser en sainte famille ! Et il se trouvait que celle de Marie Françoise ma fiancée en cela convenait parfaitement.
La sainte famille, c’était d’abord le père, comme dans les prières, le grand Camille, Camille-la-raidure.
Directeur de l’école de la commune, choriste, flutiste pianiste bugliste organiste autant dire en tout musicien. Organiste , il était des plus précisément patenté de toutes les messes, des chantées jusqu’aux confesses, des murmurées aux musicales des enterrées aux baptisées. On pouvait le voir, matin au soir comme flèche au vent filer, marcher, courir, rouler pipeaux tambours et clarinettes à se fixer mieux les planches de son Salut.
Dans la vie, il n’étanchait qu’à l’eau le peu de soif qu’il ressentait . L’alcool c’était pour aux diables, ou pour les tranchées avant l’attaque. A ma mère, ça lui ouvrait des bouches d’admiration à faire des bulles. -Monsieur Camille , Monsieur Camille ! Pour l’épater, ça, ça l’épatait ma vieille. Bien qu’en tout religieuse, elle concevait pas que ça existe des hommes pareils, tellement chez nous on tournaient tous au rouge. La flotte à la maison c’était pour la toilette, les chiottes, et les fleurs. Cela mis à part, c’était à ranger boite à pharmacie comme pour le mercurochrome, tout pareil : « Strict usage externe, surtout pas avaler ! »
-Tu te rends compte Justin, qu’elle revenait pas, il boit de l’eau,.. de l’eau !!! -laisse le boire, Maria, laisse le boire, ça lui passera, qu’il répondait mon vieux.
Le Camille, à se la passer sa vie justement ainsi au gant de crin, entre toile émeri et martinet, il en était arrivé à se brosser les dents au savon de Marseille.
Son sens d’ascèse avait fini par lui coller des raideurs d’estomac telles , que par le truchement des renvois ainsi causés, cela lui gonflait le cerveau.
Ca lui faisait de drôles d’effluves autour de la tête. Ses lectures sans doute n’y étaient pas pour rien, Ropps, Péguy, Claudel , tout ça lui donnait un parfum qu’il est très rare de trouver aux vivants.
Désireux par-dessus tout de repeupler l’Occident, Il avait fait à sa femme huit enfants. Tous des filles.
Il craignait tant voir son nom s’éteindre, qu’il affubla ses dernières nées des prénoms les plus garçonnés. C’était ni Charles ni Albert mais ça s’en approchait.
Les jours de grande tempête, il rassemblait l’ troupeau, puis pour se faire bien mal, poings sur la table il martelait : - Ahhh, je ferai de vous des hommes, mes filles… des hommes ! des hommes ! Vous m’entendez.
Petite menace, grandes conséquences. Bien qu’ anodines en apparence , ces grandes rages firent grands dommages. Parce que ces pauvres filles à force d’entendre dire, étaient tournées boulées . Pour ne pas trop au père déplaire elles avaient fait de leur mieux . Les unes se garçonnèrent, d’autres encore s’ ovaire-nouaient quant aux dernières, Andrée et Renée, elles s’étaient retrouvées, bout de course désexuées.
Sacré chausse-pieds qu’il leur avait fallu pour satisfaire au désir du géniteur, sacré chemin de croix !
On peut dire qu’il se l’était teinté sombre, Camille-la-raidure , l’avenir de l’Occident.
Aussi ça me laissait infiniment modeste la sympathie que je n’avais pas à son égard.
Heureusement y avait aussi la maman . Toujours à ses côtés, forcé. Je l’appelais pour moi-même et entre nous « Adélaîde – aux-beaux-restes ». Elle était en tout plus que gentille et n’aurait demandé qu’à vivre. Robe de chambre matin au soir, rasant les murs pour ne point choir, tant elle avait dû renoncer à tout.
-Michel, Michel ,oh toi ! qu’elle me faisait du plus charmeuse qu’elle pouvait, les fois qu’ je débarquais improviste ou qu’elle m’avait appelé. En me caressant la main, Michel, Michel que t’es donc drôle, toi. Le fait qu’étant médecin d’elle, et qu’ ordonnance en main je me roulais par terre, lui racontant mes folles de la journée pour la faire rigoler, ça la décoinçait de l’hypochondre et semblait soulager. Je trouvais dans son cas tout traitement fort inutile. C e qu’il eut fallu faire c’est gicler le Camille par la cheminée, le gommer propre, faire disparaitre, l’assassiner, l’annihiler. Mais ça comment le dire ? Leur dire à toutes, à la mère comme aux filles, que tout venait d’ Camille que c’était pas leur faute à elles……… que la bête immonde sous ce toit, c’était l’organiste, le directeur, le chef de tout qu’on adulait , et que c’était de lui que tout venait !Les problèmes des filles, la misère de leur mère.
Tristement comme elle a vécu, Adélaïde-aux-beaux-restes devait nous quitter hélas prématuré, moralement épuisée, martyrisée par son cathéchique époux, au retour d’ une messe au sermon par trop indigeste.
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Message  outretemps Jeu 31 Jan 2008 - 18:35

