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Ne fais jamais demi-tour

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Message  Gobu Lun 31 Mar 2008 - 21:12

NE FAIS JAMAIS DEMI-TOUR



Ne jamais faire demi-tour. Ca sonne comme une devise. En tous cas c’est ce que m’a conseillé un jour un homme qui savait de quoi il parlait. C’aurait pu être ma devise, si je n’en avais déjà une autre. Mais de celle-là, vous ne saurez rien.

Ca c’est passé dans une de ces immenses et impersonnelles brasseries qui font face à la Gare du Nord. Pas celle de Bruxelles, non, la vraie, celle de Paris. Un de ces caravansérails à voyageurs transitaires, en attente du train à prendre ou des proches venus les récupérer. On y rencontre peu d’habitués : ceux-ci n’aiment que les heures creuses et il n’y a pas d’heures creuses dans ce genre de commerce. Le va-et-vient ferroviaire ne connaît pas de répit. En revanche on y croise pas mal de manchards, de tireurs de portefeuille ou de dragueurs de zinc en quête de proies déstabilisées par le dépaysement, mais les loufiats, des professionnels à qui on ne la fait pas, ont tôt fait de trier le bon grain du consommateur sans histoire de l’ivraie des fauteurs d’embrouilles.

Je dois reconnaître qu’à ma mise dépenaillée et ma mine de déterré de ce jour-là, on aurait pu se méprendre. La valise de cuir et l’étui de la guitare que j’avais posé sur la banquette à côté de moi pour ne pas encombrer le passage rassurèrent le personnel. En dépit des apparences peu flatteuses, je n’étais qu’un banal voyageur venu s’en jeter un petit dernier avant de se lancer sur les rails de l’aventure. Ce jour-là elle se nommait Grande-Bretagne et je roulais pour elle les yeux de Chimène. C’était durant le congé de Pâques de 1973, j’avais le bachot en bout de ligne droite et mes parents avaient jugé bon de m’octroyer deux semaines de séjour linguistique à Londres histoire de perfectionner mon anglais, au demeurant fort honorable. J’avais surtout l’intention d’y booster mon répertoire musical, barioler ma garde-robe et enrichir mon catalogue de prénoms féminins. Pas nécessairement dans cet ordre.

La veille au soir, nous avions fêté entre potes mon départ pour les brumes de la perfide Albion, et la fiesta s’était achevée pour moi à cinq plombes du mat’ au-dessus du lavabo de la salle de bains dont j’avais obstrué l’écoulement d’un magma violacé de vinasse et de reliefs alimentaires. A cet âge-là, on picole déjà sec mais on ne tient pas la chopine. J’avais à peine eu le temps de me débarbouiller à la diable, d’enfiler le jeans râpé et le blouson de cuir élimé de rigueur pour une future star du rock et de ramasser mes bagages, que déjà la camionnette de mes potes klaxonnait furieusement sur le parking de notre résidence pour me rappeler à l’horaire. Mon train partait à huit heures du matin, et il fallait bien une heure pour aller de ma banlieue Ouest jusqu’au nord de Paris.

J’avais la tête dans le sac et l’estomac en accordéon. Le breakfast attendrait, j’avais en priorité besoin d’une médecine suffisamment énergique pour desserrer le casque à boulons qui m’enserrait le crâne. Un calva bien tassé, avalé sans reprendre souffle, devait faire l’affaire. Ca passe ou ça casse. Ca a passé, non sans grimace et grincements de boyaux, aussi en commandé-je un deuxième pour être tout à fait sûr de mon coup. Je promenais mon regard sur la salle, à la recherche de l’organisateur du voyage et de mes futurs camarades de séjour. Je devais être un peu en avance car ils ne semblaient pas être encore arrivés. La plupart des consommateurs étaient entourés comme moi de bagages et arboraient le rictus mi-réjoui mi-anxieux de celui qui s’apprête à prendre le chemin, qu’il soit de fer ou d’asphalte.

