Mr Kramp
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apoutsiak
le pilou
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Mr Kramp
Ce texte m'est venu suite à un séjour en Alsace. Il y avait des photos dans une maison, des vieilles photos en noir et blanc...le temps avait fait son oeuvre dit-on et pourtant je n'ai pas osé poser de questions.
le pilou- Nombre de messages : 82
Age : 47
Date d'inscription : 08/02/2008
Mr Kramp
Parfois il ose. A quatre vingt neuf ans il ose à nouveau. Il lui en a fallut du temps pour recommencer chaque matin. Pour chaque matin se mobiliser jusqu’à la salle de bain et se regarder trainant dans le miroir de l’hiver. Lui et sa cicatrice qui courre, toujours aussi jeune sur son thorax, en dessous du cœur, là où se loge la honte.
Roeschweegen – Alsace – 5h00 – le lit est fait – la café chauffe – Mr Kramp se lève et se faufile jusqu’à l’armoire imposante pour y chercher de quoi se vêtir. Il y en a des tenues, des souvenirs et des oublis historiques. Ce matin, l’ancien pasteur a décidé de faire un petit tour de l’autre coté de la frontière. Il montera dans le bus. Il aura peut de bagages et les mains vides. La plaine découvrira les corps momifiés des ceps pris dans le gel. Le vin sera merveilleux cette année a-t-il entendu dire entre deux prières. A vrai dire, il y a belle lurette qu’il avait pris sa retraite cléricale. Mais on venait toujours, de loin parfois, quérir ses conseils moraux. Sa parole sonnait juste et ne brusquait aucune sensibilité. Souvent il reconnaissait le regard de ceux qui fuient une mésaventure, un choix malencontreux, un coup de tête. Il ne jugeait pas, il entendait.
A 5h30, Mr Kramp attend prés de l’arrêt de bus. Il attend seul. Voilà longtemps qu’il n’est plus accompagné. La seule femme qu’il eu aimé d’un amour réciproque est morte. Il lui avait fallut cinq ans et son retour pour apprendre que Marikel avait clos ses yeux verts sur un mirador. Tous deux s’étaient promis mariage, enfants et tout le reste. Tout le reste tient aujourd’hui dans une larme. De la nuit au brouillard pour avoir eue l’indiscrétion de rejoindre le maquis. Il n’avait jamais eu le temps de lui dire au revoir. La dernière fois qu’il prit cette route pour aller là bas, il avait dix sept ans et Marikel dormais encore chez ses parents. Aujourd’hui le bitume dessine ses courbes dans le rouge et orange d’un sublime matin Alsacien.
Il avait écrit et tant écrit, des pages et des pages. Il avait travaillé si dur à chercher une raison. Puis il s’endurcit comme si cela était possible. Au village tout le monde avait tenté d’oublier. De Marikel et de cette affaire, il n’y a guère que Madel Len qui lui en parlait avec toute la tendresse et la compassion possible. Du haut de la colline, elle avait tout vu. Elle causait peu la Madel Len, elle ne croyait pas en Dieu ni aux hommes. Elle avait peu d’affection à donner et pourtant son lit s’ouvrait souvent sur le monde. Mais elle l’aimait son pasteur, lui qui ne demandait rien que le silence. Elle avait tout vu, tout. Elle savait tout, tout et rien ne lui avait échappé ni les détails d’uniformes, ni le rythme des pas. Une, deux, eins, zwei, à ça ils savaient compter mais pas plus loin que deux. Elle avait tout vu, la fois où ils avaient trainé Marikel en cris et en larmes, la fois où ils l’avaient emmené lui, la poitrine gorgée de morgue et le front têtu.
La fierté de l’adolescence conjuguée au désir de grandeur des hommes porte un nom, l’enrôlement. Quand ils étaient passés, il avait d’abord eu très peur. Puis ils expliquèrent à son père. Les animaux de la ferme pouvaient bien attendre, Mr Kramp père avait quelque chose à expliquer à son fils. Dans le fond c’était très simple et il arrive que l’on n’ait pas le choix. C’est idiot, mais avant cette brusque intrusion opérée dans sa vie, il n’avait jamais pensé à la politique et essayé de ne pas envisager la guerre. C’est malgré lui qu’il se laissa happer par le prestige de l’uniforme, il faut bien se forger une raison et même sa mère le trouvait beau. Et malgré lui, il du partir vite et loin dans le froid Russe. C’est idiot dans le fond, il lui aurait suffit d’avoir une jambe plus courte, un doigt en moins. D’ailleurs, Marikel l’aurait quand même pris dans ses bras, même si il avait été lépreux ou bossu. Mais Marikel, dormais encore chez ses parents.
