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Comme au cinéma.

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Message  à tchaoum Mer 2 Avr 2008 - 17:05

J'AI VU QUE L'DÉBUT.
Quand c'est gratuit, y a pas de raisons de se priver pour le casting !?


Une fois, y a longtemps, mais je jure que c'est vrai, j'ai rêvé avec une distribution en même temps étonnante et logique pour l'époque.
Dans mon rêve il y avait Yves Montand, Nicole Garcia, et Jacques Dutronc. Où c'est étonnant, c'est parce que Nicole Garcia ne me faisait pas trop d'effet parmi les actrices du moment (mes excuses pour elle, elle est plutôt bien, cette femme). Jacques Dutronc n'était pas encore vraiment énervant, juste déjà un peu habituel, et Montand était Montand, pour qui il arrivait qu'on taille des rôles sur mesure, comme je l'ai fait cette nuit là.


A Paris un après midi, la caméra suit les déambulations d'un promeneur à l'imper de Columbo, c'est Dutronc. Il avance dans un quartier friqué, dévisageant les immeubles avec distance et intérêt si les deux sont compatibles. Le générique doit sûrement prendre place sur ces images de bâtiments comme si personne n'avait jamais bien pris la peine de les regarder ; et comme personne ne regarde le générique.... Une ou deux fois, il s'arrête en semblant avoir trouvé ce qu'il cherche. On le voit pousser la lourde porte d'entrée, en général la partie en verre cathédrale est protégée par une grille ouvragée modern'style. Quelques secondes pendant lesquelles passent des voitures dans la rue, puis il ressort, non, ce n'est pas ça.
Sa troisième ou quatrième tentative est la bonne.
Comme il ne ressort pas, la caméra part à sa recherche, laisse passer deux voitures, traverse, entre à son tour, et le retrouve au bout du couloir, dans la cage d'escalier. C'est un escalier sur plan ovale, se développant autour d'un ascenseur ouvert, sans plafond, prisonnier d'une cage en fer forgé doublé d'un grillage sobre et rigide. Sa porte en bois foncé un peu rouge se plie en deux lorsqu'on tire la poignée de cuivre. Il faut d'abord avoir fait coulisser la première barrière métallique qui à chaque étage ne peut s'ouvrir que lorsque l'ascenseur est là, et l'ascenseur ne peut bouger que si la grille est bien fermée. Comme il se doit, tapis rouge dans l'escalier et barres de cuivre pour le maintenir, toute la panoplie de la cage d'escalier et d'ascenseur d'immeuble haussmannien. Dutronc appelle l'ascenseur en regardant vers le haut pour le voir venir. Il compte le temps qu'il met à descendre. La musique sifflante de l'ascenseur annonce son arrêt, Dutronc ouvre les deux portes maladroitement, il est fâché avec les objets. Il a toujours une hésitation : de quelle main ouvrir la première pour être à même d'ouvrir la deuxième sans problème ? Il tire de travers, pas assez latéralement, si bien qu'il lui faut les deux mains et qu'il se croit obligé de bloquer la grille avec le pied. Ensuite il lui faudra bloquer avec le pied la porte en bois de l'intérieur pendant qu'il exercera une traction trop perpendiculaire pour refermer la grille.
Ouf.
Il est dans l'ascenseur. Le boîtier propose six étages, il choisit le sixième. Et la musique sifflante reprend en montant les registres jusqu'à atteindre le bruit qui signale la vitesse de croisière. Les étages défilent sous les yeux de Dutronc qui a l'air de s'en foutre, perdu dans le vague. Pour lui aussi, c'est un rôle sur mesure ! À l'arrivée au sixième, la musique redescend jusqu'à l'arrêt qui donne à la cabine un petit mouvement élastique. Dutronc regarde en l'air, la machinerie est accessible, pour peu qu'on prenne appui sur les barres de cuivre qui servent aux vieilles personnes à ne pas être déséquilibrées. À se cramponner, si l'on veut. Il sort de sous son imperméable une longue corde d'escalade qu'il entreprend de dénouer puis de dérouler. Un locataire du sixième ouvre sa porte, c'est une femme, c'est même Nicole Garcia. Elle porte un joli peignoir vaguement exotique qu'elle serre sur sa poitrine. Elle voit dans l'ascenseur cet homme dans les trente-cinq quarante ans (plutôt trente-cinq) en imper passe-partout qui s'escrime à défaire le noeud d'une corde. Il a l'air avenant et s'excuse avec un sourire gêné :
"Bonjour madame, maintenance, j'en ai pas pour longtemps."
Nicole Garcia prend un air entendu mais contrarié, dit "bon" et referme sa porte sur laquelle elle s'appuie de tout son dos pour respirer à fond, bouche ouverte, puis elle retourne vers son appartement par le petit couloir. Elle avait entendu la musique de l'ascenseur indiquer son étage, elle attendait quelqu'un à qui elle pouvait ouvrir en peignoir, elle est déçue. Elle met une ceinture à son peignoir.
Dans l'ascenseur, Dutronc, grimpé sur les barres de cuivre qu'il tord sans vergogne, passe une boucle de la corde autour d'une poutrelle métallique, redescend, passe toute la corde dans sa boucle et la tire jusqu'à faire remonter le noeud coulant qui se bloque contre la poutrelle. Il a déjà ménagé un autre noeud coulant à l'autre extrémité de la corde, il le passe autour de son cou et s'assied en tailleur. Il met de l'ordre dans les plis de son imperméable autour de lui, arrange un peu la corde devant lui. Il met en contact pouces et majeurs de ses mains posées renversées sur ses genoux, penche la tête en arrière, ferme les yeux et dit "ÔÔÔÔMMM", ce qui lui secoue les épaules d'un petit rire saccadé. Il est content de sa blague. Plus sérieusement, il ferme ses mains sur ses genoux, baisse la tête et attend.