Ma grande fierté, c’est que malgré ma vie agitée, j’ai toujours entretenu avec mes belles mères les meilleures relations. Même quand de femme je changeais. Ainsi juste pour dire, la maman de mon épouse actuelle, c’ était pas rare de lui sentir sa main…mais je m’égare. A chaque fois, quand j’en cause , ma chérie, mon amour se met à rire pour couper court:– -Michel, j’ai jamais vu maman te faire ça. Mais c’est là juste une parenthèse.

Du côté de chez mes vieux, c’était un autre tabac.
Mon père c’était Justin. J’en suis le fils unique. Ouvrier d’usine il avait grimpé direction. Ca lui avait pris du temps mais avait assuré ses marches. Certificat d’étude à l’arraché, incorporé de force, petit gabarit , génie autodidacte du textile tissé et autres tentures teintées. Carburait au gros rouge et aux copains essentiellement. L’eau , il n’ avait vu que trop , aux armées comme ailleurs, toutes les maladies terribles que ça pouvait apporter, pour pas s’en méfier énormément.
Quand parfois il frôlait débordance et que, prudente en tout, ma mère tentait de diluer, il prévenait limite pontifiant, doigt au ciel tel Zeus agitant ses foudres : -Et la malaria, Maria, y as tu pensé ! Y a tu pensé seulement à ce péril ? Pour lui, pas plus de savon de Marseille au clavier que d’beurre au cul. Dentier complet. Du haut comme du bas. Ca lui faisait les fois où il fâchait, mais c’était rare, d’étranges bruits de cigogne à claquer du bec. Toutes ses dents lui étaient tombées à son retour de captivité, Tambow Russie…et patati. Il n’avait de toutes ses guerres jamais souffert d’aucun parasite, alors que les copains passaient leur temps à se gratter se déchirer les viandes et à brûler par tas entiers , cafards, morpions punaises et autres nuisibles.
-Bon sang, n’attire point vermine… pas vrai Michel ? qu’il prétendait fier et fort en me regardant curieux quand même.
Il l’avait vécue à la journalière, sa vie entre enclume et marteau, ménager la chèvre, protéger le chou. Parce qu’entre ma vieille et moi c’était feu d’artifice et souvent ç’ avait saigné un peu quand il rentrait . Elle menaçait de se pendre, de s’aller foutr’ à l’eau , nous lamentait de ne plus oser sortir, vu ce qu’on disait de moi, que j’étais une catastrophe qu’ ça pouvait plus durer , que c’était plus possible, fallait faire quelque chose, fallait m’ faire enfermer...au petit séminaire, tiens, la bonne idée !
C’était-y seulement nécessaire qu’il entende tout ça, le pauvre homme. Comment pouvait-elle, la garce ainsi accabler ce malheureux . Comme s’il pouvait ignorer que c’était la guerre, vu qu’au moindre accrochage c’était lui qu’on envoyait en première ligne pour éteindre les feux ! Alors il secouait la tête, prenait la serpillère, pour tout bien éponger et n’allait se coucher qu’une fois qu’on s’étaient tous bien raccommodés. Il se pliait aussi à la prière du soir au nom des ménages et de leurs paix , ce qui suffit à prouver sa grande intelligence. Côté culture c’était néant.
Et pour finir, la plus belle, ma mère, sainte-femme , s’il en est. Maria- la-garce-à-mort. On la trouvait en général tout de suite à gauche en rentrant dans la chambre à coucher ou au salon même endroit, sous l’interrupteur, dans le bénitier ou juste en dessous agenouillée, c’était selon. Exception faite du temps que lui prenaient ménage, bouffe et menus migeottages. Faut bien reconnaitre qu’elle mettait le même génie dans le maniement de ses louches que dans celui du rouleau à pâtisserie. Elle connaissait ses outils et savait s’en servir. C’était par la gamelle qu’elle avait su se frayer une toute petite place dans mon…ventre. Sa culture était essentiellement musicale : radio Vatican. Rayon lecture : le livre de messes en trois exemplaires. Ma mère était certes d’une stupidité assez courante, mais elle savait ses limites : Point de bible. Elle entreposait ça dans l’armoire de la chambre à coucher, sous la première pile de draps, là où les normaux d’alors, mettaient leur blé.
A considérer l’ensemble dans sa totalité, et à situer le tout de façon globale, ce qui veut rien dire du tout , tout en disant tout quand même, à considérer ainsi la situation, il y avait dans ce puzzle trop de pièces qu’on sentait emboitables, trop d’imbrications complémentaires concrétisables , bien trop de tout ça , pour pas qu’il leur pousse, aux saintes familles, des envies de nous mélanger intimes Marie Françoise et moi .
Le pognon irait à la culture et la descendance au lit, après avoir toute fois agité fièrement par la fenêtre tous ses diplômes, comme draps dépucelés, gage de grand d’avenir et de réussites insoupçonnées.
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Message  claire Jeu 31 Jan 2008 - 19:30

