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La part du feu

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Message  Arielle Mer 12 Mar 2008 - 12:17

Il n'était pas de ce village. Il avait grandi ailleurs, un peu plus haut, dans une de ces vallées sombres qui creusent la montagne en marge de nos collines.
Son patois n'était pas tout à fait le nôtre et ses manières, rugueuses et brutales, on les attribuait à ses origines montagnardes :" Ceux de là-haut, vous savez…"
Quand, après avoir fichu dehors son premier mari, la Nicole l'avait amené chez nous, on s'était dit qu'il ne ferait pas long feu.

La Nicole, il faut le reconnaître, c'est un sacré tempérament. Pas une de ces beautés éthérées comme on les rêve en ville. Ah non alors! Une solide, une gironde, aux formes pleines comme celles des poulinières qu'elle s'entêtait à élever sous nos climats qui ne sont pourtant pas faits pour ça! Et puis, du caractère…"une nature" qu'il valait mieux ne pas contrarier quand elle avait décidé quelque chose. C'est ce qu'avait compris trop tard l'Albert quand il l'avait épousée. Après avoir subi le feu d'artifice d'empoignades mémorables dont s'était délecté tout le voisinage il s'était retrouvé sur le trottoir moins d'un an après la cérémonie.

Celui-là donc, le nouveau, le Jeannot, il avait toutes ses chances de subir le même sort et les paris étaient ouverts au comptoir du Bon Chasseur à l'heure de l'apéro :

-Six mois, je lui donne moi, avant qu'il regrimpe dans ses montagnes!

-T'es pas fou, dans trois mois elle aura sevré ses poulains et adieu le palefrenier!

En dépit de son caractère de cochon, ils étaient quelques uns à ne pas lui pardonner, à la Nicole, d'être allée se fournir ailleurs. Bien qu'en rigolant, ils reconnaissaient entre eux d'ailleurs:

-j'y ferais bien le palefrenier, moi, à cette femme-là!

Mais les semaines et les mois passèrent. Poulains sevrés, vendus, tant bien que mal, le Jeannot restait dans la place.
Il avait remonté le poulailler qui menaçait de s'écrouler, il soignait le potager, bichonnait les poulinières, redressait les clôtures et fourrageait sous le capot du vieux 4X4 comme un pro de la mécanique tandis que la maîtresse des lieux assurait, à la ville, des fonctions de secrétaire qui lui permettaient, tout juste et sans fioritures, d'entretenir son cheptel, objet de sa passion.
On entendait bien des éclats, parfois le soir. La Nicole n'était pas devenue muette! Elle s'enflammait toujours comme de la belle étoupe et les jurons brasillaient sec. Les portes claquées, la vaisselle malmenée accompagnaient les clameurs qui nous réjouissaient toujours autant. Pourtant, curieusement, on sentait naître comme une cassure dans les trémolos de la belle, un doute, une hésitation et le final, d'une envolée sans réplique, avait de plus en plus souvent un accent mâle qui nous surprenait. Le Jeannot tenait la baguette.

Le lendemain, on les apercevait, tous les deux, attablés sous l'auvent de leur grange, partageant le casse-croûte comme de vieux complices. Le facteur arrivait souvent à ces moments-là, guidé par un instinct très sûr vers le litre de rouge au mitan de la table. Il nous certifia qu'il avait vu, dans le regard que la Nicole posait sur son compagnon, cette brillance qui ne trompe pas, cette flamme souple qui danse dans les yeux des amoureuses…
Mais notre facteur est un poète, c'est bien connu. Au cours de sa tournée, il croise partout des preuves d'amour jusque dans le vol d'un papillon sur une ramée de petits pois, jusque dans les mains de la vieille Amélie qui tremble comme un poussin nouveau-né quand il lui tend son courrier. On a beau lui expliquer que c'est une maladie qu'elle a , il n'en démord pas et nous affirme que ça fait dix ans qu'elle espère une lettre de ce fameux Parkinson responsable de son état… Sa vision des choses le rend donc bien peu crédible quand il nous parle de ces tourtereaux-là!

Toujours est-il que le Jeannot, depuis son arrivée au village, avait pris une belle assurance. Il fallait le voir aux ventes de bois de la commune. Il exigeait sa part comme les vieux de la vieille et faisait monter les prix sans vergogne quand un concurrent lui paraissait plus favorisé que lui, se retirant en ricanant juste avant d'emporter son lot … Devant lui on n'osait guère réfuter ces manières de rustre. Son quintal de muscles qu'on avait d'abord voulu ignorer nous paraissant de plus en plus dissuasif.

