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Béatrice
outretemps Mar 1 Avr 2008 - 18:27
Tout cela avait commencé comme un après-midi ordinaire.
Ma mère m’avait prêté pendant deux jours à ma tante, cause d’enterrement à voir passer.
C’est juste pour dire, la raison, rien à voir avec l’histoire.
Comme nous étions en automne, je suis allé sauter grimper, Tarzan les culottes, à crocher pommes et poires aux arbres , derrière l’église toute proche.
Il était au curé, ce verger- là.
Pour moi, c’était comme pour les autres, serfs et manants : pareil défendu.
Mais bon, j’y étais, en maraude, j’ai jamais pu m’empêcher ! Une espèce de paradis, pour amours enfantines, clos de hauts murs, rempli de pommiers, d’herbes folles et de fantaisies à faire, avec un tas de choses à renifler et toucher.
J’y avais rencontré une gamine de mon âge et son frère, qui devait avoir lui, trois ans.
Ils y couraient main dans la main.
Eux c’était, les seuls autorisés, les enfants du Suisse de l’église, celui dont la fonction consistait, déguisé en guignol d’un autre temps, à tirer les oreilles aux mômes pendant les offices.
Ils avaient, ces deux là, par le fait, privilège !
Ca devait bien leur remonter au plus lointain moyen- âge !
Béatrice, elle s’appelait la gamine.
C’était la plus grosse de toutes celles qu’on avait au village.
Elle devait avoir, comme moi, cinq ou six ans mais en pesait quinze, facile ! Pour tout le monde, à l’école, c’était « la grosse Béatrice !»
Pas par méchanceté du tout, faut pas trop la chercher où elle n’est pas.
Juste pour pas qu’on confonde avec une autre, de Béatrice, qu’était elle, de tout le village, la plus jolie!
Tellement elle me ragoutait peu, cette grosse là, que jamais encore jusqu’ici, je lui avais causé, ni pas même bousculée ou , arrachée du bonnet, pas même un peu, rien. C ‘est dire l’indifférence où elle me laissait !
Je ne me souviens plus des subterfuges que j’ai eu , ou non à employer, mais on avait fini par se retrouver, elle son frangin et moi, au fil des causeries, dans la vieille grange, du fond du verger, juste à côté de chez Tonton Ficelle.
Le bâtiment, construit limite de terrain, marquait le fond de notre basse- cour, et se prolongeait jusqu’à nos chiottes, une espèce cabane en bois, reléguée par pur pratique, au plus près du potager.
Les murs de la grange n’existaient plus que par un vieux clayonnage, auquel s’accrochait de son mieux, entre les trous, un vieil enduit de pisé. On s’était, plus ou moins installés dans le foin.
Béatrice, fort judicieusement, devant la tournure qu’elle voyait prendre aux évènements, avait collé entre les pattes de son nain de frangin, un bout de pomme avant de l’envoyer au guet du côté de la rue !
A moins que ce fût moi qui avait eu l’idée! Ca serait pas autrement étonnant, vu que la Béatrice, elle était partante que du bout du pied, pour cette histoire là!
Mon but , c’était d’enfin comprendre, pourquoi les filles, elles portaient des jupes et pas nous les garçons… De découvrir la nature des infirmités qui l’empêche de pisser debout, cette espèce là.
C’était pur western, ruée vers l’inconnu, cette aventure… Géographie, à situer les pôles.
Je voulais aussi et du même coup, comprendre les critères qui nous faisaient séparer, église comme école, et pourquoi c’était interdit les affinités.
Quand elle accepta de m’exposer le problème dans sa globalité et de me montrer de quoi exactement il en retournait… Dire que j’étais déçu, c’est pas le mot.
Bien que sa robe fût retroussée jusqu’au menton, son ventre à l’air complet, je ne voyais rien. Mais alors rien du tout !
La seule chose à lui proéminer un peu, je constatais, c’était son nombril ! Peut-être parce qu’elle est grosse, je me dis!
C’était toujours pas ça, pas plus que son manque total de pilosité, qu’allait m’expliquer la différence.
De tout cela, j’en avais autant à mon compte.
N’étant pas satisfait de ces premières explorations j’avais poussé plus avant mes études.
Là, tout de suite j’ai trouvé du nouveau. Comme un manque !
Cela cependant pouvait être subterfuge, un peu comme nous autres gamins quand on se la coince entre les jambes pour se la frotter en douce, ou encore par peur de trop la montrer.
Alors, j’ai décidé de regarder de plus près.
J’étais justement en pleine inspection quand, comme à côté de moi, presque dans mon oreille, mais alors pas murmuré du tout, j’entends :
-Michel, Qu’est ce que tu fais là ?
Ma tante Louise !
C’était-y bon dieu possible !
Ma tantante qui m’appelle de si près !
Bien qu’effrayé dernier degré, je me démêle un peu quand même les yeux d’où je me les étais fourrés !