Super outretemps, moi j'en redemande de tes histoires-sagas; je décroche pas d'un poil une fois que la machine lecture commence et on s'accroche à tous les personnages, à toutes les situations, à tous tes mots, avec des variations dans l'écriture, tout ne se dit pas toujours pareil, ya des fois comme une langue moins crochetée qui vient, s'incruste un peu, repart pour laisser la place à celle qui rabote et qui décoche des flèches partout.
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Message  apoutsiak Jeu 31 Jan 2008 - 19:44

Peut-être l'écriture la plus belle, la plus originale de ce forum : Chapeau bas !
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Message  Invité Jeu 31 Jan 2008 - 20:00

Toujours superbe, et je pèse mes mots. Il y a une invention, une jubilation formidables de la langue !

Quelques pépites :
"Y en avait tant de ces gamines à s’écouter éclore des libertés nouvelles , pousser et pousser encore, toujours plus loin … C’était jusqu’à leurs mères que ça rendait belles tous ces émois, jusqu’ à leurs mères que ça rejeunissait."
"tout ça lui donnait un parfum qu’il est très rare de trouver aux vivants"
"Elle était en tout plus que gentille et n’aurait demandé qu’à vivre." (quelle justesse, quelle expressivité, toute une vie en quatorze mots !)
"On la trouvait en général tout de suite à gauche en rentrant dans la chambre à coucher ou au salon même endroit, sous l’interrupteur, dans le bénitier ou juste en dessous agenouillée, c’était selon."

Bon, je m'arrête avant de vous ensevelir sous les superlatifs. En hommage, une chanson de Brassens, mon dieu, à laquelle j'ai pensé à un moment de lecture de votre texte.

Si par hasard
Sur l' pont des Arts
Tu crois's le vent, le vent fripon
Prudenc' prends garde à ton jupon
Si par hasard
Sur l' pont des Arts
Tu crois's le vent, le vent maraud
Prudent prends garde à ton chapeau !