Il avait décidé de refaire le chemin pour se pardonner sa propre histoire, lui qui avait tant aidé les autres à faire la paix en eux. Il irait jusqu’à l’orée et puis au-delà, comme la première fois.
Roeschweegen – Alsace – 5h00 – le lit est fait – la café chauffe – Mr Kramp se lève et se faufile jusqu’à l’armoire imposante pour y chercher de quoi se vêtir. Il y en a des tenues, des souvenirs et des oublis historiques. Ce matin, l’ancien pasteur a décidé de faire un petit tour de l’autre coté de la frontière. Il montera dans le bus. Il aura peut de bagages et les mains vides. La plaine découvrira les corps momifiés des ceps pris dans le gel. Le vin sera merveilleux cette année a-t-il entendu dire entre deux prières. A vrai dire, il y a belle lurette qu’il avait pris sa retraite cléricale. Mais on venait toujours, de loin parfois, quérir ses conseils moraux. Sa parole sonnait juste et ne brusquait aucune sensibilité. Souvent il reconnaissait le regard de ceux qui fuient une mésaventure, un choix malencontreux, un coup de tête. Il ne jugeait pas, il entendait.
A 5h30, Mr Kramp attend prés de l’arrêt de bus. Il attend seul. Voilà longtemps qu’il n’est plus accompagné. La seule femme qu’il eu aimé d’un amour réciproque est morte. Il lui avait fallut cinq ans et son retour pour apprendre que Marikel avait clos ses yeux verts sur un mirador. Tous deux s’étaient promis mariage, enfants et tout le reste. Tout le reste tient aujourd’hui dans une larme. De la nuit au brouillard pour avoir eue l’indiscrétion de rejoindre le maquis. Il n’avait jamais eu le temps de lui dire au revoir. La dernière fois qu’il prit cette route pour aller là bas, il avait dix sept ans et Marikel dormais encore chez ses parents. Aujourd’hui le bitume dessine ses courbes dans le rouge et orange d’un sublime matin Alsacien.
Il avait écrit et tant écrit, des pages et des pages. Il avait travaillé si dur à chercher une raison. Puis il s’endurcit comme si cela était possible. Au village tout le monde avait tenté d’oublier. De Marikel et de cette affaire, il n’y a guère que Madel Len qui lui en parlait avec toute la tendresse et la compassion possible. Du haut de la colline, elle avait tout vu. Elle causait peu la Madel Len, elle ne croyait pas en Dieu ni aux hommes. Elle avait peu d’affection à donner et pourtant son lit s’ouvrait souvent sur le monde. Mais elle l’aimait son pasteur, lui qui ne demandait rien que le silence. Elle avait tout vu, tout. Elle savait tout, tout et rien ne lui avait échappé ni les détails d’uniformes, ni le rythme des pas. Une, deux, eins, zwei, à ça ils savaient compter mais pas plus loin que deux. Elle avait tout vu, la fois où ils avaient trainé Marikel en cris et en larmes, la fois où ils l’avaient emmené lui, la poitrine gorgée de morgue et le front têtu.
La fierté de l’adolescence conjuguée au désir de grandeur des hommes porte un nom, l’enrôlement. Quand ils étaient passés, il avait d’abord eu très peur. Puis ils expliquèrent à son père. Les animaux de la ferme pouvaient bien attendre, Mr Kramp père avait quelque chose à expliquer à son fils. Dans le fond c’était très simple et il arrive que l’on n’ait pas le choix. C’est idiot, mais avant cette brusque intrusion opérée dans sa vie, il n’avait jamais pensé à la politique et essayé de ne pas envisager la guerre. C’est malgré lui qu’il se laissa happer par le prestige de l’uniforme, il faut bien se forger une raison et même sa mère le trouvait beau. Et malgré lui, il du partir vite et loin dans le froid Russe. C’est idiot dans le fond, il lui aurait suffit d’avoir une jambe plus courte, un doigt en moins. D’ailleurs, Marikel l’aurait quand même pris dans ses bras, même si il avait été lépreux ou bossu. Mais Marikel, dormais encore chez ses parents.