Il partageait avec sa Nicole une autre passion que celle des chevaux. Tous deux étaient chasseurs. Les dimanches d'automne et d'hiver ils s'embarquaient dès l'aube avec d'autres compères dans des battues à travers bois et labours. Il fut vite soupçonné de braconnage, lui qui avait toute sa semaine pour tendre ses collets et repérer les passages des "culs blancs" qui traversaient la nationale juste après le coucher du soleil. A preuve, quelques cadavres de chats et de renards que nous découvrîmes aux alentours de son poulailler. Pour les goupils on ne lui en a pas trop voulu mais pour les greffiers, c'est une autre histoire, et pourquoi pas nos chiens tant qu'il y était! On n'allait quand même pas les remettre à l'attache comme au temps des vieux! Empoisonnées, étranglées ses victimes? On n'a jamais vraiment su. Tout comme on n'a jamais su si c'était bien lui qui avait éclaté le pare-brise du fils du maire. Une décharge de chevrotine, comme un avertissement, un soir que le gamin s'était attardé, bruissant un peu trop longtemps sous ses fenêtres en sortant du Bon Chasseur avec sa bande de copains…

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Message  Arielle Mer 12 Mar 2008 - 12:22

Bref, avec le temps, le Jeannot nous faisait de moins en moins rire. On en était venu à le craindre. Il y en avait même, parmi nous qui se mettaient à plaindre la "pauvre Nicole". Ils cherchaient sur elle, d'un œil torve, des traces de coups quand, en rentrant de son travail, elle venait s'accouder cinq minutes au comptoir du bistrot pour un café que lui offrait la patronne. Elles étaient bien copines autrefois ces deux-là et il leur arrivait de se chuchoter des confidences par-dessus le zinc en riant un bon coup à la barbe de ceux qui tendaient vainement l'oreille derrière leur journal.
On la trouvait moins portée aux bavardages, moins encline à s'attarder ces derniers temps.
Dans son dos on murmurait:

-Celui-là, elle n'est pas prête à le virer, il lui ferait la peau et elle le sait!

Le facteur, avec ses contes à dormir debout, était loin de nous avoir convaincus.

- Allons donc, tomber amoureuse d'une brute pareille… Une belle fille comme elle en plus!

Il n'y en avait qu'un dans tout le village qui semblait avoir fait amitié avec "la Brute", qui semblait l'avoir apprivoisée: Le Tiennou, un gamin quasiment mutique qui vivait seul avec sa mère, sorte de sinistre harpie fâchée avec tout le monde, sa famille y compris.
Le môme passait chaque jour devant chez le Jeannot et, le voyant plongé dans les entrailles de son 4X4 il s'arrêtait, fasciné. Ii fuyait les gens comme la peste mais il avait une tendresse particulière pour les machines et leurs moteurs, le Tiennou. De quelle manière ils étaient entrés en contact au début? Mystère! Mais on les vit bientôt, juchés sur le fameux 4X4 ou sur le vieux tracteur du domaine, allant "faire du bois" en forêt ou nettoyer une pâture. Ils s'entendaient, semblait-il, sans avoir à se parler. Un geste, un clignement d'yeux. Quelque chose d'animal paraissait les unir. Une fraternité d'exclus peut-être aussi…

C'est l'Ernest, le garde forestier, qui les a surpris, à la fin de l'été, au fin fond d'un vallon du bois des Tannières, de l'autre côté de l'autoroute. Il y avait là-bas, en ce temps-là, un petit étang au bord duquel une association de pêcheurs avait construit une cabane, abandonnée depuis quelques années. Ils en avaient fait sauter le cadenas et s'y étaient installés comme chez eux.
Le garde allait intervenir quand il les vit sortir avec chacun une brassée d'armes à feu datant apparemment de la dernière guerre. Rien à voir avec les fusils de chasse pour lesquels le Jeannot avait un permis en règle. Ils posèrent leur chargement sur un banc à l'extrémité de la clairière et installèrent, le dos au mur de la cabane, un mannequin de paille vêtu à la manière des vieux épouvantails. Ils commencèrent à tirer, venant vérifier régulièrement sur leur cible la précision de leurs coups. Notre garde est un brave type, honnête et scrupuleux mais face à ces deux hurluberlus armés jusqu'aux dents il n'eut pas le courage de se montrer. Le Tiennou ne devait avoir, à l'époque qu'une douzaine d'années mais il ne le cédait en rien à son aîné pour la précision. Doué, hyper concentré, il n'en était manifestement pas à son premier essai.
Ce qui gêna le plus l'Ernest dans cette histoire, c'est de voir ce gamin tirer sur une cible à forme humaine, visant la tête ou la poitrine avec une si froide détermination. Il aurait pointé son fusil sur des canettes de bière ou un vieux panneau de signalisation, cela eut été probablement moins choquant.

