Nos enterrements 1

[outretemps]

Ma tante Louise a passé à la fenêtre de sa cuisine, à peu près toute sa vie.
Enfin, le plus de temps possible.
C’était là son cinéma.
Que ce soit à tricoter à éplucher, à préparer ou à recoudre, c’était là sa place, derrière ses rideaux, à regarder passer le temps, les choses et les gens qu’il emportait.
C’était , dans un sens l’autre, de tout le village, la fenêtre la mieux placée. On ne pouvait ni aller ni venir, sans devant passer.
Qu’on se rende à l’épicier, au cordonnier, au bistrots, au pain ou à l’usine pour travailler, rien ne lui échappait. Pas même les morts !

Car la rue qui passait devant sa petite maison, entre deux tournants à côté de l’église située , menait aussi au cimetière.

C’était, quand on enterrait, pour ma tantante, journée exceptionnelle !
Jamais, de ma vie, je ne l’ai vue assister à pareille cérémonie en personne, mais à ma connaissance elle n’en a raté aucune, derrière sa fenêtre tapie.
C’était ses jours de fête. Elle pavoisait.

Dès qu’un mort s’annonçait, histoire de m’emprunter un peu, elle en parlait à ma vieille !

Ma mère me prêtait plus que facile. C’était, disait-elle pour mon bien, mon éducation !
Pour que je vois un peu comment ça fini les hommes, pour que ça m’apprenne un peu l’éternité, ou au moins à m’y intéresser !
J’avais à peine quatre ans, mais c’était à ces choses là qu’elle aurait voulu que je pense à ces choses là, plutôt qu’au présent, à m’amuser, pour rigoler.
-Plutôt il saura qu’on meurt un jour, plutôt ça le fera réfléchir !

Voilà ce qu’elle pensait, ma mère.
___________

Moi, ça m’arrangeait, qu’elle pense comme ça, vu que ça me plaisait bien, les enterrements !

La fête , on la commençait la veille. Ma vieille m’amenait, petit siège vélo, chez Louise, ma tantante, fin d’après midi.
Tonton Ficelle en était alors à se préparer pour partir à la mine : remplissage de l’éclairage, vélo, gamelle, tout prêt. Puis il nous embrassait, et nous on le regardait partir, entre pédales et guidon à la recherche de ses équilibres, puis disparaitre vers le cimetière.

Nous avions la soirée à nous.
Le repas était vite envoyé. C’était patates frites trempées café au lait.

C’était ensuite, pour nous l’heure de la lecture.
Ma Louise tirait alors sur le cordon de l’opaline, qui s’abaissait alors au raz des têtes, et nous nous installions à l’angle de la table, pile sous la lampe.
Il ne nous restait plus qu’à ouvrir les deux seuls livres de la maison, toujours les mêmes, pour nous y plonger.

Ils nous racontaient de vieilles histoires, des explorations et des aventures dont on n’ a pas idée, avec plein d’images en couleurs pour l’un, en noir et blanc pour l’autre.
Le premier c’était des récits d’aventures, d’un peu partout mélangées, des lions des crocodiles, des chameaux, lances, flèches et fusils, des massacres, des catastrophes, tremblements de terre, éruptions, fusillades, révoltes, supplices et autres morts atroces. Rien qu’à en tourner les pages, j’en tremblais

L’autre, je me rappelle, c’était l’Illustration journal universel, ou L’univers illustré, ou « le voleur », bref, il datait, celui là des années 1860- 1870,
Là c’était plutôt les incendies. Vu la façon qu’on s’éclairait et chauffait, rien d’étonnant : les maisons, les ateliers, les mines, des magasins, des théâtres, jusqu’aux églises, tout ça, ça brûlait énormément !
Surtout des théâtres !
Fallait-il qu’elle s’emmerdât, la bourgeoisie pour se rendre en pareil lieu en pareils risques pour si peu s’amuser, vue des programmes…
C’était les feux, les feux de la rampe, avec les bougies, tout autour des scènes, chandeliers et chandelles, lustres et luminaires de par toute la salle, toutes les clartés, c’était du feu qu’elles venaient !
Et autour de cela, papillons tentants à la lumière, les crinolines, myriades à tourner, autour, plumes et tissus partout, jusqu’à en faire des féeries d’artifice , à enflammer un public !