Elle était bien là, bon dieu, ma tante, avec sa tête entière, les cheveux et tout, jusqu’au cou, par le plus grand trou dans la paroi, passée ! C’était drôle de la voir encadrée comme ça, pareil les jeux de massacre aux fêtes foraines, les tronches qu’on tirait avec des boules en chiffon, ça m’aurait marré pas possible, n’eut été la circonstance !
Là, pas question de tirer quoi que ce soit !
Ni avec des boules ni avec autre chose , et encore moins de rigoler !
J’étais , au moment où je cause, à peu près tout entier engagé sous la gamine, dans ce qu’il faut bien appeler, la position du réparateur de joints de siphon… Comme occupé sous un évier, à revisser un truc qui coule. Je sais que c’est pas poétique de dire comme ça, mais c’est comme ça que c’était.
Je vois pas vraiment comment décrire mieux toutes ces acrobaties qui me perdaient en si subtiles délicatesses.
Ma mère m’avait prêté pendant deux jours à ma tante, cause d’enterrement à voir passer.
C’est juste pour dire, la raison, rien à voir avec l’histoire.
Comme nous étions en automne, je suis allé sauter grimper, Tarzan les culottes, à crocher pommes et poires aux arbres , derrière l’église toute proche.
Il était au curé, ce verger- là.
Pour moi, c’était comme pour les autres, serfs et manants : pareil défendu.
Mais bon, j’y étais, en maraude, j’ai jamais pu m’empêcher ! Une espèce de paradis, pour amours enfantines, clos de hauts murs, rempli de pommiers, d’herbes folles et de fantaisies à faire, avec un tas de choses à renifler et toucher.
J’y avais rencontré une gamine de mon âge et son frère, qui devait avoir lui, trois ans.
Ils y couraient main dans la main.
Eux c’était, les seuls autorisés, les enfants du Suisse de l’église, celui dont la fonction consistait, déguisé en guignol d’un autre temps, à tirer les oreilles aux mômes pendant les offices.
Ils avaient, ces deux là, par le fait, privilège !
Ca devait bien leur remonter au plus lointain moyen- âge !
Béatrice, elle s’appelait la gamine.
C’était la plus grosse de toutes celles qu’on avait au village.
Elle devait avoir, comme moi, cinq ou six ans mais en pesait quinze, facile ! Pour tout le monde, à l’école, c’était « la grosse Béatrice !»
Pas par méchanceté du tout, faut pas trop la chercher où elle n’est pas.
Juste pour pas qu’on confonde avec une autre, de Béatrice, qu’était elle, de tout le village, la plus jolie!
Tellement elle me ragoutait peu, cette grosse là, que jamais encore jusqu’ici, je lui avais causé, ni pas même bousculée ou , arrachée du bonnet, pas même un peu, rien. C ‘est dire l’indifférence où elle me laissait !
Je ne me souviens plus des subterfuges que j’ai eu , ou non à employer, mais on avait fini par se retrouver, elle son frangin et moi, au fil des causeries, dans la vieille grange, du fond du verger, juste à côté de chez Tonton Ficelle.
Le bâtiment, construit limite de terrain, marquait le fond de notre basse- cour, et se prolongeait jusqu’à nos chiottes, une espèce cabane en bois, reléguée par pur pratique, au plus près du potager.
Les murs de la grange n’existaient plus que par un vieux clayonnage, auquel s’accrochait de son mieux, entre les trous, un vieil enduit de pisé. On s’était, plus ou moins installés dans le foin.
Béatrice, fort judicieusement, devant la tournure qu’elle voyait prendre aux évènements, avait collé entre les pattes de son nain de frangin, un bout de pomme avant de l’envoyer au guet du côté de la rue !
A moins que ce fût moi qui avait eu l’idée! Ca serait pas autrement étonnant, vu que la Béatrice, elle était partante que du bout du pied, pour cette histoire là!
Mon but , c’était d’enfin comprendre, pourquoi les filles, elles portaient des jupes et pas nous les garçons… De découvrir la nature des infirmités qui l’empêche de pisser debout, cette espèce là.
C’était pur western, ruée vers l’inconnu, cette aventure… Géographie, à situer les pôles.
Je voulais aussi et du même coup, comprendre les critères qui nous faisaient séparer, église comme école, et pourquoi c’était interdit les affinités.
Quand elle accepta de m’exposer le problème dans sa globalité et de me montrer de quoi exactement il en retournait… Dire que j’étais déçu, c’est pas le mot.
Bien que sa robe fût retroussée jusqu’au menton, son ventre à l’air complet, je ne voyais rien. Mais alors rien du tout !
La seule chose à lui proéminer un peu, je constatais, c’était son nombril ! Peut-être parce qu’elle est grosse, je me dis!
C’était toujours pas ça, pas plus que son manque total de pilosité, qu’allait m’expliquer la différence.
De tout cela, j’en avais autant à mon compte.
N’étant pas satisfait de ces premières explorations j’avais poussé plus avant mes études.
Là, tout de suite j’ai trouvé du nouveau. Comme un manque !
Cela cependant pouvait être subterfuge, un peu comme nous autres gamins quand on se la coince entre les jambes pour se la frotter en douce, ou encore par peur de trop la montrer.
Alors, j’ai décidé de regarder de plus près.