L’un d’entre eux, cependant, attira mon attention, autant par son allure remarquable que par son comportement à la limite de l’excentricité. Il s’agissait d’un homme de grande taille, visiblement assez âgé, au visage piqué d’une barbe de deux ou trois jours qui lui donnait l’air d’un vieux clochard, impression que paraissait confirmer sa chemise à carreaux de laine grossière, mais que démentait le somptueux manteau de poil de chameau qu’il avait négligemment jeté par dessus l’accoudoir de la chaise qui lui faisait face. Il avait hélé le serveur d’une voix de stentor suffisamment puissante pour couvrir le brouhaha des conversations, le sifflement du percolateur et la rumeur du trafic automobile devant la gare, et s’était adressé à lui dans un français excellent, mais fortement teinté d’accent américain. Il prit soin de détailler point par point sa commande à un loufiat dont le masque impassible dissimulait mal une pointe d’agacement envers un client aussi pointilleux. Dans la limonade, surtout dans une brasserie de ce genre, faut que ça usine, la rotation des tables est infernale et l’on n’a pas de temps à perdre avec des clients trop exigeants ou pas assez brefs.

Il s’était fait servir un classique petit déjeuner français, mais pas question de se contenter d’un café-crème. Non, il fallait à monsieur un grand pot de café noir, un autre de lait, une pleine corbeille de croissants, beaucoup de beurre et un assortiment complet de confitures. Plus un pot d’eau chaude qui fit sourciller le préposé, mais avec les américains, il faut s’attendre à tout. Au moins celui-là savait vivre et n’exigeait pas une côte à l’os arrosée d’un quadruple bourbon à sept heures du matin, comme il avait déjà vu. Je m’interrogeais aussi sur le pot d’eau chaude, d’autant plus qu’il avait insisté pour que le café soit très fort, mais le gaillard connaissait Paris et les déplorables pratiques en vigueur dans ses grandes usines de restauration. Le beurre y est en effet proposé sous forme de minuscules parallélépipèdes emmaillotés de papier métallisé, tout droit sortis du frigo. Impossible de tartiner ce béton blanchâtre sans déchiqueter la chair délicate du croissant. Mais en trempant le couteau dans l’eau chaude, l’opération devient sinon aisée, tout au moins possible.

Fasciné par tant de raffinement, j’observai ses grandes mains blanches aux longs doigts de pianiste fendre en deux ses croissants avec l’implacable précision d’un médecin-légiste, les oindre de beurre et les badigeonner de confiture avec une grande tendresse, les porter lentement à sa bouche pour les mastiquer consciencieusement avant de faire glisser la bouchée croustillante et onctueuse à la fois d’une longue goulée de café au lait. Bien sûr je l’avais reconnu : comment ne pas reconnaître ce Moloch à l’œil tendre qui voyage au fil du temps d’un printemps noir à l’autre, comment ne pas reconnaître ce diable en paradis crucifié en rose, souriant au pied de l’échelle de toutes les sagesses d’un cœur assez vaste pour y réchauffer la Création entière, comment ne pas reconnaître ce colosse aux pieds ailés, au masque de clown stellaire, dont les yeux d’obsidienne liquide abrités derrière des demi-coupoles d’albâtre, pétillaient d’un feu sombre plus ardent que tous les buissons de l’Ancien Testament, comment ne pas reconnaître cet écrivain immense et généreux dont, à dix-neuf ans, j’avais déjà lu la plupart des livres ?

Une force irrépressible me poussa à me lever, ma guitare et mon bagage à la main, car je n’avais envie qu’on me vole ni l’une l’autre, encore ma valise je m’en moquais un peu, les fringues ça s’emprunte ou ça se vole, mais sans ma guitare je suis comme un aveugle sans canne blanche, et, après avoir séché mon deuxième calva d’un coup de glotte, à me diriger vers sa table auprès de laquelle je me statufiais, pétrifié d’un respect qui frisait l’insolence. Il dut le comprendre ainsi car, sans interrompre pour autant sa besogne de chirurgien du petit déjeuner, il leva vers moi une demi-coupole pour dévisager de sa prunelle de nuit le fâcheux qui avait le front de mettre en péril la sérénité de sa dégustation, et sans doute eut-il un instant le sentiment que j’étais homme à lui réclamer quelque aumône, car j’en avais bien l’aspect et l’accoutrement, et je l’ai vu amorcer un geste vers la poche de son manteau, comme pour y quérir son portefeuille, autant pour se débarrasser de l’intrus d’une obole que pour le mettre à l’abri, et moi il fallait que je trouve rapidement quelque chose de définitif à lui dire, sinon j’en fondrais sur place de honte avant même qu’il ait eu le temps de sortir son argent, et heureusement le deuxième calva faisait son effet et me donna le cran d’articuler ce que je pensais être une phrase d’anthologie.

- Bon appétit, Monsieur Miller.