Et l’opéra ! La belle gravure, double page noir et blanc, avec toutes ses pompes et ses pompiers. L’opéra, pour la troisième fois !!!…A brûler !

La scène qu’elle me lisait, ma Louise, lentement du bout de ses doigts, mot par mot déchiffrés et dégustés tellement elle savait peu:

[outretemps]

« Des acteurs en costumes du moyen âge avec leurs armures ont été vus, s’accrochant aux balcons et fenêtres avant de tomber du vide dans un bruit de cymbales !.
Des jeunes femmes, vêtements en feu, torches hurlantes se jetant par les vitres brisées, tandis que les pompiers restaient impuissants, la fournaise les empêchant d’approcher plus.
A la clarté des flammes que jetait le brassier on voyait de par les rues adjacentes, des silhouettes affolées s’élancer hors des maisons, chemise de nuit couvertes, pour fuir au plus vite un feu qui gagnait.
Les gens, en habit, rescapés, retournaient dans les flammes pour tenter d’en arracher, qui une épouse, qui une maitresse ou un ami perdu ! »

Ah c’était bien autre chose que la télé, ces lectures là ! Et les faits divers, ça aussi toujours du bout des doigts elle me lisait:

- …Madame D. et la Jolie demoiselle H., qui réclame à cette dernière, pour des « leçons de déclamations », la somme de…en sont venues aux mains, lors de la représentation des …

Et les assassinats, dans le détail :

- Le héros du drame qui ensanglanta … a été exécuté jeudi dernier. Rappelons qu’il avait après avoir violé la victime …l’avoir … coupé la gorge avec un rasoir, puis ayant dépecé le cadavre en avait semé les membres dans la campagne et avait essayé de détruire la tête en la plaçant sur un grand feu ; mais la combustion n’ayant pas tout détruit, il avait caché les restes dans un trou, à l’intérieur d’une cheminée où le flair d’un chien a permis à la police de les découvrir !

Ca me permettait le fait qu’elle ne lise que lentement de me graver mieux les images. C’était fabuleux caléidoscope, la machine à remonter !

Une des choses qui m’est le plus resté, c’était les crinolines ! les belles dames sous cloche !
Rien que le mot ! Crinoline !

Ma Louise elle m’avait dit que cela avait causé bien du malheur.

Il y a peu, j’ai retrouvé des reliures de journaux sur des puces ! C’était proprement ahurissant, le nombre de victimes que ça avait fait, de porter robes pareilles!

« Melle Machin de la Bonbonnière, jeune femme de la meilleure société et si jolie en passant à proximité de la cheminée du salon a vu sa robe s’enflammer. Malgré l’intervention très rapide des domestiques, elle est morte dans d’atroces souffrances des suite de ses brûlures, quelques jours plus tard ! »

Pas une semaine dans les journaux d’alors, sans qu’on déplore ! Sans dire les fois où les secourants eux-mêmes payaient de leur vie et brûlaient aussi !

Après qu’on ait bien lu tout ça, qu’elle avait marqué la page pour la fois d’après, ma tantante préparait dans une bassine de l’eau chaude, me foutait à poil, sur la table de la cuisine et me lavait partout.
Puis elle me frottait très fort, après quoi elle découpait une pomme, et nous montions nous coucher dans son lit pour croquer ça ensemble !
Tous ces morts et ces cadavres qu’on lisait ou regardait, ça nous faisait comme une bulle d’intimité, où rien ne pouvait nous arriver, à nous.
Pour dire le point on les préparait nos enterrements.

[outretemps]

Y aura t-il une suite?

[Invité]

Y aura t-il une suite?

Je suis ton supporter. Il faut d'urgence réfléchir au moyen de retenir ton lecteur. Tu l'as déjà capté, et de belle manière. Après je ne te serais d'aucun conseils sur ce terrain. Je ne suis ni écrivain, ni éditeur, rien qui ne se rattache de près ou de loin au roman. Désolé.

