La suite , la connexion

[le pilou]

En ce moment je crève pour un mémoire de recherche qui m'emmerde et je pleure mes onze ans qui me guidèrent chez Mr Lameille. Merci Mr Lameille d'avoir accepté de me faire une remise sur un disque qui était déjà en solde. Merci Mr le disquaire de m'avoir ouvert la porte pour le paradis, la patrie des filles électriques. Merci de m'avoir posé une stratocaster sur les genoux. Merci aussi de m'avoir expliqué que "la basse c'est le premier truc...que tu joue du musette ou du métal...c'est le premier truc que tu entends en arrivant devant la salle, rien qu'à ça tu sais ce que ça va donner à l'intèrieur".

[le pilou]

PRESSION

Vite, très vite, la fanfare vient de traverser les champs de coquelicots, les grottes, les fontaines à maléfices. Vite, très vite, les animaux technicolorés plient bagages, ils reviendront sûrement si tu sais être patient. Les arbres de chamalos se redressent et l’oiseau d’argile s’enfonce dans le sol de Bithstreet. Ca urge, ça grouille, le laitier redémarre son moteur. Vite, plus vite c’est déjà l’heure, alors saute, bondis, gicle, roule et tombe hors du navire. Tu t’es emmêlé les voiles, tu as failli t’étouffer dans l’édredon, tu avais encore la tête en bas. Tu fais toujours tout vite, très vite, si vite et à l’envers. Car ça urge, ça presse et tu te trouves constamment de l’autre côté de la terre.

Grouille-toi Ian Prester, une tartine t’attend, deux peut-être. Du beurre, de la marmelade d’orange, de citron ou de rhubarbe. Trompe-toi pas, non ça c’est la moutarde, et là c’est du gras à cuire. Une chaussette rouge, une autre bleue, le pull à l’endroit, les cheveux en pétard. Un coup de gant sur la figure, un double nœud aux chaussures. Ca presse, ça crispe, c’est l’heure. T’as encore la trace de l’oreiller et les yeux gonflés. Vite, vite, vite, il faut enfiler quelques vêtements épars, une chemise froissée, des lunettes perdues sous un amoncellement de bricoles. Tiens elles se trouvaient entre un livre intitulé « Quelques exercices gymniques pour aider votre enfant à se ressourcer après les cours » et un vieux trognon de pomme rouge… ou jaune.

Lundi matin, Ian s’affaire en tumulte dans sa chambre, dans son bazar organisé. Cinq maquettes d’avions, l’un a l’hélice cassée-collée, un autre n’en finit pas d’atterrir en catastrophe. C’est chaque fois la bataille entre trois BD, un harmonica encrassé, six pièces de un shilling, un poster bancal, des bidules, des machins gardés par 31 soldats grenadiers de la royale.
Il n’a que 1238 mètres à faire pour rejoindre le portail de L’Anselm Primary School. Normalement, enfin en principe, si tout va bien, l’année prochaine il ira au collège. Mais là comment ça sera ? Pressé ou pas ? Et non ça sera bien. Enfin peut-être, faut voir, se renseigner auprès des grands qui savent… ou pas.

Lundi matin Ian s’affaire dans un désordre vérificatoire minutieux. Entre deux palpitations il respire… des fois. Faut le dire, vraiment faut le dire, c’est, c’est, c’est pas si facile, hein, heu il y a tellement de cahiers, de stylos, de gommes à bourrer dans le cartable en vieux cuir usé, tellement de détails à contrôler sans arrêt dans tous les sens que dans le sac à idées ça finit toujours par se bousculer.

Faut courir, décamper, dire bye à Mother et ouvrir le petit portillon de bois. La rue... 220 pas jusqu’à la maison des Blackage, 441 pas plus au nord c’est chez Mr Rivent. En face, sur l’autre trottoir, 552 pas plus au sud c’est le Pub encore fermé à cette heure. Faut pas traverser la rue c’est une perte de temps. Il est préférable de se concentrer sur les pavés disposés en quinconce et parfaitement symétriques jusqu’à la maison des Unbreath, 330 pas plus au sud. Après c’est du béton gris, gris, très gris, uniformément gris.

