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Le corbeau: un roman qui n'est, à vrai dire, pas commencé.

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Message  The Mighty Gui Mer 12 Mar 2008 - 23:27

Ben voilà. C'est une amorce de roman. Je devrais le continuer un moment donner, mais j'en ai commencé un autre récemment. Disons que celui-là dort depuis un bout. Si vous trouvez des fautes, gênez-vous pas, dites. Bon, critiquez!

Le Corbeau (le titre veut rien dire pour le moment parce que je suis pas rendu là dans l'histoire).

La journée était tendre. Le soleil, nouveau-née, ouvrait ses yeux et éblouissait ainsi de son campanile les sbires du crépuscule et les autres noctambules. La nuit décédait, morte de fatigue à porter une lanterne dont plus personne ne connaissait l'usage. L'air était parsemé de brises d'octobre. Les arbres, ces danseuses gracieuses, délicieuses même, se dénudaient de leurs robes rendues brûlantes par la teinte des feuilles qui, cardinal, citrouille ou olive, glissaient lentement le long de leur tronc pour laisser voir leurs branches généreuses de gris et de brun. Ainsi tapissée sur un sol bientôt en proie à la mâchoire de l'hiver carnassier, lesdites feuilles, agiles pilotes des courants aériens, virevoletaient joyeusement dans le frais tourbillon d'une bourrasque d'automne. Puis, après un atterrissage d'une douceur apparente à celle du velours ou de l'hermine, les lambeaux de vêtements étaient râtelés avec une fougue féroce : celle de chérubins gais qui ne connaissent pas encore la morne vision des cendres du monde. Ils en faisaient des tas arcs-en-ciel parce que plonger tête première dans des galons de peintures arboricoles ouvrait mieux les portes du sourire qu'un sombre tableau d'ardoise et ce même s'il est livré aux anges par l'institutrice en personne. Un groupe d'enfants, simplement. Des êtres débordants d'une énergie que des piles ne réussiraient jamais à fournir. Il y avait omniprésence de sourires, de joie, de cris, de larmes, de courses, de jeux, d'enfance. Une absence de soucis. Une naïveté qui, coulant dans les vieux tuyaux rouillés d'un monde-cravate qui ne voit plus que ses souliers en crocodile, mais qui n'a pas de soucis non plus, semble leurs redonner une nouvelle utilité. C'est Bout de chou qui rendait Papa et Maman, de leur prénom respectif, fières d'eux-mêmes. Un bon coup pour l'orgueil et pour l'ego. Le sentiment d'avoir donné un sens à leur petite vie dont on ne décrira pas le sens ici. Voilà ce que ces bambins pas encore marqués des choses de la vie inspiraient à l'Univers terrestre au grand complet. Pas seulement eux. Tous les comme-eux de la planète faisaient, pour un temps, des merveilles. Des millions de Midas partout. Des millions de Sa Majesté. Dans un désert que l'on ne soupçonne pas. Sur une île, en plein milieu d'un l'océan Pacifique qui porte le mensonge en son nom. Dans un parc verdoyant près d'une petite école. Sur la Grande Muraille de Chine. Dans une forêt où chaque arbre est précieux. Sur l'exploité continental d'origine. Dans une ville où la lumière ne dort jamais. Partout, donc. Un déluge recueillit dans un impluvium persillé de solitude. Mais, dans la joie et l'allégresse. Toujours. Tellement toujours que si on leur enlève leur objet, monsieur Papa et madame Maman crient, pleurent, s'indignent de l'injustice du Monde et tout le tralala que font tous parents normaux suite à un drame de ce type. Cependant, il faut dire que ses tuteurs à lui n'étaient pas de la trempe des normaloïdes.

Un couple d'apparence saine, comme les chevelures des mannequins que l'on a shampooinées avec une lotion composée de mots compliqués qui n'ont souvent rien à voir avec le lustre retrouvé après usage. Toutefois, il faut insister sur le terme apparence. Cela implique qu'il y a un effet plus ou moins trompeur, car quand la vie, et bien, les apparences sont vilaines, mesquines et menteuses. Qu'est-ce qu'ils avaient, ces deux adultes consentant à l'amour et à l'adoration de la folie? Et bien, c'est dit. Ils sont devenus, progressivement, bien sûr, tout à fait débiles. Le processus a pris du temps, mais il était déjà en cours bien avant la naissance de Bout de chou. Tout d'abord, ce fut de petits chuchotements à peine audibles. Les deux tourtereaux n'avaient pas encore le loisir d'entendre ces paroles qui dépassaient la frontière du réel. C'est une chance, car ils étaient un modèle de complicité et de joie. Leur roue tournait toujours plus loin. Vers l'infini et plus loin encore. Futur-géniteur et future-génitrice ne connaissaient pas la routine. Chaque jour était une nouvelle merveille du monde à découvrir, à croquer, à écrire, à rêver. Une aventure fantastique. Comment peut-on réussir un tel tour de force? Facilement. Il suffit de bien le vouloir. Mais bon, ils avaient un truc: ils connaissaient encore la jeunesse et l'émerveillement. De plus, le monde était leur toit. Bon, il est vrai que l'hiver leur tuait souvent les orteils en les noircissant de gel, mais comme on ne dit pas, bien qu'on devrait le faire, il faut souffrir pour être libre. Aussi, leur unique moyen pour trouver la route qui mène les âmes vers un monde artistique, irréel, imaginaire, bref, vers celui du rêve, c'était de réchauffer leurs glaçons de corps et de les faire fondre l'un dans l'autre jusqu'à l'extase la plus fusionnelle. Et oui, la jeunesse couche tout le temps. Mais, étaient-ils à blâmer? Pas vraiment, puisqu'ils ne buvaient pas la Bible, ce thé ne leur plaisant pas.