Il avait décidé de refaire le chemin pour se pardonner sa propre histoire, lui qui avait tant aidé les autres à faire la paix en eux. Il irait jusqu’à l’orée et puis au-delà, comme la première fois.
le pilou- Nombre de messages : 82
Age : 47
Date d'inscription : 08/02/2008
Re: Mr Kramp
C'est bien écrit, en particulier la justesse des sentiments, mais c'est la troisième fois ce soir que je fais un reproche à un certain nombre de textes sur ce forum qui semblent sortir d'un livre d'histoire-géo littéraire. C'est un avis très personnel, mais mon appétit de lecteur ne trouve pas là les épices, les saveurs surprenantes qu'il recherche à la découverte de la littérature. C'est peut-être pour cette raison que de grands écrivains comme Proust ou Rouaud m'ennuient à la longue, et pas souvent Echenoz ou Auster.
Re: Mr Kramp
Je rejoins assez apoutsiak : quelque chose de bien dit (avec pas mal de fautes de langue tout de même) mais qui pour moi manque d'échine, de force... Je ne me sens pas impliquée dans le récit, il ne m'emmène nulle part.
Invité- Invité
Re: Mr Kramp
Je connais un peu l'histoire des "malgré-nous" par mon beau-père qui en fut...Je n'ai pas l'impression que le prestige de l'uniforme ait eu grand chose à voir dans leur acceptation d'un rôle pour lequel ils n'avaient pas le choix.
Re: Mr Kramp
Ça colle pas ton truc.
Mon grand père, qui était un Alsacien et "malgré-lui" trainé sur le front Russe à bouffer du rat, en est revenu déjanté de la théière à ne plus parler qu'à son potager. Il y a dans ton texte comme une mauvaise interprétation de l'histoire, ou du moins un sentiment de malaise.
On peut dire de ton texte qu'il m'attriste.Ouais.
Mon grand père, qui était un Alsacien et "malgré-lui" trainé sur le front Russe à bouffer du rat, en est revenu déjanté de la théière à ne plus parler qu'à son potager. Il y a dans ton texte comme une mauvaise interprétation de l'histoire, ou du moins un sentiment de malaise.
On peut dire de ton texte qu'il m'attriste.Ouais.
Invité- Invité
Re: Mr Kramp
J'ai du mal à te commenter, Le Pilou, en raison du contenu du texte.
J'ai lu il y a quelques semaines "Marcel Weinum et la main noire", ouvrage historico-biographique superbe coordonné par Gérard Pfister. L'histoire d'un jeune alsacien de seize ans qui a fondé un mouvement de résistance, au prix de sa vie.
Tu trouveras des infos ici:
http://www.zazieweb.fr/site/fichelivre.php?num=17468
Je te conseille vivement ce livre. Pour toutes sortes de bonnes raisons et notamment ce morceau d'âme (et de vérité!) que tu pourrais y trouver et glisser dans ton texte.
J'ai lu il y a quelques semaines "Marcel Weinum et la main noire", ouvrage historico-biographique superbe coordonné par Gérard Pfister. L'histoire d'un jeune alsacien de seize ans qui a fondé un mouvement de résistance, au prix de sa vie.
Tu trouveras des infos ici:
http://www.zazieweb.fr/site/fichelivre.php?num=17468
Je te conseille vivement ce livre. Pour toutes sortes de bonnes raisons et notamment ce morceau d'âme (et de vérité!) que tu pourrais y trouver et glisser dans ton texte.
Dernière édition par le Mar 12 Fév 2008 - 19:45, édité 1 fois
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Mr Kramp
T'aurais du oser poser des questions, ça t'aurait évité de'écrire n'importe quoi. Mon vieux il a été "malgré nous", figure toi. Alors crois moi, c'est mieux de parler de choses qu'on connait.
outretemps- Nombre de messages : 615
Age : 77
Date d'inscription : 19/01/2008
Re: Mr Kramp
Tous deux s’étaient promis mariage, enfants et tout le reste. Tout le reste tient aujourd’hui dans une larme.
très joli ça ;-)
très joli ça ;-)
mea culpa
je vous prie de bien vouloir m'excuser pour mes mots maladroits. je n'ai su, ni transmettre mon interrogation, ni respecter l'objectivité indispensable pour traiter un tel sujet.