Puis c’est les usines et les hauts fourneaux. C'est les cris d’hommes au travail et le spectacle de l’acier rugissant. Et ça vaut le détour. Ca justifie l’arrêt, la fixité du regard, un petit crochet jusqu’à l’entrée des camions. Oui, ça vaut le détour cette fixité du regard qui s’oublie dans les volutes noires, épaisses et âcres. C’est les allers-retours techniques, la vibration intense qui fait perdre le contrôle et statufie. C’est les tôles qui retombent et se fracassent sur le sol. C’est le claquement des marteaux qui déstabilisent et immobilisent. C’est le thorax qui racle et halète dans l’odeur d’huile de coupe et d’acétylène. C’est cette mécanique surhumaine, cette apologie de la sueur et du prévisible. C’est le contrôle de l’instant et de toute incertitude, l’horloge de la production, la perfection calculée au millimètre, la maîtrise de l’apocalypse. C’est le rythme cardiaque de Ian et le retour à la norme.
Adossé au mur de Southwaxe and Co, le gamin apprécie l’instant. La pression sanguine retombe un moment et une main invisible balaye quelques poussières de limaille. Du souffre chaud s’élève dans l’air, les entrailles du monde plat s’écartèlent. Un diapason acérique donne le rythme tandis qu’une myriade d’hommes bleus et uniformément sales lui obéit.
Les gueules géantes bazardent leur trop-plein d’écume crasseuse et le ciel crame ses poumons bien au-delà du clocher de Heartstone Church. L’industrie tatoue de suie, exquise des runes gothiques, estampe des silhouettes de revenants sur la peau de brique des maisons de Carstone. Puis un ouvrier balance son mégot dans une flaque d’eau noirâtre. La clope meurt en sifflant et le manœuvre laisse claquer sa langue en détournant la tête en direction de la rue. Jamais les moteurs n’avaient été aussi rugueux et profonds avant ce matin de juin 1961.

Ian en avait déjà vu, il y avait Lyse et ses couettes sur sa balançoire et aussi la sœur de Lyse avec ses lunettes et son cartable, il y avait madame Telbird, il avait maman, il y avait aussi… et encore… Mais là non… dans un groove pneumatique elle avançait, audacieuse comme un avenir qui ne peut que mentir, ses talons tellement hauts la rendaient étrangère à ce monde. Ses cheveux orange et détachés se moquaient de la régularité. Ses hanches se balançaient dans un solento magique sur la basse de l’Industrial Corner. La rigueur statistique de ce matin britannique en prit un sacré coup. Et il y avait ce truc, enfin ces trucs qui bloblotent, qui gigotent et attirent tous les regards dont celui de Ian. Il y avait aussi ce rouge à lèvre, si rouge, si cruel et pourtant tellement attirant que l’on aurait souhaité le frôler. Il y avait le pouvoir.

Ca va vite, si vite, un jour on grandit, on accède au pinacle, on s’assied à la droite de Dieu et on l’emmerde lui et ses fadaises. Dieu est une déesse qui règne de sa peau d’ivoire sur le monde du métal. Pour elle des guerriers se mirent à genoux et des luttes fratricides se déclarèrent. Pour elle les ouvriers interrompent leur labeur et bloquent leurs regards en direction des tilleuls malades de la partie dud de Birthstreet. Ian s’autorise quelques instants d’innocente rêverie. Mais, exceptionnellement il ne parvient pas à diriger son attention onirique. Le hasard le cueille, le dépose et l’abandonne.
Quatre cordes rondes et qui bloblotent pour revivre cet instant, quatre cordes pneumatiques et propres pour voler des yeux d’émeraude.

