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La millième (ou "désolé, je me suis retrouvé")

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à tchaoum
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apoutsiak
le pilou
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La millième (ou "désolé, je me suis retrouvé") Empty La millième (ou "désolé, je me suis retrouvé")

Message  le pilou Ven 8 Fév 2008 - 22:57

"voilà c'est juste une première tentative car je suis totalement néophyte en la matière"


Pour la millième fois ou certainement davantage, il ne savait plus, il avait arrêté de compter, il franchit les quelques pas le menant à ce concentré de gloire éphémère. Il n’avait même plus à y penser, ce n’était qu’une question d’automatismes, une gymnastique, un jeu d’équilibriste soutenu par des cris et rien d’autre. La nuit était, la nuit restait et il arrivait avec sa cuillère d’argent pour en remuer le précipité hormonal. Ils, eux, un conglomérat de têtes agitées par un souffle retenu, attendaient dans une religiosité toute décalée que dieu s’éclipse dans la rumeur d’un désir païen. La nuit, ce soir la nuit, attend son sacrifice électrique.

Ce n’était plus une question de désir ou d’angoisse. Il ne subsistait plus que cela : des odeurs, de sueur, de parfum âcres, de barbe à papa, d’herbe et de sciure. Ce n’était plus une affaire d’honneur ou d’ego. L’ego était loin et il ne subsistait que la dose. Celle qui rend plus souple, qui rajeunit, celle qui fait croire en l’éternité. A une époque il s’impressionnait de savoir faire cela. Maintenant il vivait avec et n’avais jamais rien su faire d’autre. Il l’avait toujours su, il l’avait voulu si fort, implorant à genoux sa destinée. Pour ça il aurait vendu son âme au diable. Peut-être l’avait il vendue.
Il connaissait bien ces gars qui allaient le faire avec lui, le faire et peut être le refaire. Ces gars, les gars avaient été ses amis il y a longtemps de cela, à la décennie passée. Et puis ils ont réussi à faire le truc, ils l’ont toujours su et ces gars étaient là. L’un avait les yeux dans le vague et sentait fort l’alcool, le gros puait à vrai dire. Il n’avait pas toujours été un individu olfactivement aussi caractéristique. Mais lui aussi, à sa façon, savait toujours le faire, alors il attendait dans un coin semblant fait pour lui, entre pénombre et détresse. Des gars il y en avait quatre debout et un couché sur le flanc à attendre que la pilule fasse son effet. Faut tenir le coup, c’est risqué de s’endormir quand on est un funambule éternel. C’est peut être la contre partie du pacte, ne plus dormir, sinon tu fermes un œil et clac tu crèves.
Il y avait des filles, des femmes éventuellement. A vrai dire, passé une certaine heure il est inutile de faire appel à la raison. Passé un certain niveau, quand chaque soir on danse avec les étoiles, il ne subsiste que l’instinct. Il y avait du maquillage, trop et des gestes forcément tendres. Il y avait des sourires et parfois des râles. Il y avait des girafes sur des échasses et qui se prenaient les talons dans leur concupiscence. Plus on s’approche de l’infini, plus les jambes s’allongent et plus les masques sont interchangeables. Le cirque traînait son bestiaire et ses jongleurs d’aiguilles. La ménagerie n’avait aucun âge, Mr Formidable ne s’occupait pas des papiers et distribuait des compliments pour rien. Dans ses grandes poches Mr très Formidable cachait des trésors d’alchimie vitaminée. Derrière ses moustaches il conservait crânement le secret de la longévité et des dents immenses toujours prêtes à mordre d’avantage.

Et puis une voie marmonna un encouragement amplifié, son nom et celui des gars furent prononcés. Une rumeur se souleva, une émeute multicolore chavira toutes les évidences synaptiques. C’était à chaque fois comme cela, diable. Que ce soit à chaque fois comme cela, qu’il en demeure ainsi, c’est si bon…