[Krystelle]

J'aime la façon dont tu retombes sur tes pieds, et cette dernière phrase qui boucle la boucle de ces enterrements. C'est habile.
Les souvenirs sont ici empreints de nostalgie et d'une pointe d'humour presque cynique.
Bref la lecture est agréable.

Pour aller un peu plus dans le détail, certaines formulations, sous couvert de langage argotique, me laissent malgré tout sceptique. Celle-ci par exemple : "Ca me permettait le fait qu’elle ne lise que lentement de me graver mieux les images."
Et d'un point de vue purement formel, les espaces avant les virgules me gênent un peu (mais c'est vraiment du chipotage, je sais !)

Et donc, y aura-t-il une suite ? ;-)

[Sahkti]

Et bien voilà Outretemps, toi qui craignais de ne pas réussir à construire toute une histoire autour d'un "événementiel pauvre" (voir ton commentaire dans Auto école 1955), il me semble que tu y arrives très bien, une fois de plus.
A part le mot "tantante" que je n'aime pas (mais ça c'est subjectif et perso), j'ai une fois de plus apprécié la vitesse du déroulement de ton texte, ses respirations, ton sens du détail sur des petits riens, ces esquisses de tableaux qui finissent par former une véritable tranche de vie, plus apaisante (et agréable à lire) que lorsque c'est trop dense et speedé. Mon oreille et mes yeux apprécient ce rythme et le temps que ça leur laisse pour se faire un petit film bien sympathique dans la tête avec tous ces personnages qui évoluent au fil des textes.

[outretemps]

"Il faut d'urgence réfléchir au moyen de retenir ton lecteur."

Je ne comprend pas bien ce que tu veux dire mais j'aimerai beaucoup savoir, parce que je te trouve vachement pertinent dans tes remarques.
Moi j'ai jamais lu que des bouquins d'histoire de tout, médecine et autres. Pratiquement jamais de la littérature. J'ignore tout de ce que peut être un style et de comment il faut écrire pour, comme tu dis "retenir". Depuis que je suis sur le forum je découvre, par les textes que j'y lis, je m'y ouvre petit à petit. C'est un monde nouveau et plein de conseils dont je tente de tenir compte le plus possible. C'est la première fois que je tombe sur des "fous de lectures", moi qu'aime pas trop ça, ça me fait peur, comme entouré un peu de martiens ou de papillons de nuit, et en même temps je trouve ça plutôt merveilleux.
Merci encore de ton mot qui me va droit au coeur.
Ceci dit, il y a une suite. Elle va être un peu plus "philosophique" avant le peut-être un dernier épisode pour la série: l'accident, à moins que tout ça ne change avant que je mette sur le forum! Mais Et surtout explique moi ta pensée. A+

[outretemps]

Ca me permettait le fait qu’elle ne lise que lentement de me graver mieux les images.

Bonsoir Krystelle et merci de ton commetaire.
Pour ce qui est des virgules jusqu'ici je dois reconnaitre que bien qu'en connaissant toute l'importance, je n'ai pas pris le temps de trop m'en occuper. Si je m'écoutais, mes textes seraient remplis de ponctuations, comme les bougies sur le gâteau d'un très vieux. Tellement pour moi ça fait tout.
Mais, j'écris pas mal en ce moment alors que jusqu'ici je n'écrivais pas, donc forcément ...Mais tous vos conseils m'aident énormément.
J'ai ralenti le rythme des histoires, comme me conseillait Sahkty et suis bien plus attentif à ce que je fais (encore que). Tout cela c'est encore grâce à vos remarques.
Déjà les points d'exclamation je n'en use que depuis qu'à tchaoum ou panda me l'on fait remarquer.
Pareil pour les "que" que m'a reproché, à bien juste titre, ninananère et bien d'autres choses.

Par contre la phrase dont tu me parles je ne vois pas comment dire plus juste en moins de mots. La tournure peut gêner, je comprends!