Probablement aurais je du expliquer que lors de ce séjour en Alsace j'avais 13 petites années au compteur. C'est ainsi qu'un bon nombre de mes certitudes ont alors éclatées.
Bon l'idéal serait de retirer ce texte afin que je le retravaille vraiment. Non avec un burin mais avec des ciseaux d'ébéniste.
Probablement aurais je du expliquer que lors de ce séjour en Alsace j'avais 13 petites années au compteur. C'est ainsi qu'un bon nombre de mes certitudes ont alors éclatées.
Bon l'idéal serait de retirer ce texte afin que je le retravaille vraiment. Non avec un burin mais avec des ciseaux d'ébéniste.
le pilou- Nombre de messages : 82
Age : 47
Date d'inscription : 08/02/2008
Re: Mr Kramp
UN ciseau suffira ;-)le pilou a écrit:Bon l'idéal serait de retirer ce texte afin que je le retravaille vraiment. Non avec un burin mais avec des ciseaux d'ébéniste.
T'inquiète, les textes sont là pour être lus, discutés (en forme et en fond), et tu peux en apprendre ici, comme on peut en apprendre de toi
pas de souci, on garde ton texte
on va même le référencer au catalogue, à moins que tu ne t'y opposes ! ;-)
j'aime ta réaction
Re: Mr Kramp
tu retardes de quelques guerres mon ami :-))mentor a écrit:on va même le référencer au catalogue
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Mr Kramp
Si un jour tu veux le retravailler ton texte il faut que tu saches quelques petites choses sur les "malgré nous"
1 C'était des Alsaciens, l'Alsace étant redevenue Allemande, qui ont été incorporés de force dans l'armée allemande, mais pas au début de la guerre, quand ça commençait à merder pour eux.
2 S'ils refusaient où s'ils quittaient l Alsace pour se soustraire à la chose, ils disparaissaient et leurs familles se retrouvaient dans des camps
3 Une fois enrôlés ils étaient encadrés par des officiers et ss oficiers allemands qui les mettaient en première ligne sur le front russe essentiellement, lors de la débandade
4 Pour te prouver que même les Russes d'alors étaient au courant du fait qu'ils avaient été enrôlés de force, c'est qu'ils avaient un régime de faveur si on peut dire par rapport aux prisonniers allemands.
5 Comme tous les Allemands voulaient se faire passer pour alsaciens, les Russes avaient mis au point un test linguistique pour les différentier. Ils les prenaient un par un et leur montraient un objet en leur demandant de le nommer. Cet objet n'avait pas le même nom en Allemand qu'en patois Alsacien? (Quel était-il, question à 10 francs?)Cela leur permettait le tri.
Ceci dit il y a eu comme partout en zone occupé des gens qui se sont engagés de leur gré dans les forces allemandes par conviction ou pour l'uniforme, comme les divisions Charlemagne, si je me souviens bien. mais c'est là quelque chose de tout à fait différent et pas particulier à une province donnée.
Voila. Sache que je ne t'en veux pas du tout pour ce que tu as écrit, mais j'aime pas les contre vérités quelles qu'elles soient. J'espère juste t'avoir éclairé sur le sujet.
1 C'était des Alsaciens, l'Alsace étant redevenue Allemande, qui ont été incorporés de force dans l'armée allemande, mais pas au début de la guerre, quand ça commençait à merder pour eux.
2 S'ils refusaient où s'ils quittaient l Alsace pour se soustraire à la chose, ils disparaissaient et leurs familles se retrouvaient dans des camps
3 Une fois enrôlés ils étaient encadrés par des officiers et ss oficiers allemands qui les mettaient en première ligne sur le front russe essentiellement, lors de la débandade
4 Pour te prouver que même les Russes d'alors étaient au courant du fait qu'ils avaient été enrôlés de force, c'est qu'ils avaient un régime de faveur si on peut dire par rapport aux prisonniers allemands.