Dans la rue, un taxi s'arrête devant l'immeuble. Yves Montand sexagénaire règle la course et sort du taxi dans un costume sévère, un manteau sombre sur le bras, un chapeau à la main. Il coiffe son chapeau et traverse rapidement après avoir regardé à gauche et à droite, aussi bien pour vérifier que rien ne vient que pour s'assurer que personne ne le regarde. Il s'engouffre dans l'immeuble. Il appelle l'ascenseur, la musique se met en marche mais Montand s'impatiente bien avant un délai raisonnable.
Le temps a l'air de lui coûter une fortune.
Dans la cabine, Dutronc s'est un peu crispé. Ses yeux roulent sous ses paupières alors qu'il essaye de garder l'air calme. L'ascenseur bourgeois va son train de sénateur. Montand est sénateur, justement. À l'un comme à l'autre, ça paraît interminable. Au troisième étage, la cabine se dérobe sous les fesses de Dutronc ; la longueur de la corde et sa souplesse lui valent de ne pas avoir la nuque brisée, il y comptait un peu. Montand voit le dessous de la cabine venir vers lui mais il ne peut pourtant pas réprimer un nouveau mouvement d'impatience. La musique sifflante devient plus grave et l'ascenseur s'arrête au rez-de-chaussée. Montand a les mêmes problèmes que Dutronc avec les portes des ascenseurs. Il cafouille autant, s'énerve, cafouille plus, il faut rouvrir la porte en bois pour fermer la grille. Les objets le font chier ! Lui bouffent de son existence déjà bien entamée ! Les portes sont fermées, il appuie sur le bouton du sixième, la musique et l'ascenseur démarrent, Montand respire enfin. Il se réajuste dans le miroir qu'on met dans tous les ascenseurs pour se réajuster ou pour tromper l'ennui, regarde ses dents d'un air sévère et c'est à ce moment qu'un pied de Dutronc lui écrase le chapeau. Les ruades du pendu le font tomber et les voilà tous les deux emmêlés sur le plancher trop étroit de la cabine, Montand paniquant en dessous pour se libérer d'il ne sait quel agresseur, Dutronc au-dessus, agité des spasmes de l'étranglé. Plus la corde qui s'enroule et dans laquelle leurs mouvements désordonnés les attachent davantage l'un à l'autre. Imperturbable, l'ascenseur donne son petit mouvement élastique à l'arrêt au sixième au moment où sa musique s'éteint.
Nicole Garcia a de nouveau entendu l'ascenseur s'arrêter à son étage, elle sort sur le palier pour voir si c'est celui qu'elle attend ou si c'est encore le garçon de la maintenance. C'est les deux, dans un amas grouillant. Elle les trouve entortillés incapables de gestes efficaces. Pour Dutronc c'est un peu normal, il est déjà cyanosé. Montand suffoque, halète, il pourrait très bien faire une attaque. Avec les mouvements justes, Nicole Garcia ouvre les deux portes, desserre la corde du pendu et le tire sur le palier pour libérer Montand qu'elle aide à se relever. Presque hystérique il demande :
"Qui c'est ? Qui c'est ?"
Elle répond qu'elle ne sait pas, qu'elle croyait que c'était la maintenance. Montand reprend son souffle contre le mur pendant qu'elle grimpe sur les barres de cuivre pour détacher la corde. Elle a du mal à défaire le noeud serré par le poids d'un corps et pendant qu'elle s'esquinte les ongles elle dit sourdement à Montand pour n'être entendue que par lui :
"Gifle-le, mais gifle-le, fais-le respirer !"
Il frappe plusieurs fois violemment Dutronc au visage, plus pour se venger de la peur qu'il lui a fait que pour véritablement l'aider à reprendre son souffle puis il lui martèle la poitrine à grands coups de poings. Dutronc râle et tousse et râle, il se remet à respirer mais il est à peu de chose près inconscient. Venue à bout du noeud coulant, Nicole Garcia se laisse retomber dans l'ascenseur. Son peignoir fait parachute en même temps qu'il bâille au-dessus de la ceinture, on voit à cette occasion qu'en dessous, elle est nue, mais à la vitesse où ça se passe, c'est plus une information qu'une image érotique. Elle ramasse la corde en boule et la jette par la porte de son appartement, puis elle empoigne Dutronc par un pied et dit :
"Aide moi à le rentrer."
"Qu'est ce que tu veux en faire ?"
"Tu veux le laisser sur le palier ?"