J’étais justement en pleine inspection quand, comme à côté de moi, presque dans mon oreille, mais alors pas murmuré du tout, j’entends :
-Michel, Qu’est ce que tu fais là ?
Ma tante Louise !
C’était-y bon dieu possible !
Ma tantante qui m’appelle de si près !
Bien qu’effrayé dernier degré, je me démêle un peu quand même les yeux d’où je me les étais fourrés !
Elle était bien là, bon dieu, ma tante, avec sa tête entière, les cheveux et tout, jusqu’au cou, par le plus grand trou dans la paroi, passée ! C’était drôle de la voir encadrée comme ça, pareil les jeux de massacre aux fêtes foraines, les tronches qu’on tirait avec des boules en chiffon, ça m’aurait marré pas possible, n’eut été la circonstance !
Là, pas question de tirer quoi que ce soit !
Ni avec des boules ni avec autre chose , et encore moins de rigoler !
J’étais , au moment où je cause, à peu près tout entier engagé sous la gamine, dans ce qu’il faut bien appeler, la position du réparateur de joints de siphon… Comme occupé sous un évier, à revisser un truc qui coule. Je sais que c’est pas poétique de dire comme ça, mais c’est comme ça que c’était.
Je vois pas vraiment comment décrire mieux toutes ces acrobaties qui me perdaient en si subtiles délicatesses.
outretemps- Nombre de messages : 615
Age : 77
Date d'inscription : 19/01/2008
Re: Béatrice
outretemps Mar 1 Avr 2008 - 18:32
-Michel, qu’est ce que tu fais là ? Qu’elle répète tellement je bouche-béais sans réaction!
Pas facile à expliquer!
Lui demander qu’elle cesse de m’emmerder, alors que j’essayais de comprendre le monde, que j’étais en quête du mystère de la vie, à la recherche des origines du temps qu’il me restait à perdre…C’était pas le moment vraiment, elle aurait pas compris !
-Veux- tu venir ici, tout de suite ! Et toi Béatrice, rentre chez toi, ou j’en parle à ton père !
C’était ça, la menace véritable, le pur péril!
Qu’elle en cause à son vieux, qu’elle lui cafète au tireur d’oreilles, à l’exécuteur des basses œuvres, au bourreau d’enfants professionnel !
C’était, ni plus ni moins, que l’envoyer à la mort!
Elle n’y était pour rien dans tout ça !
C’était moi qu’avait tout instigué, c’était à moi de payer !
Je décide donc d’affronter l’adversité à moi tout seul et d’aller au pas convaincre ma tante Louise de rien cafeter au bourreau !
Prudent quand même, j’évite de trop me risquer dans les raccourcis.
Plutôt que de passer par le trou direct, avec la Louise à la réception , je fais le tour, par la grange, me contourne un peu la maison, à droite, à gauche, respire le ciel, écoute pousser l’herbe, le printemps, traînaillant un peu mais pas trop.
Le temps qu’il faut pour laisser un peu le lait retomber, pas refroidir ça serait pas sain, juste retomber.
La question que je me pose chemin faisant, c’est de savoir depuis quand elle avait assisté à mon expérience.
A-t-elle, comme probable pris le train en marche, ou, avait-elle assisté à toute la séance !
C’est sans aucun doute, en traversant chez les poules, pour aller pisser, qu’elle avait entendu du bruit dans la grange !
Comme j’étais barré de chez elle, elle a dû penser que c’était moi, le bruit, et c’est ainsi, presque par curiosité, par intriguerie pure qu’elle m’avait découvert.
C’était le bruit en trop, le bruit qui tue, la culotte qui glisse !
Mais quel con aussi, d’entreprendre de telles études en plein devant le plus grand trou du mur, au lieu de planquer !... Je me dis encore aujourd’hui ! Les chirurgiens, au moyen âge, quand c’était interdit les dissections, ils étaient bien plus précautionneux que ça à déterrer les cadavres du cimetière! C’est la nuit et pas devant des trous idiots, comme moi, qu’ils allaient rôder sous les gibets, pour décrocher la connaissance !
C’est discrets bien cachés, par procuration même, le plus souvent, qu’ils les empruntaient les chemins du fin savoir, pas comme moi du tout, matador, en pleine lumière au cœur de l’arène, à la merci du vulgaire ! Au naturel j’étais pourtant des plus prudents, à force d’entendre ma mère me causer, la méchanceté du monde et des gens…
Me faire réciter les interdictions d’ accepter les bonbons, les chewing- gums, le chocolat, les friandises des inconnus…, de parler jamais à personne que je connaissait pas depuis cent ans au moins …
Me répéter mille fois ces gestes de la vie qui demandent les méfiances, et de surtout, bien faire attention à tous les dangers qu’il y a déjà, à traverser les routes , les ponts, les carrefours, les ruisseaux, les rivières, les lacs les étangs, et rien qu’à respirer sans bonnet sur les oreilles!...