- Hey gamin t’es pas à l’école ?
C’est si suave ce truc dans la voix, ce truc incalculable.
- Hey gamin t’es pas à l’école ? je suis nouvelle par ici, y’ a un sacré boucan dans le coin.
C’est si captivant ces dents blanches, irrégulières juste ce qu’il faut.
- Hey gamin t’es un drôle toi, t’es pas causant, je te fais peur.
- Heu………
- Tu veux dire quelque chose? Parle plus fort.
Comment peut-on attirer ce mystère, apparemment tous les types aiment ça, pourtant c’est irrationnel.
- Je, j’aime les sons.
- Les sons ?
- Les sons, bien, bien
Léger instant de vertige incompréhensible.
- De quoi tu causes gamin, t’es vachement mignon, t’es intelligent je suis sûr.
- J’aime les sons tout, tout…… tout ronds.
- T’es un marrant en plus.
Des ongles vernis de rouge caressent le front de Ian, les yeux verts se penchent vers lui et la bouche de sang l’embrasse sur la joue. Dieu est une déesse. Dieu est le chaos dans le cœur d’un gamin qui naît au monde des hommes. Dieu c’est dix ouvriers qui clament en chœur : « Punaise kid, t’as le truc, lâche pas, veinard ». La perfection c’est un battement pulsatif et grave qui fait balancer au hasard des formes courbes dans un fracas d’enfer.



Londres - Royal Albert Hall 1975 9H00 PM

Dans une presque pénombre, un musicien s’affaire après s’être lavé dix sept fois les mains. La dix septième c’était suite à une erreur technique. Le roadie avait appuyé les cordes de la Musicman contre un ampli de retour. Une erreur quoi, enfin c’est clair. Non vous ne trouvez pas ? Non ? Enfin maintenant tout est propre et bien régulé, la balance est bien, très bien réglée. Le costume blanc est repassé, bien comme il faut, voilà, avec les plis. Le petit dragon sur la manche est orange, pas jaune mais orange. Il a fallu le faire retoucher. C’est par compliqué pourtant jaune c’est pas orange !
« Bon sang, je sais bien que c’est pas "normal-normal" mes réactions mais avec le temps j’ai appris à être plus indulgent avec les gens, et puis ce sera une bonne soirée il y a pile poil 42 pas entre la grosse caisse et mon coin. C’est un bon chiffre, mais ça c’est un secret. Il y a des filles plein, tout plein mais uniquement deux avec des cheveux vraiment orange et les yeux verts. Mais ça sera une bonne soirée quand même. On m’a amené mon petit whisky et mes Bensons alors ça ira même si j’ai bien remarqué que la régie avait oublié de me faire parvenir des biscuits "short and salt" en forme d’étoile. Et les roses orangées ? Elles sont où ces roses orangées ? Mais faut tout faire soi-même, vivement que l’on joue et plus rien ne pourra me toucher. Non, hein, non non, rien, oui. Et puis, je serai le premier qu’ils vont entendre là bas au loin, dans la ville, loin très loin. J’ai bien fait de choisir la basse, je suis pas obligé de me mettre en front de scène. Je peux rester là, prés de John qui me protège. En fait, c’est grâce à moi si ça s’agglutine au premier rang, c’est mon job ça. C’est un bon job, bien payé et avec des jolies filles en prime. C’est moi qu’ils nomment le « mécanicien du groove pesant ». Pffuuit vous parlez d’un nom. Enfin j’en aperçois une autre avec les cheveux orange. Ah... ils sont coupés courts. Mais c’est la mode alors ça compte quand même ! »

- Bon alors gamin on s’arrache d’ici ?
- Ok tu m’emmènes à l’école miss ?
- Allez petit songeur donne-moi la main.