5 Comme tous les Allemands voulaient se faire passer pour alsaciens, les Russes avaient mis au point un test linguistique pour les différentier. Ils les prenaient un par un et leur montraient un objet en leur demandant de le nommer. Cet objet n'avait pas le même nom en Allemand qu'en patois Alsacien? (Quel était-il, question à 10 francs?)Cela leur permettait le tri.
Ceci dit il y a eu comme partout en zone occupé des gens qui se sont engagés de leur gré dans les forces allemandes par conviction ou pour l'uniforme, comme les divisions Charlemagne, si je me souviens bien. mais c'est là quelque chose de tout à fait différent et pas particulier à une province donnée.
Voila. Sache que je ne t'en veux pas du tout pour ce que tu as écrit, mais j'aime pas les contre vérités quelles qu'elles soient. J'espère juste t'avoir éclairé sur le sujet.
outretemps- Nombre de messages : 615
Age : 77
Date d'inscription : 19/01/2008
Re: Mr Kramp
Comme dit Mentor, C'était bien ta réponse. C'est pourquoi je t'ai répondu pour bien que tu saches que ça peut arriver à n'importe qui de dire des trucs qui peuvent blesser et que personne va en faire un fromage.
Seulement mon vieux, il l'ont sorti de sa famille à 33 ans et c'était pas pour rigoler, Tambow six mois, le front terrible et il y a perdu un paquet d'amis, alors... voila. Juste pour te dire.
Seulement mon vieux, il l'ont sorti de sa famille à 33 ans et c'était pas pour rigoler, Tambow six mois, le front terrible et il y a perdu un paquet d'amis, alors... voila. Juste pour te dire.
outretemps- Nombre de messages : 615
Age : 77
Date d'inscription : 19/01/2008
Re: Mr Kramp
merci outretemps, ton explication est très intéressante et claire
c'est bien pour apprendre ou se rappeler
et maintenant je suis très curieux de connaître ce fameux mot différent dans les 2 langues ?!?! ;-)
c'est bien pour apprendre ou se rappeler
et maintenant je suis très curieux de connaître ce fameux mot différent dans les 2 langues ?!?! ;-)
Re: Mr Kramp
Ya pas à dire, tu es un homme de ressource, j'ai jamais eu la curiosité de chercher si loin. mais c'est bien là qu'avait fini mon vieux, à tambow. merci de ta recherche.pandaworks a écrit:Faisons du tout simple:
http://www.nithart.com/incorpor.htm
outretemps- Nombre de messages : 615
Age : 77
Date d'inscription : 19/01/2008
Re: Mr Kramp
Le mot c'était: Parapluie. les alsaciens disaient "Pârapli" et les allemands "Regenschirm", ce qui veut dire : protège pluie.mentor a écrit:merci outretemps, ton explication est très intéressante et claire
c'est bien pour apprendre ou se rappeler
et maintenant je suis très curieux de connaître ce fameux mot différent dans les 2 langues ?!?! ;-)
outretemps- Nombre de messages : 615
Age : 77
Date d'inscription : 19/01/2008
Re: Mr Kramp
De rien.
Mes vieux, dont les paternels respectifs étaient également restés "coincés" à Tambow bien après la fin du conflit, ont été placés dans des familles d'accueil Belges, comme une dizaine de milliers d'autres "orphelins de père temporaires".
Et c'est ainsi que le panda, quand il était petit il avait 3 grands-mères: 2 françaises et une belge. Je faisait chier tous le monde à l'école avec ça. :-) nananère.
Mes vieux, dont les paternels respectifs étaient également restés "coincés" à Tambow bien après la fin du conflit, ont été placés dans des familles d'accueil Belges, comme une dizaine de milliers d'autres "orphelins de père temporaires".
Et c'est ainsi que le panda, quand il était petit il avait 3 grands-mères: 2 françaises et une belge. Je faisait chier tous le monde à l'école avec ça. :-) nananère.
Invité- Invité
Re: Mr Kramp
On aura été bien veinards dans tout ce bordel, après tout. C'est-y pas l'essentiel?
outretemps- Nombre de messages : 615
Age : 77
Date d'inscription : 19/01/2008
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