Je trouvais d’autant plus con de m’être fait ainsi gauler, que c’était, ce trou, la pièce maitresse de mon système évasionnel , vu que c’était par là que je barrais clandos, quand j’étais interdit de sortie, pour cause de punition. D’ici qu’elle demande à tonton Ficelle de colmater !
L’ enthousiasme, la hâte sans doute, du besoin de connaitre, la soif d’apprendre et de savoir, l’envie peut-être même d’en finir avec les fadaises et foutreries qu’on nous faisait avaler ; voilà où il faudrait ,de toute évidence, chercher la raison de mon inconséquence!
Ce qui m’embêtait le plus, c’est que cette affaire de mœurs, n’ayons pas peur des mots, que cette affaire de mœurs donc, tombait très mal.
Pas plus tard qu’une semaine avant, ma tante Louise m’ayait déjà accroché, suite à une malencontreuse histoire de porte trop bien fermée.
Pas facile à expliquer!
Lui demander qu’elle cesse de m’emmerder, alors que j’essayais de comprendre le monde, que j’étais en quête du mystère de la vie, à la recherche des origines du temps qu’il me restait à perdre…C’était pas le moment vraiment, elle aurait pas compris !
-Veux- tu venir ici, tout de suite ! Et toi Béatrice, rentre chez toi, ou j’en parle à ton père !
C’était ça, la menace véritable, le pur péril!
Qu’elle en cause à son vieux, qu’elle lui cafète au tireur d’oreilles, à l’exécuteur des basses œuvres, au bourreau d’enfants professionnel !
C’était, ni plus ni moins, que l’envoyer à la mort!
Elle n’y était pour rien dans tout ça !
C’était moi qu’avait tout instigué, c’était à moi de payer !
Je décide donc d’affronter l’adversité à moi tout seul et d’aller au pas convaincre ma tante Louise de rien cafeter au bourreau !
Prudent quand même, j’évite de trop me risquer dans les raccourcis.
Plutôt que de passer par le trou direct, avec la Louise à la réception , je fais le tour, par la grange, me contourne un peu la maison, à droite, à gauche, respire le ciel, écoute pousser l’herbe, le printemps, traînaillant un peu mais pas trop.
Le temps qu’il faut pour laisser un peu le lait retomber, pas refroidir ça serait pas sain, juste retomber.
La question que je me pose chemin faisant, c’est de savoir depuis quand elle avait assisté à mon expérience.
A-t-elle, comme probable pris le train en marche, ou, avait-elle assisté à toute la séance !
C’est sans aucun doute, en traversant chez les poules, pour aller pisser, qu’elle avait entendu du bruit dans la grange !
Comme j’étais barré de chez elle, elle a dû penser que c’était moi, le bruit, et c’est ainsi, presque par curiosité, par intriguerie pure qu’elle m’avait découvert.
C’était le bruit en trop, le bruit qui tue, la culotte qui glisse !
Mais quel con aussi, d’entreprendre de telles études en plein devant le plus grand trou du mur, au lieu de planquer !... Je me dis encore aujourd’hui ! Les chirurgiens, au moyen âge, quand c’était interdit les dissections, ils étaient bien plus précautionneux que ça à déterrer les cadavres du cimetière! C’est la nuit et pas devant des trous idiots, comme moi, qu’ils allaient rôder sous les gibets, pour décrocher la connaissance !
C’est discrets bien cachés, par procuration même, le plus souvent, qu’ils les empruntaient les chemins du fin savoir, pas comme moi du tout, matador, en pleine lumière au cœur de l’arène, à la merci du vulgaire ! Au naturel j’étais pourtant des plus prudents, à force d’entendre ma mère me causer, la méchanceté du monde et des gens…
Me faire réciter les interdictions d’ accepter les bonbons, les chewing- gums, le chocolat, les friandises des inconnus…, de parler jamais à personne que je connaissait pas depuis cent ans au moins …
Me répéter mille fois ces gestes de la vie qui demandent les méfiances, et de surtout, bien faire attention à tous les dangers qu’il y a déjà, à traverser les routes , les ponts, les carrefours, les ruisseaux, les rivières, les lacs les étangs, et rien qu’à respirer sans bonnet sur les oreilles!...
Je trouvais d’autant plus con de m’être fait ainsi gauler, que c’était, ce trou, la pièce maitresse de mon système évasionnel , vu que c’était par là que je barrais clandos, quand j’étais interdit de sortie, pour cause de punition. D’ici qu’elle demande à tonton Ficelle de colmater !
L’ enthousiasme, la hâte sans doute, du besoin de connaitre, la soif d’apprendre et de savoir, l’envie peut-être même d’en finir avec les fadaises et foutreries qu’on nous faisait avaler ; voilà où il faudrait ,de toute évidence, chercher la raison de mon inconséquence!
Ce qui m’embêtait le plus, c’est que cette affaire de mœurs, n’ayons pas peur des mots, que cette affaire de mœurs donc, tombait très mal.
Pas plus tard qu’une semaine avant, ma tante Louise m’ayait déjà accroché, suite à une malencontreuse histoire de porte trop bien fermée.
outretemps- Nombre de messages : 615
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Re: Béatrice
mentor Mar 1 Avr 2008 - 19:15
Outretermps, t'es vraiment trop dur avec nous ! Non mais, tu vas pas couper l'image maintenant !!