Le lendemain, bien sûr, les gendarmes débarquaient chez la Nicole. On aurait donné cher pour savoir se qui se disait dans la petite cuisine jouxtant les écuries! Parce-que ce n'est que beaucoup plus tard, un soir qu'il avait forcé sur le schnaps, que l'Ernest nous avoua qu'il était à l'origine de cette descente des flics. Quand la camionnette bleue s'arrêta ensuite devant chez la mère du Tiennou, c'est tout juste si les yeux ne nous sortaient pas de la tête entre les trous des rideaux de guipure derrière lesquels nous bavions de curiosité!
On ne vit plus jamais par la suite le Jeannot et le gamin ensemble. Celui-ci semblait même faire un grand détour pour éviter de croiser "la Brute" quand il allait voir ses grands parents. L'Autre s'enferma de plus en plus dans une solitude à deux avec sa Nicole qui prenait, elle aussi, ses distances avec nous comme si cette visite des gendarmes avait signé sa mise au ban du village.


Quelques mois plus tard, du fond du bois des Tannières, on vit monter la fumée noire d'un incendie en plein hiver. Le temps qu'ils parviennent à dépêtrer leurs engins de la misère des chemins boueux et défoncés, le feu avait complètement détruit l'ancienne cabane de pêcheurs quand les pompiers arrivèrent sur les lieux. Le cadavre carbonisé du Jeannot gisait parmi les planches fumantes.

L'enquête conclut à un suicide faute d'autres traces que les siennes autour du brasier… Le bidon d'essence, le revolver trouvés parmi les décombres étaient-ils des preuves suffisantes?
Les gendarmes de chez nous n'avaient guère envie de se mettre toute la population à dos en remuant du linge sale autour d'une disparition qui arrangeait bien tout le monde et ne nous émouvait pas plus que ça. La Nicole s'étant expatriée peu de temps après son "veuvage" vers une lointaine Normandie où elle espérait élever ses poulains sous un climat plus propice que le nôtre.

Il y en avait tant, parmi nous, qui avaient quelque chose à lui reprocher à ce loustic-là! Approfondir l'enquête eut été chercher une aiguille dans une botte de foin. On en resta donc là et on mit en terre le "suicidé".

Dès le lendemain de l'enterrement, on trouva sur sa tombe, contenant quelques fleurs des champs, un drôle de vase de cuivre gravé d'un dessin naïf. Une douille d'obus comme en sculptaient les poilus dans les tranchées mais la gravure, dans laquelle on crut distinguer la silhouette d'un chasseur , était récente et maladroite. On n'y toucha pas et je crois qu'elle y est encore.

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Message  Reginelle Mer 12 Mar 2008 - 12:52

A chaud, là... tout juste posté, tout juste lu : je me suis régalée !

Rien d'autre que le plaisir de se laisser emporter et guider au coeur de ce village, de suivre ces "regards", et d'épier les personnages à travers eux comme si "on y était". Pas toujours joli, joli, n'est-ce pas ? ce qui se pense derrière les rideaux tirés des façades, ce qui se murmure au zinc du bistrot ! Triste également de voir combien "être différent" désigne à la malveillance.

Oui, j'ai beaucoup aimé !
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Message  Invité Mer 12 Mar 2008 - 12:59

Des passages savoureux. Mon préféré, qui m'a fait sourire :

Mais notre facteur est un poète, c'est bien connu. Au cours de sa tournée, il croise partout des preuves d'amour jusque dans le vol d'un papillon sur une ramée de petits pois, jusque dans les mains de la vieille Amélie qui tremble comme un poussin nouveau-né quand il lui tend son courrier. On a beau lui expliquer que c'est une maladie qu'elle a , il n'en démord pas et nous affirme que ça fait dix ans qu'elle espère une lettre de ce fameux Parkinson responsable de son état… Sa vision des choses le rend donc bien peu crédible quand il nous parle de ces tourtereaux-là!