Les jean-foutre et les gens probes
Médis'nt du vent furibond
Qui détrouss' les toits, débrouss' les bois, retrouss' les robes
Les jean-foutre et les gens probes
Le vent, je vous en réponds
S'en soucie, et c'est justic', comm' de colin-tampon !

Si par hasard...

Bien sûr si l'on ne se fonde
Que sur ce qui saute aux yeux
Le vent semble un' brut' raffolant de nuire à tout l' monde
Mais une attention profonde
Prouv' que c'est chez les fâcheux
Qu'il préfèr' choisir les victim's de ses petits jeux !

Si par hasard...

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Message  à tchaoum Ven 1 Fév 2008 - 7:14

Outretemps outremoeurs...
C'est bien bon comme tu racontes, j'ai l'impression d'avoir été là tout du long. Même les papiers peints, on les reconnait sans les avoir connus.
Change pas d'main !
s'il fallait n'en garder qu'une, j'hésite, peut-être :
C’était jusqu’à leurs mères que ça rendait belles
Mais heureusement, on peut tout prendre.
Merci.
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Message  outretemps Ven 1 Fév 2008 - 8:32

Bonjour à tous.
S'il vous plait Mesdames et Messieurs les administrateurs, Pourriez vous faire quelque chose avant qu'il n'arrive un accident (fausse route littéraire, nausée ou vomissement).
J'aimerai bien qu'on m'aère si c'est possible, c'est urgent, sinon, jetez tout, et je recommence en plus petits morceaux, histoire de faire moins répugnant
Présenté ainsi ça c'est vraiment trop entartant, rebutant.
En attandant je remercie tous ceux que la lecture du texte ainsi présenté, n'a pas pilé, m'excuse au près de tous des quelques coquilles qui trainent et promets de pas r'commencer. Enfin, ça c'est pas si sûr quand même vu comme je me connais.
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Message  Invité Ven 1 Fév 2008 - 8:38

Entartant ? Non, ni entêtant ! C'est tantantant !

Il y a suffisamment de retours à la ligne et de ponctuation pour ménager des respirations, l'apnée n'est jamais pénible. Rien à changer, sauf évidemment les quelques coquilles qui ont pu se glisser...

Pour tout dire, j'en prendrai encore !

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Message  Zou Ven 1 Fév 2008 - 9:54

Je comprends ce qu'outretemps veut dire. Un peu plus d'espace entre les différents paragraphes serait le bienvenu. J'avoue avoir notamment pour cette raison abandonné ma lecture hier soir.
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Message  outretemps Ven 1 Fév 2008 - 10:13

Je comprends bien votre répulsion, moi même j'approche plus. Parce que vu comme ça faut un sacré courage. Ca m'aflige proprement. merci beaucoup zou de souligner et d'abonder.
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Message  Mano Ven 1 Fév 2008 - 10:32

Oui, c'est vrai qu'une petite mise ne page ne ferait pas de mal mais c'est valable pour la plupart des textes du forum.

Alors, en attendant, je ne boude pas mon plaisir et ai apprécié ces descriptions vivantes.

C'est marrant, pas plus tard que tout à l'heure je passais encore devant la bibliothèque de ma grand mère, ou plutôt celle du grand oncle qui était chanoîne, sans plus y faire attention et ce texte vient de me rappeler tout ce qu'il y avait dedans.

Je suis curieux de voir ce que ça donnera sur la durée. Car le ton est celui de la durée. Je ne vois pas là une nouvelle. Non ?
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Message  outretemps Ven 1 Fév 2008 - 11:07