La suite, et au trot !!
;-)
Jouissif, comme d'hab, bien troussé si j'ose dire, y a pas, tu as la manière, reconnaissable entre tous
La suite, et au trot !!
;-)
Jouissif, comme d'hab, bien troussé si j'ose dire, y a pas, tu as la manière, reconnaissable entre tous
mentor- Nombre de messages : 20248
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maniak'- Nombre de messages : 320
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Re: Béatrice
apoutsiak Mar 1 Avr 2008 - 21:00
Super, Outretemps, mais moi je peux attendre la suite, j'ai trouvé qu'il y avait assez de sucre dans ta confiserie.
apoutsiak- Nombre de messages : 1214
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Re: Béatrice
à tchaoum Mer 2 Avr 2008 - 6:19
Oui mais moi je ne me souviens pas qu'elle était si grosse...
Mais bon, Outretemps, je ne vais pas te dire que c'est bon à chaque fois, parce que c'est bon à chaque fois. Dommage qu'il n'existe pas un truc du genre adhèromètre pour savoir grand comment on te suit sur son échelle (qui en conte neuf...), moi c'est jusqu'aux nids de poule sur la route devant chez ta tante, que j'ai l'impression de connaître...
Alors te dire les échos que tu réveilles !...
Mais bon, Outretemps, je ne vais pas te dire que c'est bon à chaque fois, parce que c'est bon à chaque fois. Dommage qu'il n'existe pas un truc du genre adhèromètre pour savoir grand comment on te suit sur son échelle (qui en conte neuf...), moi c'est jusqu'aux nids de poule sur la route devant chez ta tante, que j'ai l'impression de connaître...
Alors te dire les échos que tu réveilles !...
à tchaoum- Nombre de messages : 612
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Re: Béatrice
Invité Mer 2 Avr 2008 - 10:26
-Michel, qu’est ce que tu fais là ? [...]
Pas facile à expliquer!
Ah, ces questions idiotes que les adultes ont le don de poser !
Pour le reste, on va sûrement m'accuser d'interpréter et de faire du mauvais esprit, mais bon, ces histoires de trous... j'attends de voir où ça va nous mener...
Invité- Invité
Re: Béatrice
outretemps Ven 4 Avr 2008 - 10:15
En attendant, pas facile d'imaginer un monde sans:-)Island a écrit:Pour le reste, on va sûrement m'accuser d'interpréter et de faire du mauvais esprit, mais bon, ces histoires de trous... j'attends de voir où ça va nous mener...
outretemps- Nombre de messages : 615
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Mano- Nombre de messages : 233
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Re: Béatrice
souris Ven 4 Avr 2008 - 11:15
Prenant ce souvenir d’outre… temps et quelle maîtrise de la virgule ! Encore !
Mais si je peux me permettre, j’ai vu 2 ou 3 coquilles :
Mais si je peux me permettre, j’ai vu 2 ou 3 coquilles :
"... les tronches qu’on tirait avec des boules en chiffon, ça m’aurait FAIT marrER pas possible, n’eut été la circonstance !..."
" de parler jamais à personne que je connaissaiS pas depuis cent ans au moins …"
souris- Nombre de messages : 64
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Re: Béatrice
Invité Ven 4 Avr 2008 - 12:07
Bel épisode Outretemps! Lu au réveil de la sieste.
Un bon moment encore une fois, d'autrefois oui, mais intemporel tout-de-même. Voir sous les jupes, des filles, comme dirait Souchon.
Un bon moment encore une fois, d'autrefois oui, mais intemporel tout-de-même. Voir sous les jupes, des filles, comme dirait Souchon.
Invité- Invité
Re: Béatrice
outretemps Ven 4 Avr 2008 - 13:00
Merci de tes remarques pertinentes. Pour le "S" tout à fait d'accord.souris a écrit:Prenant ce souvenir d’outre… temps et quelle maîtrise de la virgule ! Encore !
Mais si je peux me permettre, j’ai vu 2 ou 3 coquilles :"... les tronches qu’on tirait avec des boules en chiffon, ça m’aurait FAIT marrER pas possible, n’eut été la circonstance !..."
" de parler jamais à personne que je connaissaiS pas depuis cent ans au moins …"
Pour "marrer", c'est voulu, vu que je veux faire court, quitte à transitiver des verbes qui le sont pas et inversement. Je trouve, quitte à être faux, "ça m'aurait marré", plus coulant que "ça m'aurait fait marrer", plus banal. J'aime pas faire trop classique.C'est pour rendre plus vivant mais je comprend que ça peut choquer. En tout cas, chapeau et merci vraiment, pour ta lecture.