Montand retrouve ses esprits, se rend compte qu'elle a raison, empoigne l'autre pied. Ils le traînent sur le dos jusque dans l'étroit couloir en trébuchant sur la corde. Montand lui marche sur la main en l'enjambant pour fermer la porte. Dutronc râle plus "aie" qu'il ne le dit, mais c'est qu'il a mal, c'est bon signe. Montand le saisit sous les aisselles comme elle lui prend les pieds et ils le portent sur le lit. Nicole Garcia ressort en coup de vent fermer les deux portes de l'ascenseur. Ils se retrouvent tous les deux face à face dans l'appartement. Elle lui demande :
"Qu'est ce qu'on fait ?"
Il répond :
"A boire, donne moi un cognac. Non, de l'eau, donne moi un verre d'eau" et pendant qu'elle sort une bouteille du frigo, il cherche nerveusement des comprimés dans sa poche. Il en avale deux avec le verre qu'elle lui tend. Elle redemande :
"Qu'est ce qu'on fait ?"
"Peut-être ce n'est pas la peine d'appeler un médecin ? Tu vois ? Peut-être dans une demie heure il sera sur pieds. Je crois. Je ne peux pas rester, je ne peux pas me permettre. Excuse moi, je ne peux pas être vu ici avec une histoire comme ça."
"Tu ne vas pas partir ?"
"Je ne peux pas rester, comprends ça, comprends-moi."
"Mais sans lui tu serais resté l'après midi, tu ne vas pas me laisser toute seule avec lui ?"
"Je ne veux pas qu'il me voit."