Mano a écrit:
Je suis curieux de voir ce que ça donnera sur la durée. Car le ton est celui de la durée. Je ne vois pas là une nouvelle. Non ?
Bonjour Mano. et banco! C'est en fait un texte qui devrait avoir sa suite dans le petit "jeu" proposé par nos G.O. sur le mariage. Comme le texte que je voulais faire s'étale sur des douzes pages, on peut considérer ce premier comme préhenbule(?) un truc dans l' genre. l'entrée en matière si j'ose. La suite à venir se fera je pense en deux fois, au moins, vu comme c'est long et que j' veux pas que ça ressorte tartine. Si c'est écrit déja, c'est pas encore achevé et ça me prend un certain temps, vu que j'ai pas l'habitude. Dans cent ans peut-être ça ira mieux, mettons mille pour être sûr. Pour le moment c'est un peu galère et il faudra que m'en prenne envie. D'autant que ça me laisse peu de temps à lire les autres textes. Voila. merci de'avoir bien voulu donner ton avis, c'est sûr que ça encourage les véléités (?). Comme le dit si bien un de nos grands philosophes contemporains que j'aime énormément: qu'on me donne l'envie, l'envie d'avoir envie, qu'on allume ma vie.
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Message  mentor Ven 1 Fév 2008 - 14:33

outretemps décidément j'aime te lire !
tu as un style truculent et imagé qui me plaît depuis le départ
c'est vif et rude tout en laissant de ci de là de petites respirations plus lisses
cette peinture que tu nous fais là m'a ravi, j'aurais un peu de mal à décortiquer, et d'ailleurs j'ai pas envie, je garde toutes ces images et j'attends de te lire à nouveau puisque tu prépares quelque chose de plus ambitieux
prends ton temps
et si jamais tu as besoin d'aide préalable au postage pour une mise en page ou une relecture, je suis volontaire
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merci déjà pour celui-ci ;-)

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Message  outretemps Ven 1 Fév 2008 - 17:10

Grand merci Mentor, et pour ton offre d'aide que j'accepte volontiers, vu que c'est pas évident pour moi de mettre en forme et de courir après les coquilles, vu qu'une fois le texte en tête, forcément j' l'ai plus devant les yeux. Merci également pour ton commentaire. ca me fait bien plaisir que cela te plaise.
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Message  Leila Zhour Ven 1 Fév 2008 - 19:55

ouais, bon, ben moi j'arrive après la course, comme d'hab.
bravo. j'adore.
un peu d'air entre les paragraphes, oui, pour faciliter la lecture, je ne suis pas contre ;-)
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Message  bertrand-môgendre Mar 5 Fév 2008 - 15:10

J'ai l'impression que tu écris avec un accent .
Tu ne ménages pas les personnages. Il n'y en a aucun pour sauver l'autre.
Tu as la main bien affutée. Félicitation.
j'ai relevé ceci :...qu’on les taquiner,... savoir ce que j’ adviendrait... L’alcool c’était pour aux diables... Les unes se garçonnèrent, d’autres encore s’ovaire-nouaient (n'est il pas plus juste d'écrire s'ovaire-nouèrent?...) nous quitter hélas prématurée...
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Message  outretemps Jeu 7 Fév 2008 - 20:44

pour s'"ovaire nouèrent" parfaitement bien vu exact, d'autant que ça sonne mieux, pour les autres je persiste prématuré pour raccourci de prématurément (je ne suis pas sûr de l'orthographe ) mais c'est "é" dans mon esprit, enfin quand je dis esprit...En tout cas, grand merci d'avoir commenté.
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Message  Sahkti Lun 11 Fév 2008 - 16:46

Il y a de très jolies formules, pas mal de gouaille... y a pas à dire, ça a de la gueule. Les portraits sont attachants, drôles et caustiques par moments, mais je me demande tout de même si il n'y a pas un risque en utilisant des personnages récurrents d'un texte à l'autre tout en conservant la même idée centrale de narration descriptive familiale. Si il arrive diverses aventures variées et rocambolesques, pourquoi pas, mais là, malgré le rythme acéré et dynamique, je me dis que le procédé pourrait s'épuiser un peu trop vite.
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Message  outretemps Lun 11 Fév 2008 - 17:26

Sahkti a écrit: Si il arrive diverses aventures variées et rocambolesques, pourquoi pas, mais là, malgré le rythme acéré et dynamique, je me dis que le procédé pourrait s'épuiser un peu trop vite.
Merci Sahkti de ton commentaire.
Il est vrai que le risque dont tu parles existe, mais je vais essayer de varier les contextes, pour éviter l'enlisement. mais ta remarque reste très juste. merci encore.
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