outretemps- Nombre de messages : 615
Age : 77
Date d'inscription : 19/01/2008
Re: Béatrice
outretemps Ven 4 Avr 2008 - 16:18
Bonjour souris. pour le verbe, je crois pas que ce soit de "transitivité" qu'il s'agit! Ma femme m'a semé un doute. (Quand elle sème elle a toujours ses raisons) Vu que là, c'est "faire" que j'enlève. Alors je ne sais pas si ça porte un nom, ça, vu qu'au normal, ça doit être tout à fait interdit, comme tu fais remarquer. Quand on fait volontairement quelque chose qui se fait pas, on peut appeler ça un crime, délit ou un péché, c'est selon. Mais ça me parait pas être très grammatical comme terme . Si j'écrivais en vers on appelerait ça une "licence poétique". Du coup tu as soulevé un sacré lièvre. Serait-ce une tournure licencieuse? Auquel cas il faudrait l'interdire au moins de...ans. Panda, (ou d'autres) s'il lit, il va peut-être pouvoir dire. A moi que toi-même tu ais une idée, mais en tout cas c'est pas une coquille vu que c'est voulu. Encore mes excuses, pour tant de légèreté, en général, ma femme c'est plutôt lourd qu'elle me trouve. C'est compliqué une langue, trop de papilles, sans doute!!!:-)outretemps a écrit:Merci de tes remarques pertinentes. Pour le "S" tout à fait d'accord.
Pour "marrer", c'est voulu, vu que je veux faire court, quitte à transitiver des verbes qui le sont pas et inversement. Je trouve, quitte à être faux, "ça m'aurait marré", plus coulant que "ça m'aurait fait marrer", plus banal. J'aime pas faire trop classique.C'est pour rendre plus vivant mais je comprend que ça peut choquer. En tout cas, chapeau et merci vraiment, pour ta lecture.
outretemps- Nombre de messages : 615
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Date d'inscription : 19/01/2008
Re: Béatrice
mentor Ven 4 Avr 2008 - 16:35
ça pourrait être un barbarisme si c'était moche, mais ça l'est pas
alors un néologisme dans le sens d'une nouvelle tournure, mais pour le coup : grosse grosse liberté avec la grammaire !
donc moi je dirais : licence prosaïque :-)))
alors un néologisme dans le sens d'une nouvelle tournure, mais pour le coup : grosse grosse liberté avec la grammaire !
donc moi je dirais : licence prosaïque :-)))
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Re: Béatrice
souris Ven 4 Avr 2008 - 17:04
Le français n’est déjà pas une langue facile… si tu lui rajoutes des pièges, tout le monde va s’en détourner, si ce n’est déjà le cas au profit de l’anglais. Le français est à la base de mon alimentation, s’il n’y en avait plus, j’en mourrais. Alors, SVP, outretemps, ô toi l’éternel atemporel, fais pas ça ! même pour te marrer, qui est un verbe pronominal, à n’employer qu’avec l’auxiliaire être. Si on lui colle avoir, ça marche pas ! je sais pas comment ça s’appelle, mais je crois que c’est dangereux. C’est peut-être de l’anti-transitivité comme il y a de l’anti-matière, ce qui est sûr, c’est qu’on en connaît pas encore les effets sur la langue… c’est une expérience à mener avec prudence et qui pourrait nous conduire à sa perte. Fais attention, outretemps, écoute ta femme ! :-)
souris- Nombre de messages : 64
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Re: Béatrice
Lucy Sam 5 Avr 2008 - 4:10
Vraiment imagé ! J'ai passé un très bon moment. La découverte du monde...
J'ai pas fait assez de "niaiseries" quand j'étais petiote. C'est pas juste ! Mais, grâce à ta verve, c'est presque réparé.
J'ai pas fait assez de "niaiseries" quand j'étais petiote. C'est pas juste ! Mais, grâce à ta verve, c'est presque réparé.
Lucy- Nombre de messages : 3411
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Re: Béatrice
outretemps Sam 5 Avr 2008 - 11:38
Salut mentor et merci. je cros bien que tu as raison et que c'est un barbarisme. C'est à la fois hélas et tant mieux, non? Bon W.E. en attendant.mentor a écrit:ça pourrait être un barbarisme si c'était moche, mais ça l'est pas
alors un néologisme dans le sens d'une nouvelle tournure, mais pour le coup : grosse grosse liberté avec la grammaire !
donc moi je dirais : licence prosaïque :-)))
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Re: Béatrice
outretemps Sam 5 Avr 2008 - 17:33
Bonjour lucy. Ce ne sont là, hélas point niaiseries, mais parmis les choses les plus marquantes qu'un môme puisse vivre. Mais si ces quelques lignes ont réparé, en partie, j'en suis bien content. Mais (Ah), le vert paradis des amours enfantines... (Baudelaire, je crois)Lucy a écrit:Vraiment imagé ! J'ai passé un très bon moment. La découverte du monde...
J'ai pas fait assez de "niaiseries" quand j'étais petiote. C'est pas juste ! Mais, grâce à ta verve, c'est presque réparé.