Mais, vois tu , j'aimerai donner l'impression que l'ahanement des syllabes de celle qui lit avec difficulté, fait rentrer les images dans la tête du gamin qui les regarde tandis qu'il entend les mots, comme à coups de marteau attendus!
C'est comme si elle les lui sculptait dans sa pensée pour lui frayer mieux un chemin vers le rêve. ]
Voilà. Je te remercie sincèrement pour tes commentaires. Oui il y aura une suite, mais peut-être un peu plus sérieuse, alors peut-être pas de suite. C'est pour ça que j'ai demandé à panda ce qu'il voulait dire. merci en tous cas infiniment Krystelle et bonsoir.

[Invité]

Désolé pour ma communication pas assez précise.
Ce que je voulais dire, c'est que, au fil de tes textes, la gelée prend plutôt bien, hormis quelques détails que les autres soulignent très bien.
J'ai adopté ton style, qui me fait une lecture sympa, et entrevois un tout avec tes fragments imbriqués les uns dans les autres, et surtout poindre un investissement plus grand, plus militant, plus sérieux comme tu le dis toi même. Un bouquin en bref, qui me permette de retracer le tout et surtout d'aller au fond de ce que tu as à me dire. Un exemple tout bête est que dans un commentaire, tu as laché ton avis sur la maternité. Je voudrais lire le contenu de ce commentaire dans ton texte (par exemple). En bref je te demande d'être un auteur à temps plein, qui me dis des choses avec lesquelles, éventuellement, je pourrais être d'accord ou pas. Bref une responsabilité d'écrivain, militante et affirmée. Sans perdre le sourire bien entendu.
Bon courage pour tout ça. :-)

[à tchaoum]

Je te suis toujours, Outretemps, et c'est toujours agréable, souvent déroutant, ce côté chemins de traverse, tours et détours pour aller chercher des détails beaux comme des cailloux dont on se leste comme d'autant de preuves de vécu.
Je trouve quand même que les séances de lecture font une bien grosse parenthèse dans "nos enterrements", elles méritaient peut-être un traitement à part pour elles toutes seules.
J'aime ton jeu avec le découpage des phrases et la ponctuation, même si crois qu'il te faudrait un ou une assistante pour être encore plus efficacement toi-même.
Pâme oie, dit le canard, je ne postule pas, je dis juste que des fois, je vois tellement ce que tu veux dire que j'ai des petits regrets que tu aies trop le nez d'sus.
Mais bon, quand tu auras du kilométrage, ta relecture t'amènera à quelques retouches et ça sera parfait.

[outretemps]

Bonjour Sahkti et merci pour la lecture et ta critique. Pour ce qui est du "tantante" j'avais déjà expliqué que j'ai vraiment du mal à l'appeler autrement. Bon j'essaye "Louise" de temps en temps, mais c'est de l'ordre de l'affectif. Par contre, j'aurai bien aimé ton avis sur le fait d'inclure dans le texte des lectures. A tchaoum trouve la parenthèse un peu longue, est-ce ton avis aussi? Je pense que là, c'était indispensable, dans le contexte de mort, vu que comme toujours, il y avait vraiment rien à dire.:-) Mais enfin c'était comme ça quand même, alors... Merci encore.

J'ai un texte dans lequel, lors d'un héritage, il y a une scène un peu "érotique", pas méchant, mais bon, un truc sur lequel je tombe étant enfant.
Bien que ne comptant pas l'utiliser dans un proche immédiat, j'aurai aimé te le soumettre pour voir si c'était passable sur VE. Peux tu me dire comment je pourrai te faire lire le texte en perso. Merci

[Sahkti]

J'ai un texte dans lequel, lors d'un héritage, il y a une scène un peu "érotique", pas méchant, mais bon, un truc sur lequel je tombe étant enfant.
Bien que ne comptant pas l'utiliser dans un proche immédiat, j'aurai aimé te le soumettre pour voir si c'était passable sur VE. Peux tu me dire comment je pourrai te faire lire le texte en perso. Merci

Avec plaisir! Mon mail= sahkti@hotmail.com

[Sahkti]

Par contre, j'aurai bien aimé ton avis sur le fait d'inclure dans le texte des lectures. A tchaoum trouve la parenthèse un peu longue, est-ce ton avis aussi? Je pense que là, c'était indispensable, dans le contexte de mort, vu que comme toujours, il y avait vraiment rien à dire.:-) Mais enfin c'était comme ça quand même, alors...