Elle jette un coup d'oeil vers la chambre.
"Il s'en fout, il te connaît pas."
Elle le cramponne par la manche, elle veut l'embrasser. D'une voix cassée, suraiguë, presqu'inaudible, elle demande :
"Embrasse-moi ? Embrasse-moi ?"
Elle est la détresse complète ! Elle devine que ça ne va pas le retenir, mais s'il partait sans l'embrasser ce serait trop grave. Il pose rapidement les lèvres sur le visage qu'elle lui tend. Trop farouchement. Il se heurte la lèvre sur sa pommette, arrache son bras et sort en disant:
"Je t'appellerai."
Sur le palier, l'ascenseur est encore là. Il re-cafouille avec la grille et la porte, referme derrière lui, appuie sur rez-de-chaussée. Il est un peu rassuré, il le sera davantage hors de l'immeuble et complètement dans un taxi à plusieurs pâtés de maisons. Il vérifie que sa lèvre douloureuse n'enfle pas dans le miroir de l'ascenseur. Dans le couloir d'entrée jusqu'où elle l'a suivi, Nicole Garcia se frotte la pommette douloureuse, elle écoute la musique de l'ascenseur qui la prévient quand il arrive en bas. Elle entend le bruit des portes, elle entend même le bruit de la porte de la rue. Il l'a fait ! Il est parti, il l'a laissée seule avec un suicidaire qui vient se rater sur les bras ! Elle sent monter la colère après la déception. Il ne peut pas rester ! Il ne peut pas se permettre qu'on sache que le sénateur entretient une poule qu'il vient sauter quand il peut. Sa carrière, le scandale, sa femme, il serait la risée du palais, les journaux, le Canard Enchaîné, sûrement. Elle aime Montand, mais elle revient vers la chambre en pleurant :
"Salaud, salaud..."
Dans sa chambre elle s'assied sur le bord du lit où Dutronc retrouve un peu de son teint pâle ordinaire. Il est loin d'avoir récupéré. Mauvaise, elle le regarde bouger, sans desserrer les dents elle dit :
"Connard, connard..."
Les poings serrés posés à plat sur le lit, ses bras qui dépassent du peignoir font un léger angle contraire. Elle secoue la tête plusieurs fois et ses cheveux mi-longs lui dégringolent devant la figure.
"Salaud, connard, salaud, connard, salaud, connard..."
Puis elle pleure dans ses mains.
"Salaud, connard, salaud, connard, salaud, connard..."
Elle interrompt sa litanie quand elle sent la main de Dutronc se poser sur l'intérieur de sa cuisse.

Et là, je me suis réveillé.


J'aurais bien aimé connaître la suite, sans doute il y a une histoire qui s'installe entre elle et Dutronc, sans doute Montand va vouloir la récupérer, peut-être même qu'il prendra des risques pour ça. Bon, ça fait peut-être un peu Françoise Sagan (j'ai jamais lu Françoise Sagan), la nana déchirée entre le vieux riche et le jeune pauvre, mais va savoir ? Ça fait à peine les dix premières minutes du film, générique compris, mais dans mon rêve, je trouvais que ça démarrait crédible. Enfin, au moins pour un film de la fin des années soixante-dix. Depuis, Montand est mort, Dutronc est énervant et Nicole Garcia doit avoir deux ou trois gosses !
On ne saura jamais...
En tous les cas, après ce rêve, j'ai découvert en Nicole Garcia un quelque chose que je ne lui connaissais pas avant. Je crois bien que depuis, je la trouve... plus à mon goût.
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Message  mentor Mer 2 Avr 2008 - 20:50

ben mon vieux ! on s'y croirait au ciné ! bravo, c'est superbement mené et écrit; tout comme dans un scénar
c'est très vivant, visuel, tout s'enchaîne parfaitement, tu réussis à décrire des trucs apparemment asses difficiles à raconter par écrit comme le coup du pendu qui se pend relativement lentement, l'ascenseur qui remonte, l'imbroglio des 2 types et la corde, oui, c'est super bien fait tout ça.
D'autant plus que les 3 personnages sont connus et aident à imaginer la situation : Garcia la nerveuse, Dutronc hyper-zen et Montand sérieux et pressé
et le pire c'est que j'aurais vraiment envie de connaître la suite !
tu veux pas prendre un cachet ? Et nous rêver la suite, dis ? ;-)