Londres - Royal Albert Hall 9H00 PM


5 tonnes de bois - 10 tonnes de métal - 50 km de câbles électriques en tout genre - 3000 Litres de bière - 10652 spectateurs - 100 projecteurs - 15 Titres en set liste - 3 rappels programmés - 1 guest star ravagée - 900 kilogrammes de pommes de terre frites – 100 litres d’huile de friture – 5 jeu de baguette pour batterie – quelques couples se rencontrent – autant se perdent dans la masse – 40 groupies et 10 chanceuses – 30 malaises évacués – 60 points de sutures – 40 resquilleurs et 5 malchanceux (voir points de suture) – beaucoup d’exagération mais pas plus qu’à l’habitude – 1 rideau noir en velours épais, de l’encens, du patchoulis, un banquier qui se frotte les mains – des revendeurs de produits merchandising contents – un commissariat en alerte – une bagarre au premier rang – 6000 saucisses chaudes vendues – 3 overdoses ratées et 1 presque réussie – 32 journalistes – 15 photographes officiels – 59 rapports non protégés – 1 grossesse non désirée – insuffisamment d’eau – 2000 litres de soda – quelques hits – 32528 cigarettes fumées – 8569 montées en kit – 9 arrestations – une queue de 25 min aux toilettes – des hectolitres de pisse – des murs tâchées – Ludivine touriste Française pense à se faire tatouer le nom de son mec – son mec pense à se faire la voisine – un peu d’insolence – beaucoup d’espoir – L’Angleterre mène 3 à 2 contre l’Irlande – Van Morrison est inconnu dans la salle – un type croit le reconnaître – mais non c’est pas lui il est bouffi – Ludivine pense qu’elle a eu raison de se faire une coloration rouge – sa mère l’ignore – Freddy découvre qu’il préfère les hommes nus – sa mère s’en doute – 1 batterie Yamaha – 1 grosse caisse spéciale 120 cm – un gong Zidjian – une basse Fender – 8 guitares – un tas d’instruments et autant d’effets – 1 mur de Marshall – des fantômes – des fans – pas mal de frime - un gang de bikers speedés - un autre gang de bikers speedés – deux gangs c’est un de trop – Freddy sait qu’il a raté son avenir – Ludivine pense que le sien est tout tracé – 5 tonnes de bois – 10 tonnes de métal - 50 km de câbles électriques en tout genre - 3000 Litres de bière - 10652 spectateurs - 100 projecteurs - 15 Titres en set liste - 3 rappels programmés.


Londres - royal Albert Hall 9H00 PM


Un concert light.







Dans ces moments chacun possède son truc, son gris gris, son fétiche, sa pensée magique. Lui il regarde son reflet dans le vernis de sa Les Paul, modèle 1959 bien sûr. Il se mire, se recoiffe vaguement, certaines fois il se trouve beau. Le monde s’arrête, il y a lui et les cris. Il y a lui et la jouissance collective que procure son irruption momentanée dans la vie de ces gens. Il n’en fait pas une affaire strictement personnelle, il est la devanture d’une machine à gesticuler. Il en est le pantin déséquilibré, le chancelant et pourtant vibrant miracle. Celui auquel les gens aimerait ressembler et il comprend pourquoi. Celui que certaines voudraient épouser et il trouve cela insensé. Il a déjà six gamins, trois de déclarés aux journaux et d’autres un peu plus polémiques dont la morveuse de son impresario. Il n’était pas fait pour être père. Il est l’adolescence, la sottise portée à son paroxysme et on le paie cher pour le demeurer.

Et puis il y a les gars, chacun à son poste, tout fonctionnera avec aisance sans même avoir à y penser. Deux, trois, quatre et c’est l’ouverture grandiloquente sur éclairée. Deux, trois et c’est un blues sale dont le solo fait toujours son effet. Et l’autre qui tangue comme une putain avec une gorge de sirène, qui s’éraille et annone des paroles écrites uniquement pour être retenues. Et l’autre avec son arrogance qui se balade entre des gouttes de transpiration. Et l’autre, qu’est ce qu’il est con mais qu’est ce qu’il est bon. Celui là il avait le choix dans ses perspectives de carrière - Vendeur de blues jeans ou chanteur de blues en jeans. Il a choisi la deuxième solution, comme ça d’un coup sans prévenir.

Puis c’est le gros qui martèle. Il semble lutter et l’épuisement ne vient jamais. Il a des castagnettes dans le pied doit et frappe, frappe. Il est rouge et en roulements. Il est en nage et en appétit. A chaque fois il descend plus bas, frappe à la porte de Dante, une fois, deux fois et encore. C’est la pulsation d’un tank à l’assaut. La basse fait la basse et d’une main de mort scande la marche, fait des walkin’ et des slides, égrène des soupirs et rend moite tout ce qu’elle touche.