Quel âge avaient-ils, au juste? Entre quinze et trente-cinq ans. Une jeune vingtaine d’années pour faire plus précis. Ils étaient libres des lourdes chaînes de leurs parents. Libres de chaque pas, de chaque inspiration, de chaque désir, de chaque décision. Un couple tout heureux de pouvoir enfin voir le monde de leurs propres yeux. Le parcourir en nageant dans les nuages, en marchant sur des routes toujours nouvelles, toujours plus belle. Tout ça en portant leur monde entier sur le dos. Ils n’étaient plus confinés dans le pays qui n’était pas un pays, mais l’hiver. Alors, ils prirent leur monde en bandoulière et partirent pour un endroit qui ne leur était pas familier, le Pérou.

Après un petit moment d’une durée de seize heures à glisser à travers les courants d’air, Rébecca Vair et Simon D’Ancolie, car c’était cela que leurs noms, posèrent leurs pieds blanchis par des années de neige dans cette contrée incarnate de passions et de paysages…

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Message  Reginelle Mer 12 Mar 2008 - 23:57

[font=Verdana]La journée était tendre. Le soleil, nouveau-, ouvrait ses yeux et éblouissait ainsi de son campanile les sbires du crépuscule et les autres noctambules. La nuit décédait, morte de fatigue à porter une lanterne dont plus personne ne connaissait l'usage. L'air était parsemé de brises d'octobre. Les arbres, ces danseuses gracieuses, délicieuses même, se dénudaient de leurs robes rendues brûlantes par la teinte des feuilles qui, cardinal, citrouille ou olive, glissaient lentement le long de leur tronc pour laisser voir leurs branches généreuses de gris et de brun. Ainsi tapissées sur un sol bientôt en proie à la mâchoire de l'hiver carnassier, lesdites feuilles, agiles pilotes des courants aériens, virevoltaient joyeusement dans le frais tourbillon d'une bourrasque d'automne. Puis, après un atterrissage d'une douceur apparente à celle du velours ou de l'hermine, les lambeaux de vêtements étaient râtelés avec une fougue féroce : celle de chérubins gais qui ne connaissent pas encore la morne vision des cendres du monde. Ils en faisaient des tas arcs-en-ciel parce que plonger tête première dans des galons de peintures arboricoles ouvrait mieux les portes du sourire qu'un sombre tableau d'ardoise et ce même s'il est livré aux anges par l'institutrice en personne. Un groupe d'enfants, simplement. Des êtres débordants d'une énergie que des piles ne réussiraient jamais à fournir. Il y avait omniprésence de sourires, de joie, de cris, de larmes, de courses, de jeux, d'enfance. Une absence de soucis. Une naïveté qui, coulant dans les vieux tuyaux rouillés d'un monde-cravate qui ne voit plus que ses souliers en crocodile, mais qui n'a pas de soucis non plus, semble leurs redonner une nouvelle utilité. C'est Bout de chou qui rendait Papa et Maman, de leur prénom respectif, fiers d'eux-mêmes. Un bon coup pour l'orgueil et pour l'ego. Le sentiment d'avoir donné un sens à leur petite vie dont on ne décrira pas le sens ici. Voilà ce que ces bambins pas encore marqués des choses de la vie inspiraient à l'Univers terrestre au grand complet. Pas seulement eux. Tous les comme-eux de la planète faisaient, pour un temps, des merveilles. Des millions de Midas partout. Des millions de Sa Majesté. Dans un désert que l'on ne soupçonne pas. Sur une île, en plein milieu d'un l'océan Pacifique qui porte le mensonge en son nom. Dans un parc verdoyant près d'une petite école. Sur la Grande Muraille de Chine. Dans une forêt où chaque arbre est précieux. Sur l'exploité continental d'origine. Dans une ville où la lumière ne dort jamais. Partout, donc. Un déluge recueilli dans un impluvium persillé de solitude. Mais, dans la joie et l'allégresse. Toujours. Tellement toujours que si on leur enlève leur objet, monsieur Papa et madame Maman crient, pleurent, s'indignent de l'injustice du Monde et tout le tralala que font tous parents normaux suite à un drame de ce type. Cependant, il faut dire que ses tuteurs à lui n'étaient pas de la trempe des normaloïdes.