Une deuxième paupière de saurien mythologique se souleva, et je crus voir briller au fond de l’orbite une lueur de soulagement. Il hocha son crâne déplumé en signe de remerciement, et je lui tournai le dos pour me diriger vers la sortie, où j’avais cru voir se rassembler mes compagnons de voyage. Sa voix me retint pourtant un instant. Une éternité.

- You’re going to travel, young man ?
- Yes. London.
- You know what, young man ? Never look forward. Never get back.

Thank you, Mister Miller, j’ai dit. Et au fond, j’ai toujours suivi son conseil : je n’ai plus jamais fait demi-tour.

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Message  bertrand-môgendre Mar 1 Avr 2008 - 5:01

Tu as le souvenir foisonnant, pire même, précis.
Petites remarques : ...pas de temps à perdre avec des clients trop exigeants ou pas assez brefs.un peu lourd.
À propos des grandes phrases (excellentes) par exemple : ...Fasciné par tant de raffinement, j’observai ses grandes mains blanches aux longs doigts de pianiste fendre en deux ses croissants avec l’implacable précision d’un médecin légiste, les oindre de beurre et les badigeonner de confiture avec une grande tendresse, les porter lentement à sa bouche pour les mastiquer consciencieusement avant de faire glisser la bouchée croustillante et onctueuse à la fois d’une longue goulée de café au lait ...
Tu en distilles d'autres qui mériteraient d'être coupées. Par exemple...J’avais à peine eu le temps de me débarbouiller à la diable, d’enfiler le jean râpé et le blouson de cuir élimé de rigueur pour une future star du rock et de ramasser mes bagages, que déjà la camionnette de mes potes klaxonnait furieusement sur le parking de notre résidence pour me rappeler à l’horaire.Ton premier et complète la partie vestimentaire, le second relance une action.

Tu as une musicalité dans la peau qui transpire, par ta plume, des phrases au rythme soutenu, balançant ça et là quelques belles images d'anthologie poétique.


P.-S. : J'attends toujours les références de ton bouquin.

NDCR : La valise de cuir et l’étui de la guitare que j’avais posé ...un s non ?
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Message  à tchaoum Mar 1 Avr 2008 - 7:31

Tu sais quoi ?
Dès son apparition, ton américain à Paris, j'avais envie que ce soit Miller !
Gobu a écrit:car je n’avais envie qu’on me vole ni l’une l’autre, encore ma valise je m’en moquais un peu,
Si je puis me permettre, j'opterais plutôt pour :
et encore -virgule- ma valise...
ou :
encore que ma valise...
Mais encore tout seul, ça me désarçonne.
You know what, young man ? Never look forward. Never get back.
Euh... ce serait pas "never look backward" ou "look forward" ?
Thank you, Mister Miller, j’ai dit. Et au fond, j’ai toujours suivi son conseil : je n’ai plus jamais fait demi-tour.
et t'as pas raté ton train, j'espère.
Tant dans la forme que dans le fond, ça me ravit. Je chipoterais bien sur une ou deux tournures/expressions qui datent un peu mais t'aurais l'impression que je boude mon plaisir.
Chtrouve ça'ch'ment bien.
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Message  Gobu Mar 1 Avr 2008 - 7:50

à tchaoum a écrit:
Euh... ce serait pas "never look backward" ou "look forward" ?
Thank you, Mister Miller, j’ai dit. Et au fond, j’ai toujours suivi son conseil : je n’ai plus jamais fait demi-tour.


Si, A Tchaoum, c'est évidemment "look forward". Je mérite dix coups de sandale sur la tête. Si un admo pouvait corriger ça, ce serait chou...
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Message  Kilis Mar 1 Avr 2008 - 10:42

Ça, c'est de la nouvelle, Gobu. Suis admirative. Fascinante description du petit déj d'Henry Miller !
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Message  Arielle Mar 1 Avr 2008 - 14:17

Succulent ce petit déjeuner jusque dans ses moindres détails, je m'en lèche encore les babines! Magique cette rencontre avec le grand homme pour le gamin qui a déjà lu la plupart de ses oeuvres. Quelques jolies formulations bien senties:
"Ce jour-là elle se nommait Grande-Bretagne et je roulais pour elle les yeux de Chimène"
"Impossible de tartiner ce béton blanchâtre sans déchiqueter la chair délicate du croissant"
Ses yeux"pétillaient d’un feu sombre plus ardent que tous les buissons de l’Ancien Testament"
Mais comme on ne remarque bien chez les autres que ses propres défauts, je me demande pourquoi ces phrases si longues, Gobu, qui semblent pourtant si faciles à couper? Est-ce voulu? Une parodie de Miller peut-être que je ne connais pas assez pour pouvoir en juger?
Un détail, d'ailleurs, parce que je me suis vraiment régalée avec l'ensemble.