En fait, c’est toujours un peu ainsi, très convenu dans le fond mais avec des éclairs de génie parfois. Il ne sait pas d’où ça vient, ses doigts ne lui appartiennent plus totalement et alors il se souvient. La première fois où ça lui est venu, dans l’allée de Birghet Street entre les maisons rouges. Il était debout à côté de son petit vélo blanc prêt d’une fenêtre ouverte. Et il revint souvent se tenir à l’affut pour entendre ce qui sortait du topaze posé sur une table en formica orange. Le seul Topaze du quartier appartenait aux seuls noirs de ce même quartier. Des gens vraiment sympas qui écoutaient une drôle de musique, leur fils surtout qui avait une drôle de coupe de cheveux. Des fois il avait rêvé d’avoir une telle tignasse, comme ça juste pour voir ce que cela faisait. Et un jour il y eu cette guitare qui résonnait seule dans l’après midi. Alors il s’avança dans ce petit jardin pareil aux autres et il vit, il senti, il fut paralysé et la main noire l’invita à entrer. Puis il pu la toucher, directement importée des USA, elle était là, plus belle que tous les vélos blancs. Il voulu la même et aujourd’hui il l’avait, déclinée en 33 sunburst différents. Tout était parfait et ce soir il n’aurait jamais imaginé l’émotion de Mr Rivent présent dans la salle, en bas. Son initiateur le trouvait vraiment bon, il avait gardé ce jeu très Mississipi en démanchés souples, mais quand même il en faisait un peu trop.

Les ficelles sont irrémédiablement les mêmes. Il y a le moment de La chanson, celle qu’il avait rêvé d’écrire, celle qu’ils ont rêvé d’entendre. C’est sur un sentier ombragé du Wilduncket que la machin lui était entré dans la tête et l’autre avait gratté des mots sur un bout de papier. Un machin très cool en fait, un peu mélancolique avec une intro vraiment chiadée et tout et tout…ouais les gars c’est dans la boîte on va faire un carton. Et oui les gars on a fait un carton, les gens adorent les vers à la Tolkien et le côté un peu énervé sur la fin. Aujourd’hui, la foule chante si fort chaque couplet qu’il pourrait se passer de jouer. Mais bon il faut bien donner un peu de soi et puis, c’est vrai c’est un sacré machin ce morceau. Il se plait à imaginer tous les gus qui tentent vainement de percer le mystère et se la passent en sourdine dans leur chambre de 11 m2.

Devant lui, c’est un océan grouillant de petites lumières et il entre dans le second refrain avec les fumigènes très kitsch qui plaisent tellement. Tout est réglé comme une tablature en 3 accords barrés, l’audience et les enchaînements tout cela est rigoureusement planifié.

Et certaine fois il y a des instants magiques, des glissandos cabalistiques. C’est les imprévus, la sono qui foire et la foule qui devient vraiment dangereuse, le service d’ordre qui se trouve débordé. Ici il n’y a plus d’équipage, juste une marée qui n’en fini pas de monter, un meurtre rituel en préméditation. Rien ne protège plus et il ressent vibrante cette émotion partagée qu’un simple condensateur de préampli peut faire exploser. Il ne voudrait pas être à la place du technicien qui bidouille les fils dans ces moments là.

Certes, pour lui et les gars l’ambiance est tendue, c’est la corde raide, mais avec le temps et les usages on s’y fait, avec professionnalisme et décontraction on y prend goût.
Il n’y a rien de meilleur que ce duel de regards avec une masse grouillante qui perd les pédales. Quand le train déraille en arrivant en gare, le train continu de rouler toute la nuit. Parfois c’est l’implosion, la rixe, le rock n roll qui n’a qu’une exigence, ne jamais interrompre l’orgie de décibels. Et puis ensuite, c’est toujours la chambre d’hôtel qui avec les années est devenue une suite. Et c’est le défilé de ceux que l’on n’a jamais vu et qui nous connaissent par cœur. Et puis surtout, surtout c’est les mâchoires crispées et la soif, le nez qui picote et des fois saigne. C’est les voitures noires et allongées comme la file de ceux qu’on ne voudrait pas voir, maintenant qu’ils ont des corps personnifiés. Et c’est des prénoms, qui sont toujours les mêmes, de partout autour de la planète qui n’en finie pas d’être ronde. Il avait adoré ça, se sentir important, une sorte de chaman, de guérisseur illusionniste. Et puis, c’est des va et vient gratuits mais parfois savoureux. C’est les vacances sur les neiges éternelles et les souvenirs qu l’on en fini pas d’oublier. C’est la promesse corrompue de retourner là où l’on est né, de se ressourcer, d’écrire de vraies poésies et un pur disque bluesy. Mais demain le vernis de la Les Paul sera toujours aussi brillant et le pastiche de guérilla toujours aussi réaliste.