Un couple d'apparence saine, comme les chevelures des mannequins que l'on a shampooinées avec une lotion composée de mots compliqués qui n'ont souvent rien à voir avec le lustre retrouvé après usage. Toutefois, il faut insister sur le terme apparence. Cela implique qu'il y a un effet plus ou moins trompeur, car quand la vie, eh bien, les apparences sont vilaines, mesquines et menteuses. Qu'est-ce qu'ils avaient, ces deux adultes consentant à l'amour et à l'adoration de la folie ? Eh bien, c'est dit. Ils sont devenus, progressivement, bien sûr, tout à fait débiles. Le processus a pris du temps, mais il était déjà en cours bien avant la naissance de Bout de chou. Tout d'abord, ce furent de petits chuchotements à peine audibles. Les deux tourtereaux n'avaient pas encore le loisir d'entendre ces paroles qui dépassaient la frontière du réel. C'est une chance, car ils étaient un modèle de complicité et de joie. Leur roue tournait toujours plus loin. Vers l'infini et plus loin encore. Futur-géniteur et future-génitrice ne connaissaient pas la routine. Chaque jour était une nouvelle merveille du monde à découvrir, à croquer, à écrire, à rêver. Une aventure fantastique. Comment peut-on réussir un tel tour de force? Facilement. Il suffit de bien le vouloir. Mais bon, ils avaient un truc: ils connaissaient encore la jeunesse et l'émerveillement. De plus, le monde était leur toit. Bon, il est vrai que l'hiver leur tuait souvent les orteils en les noircissant de gel, mais comme on ne dit pas, bien qu'on devrait le faire, il faut souffrir pour être libre. Aussi, leur unique moyen pour trouver la route qui mène les âmes vers un monde artistique, irréel, imaginaire, bref, vers celui du rêve, c'était de réchauffer leurs glaçons de corps et de les faire fondre l'un dans l'autre jusqu'à l'extase la plus fusionnelle. Eh oui, la jeunesse couche tout le temps. Mais, étaient-ils à blâmer? Pas vraiment, puisqu'ils ne buvaient pas la Bible, ce thé ne leur plaisant pas.

Quel âge avaient-ils, au juste? Entre quinze et trente-cinq ans. Une jeune vingtaine d’années pour faire plus précis. Ils étaient libres des lourdes chaînes de leurs parents. Libres de chaque pas, de chaque inspiration, de chaque désir, de chaque décision. Un couple tout heureux de pouvoir enfin voir le monde de ses propres yeux. Le parcourir en nageant dans les nuages, en marchant sur des routes toujours nouvelles, toujours plus belles. Tout ça en portant leur monde entier sur le dos. Ils n’étaient plus confinés dans le pays qui n’était pas un pays, mais l’hiver. Alors, ils prirent leur monde en bandoulière et partirent pour un endroit qui ne leur était pas familier, le Pérou.

Après un petit moment d’une durée de seize heures à glisser à travers les courants d’air, Rébecca Vair et Simon D’Ancolie, car c’était cela que leurs noms, posèrent leurs pieds blanchis par des années de neige dans cette contrée incarnate de passions et de paysages…
Voilà pour les fautes d'orthographe que j'ai relevées dans une première lecture.

Pour le reste... La forme et le fond... demain !
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Message  Reginelle Jeu 13 Mar 2008 - 19:22

Avant toute chose, le français parlé au Canada n'est pas tout à fait le même que la français parlé en France. Il y a donc, forcément, des tournures de phrases qui seront logiques pour toi mais pas pour moi (et d'autres). Sans compter certains mots et expressions qui ont évolué d'une manière au Canada et d'une autre ici.

"Normaloïdes" par exemple... ici, ça n'existe pas... (avis aux uns et aux autres, si je me trompe : merci de me reprendre !).

Ensuite : une "amorce de roman"... Est-ce que cela veut dire que tu n'en as écrit que les lignes que tu nous proposes ?

Si oui... il me semble que c'est quand même un peu court pour se faire une idée bien précise.
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Message  The Mighty Gui Jeu 13 Mar 2008 - 22:43

Reginelle a écrit:Avant toute chose, le français parlé au Canada n'est pas tout à fait le même que la français parlé en France. Il y a donc, forcément, des tournures de phrases qui seront logiques pour toi mais pas pour moi (et d'autres). Sans compter certains mots et expressions qui ont évolué d'une manière au Canada et d'une autre ici.