Ecriture fluide, qui donne lieu à une lecture très agréable avec un goût de terroir authentique ;-)

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Message  ninananere Mer 12 Mar 2008 - 14:02

Il y a un style, un parlé, une embiance.
Oui, ça me plaît.
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Message  ninananere Mer 12 Mar 2008 - 14:12

Ambiance avec un E. Bravo m'selle !
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Message  maniak' Mer 12 Mar 2008 - 14:59

C'est du tout bon !!! Y a rien à jeter !

Sauf la fin peut-être, le Jeannot je le vois pas se faire buter et encore moins se suicider...

J'ai lu avec beaucoup de plaisir en tous cas.

T'en as d'autre des comme ça ?
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Message  Invité Mer 12 Mar 2008 - 15:23

Lu d'un trait. Holé. Il est où ce schnaps ?
Un truc m'a accroché un seul: les flics débarquaient. l'imparfait ici me gène.
Je sais que les bleus sont lents mais bon. :-) débarquèrent ?

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Message  Arielle Jeu 13 Mar 2008 - 17:23

Merci pour tous vos commentaires "à chaud" comme le précise Réginelle.
C'est vrai qu'à la campagne, comme ailleurs, le monde n'est pas toujours très beau quand on gratte sous le crépi des façades. Il faut beaucoup de patience et de bonne volonté à l'étranger qui tente de se faire accepter par une communauté villageoise et malheur à celui qui reste sur son quant-à-soi!
Island: Le facteur appréciera d'être ton préféré, je sens qu'il va encore tomber amoureux
Maniak, je suis d'accord avec toi: La thèse du suicide je n'y crois pas du tout mais qu'il soit mort de sa belle mort, le Jeannot, je n'y crois guère non plus alors, assassiné? On en apprendra peut-être un peu plus un jour ou l'autre. Pour l'instant je n'ai que deux épisodes de ces chroniques rustiques. Celle-ci et le petit Chaperon qui voit rouge où tu peux retrouver le Tiennou un peu plus âgé. Je compte étoffer un peu tout ça mais il faudra que je renonce au plaisir de trucider mes héros à chaque épisode avant d'avoir complètement dépeuplé ce village!
Ninananère: Avec un E ou un A je suis contente que tu aimes l'ambiance de ce village.
Pandaworks: Le schnaps c'est quand même autre chose que la Guinness, hein! Débarquaient, débarquèrent, les deux me semblent se défendre mon capitaine…D'autres avis?

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Message  Reginelle Jeu 13 Mar 2008 - 18:09

Non... tu as raison, les deux peuvent être pareillement employés. ;-))))
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Message  Sahkti Sam 15 Mar 2008 - 21:07

Pris du plaisir à te lire Arielle!
Juste un regret, que ça ne soit pas plus long, plus détaillé, les ambiances plus présentes... parce que j'en aurais volontiers repris une tranche.
Je trouve que tu installes bien le sujet, l'atmosphère prend, dès les premières lignes.
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Message  mentor Dim 16 Mar 2008 - 12:06

Très forte cette histoire
Le ton est parfaitement en adéquation avec le sujet, les lieux, l'ambiance
Je n'ai pas trop apprécié non plus qu'on le retrouve mort comme ça, j'aurais préféré une bonne vieille disparition mystérieuse avec quelques traces bizarres, mais bon, c'est ton choix
Bon texte, bravo, tu as décidément une palette assez large

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Message  bertrand-môgendre Lun 24 Mar 2008 - 20:53

Tu commences fort avec cette présentation abrupte qui me plonge immédiatement dans ce paysage, en compagnie de personnages bien trempés.
Ma lecture suit tes yeux, ceux qui décrivent une atmosphère trop vraie pour être inventée.
...Elle s'enflammait toujours comme de la belle étoupe et les jurons brasillaient sec...
.
J'aime la découpe à cru de ces gens-là, la cohérente simplicité de bons vivants, évoluant au sein de la composition nature de ton décor.
...Ils s'entendaient, semblait-il, sans avoir à se parler...
c'est vraiment un trait caractéristique.
Excellente prestation.
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