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Message  mentor Mar 1 Avr 2008 - 14:21

comment ne pas reconnaître ce Moloch à l’œil tendre qui voyage au fil du temps d’un printemps noir à l’autre, comment ne pas reconnaître ce diable en paradis crucifié en rose, souriant au pied de l’échelle de toutes les sagesses d’un cœur assez vaste pour y réchauffer la Création entière, comment ne pas reconnaître ce colosse aux pieds ailés, au masque de clown stellaire, dont les yeux d’obsidienne liquide abrités derrière des demi-coupoles d’albâtre, pétillaient d’un feu sombre plus ardent que tous les buissons de l’Ancien Testament ?

ça c'est excellent, le reste aussi ;-)

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Message  maniak' Mar 1 Avr 2008 - 15:11

Superbe ! J'étais avec toi dans le bistrot !
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Message  apoutsiak Mar 1 Avr 2008 - 15:19

.

C'est vrai que la partie Miller est forte. Je ne reviendrai pas sur les longueurs et autres détails relevés par mes camarades (remarques partagées), mais je relèverai plutôt la première partie de la gare, que je trouve trop longue et pas très bien écrite.
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Message  Invité Mar 1 Avr 2008 - 15:31

Que dire ? Je n'ai jamais lu de Miller que le titre de ses couvertures.
J'en lirai un en l'honneur des guitares, des calvas et des croissants.
Abrupte, la fin, mais c'est ainsi que les choses vivent. Sans tralala additionnel. Bravo.

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Message  Numériplume Mar 1 Avr 2008 - 15:48

J’ai lu d’une traite. Je suis vraiment impressionné par ton sens du détail cadencé comme une musique hypnotisant.
Sinon pour être franc, cette tranche de vie ne me transporte pas mais le choix des mots me fascine.
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Message  Sahkti Lun 7 Avr 2008 - 12:06

Quelques petites longueurs de ci de là, des tournures parfois lourdes et une histoire qui fait mine de s'appesantir avant de repartir. Sinon tout est là, c'est visuel, réel, palpable et il y a un très bel hommage derrière tout ça, avec une image du bonhomme qui semble assez conforme à celle que je m'en fais :-)
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Message  Reginelle Mar 8 Avr 2008 - 2:07

Je me dis parfois que tu dois être un merveilleux conteur, Gobu...
ce qui n'enlève rien au plaisir de te lire plutôt que de t'entendre.

Mais je n'ai rien d'autre à te dire que, comme à chaque fois, la promenade au gré de tes mots a été très agréable.
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Message  slave1802 Mer 9 Avr 2008 - 14:37

A part le titre, rien à jeter !

Je verrais bien : "go west young man" mais c'est vraiment pour chipoter !
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Message  ninananere Ven 11 Avr 2008 - 10:48

Ah, encore mille mercis Gobu. Toujours aussi fane et si peu productive dans mes remarques. J'aime ton Paris, ton bistro qui sans le tabac froid, tes trottoirs parisiens, et tout le bruit. Et ce temps en supens avec Miller. Tout ça y est. Bravo !
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Message  à tchaoum Ven 11 Avr 2008 - 13:26

Tiens, ton histoire m'a rappelé "Quite days in Clichy" et remis en tête la musique de Country Joe (and the Fish), mais la vidéo en reste introuvable.
Bah, je suis allé le regardécouter faire reprendre en choeur les 300.000 spectateurs...
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Message  Chako Noir Ven 11 Avr 2008 - 17:49

publie l'autobiographie, et moi j'achète! la ballade au gré des mots est toujours aussi plaisante (désolé je paraphrase un peu Réginelle) et l'image de Miller semble s'afficher sur l'écran en même temps que le jeune rocker hébété par la vision de l'illustre bonhomme. encore bravo!
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Message  Yaäne Ven 11 Avr 2008 - 20:30

C'est une petite histoire très agréable que j'ai aussi lu d'une traite et avec beaucoup de plaisir.
Mêmes remarques que précédemment bien que les ( toutes ) petites longueurs ne soient pas si dérangeantes que cela.
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