J'ai beaucoup aimé la présence de cette scène dans le texte, parce qu'elle crée un décalage dans les temps, les ambiances et puis ça permet d'installer une atmosphère particulière qui prépare, devance ou poursuit le propos du récit.
Maintenant, il est évident qu'il ne faudrait pas trop renouveler l'expérience, sous peine que ça soit vu comme répétitif, voire lassant, mais dans le cas présent, j'ai trouvé ça très bien!
De plus, il me semble (mais ce n'est que mon avis perso) que ça permet de cerner autrement les personnages, de créer tout un univers autour d'eux, dans le genre "Dis-moi ce que tu lis et je saurai qui tu es".
Le tout est d'arriver à glisser cela sans que ça fasse trop téléphoné ou abrupt; tu es arrivé à ça cette fois.

[outretemps]

tu as laché ton avis sur la maternité. Je voudrais lire le contenu de ce commentaire dans ton texte (par exemple). En bref je te demande d'être un auteur à temps plein, qui me dis des choses avec lesquelles, éventuellement, je pourrais être d'accord ou pas. Bref une responsabilité d'écrivain, militante et affirmée. Bon courage pour tout ça. :-)

Salut Panda!
Je veux bien avec plaisir t'envoyer le texte complet sur la maternité encore faudrait-il que tu me rappelles de quel texte tu causes?
Pour le reste, Panda tu vas pas me demander de bosser plus encore que je fais, à mon âge, alors que toi tu t'amuses à nous pondre des petites phrases qui occupent tout le monde pendant des semaines, alors que toi t'as trouvé le filon pour amuser un max en en faisant le moins. T'aurais pas des ancêtres dans la traite des blanches, esclavagistes un peu du coté des beaux quartiers, Saint-Malo? des fois? D'autant que j'ai vu, je suis pas le seul que tu veux faire bosser! Ca te vire vocation, rabatteur pisse copieur. Ah la la! M'enfin! Bon. Merci et bonne journée.

[apoutsiak]

Je trouve que ce texte-ci n'a pas autant de chien que d'autres que tu nous a proposés, Outretemps. On te lit toujours avec plaisir, c'est sûr, mais on dirait qu'à trop écouter les critiques, tu as mis la bride à ton cou.

[outretemps]

Je trouve que ce texte-ci n'a pas autant de chien que d'autres que tu nous a proposés, Outretemps. On te lit toujours avec plaisir, c'est sûr, mais on dirait qu'à trop écouter les critiques, tu as mis la bride à ton cou.

Salut et merci, apoutsiak. content de te savoir de retour. Ecoute, ta remarque me donne à penser. Je ne sais pas, vu que moi aussi, je trouve ça plus "convenu"!
Néanmoins, je me demande si c'est pas le sujet qui veut ça.
En ton absence j'ai écrit "auto école" qui doit être en bas de page ou sur la page d'après. j'aurai bien aimé que tu me dise si pour celui là, que t'as pas commenté, vu que t'étais pas là, tu as la même impression. Maintenant te sens pas obligé, mais j'aurai aimé avoir ton avis. Merci encore d'avoir vu si juste.

[outretemps]

Je trouve quand même que les séances de lecture font une bien grosse parenthèse dans "nos enterrements", elles méritaient peut-être un traitement à part pour elles toutes seules.
que j'ai des petits regrets que tu aies trop le nez d'sus.
Mais bon, quand tu auras du kilométrage, ta relecture t'amènera à quelques retouches et ça sera parfait.

Merci à tchaoum pour ta critique et réponse. Pour ce qui est de la parenthèse, elle est longue, c'est vrai mais comme elle traite de mort et de catastrophes et que ma tante et moi, on est justement en attente d'enterrement, je trouvais que ça permettait d'introduire le
funêbre avec plus de pompe!


Pour ce qui est des retouches, c'est sûr qu'il y a de quoi faire. Mais par contre j'aimerai bien que tu précises: qu' entends tu par "trop le nez dessus"?.

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