Londres 9H00 AM



Lui et les gars se sont fait piéger, le jour a eu raison du pacte et ils ont chutés en bas des pentes. Le coup sur le casque a été terrible et ils se sont endormis.

« Dites les gars, le gros a claqué sa pipe, va falloir auditionner pour un nouveau batteur. »
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Message  apoutsiak Ven 8 Fév 2008 - 23:21

Un néophyte qui a sûrement bien travaillé son texte, ton style a beaucoup de personnalité :
Les agencements de sujets : Ils, eux, un conglomérat ...
Des images :
Faut tenir le coup, c’est risqué de s’endormir quand on est un funambule éternel.
Il y avait des girafes sur des échasses et qui se prenaient les talons dans leur concupiscence
Il semble lutter et l’épuisement ne vient jamais.
J'ai beaucoup aimé la longue énumération à la construction très originale : 5 tonnes de bois...

Bonne continuation !
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Message  mentor Ven 8 Fév 2008 - 23:31

Pilou, tu es doué... pour écrire, pas forcément pour le net :-))))
oui, ce texte est excellent, il y a un style, et c'est pas rien ça
et une histoire. Qui tient. Et c'est du solide
Chapeau

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Message  Invité Sam 9 Fév 2008 - 8:02

Oui, c'est bien foutu ! Le sujet m'indiffère totalement, j'ai donc eu un peu de mal, mais ça a une sacrée gueule !

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Message  à tchaoum Sam 9 Fév 2008 - 8:24

Eh ben le pilou !
Tes pareils zà deux fois ne se font point connaître, et pour leurs coups d'essai veulent des coups de maître, hein ?
J'lai d'jà dit, je radote (mais je suis médusé, ça excuse) et puis c'est pas grave parce que c'était à quelqu'un d'autre :
Comme dit Arno : "Putain, putain, c'est vachement bien".
Je viens de terminer les trois tomes sur Zappa de Christophe Delbrouck et j'ai de la tournée plein la tête, à te lire, il y a même le son.
Il y a juste cette phrase :
Lui et les gars se sont fait piéger, le jour a eu raison du pacte et ils ont chutés en bas des pentes. Le coup sur le casque a été terrible et ils se sont endormis.
que je trouve un p'tit peu trop ésotérique, elle ouvre sur trop d'autres trucs que la "chute" (du funambucheron).
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Message  Sahkti Mar 12 Fév 2008 - 11:07

Un certain style, une facilité apparente d'écriture, un récit qui se tient... le sujet ne m'a pas particulièrement séduite mais ça, c'est une question de goût. Je regrette peut-être que par moments, tout cela soit trop dense, trop touffu, mais c'est sans doute une simple question d'aération et de mise en page.
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Message  Invité Mar 12 Fév 2008 - 17:56

Un bon texte qui dont le sujet me parle.
Une toute petite tendance, quelquefois, au trop comme là:
Celui là il avait le choix dans ses perspectives de carrière - Vendeur de blues jeans ou chanteur de blues en jeans.
Ton écriture est peut-être assez solide pour se passer de l'effet humour passager.
L'énumération est sympathique , originale.

Curieusement, le mot Kitsch quand il est utilisé en adjectif, s'écrit kitch. .

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Message  lol47 Mar 12 Fév 2008 - 20:59

J'adore.
Je m'y retrouve.
Je lis jusqu'au bout.

Et hop ! Je me remets le disque.

Envoyez la musique !

Vous remarquerez que mes critiques sont autant approfondies qu'une BD
ex-Elvifrance...

Amicalement, lolo.
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Message  milo Jeu 21 Fév 2008 - 17:21

je crois que tu as du talent.

merci pour cette lecture.

milo

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Message  claire Sam 23 Fév 2008 - 21:30

Bravo le pilou pour une première tentative, d'ailleurs l'ordre n'a pas beaucoup d'importance; c'est très bien écrit, ça tient en haleine, c'est parfois de superbes images, des glissements, sans cesse, des séries, ... vraiment c'est bien!
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