Un évènement physique grave, un genre d’excavation momentanée se déroule dans la tectonique Ian Presterienne. Un évènement qui ira grandissant avec le temps, une poussée somme toute assez rigide mais dont l’enfant comprit instinctivement qu’il serait de mauvais augure de l’évoquer avec le père Clark. Il est des choses dont on ne parle pas et dont on se rassure au soir qu’elles peuvent indéfiniment réapparaître. Une expression du sombre Jeremy Blackage lui vint alors à l’esprit. En fait, comme par analogie sans même avoir de certitude quant à sa pertinence : « Ca envoie dans le bide, c’est grave rock n’roll. »

[Sahkti]

Texte remplacé Le Pilou! :-)

[apoutsiak]

Acier trempé de sueur et d'émois, j'ai trouvé ce texte rudement bien écrit, nous conviant au cœur du métal, des rêves du héros, un grand bravo !

Peux-tu m'expliquer le terme de "solento" ? Je connais l'acide acérique, mais le diapason ? "L’industrie tatoue de suie, exquise des runes gothiques" : il faut pour cela inventer le verbe exquiser, mais pourquoi pas ?

[le pilou]

Des mots jolis ? Des néojolis probablement ? Remarque rien de surprenant chez un personnage un peu schizoïde. La grammaire folle d'une nuit éthylique sur du papier blanc et devant un écran bleu ? Oui c'est ça je crois. Il conviendrait donc de les remplacer ? Après tout j'ouvre la boîte aux idées, libre à vous messieurs mesdames... ce serait drôle.
C'est des fausses notes, des vrais lettres, des faux mots, des mots aux pieds de la lettre, juste un brin de poésie, on essaie dis ? On essaie de franchir les limites et de se perdre dans le noir, de se crever les yeux pour mieux y voir demain, encore. Fais tourner, j'ai le petit cactus qui me pique la raison, il faut boire du sable et suer de l'encre.

[à tchaoum]

Il est préférable de se concentrer sur les pavés disposés en quinconce

alors là, tu m'fais marelle !

Et il y avait ce truc, enfin ces trucs qui bloblotent, qui gigotent et attirent tous les regards dont celui de Ian.

Ouiiiii

Il y avait aussi ce rouge à lèvre, si rouge, si cruel et pourtant tellement attirant que l’on aurait souhaité le frôler. Il y avait le pouvoir.

Aussiiiii

C’est si captivant ces dents blanches, irrégulières juste ce qu’il faut.

Vous avez des yeux, vous ne voyez pas ! Ça n'est pas ton cas, on dirait.

il y a pile poil 42 pas entre la grosse caisse et mon coin. C’est un bon chiffre, mais ça c’est un secret.

C'est LE bon chiffre, mais chut...
Oui, bref, j'aime bien ça.

[à tchaoum]

L’industrie tatoue de suie, exquise des runes gothiques, estampe des silhouettes de revenants

Oui, esquisse des runes gothiques, plutôt. Ça s'peut qu'elle soit exquise de runes gothiques, surtout dans une architecture british néo-gothique fin XIX° poutrelles/briques, mais comme ça coincé entre deux autres verbes, ça passe pas.
Mais comme dit Le Cheyenne : "fais comme si c'était pas grave".

[le pilou]

oulala oui. Sérieux j'avais du forcer ce soir là. Enfin sa garde un petit côté....trés....petit côté quoi. Non ? Hein? Si? Boaaaah. Allez à bientôt.

[apoutsiak]

Sympas, tes délires pilou pilou, mais si tu répondais ne serait-ce qu'une seule fois normalement aux questions que l'on te pose, hein ? Allez, un petit effort, juste une fois de temps en temps : on lit, on apprécie, en l'occurrence on encense, le moins que tu puisses faire c'est écouter un peu les autres, non ? Cela ne t'empêche même pas de délirer entre les lignes, je suis d'ailleurs un adepte de cette pratique.