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Re: Béatrice
Lucy Sam 5 Avr 2008 - 17:58
En fait, j'ai utilisé le terme "niaiserie" pour ne pas avoir à écrire connerie !!! Je ne voulais pas du tout dire que ton aventure était bébête, loin de là ! Les découvertes étaient limitées dans mon quartier et mes parents me surveillaient de trop près. J'étais tout de suite remise dans le droit chemin dès que j'avais le malheur de vouloir vivre des choses qui sortaient un peu de l'ordinaire. L'enfance est bien loin et je suis trop sérieuse, maintenant. lol
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Re: Béatrice
outretemps Sam 5 Avr 2008 - 19:26
"Conneries" convenait très bien, faut oser un peu, sans quoi tout devient vite très compliqué. Mais c'est vrai, les filles c'était bien moins simple pour elles, c'est pour ça que j'ai préféré pas en être-:). J'avais très bien compris ce que tu voulais dire. Ceci dit, l'enfance n'est jamais bien loin, suffit d'avoir envie de gratter! A+ (-:)))Lucy a écrit:. L'enfance est bien loin et je suis trop sérieuse, maintenant. lol
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Re: Béatrice
outretemps Lun 7 Avr 2008 - 17:27
Tu as sans doute raison dans un sens et sur le fond. Cependant, quand tu aimes bien quelqu'un, tu le chatouilles, tu le gratouilles, tu luis fais un tas de trucs qui ne sont pas de l'ordre du respect. Je pense que quand tu aimes une langue, t'as envie de jouer avec tout autant. Aussi peut-on respecter une langue tout en la malmenant un peu, à partir du moment qu'on sait que c'est pas pour de bon. Ne pas la chahuter un peu, m'emmerderait très vite énormément, vu que c'est aussi ça, la rendre vivante, non?:-)))
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Re: Béatrice
outretemps Lun 7 Avr 2008 - 17:29
La réponse ci dessus s'adresse à Souris. j'ai oublié, mauvaise manip, excuses, mille!
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Re: Béatrice
mentor Lun 7 Avr 2008 - 17:39
ha, moi j'ai pris ça pour moi, j'aime bien comment que t'expliques :-))outretemps a écrit:La réponse ci dessus s'adresse à Souris. j'ai oublié, mauvaise manip, excuses, mille!
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Re: Béatrice
outretemps Lun 7 Avr 2008 - 21:50
MENTOR, tu m'épates, comme t'as disséqué le problème à Mogendre, t'es vraiment pointu, de chez balaize.
Comme pour moi, "barbarisme", ça m'a réveillé des choses...je t'assure que depuis ma sixième, j'avais plus entendu et c'est pourtant si vrai!
Le prof de français qu'en parlait, il avait une jambe en bois, qui lui permettait de la plier quand il s'assayait sur le bord du bureau, après un bruit qui faisait clac! Tout le monde le savait.
Un type je l'adorais.
Un jour qu'il me traitait d'âne pour je sais plus quoi, mais à juste titre sans aucun doute, pour faire le malin je lui avais dit devant tout le monde: "ça vous fait une belle jambe" , sans penser à mal, parce que c'était une expression d'alors. Après le cours, je suis allé m'excuser et on a été les meilleurs copains du monde. Ca m'a pas empêché de rester des pires en français, comme quoi!!!
Toute digression cessante, c'était bien sûr pas à toi que ça s'adressait, la remarque que je faisais à Souris.
Mais c'est ça quand même, l'amour d'une langue, comme pour une femme, on la taîte môme, on l'apprend puis, on la prend, on la triture, on la malaxe une fois qu'on l'aime vraiment, quand de mère elle est passée maîtresse. Etonnant qu'on parle jamais plus que ça de ça sur le forum!
C'est la juste limite entre les mots et le geste, c'est ce qui fait image. Comment adhérer à un texte s'il n'y a pas ça?
Comme je dis je suis novice en écriture, j'ai pas la culture littéraire et l'écrit jusqu'ici ne m'intéressait pas . J'avais trop à vivre!
C'est délicat d'écrire des mémoires avant d'avoir vécu, je veux dire
Et si l'écrit vient du passé, faut bien un peu le secouer un peu pour qu'il fasse illusion encore! Je pense qu'ilne demande pas plus, non? Ah, si Socque pouvait nous dire ce qu'elle pense de tout ça! Pourquoi elle me punit comme ça?
Comme pour moi, "barbarisme", ça m'a réveillé des choses...je t'assure que depuis ma sixième, j'avais plus entendu et c'est pourtant si vrai!
Le prof de français qu'en parlait, il avait une jambe en bois, qui lui permettait de la plier quand il s'assayait sur le bord du bureau, après un bruit qui faisait clac! Tout le monde le savait.
Un type je l'adorais.
Un jour qu'il me traitait d'âne pour je sais plus quoi, mais à juste titre sans aucun doute, pour faire le malin je lui avais dit devant tout le monde: "ça vous fait une belle jambe" , sans penser à mal, parce que c'était une expression d'alors. Après le cours, je suis allé m'excuser et on a été les meilleurs copains du monde. Ca m'a pas empêché de rester des pires en français, comme quoi!!!
Toute digression cessante, c'était bien sûr pas à toi que ça s'adressait, la remarque que je faisais à Souris.