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Message  bertrand-môgendre Jeu 3 Avr 2008 - 14:35

Et la musique sifflante reprend en montant les registres jusqu'à atteindre le bruit qui signale la vitesse de croisière.
pas mal le musicien des objets d'art. Tu sais faire chanter les poulies toi.
"...Bonjour madame, maintenance, j'en ai pas pour longtemps." Je croyais que tu avais oublié d'affubler cette madame "Maintenance" d'une majuscule (pardon, le rire c'est nerveux)
...Yves Montand sexagénaire règle la course et sort du taxi dans un costume sévère, un manteau sombre sur le bras, un chapeau à la main. Il coiffe son chapeau et traverse rapidement après avoir regardé à gauche et à droite, aussi bien pour vérifier que rien ne vient que pour s'assurer que personne ne le regarde. Il s'engouffre dans l'immeuble...désolé. Ce n'est pas crédible.
Si tu veux faire comme au cinéma, il te manque l'accessoire roi, à savoir, la cigarette.
Mais oui. Regarde bien les films. Elle est partout, dans la plupart des scènes. Alors, ça ne passe pas. (Clin d'oeil)

Bon et puis l'histoire du coup « là je me suis réveillé " au moment où l'émotion du spectateur était palpable, n'est pas digne de toi.
On ressort de ta séance, langue pendante, prêt à trouver sur internet la suite de : " Comme au cinéma 2" déjà sortie aux États-Unis, uniquement disponible en version originale.

Sérieux : Texte, bien balancé. Tu donnes dans un visuel effrayant de vérité, livré par une caméra au poing littérairement bien réglée.
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Message  apoutsiak Jeu 3 Avr 2008 - 16:28

.

Dis-nous ce que tu as pris le soir avant de faire un rêve pareil : on en prendrait bien aussi !
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Message  à tchaoum Jeu 3 Avr 2008 - 18:06

Merci à vous.
Vous savez, quand je me suis réveillé, j'étais furieux, je voulais moi aussi savoir la suite, mais je me suis dit que je ne pouvais pas la fabriquer... Jusqu'à là ça s'était imposé, ça marchait tout seul, je n'étais pas vraiment aux commandes ; je n'ai jamais osé aller plus loin en état de veille, exprès, en calculant-construisant, ça risquait trop de virer mauvais film, vous voyez, quand on sort déçu de la salle de ciné...
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Message  Lucy Ven 4 Avr 2008 - 1:49

Plus qu'à refaire le casting ! Non, je ne vois vraiment pas qui pourrait remplacer Montand. Oui, donne-nous ton secret pour faire des rêves de ce style... je ne fais que des cauchemars ou des rêves idiots.
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Message  Arielle Ven 4 Avr 2008 - 14:43

Je savais déjà que les ascenseurs sont des endroits délicieux dans lesquels on peut se livrer à toutes sortes de joyeuses acrobaties mais s'y pendre avec autant de grâce et d'humour...ça j'y aurais pas pensé, non, vraiment! Pourtant qu'est-ce que j'aurais bien aimé tomber comme ça dans les bras d'Yves Montand à la place de Dutronc!
Ah le joli rêve que voilà...