[le pilou]

Pardon pardon mais j'ai cru répondre aux questions (c'est dans des moments pareils que je comprends à quel point je suis difficile à vivre). Enfin oui je me trompe dans les mots et je veux bien corriger mais bon, la fois prochaine j'essayerai de faire mieux (ps:je note sur un petit carnet toutes les remarques ortoagrafiques et grandmairticales parceque c'est clair que j'ai des lacunes, des trous béants même). A l'âge de Ian je regardais déjà trop par la fenêtre et pas assez au travers de mes lunettes.
Alors c'est vrai je vous remercie tout plein mais je ne sais pas toujrs quoi répondre...et oui. Sinon le "diapason acérique" : erratum car je voulais faire référence à l'aciérie et non pas à l'acide acérique - mais ça sonne joli et pas trop hors sujet alors on peu garder. Sinon c'est "esquisse" car c'est la rousse qui est exquise. Quinconce ou quinquonce ?....là je me suis posé la question...et j'ai pas la réponse.
Voila en tout cas j'ai essayé de répondre au mieux, mais bon vous m'aidez à avancer et rien que ça c'est pas de l'acier mais de l'or.

[le pilou]

Solento un bête néologisme mais tu fais bien de me le faire remarquer, ça m'évitera de passer pour un idiot....J'AI TOUJOURS cru que ça existait à tel point que j'aurai pu en donner une définition trés précise....bon sang heureusemnt que je suis plus bavard à l'écrit qu'à l'oral (sueurs froide, limite coliques, pourvu que je ne l'ai jamais prononcé). Il FAUT remplacer par : il y a toute une ribambelle de mots envisageables mais je propose:
- Lusingando (en caressant)
- Martellato (petit coup martelés...bien dans l'ambiance)

Merci

[apoutsiak]

Merci, itou. Je ne crois pas que tu sois difficile à vivre, faut juste te choper avec douceur entre deux méandres, c'est tout !

[Sahkti]

Hop! Peu de commentaires de personnes différentes, dommage!

Ton texte, après lecture, me laisse face à diverses émotions, dans l'ensemble assez positives. Le plaisir de lire un truc qui tourne dans tous les sens, d'apprécier une écriture chamboulée et travaillée, de me retrouver plongée dans une étrange scène de vie, assez simple en fait et qui prend des allures trépidantes rien que par l'utilisation de certains mots. La qualité du texte réside à mes yeux davantage sur la construction de l'ensemble que sur ce qu'il raconte, même si les deux me paraissent bons, c'est sûr.

[le pilou]

Merci Sahkti. En tout cas peut être que mon texte est trop long. Raison du peu de commentaires.

[Sahkti]

Merci Sahkti. En tout cas peut être que mon texte est trop long. Raison du peu de commentaires.

ou bien il est arrivé en même temps que d'autres et il a été noyé dans la masse, ça arrive. Il y a des textes bien plus longs sur VE.

[le pilou]

Faudra que je sois plus stratégique pour mes post alors. Je vais donc réaliser une analyse stratégique en m'en référant à Crozier et Friedberg.
En tout cas mille merci pour tes conseils.

[Zou]

Un bel échantillon de talents ;-)
Du descriptif au déjanté.
Du psycho aux tripes.
En tout cas tu ne te moques pas de tes lecteurs et j'en reprendrais bien une tranche ... avec marmelade d'orange ;-)

PS Parce qu'il fait toujours un "mais", "bloblote" que j'ai moyennement aimé ;-)

[Invité]

Chouette tout ça.
Des transcriptions de l'oral inspirées: "c'est pas normal-normal"
et une autre beaucoup moins: "Non, hein, non non, rien, oui."
Quoi d'autre? je n'aime pas l'utilisation de Pffuitt! Soupir,sifflement ? allegro deux t.

Il y a de la substance. Bravo.

[le pilou]

Merci à vous.

bloblottent

: en fait c'est ce verbe qui est à l'origine de la seconde partie du texte. Et ça c'est drôle un verbe qui serait à l'origine de tout le reste. Pourquoi qui "bloblottent"....? Réponse simple parceque j'aime bien ce qui bloblotte, les filles un peu..., et aussi les cordes de guitare basse et puis (n'y voyez aucun affront mesdames) la gelly Britannique et encore un tas d'éléments qui me viendraient ainsi par association d'idées. Le bloblottage c'est donc un peu "l'objet petit a" de ma conscience libidinale ? Mince alors.

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