"Normaloïdes" par exemple... ici, ça n'existe pas... (avis aux uns et aux autres, si je me trompe : merci de me reprendre !).

Ensuite : une "amorce de roman"... Est-ce que cela veut dire que tu n'en as écrit que les lignes que tu nous proposes ?

Si oui... il me semble que c'est quand même un peu court pour se faire une idée bien précise.
"Normaloïdes", je pense pas que ça existe point, mais bon, c'est un peu de fantaisie. Pour l'amorce, bah, dans le mille. Y'a juste ça d'écrit. Pour ce qui est de te faire une idée, bah, t'as une idée du style, c'est déjà ça. Honnêtement, je m'attends pas à ce que l'histoire soit commentée, ce serait absurde... Enfin, merci d'avoir lu.

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Message  Reginelle Jeu 13 Mar 2008 - 23:31

ah... ben j'étais prête pourtant à le commenter et à le décortiquer un peu, juste pour souligner ce que je pense être des incohérences.

Par exemple : le soleil, nouveau-né, qui chasse les sbires du crépuscule... Si le soleil se lève, ça fait bien longtemps que le crépuscule a été chassé par la nuit. L'aube ne peut chasser que la nuit, pas le crépuscule.

Mais c'est comme tu veux.

Assez long pour juger d'un style ? Tu sais, je crois sincèrement que, quand on commence un roman, il y a toujours quelques pages de tâtonnement... on ne peut pas dire que le "style" y soit bien affirmé. Il se cherche.... le ton, le rythme, l'"esprit"... donc ces premières pages (enfin je pense que c'est comme ça pour pas mal) sont bien souvent hésitantes, maladroites... etc. Alors difficile de se faire une idée.

Mais s'il n'y a que ça d'écrit :

mon impression : ... eh bien !!!!!!! fffffff!!! pour y aller... ça, tu y vas ! (ce n'est pas un reproche, hein ?). Mais j'ai trouvé que ça jaillissait de tous les côtés... plein d'enthousiasme... de pétulance. Des images à foison qui se bousculent ! Presque envie de dire : doucement... inutile d'en mettre trop... d'en ajouter une pour mieux en souligner une autre... Plutôt voir à mieux la ciseler... ça c'est à propos des arbres qui se déshabillent de leurs feuilles...

Voilà...
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Message  The Mighty Gui Ven 14 Mar 2008 - 0:05

Tu marques un point pour le crépuscule.

T'as probablement raison pour le style aussi... Il est jeune et naïf, l'auteur de ces quelques lignes.

Pour les images, c'est vrai qu'il y en a beaucoup... Sûrement trop. Je sais pas, j'ai écrit ça d'un coup, sans retoucher, avec un plein de poésie. Je devais la faire sortir. Je te dirais qu'à l'époque, j'aurais jamais pensé être inscrit à des forums d'écriture non plus. J'pense que j'ai dû envoyer le texte dans un élan d'enthousiasme incontrôlé et irréfléchi.

Pour l'histoire, je dis que je vais continuer, mais bon, elle est nulle part ailleurs que dans ma tête. Jamais fait de plan ni rien. Et comme je suis en train d'écrire autre chose (de beaucoup plus proche de moi) qui s'annonce long et pénible, je sais pas si je vais pouvoir reprendre ce texte-là.

Finalement, ma plume se cherche un nid. En fait, je me cherche carrément. Plus trop sûr de c'que je veux foutre dans la vie. La psycho... sais plus. L'écriture, que j'aime bien, semble une alternative intéressante, mais pas sûr d'être assez solide pour ça. Enfin, j'vais pas te conter ma vie.

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Message  Reginelle Ven 14 Mar 2008 - 0:13

Non... pas besoin de se raconter à ce point là... lollllllll...

Oui... comme tu le dis si bien : "ta plume se cherche"... et c'est très bien d'en être conscient. Jeune et naif : ça, ça passe avec le temps, t'inquiète !

Amicalement à toi
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Message  Sahkti Lun 17 Mar 2008 - 9:32

Peu de commentaires, hop, je remonte!

"une lotion composée de mots compliqués": désolée mais ça résume bien l'impression que j'ai devant ce texte. Je ne pourrais pas lire un roman écrit de la sorte, je zapperais après deux pages. Phrases trop longues, alambiquées, débauche de vocabulaire pour exprimer des idées pourtant simples... bref, je trouve ça trop chargé (mais ce n'est que mon avis et une question de goût) et je n'y décèle aucune histoire qui m'attire.
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Message  Invité Sam 29 Mar 2008 - 17:13

Peu d'interet pour l'histoire, mais ton souffle poétique n'est pas mal du tout.
C'est seulement que ça ne passe pas ici. Ecris-tu de la poésie ? J'y jetterai bien un z'oeil.

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