Mais c'est ça quand même, l'amour d'une langue, comme pour une femme, on la taîte môme, on l'apprend puis, on la prend, on la triture, on la malaxe une fois qu'on l'aime vraiment, quand de mère elle est passée maîtresse. Etonnant qu'on parle jamais plus que ça de ça sur le forum!
C'est la juste limite entre les mots et le geste, c'est ce qui fait image. Comment adhérer à un texte s'il n'y a pas ça?
Comme je dis je suis novice en écriture, j'ai pas la culture littéraire et l'écrit jusqu'ici ne m'intéressait pas . J'avais trop à vivre!
C'est délicat d'écrire des mémoires avant d'avoir vécu, je veux dire
Et si l'écrit vient du passé, faut bien un peu le secouer un peu pour qu'il fasse illusion encore! Je pense qu'ilne demande pas plus, non? Ah, si Socque pouvait nous dire ce qu'elle pense de tout ça! Pourquoi elle me punit comme ça?
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Re: Béatrice
Reginelle Lun 7 Avr 2008 - 23:55
Ecriture vivante qui colle bien à cet âge où un gamin se contrefiche du "bien parler"...
juste un regret... les dernières lignes qui laissent supposer une suite au lieu d'amener une "fin", nous laissant (justement) sur notre faim !
L'impression que tu t'es arrêté en plein milieu de ta narration, le temps d'une pause café, ou thé ou ce que tu veux... et voilà que nous, lecteurs, nous restons là... à attendre que tu t'y remettes !
juste un regret... les dernières lignes qui laissent supposer une suite au lieu d'amener une "fin", nous laissant (justement) sur notre faim !
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Re: Béatrice
Arielle Mar 8 Avr 2008 - 6:53
Avec gourmandise le nourisson
Sur le coup, j'ai tiqué un peu : Je voyais une histoire de traître là-dessous. ;-)
outretemps a écrit:comme pour une femme, on la tète, môme,
Sur le coup, j'ai tiqué un peu : Je voyais une histoire de traître là-dessous. ;-)
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Re: Béatrice
à tchaoum Mar 8 Avr 2008 - 7:22
Tu n'as qu'à écrire une VRAIE connerie, et elle passera te dire bonjour :-)outretemps a écrit:Ah, si Socque pouvait nous dire ce qu'elle pense de tout ça! Pourquoi elle me punit comme ça?
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Re: Béatrice
outretemps Mar 8 Avr 2008 - 7:31
Juste impression que la tienne, Réginelle. Elle est faite la suite. j'hésite encore à sortir du four!Reginelle a écrit:Ecriture vivante qui colle bien à cet âge où un gamin se contrefiche du "bien parler"...
juste un regret... les dernières lignes qui laissent supposer une suite au lieu d'amener une "fin", nous laissant (justement) sur notre faim !
L'impression que tu t'es arrêté en plein milieu de ta narration, le temps d'une pause café, ou thé ou ce que tu veux... et voilà que nous, lecteurs, nous restons là... à attendre que tu t'y remettes !
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Re: Béatrice
outretemps Mar 8 Avr 2008 - 7:52
Là j'ai honte, franchement! je devrais quand même faire attention un peu. mais je crois que j'aurais planté pareil le nez dessus, une nuit entière! Dans ma tête j'avais "traite" et "taite", rapport à "traite des blanches". Je m'évertue dans la vie à voir le moins possible "la mère" qui se cache dans "la femme", n'ayant pas vu "la femme" dans ma mère, j'ai eu du temps à rattraper. Voila, Arielle, en tout cas grand merci d' avoir corrigé et tant pis pour le "nourrisson", c'est pas moi qu'aurait pu relever.Arielle a écrit:nourrisson biensûr!
(J'ai l'R de quoi, moi!)
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Re: Béatrice
Arielle Mar 8 Avr 2008 - 7:54
"C’était le bruit en trop, le bruit qui tue, la culotte qui glisse!"
Le frou-frou tonitruant...On passe du sourire à l'éclat de rire et ça fait drôlement du bien de te lire à nouveau, Outretemps!
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Arielle- Nombre de messages : 5605
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Re: Béatrice
Sahkti Mar 8 Avr 2008 - 19:18
Hé hé, j'aime beaucoup le fait que tu t'arrêtes comme cela, à la fin!
Et blam, lecteur, tu attendras! Cruel et bienvenu ma foi, ça me plaît :-)
Parce que, y a pas à dire, tu as imposé ton style et ces textes, ces destins mi-graves mi-drôles, ils sont devenus bien attachants, alors c'est pas plus mal de prendre le temps de les déguster et de savourer les petites perles disséminées du début à la fin.
Et blam, lecteur, tu attendras! Cruel et bienvenu ma foi, ça me plaît :-)
Parce que, y a pas à dire, tu as imposé ton style et ces textes, ces destins mi-graves mi-drôles, ils sont devenus bien attachants, alors c'est pas plus mal de prendre le temps de les déguster et de savourer les petites perles disséminées du début à la fin.
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Re: Béatrice
ninananere Ven 11 Avr 2008 - 10:26
Je ne suis pas allée au bout de la lecture. La tournue des phrases m'ayant gênée...
Désolée.
Désolée.
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