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Message  outretemps Ven 4 Avr 2008 - 16:29

C'est super ton ton mètrage. tout y est. Et tu semble si bien savoir retrouver le vocubulaire que savent utiliser les femmes quand on les contrarie ou pas qu'on les aime autant qu'elles voudraient, et dans l'ordre encore. Premier degré salaud, deuxième degré connard. C'est parfaitement rendu aussi. Y en a pas qui trouvent d'autres mots "pauvre con peut-être, mais ça c'est réservé pour quand elles se font plaquer. la simple "gougeaterie", c'est comme tu dis! Ah heureux hommes que nous sommes. En tout cas belles tournures pour excellent tournage. PS: Montand est très difficilement remplaçable dans une scène d'ascenseur
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Message  claire Ven 4 Avr 2008 - 18:58

"avec distance et intérêt si les deux sont compatibles.": oui, mon capitaine, je confirme, c'est possible!
Merci pour les descriptions intérieures de l'immeuble bourgeois, type hausmannien; ça fait du bien, cette précision visuelle.
Dutronc-bloquant!!
Moi, je vois que des ratés dans ce début de film, donc un bon démarrage!
Petite question at chaoum: ça fait ou ferait quoi que Nicole Garcia ait deux ou trois enfants?
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Message  à tchaoum Sam 5 Avr 2008 - 6:54

claire a écrit:Petite question at chaoum: ça fait ou ferait quoi que Nicole Garcia ait deux ou trois enfants?
Ben... Que c'est pas moi les lui aurais fait...
Plus scénaristiquement parlant, elle ne peut plus tenir le rôle ; tu vois un sénateur entretenir une femme avec trois mômes et venir s'envoyer en l'air en écartant les mouflets ?
Ou alors c'est une autre histoire, bigamie, double vie... un autre rêve qui reste à faire...
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Message  claire Sam 5 Avr 2008 - 8:48

à tchaoum a écrit:
claire a écrit:Petite question at chaoum: ça fait ou ferait quoi que Nicole Garcia ait deux ou trois enfants?
Ben... Que c'est pas moi les lui aurais fait...
Plus scénaristiquement parlant, elle ne peut plus tenir le rôle ; tu vois un sénateur entretenir une femme avec trois mômes et venir s'envoyer en l'air en écartant les mouflets ?
Ou alors c'est une autre histoire, bigamie, double vie... un autre rêve qui reste à faire...

Il se sentirait pas forcément obligé d'"entretenir" les mômes, en plus. Vu comment il procède avec la femme; c'est du vite fait su'l gaz qu'a même pas le temps d'chauffer.
Et pis o't choz, aussi pour faire la kôzett, pas celle des misérables, hein, celle de la parlotte, les ptits nenfants, ils vont p.ê. à l'école et sont pas toujours chez maman, p.ê. même qu'ils auraient un papa kekpart; oui, avec des personnages supplémentaires, ça complexifie les choses et ça fait moins cinéma 70 ; parce qu'il y a (eu) déplacement et surgissement de (nouvelles) questions.
Bon j'apporte pas grand-chose au moulin, mais le samedi démarre sec.
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Message  à tchaoum Sam 5 Avr 2008 - 11:07

claire a écrit:ça fait moins cinéma 70 ;
Oui, et depuis, la belle est passée de l'autre côté de la caméra (ce qui n'empêche pas) ; elle n'y est d'ailleurs pas manchote, et mon avatar... lui en aurait bien touché deux mots.
J'ai longtemps eu envie de lui envoyer ce texte, mais je n'ai jamais osé.
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Message  Sahkti Mar 8 Avr 2008 - 15:08

Et bien, pas mal de bonnes choses dans ce texte!
Tu arrives à cadrer les scènes, à leur donner vie, à créer le mouvement, à écrire en mots ce qui passerait mieux en images et à te déjouer de la difficulté que tu t'imposes à toi-même en faisant évoluer trois personnages très connus que le lecteur ne manquera pas d'identifier, avec le risque de créer, à priori, des images autour d'eux qui pourraient parasiter ton film.
Donc tu t'en sors bien sur ce plan.
Quelques petits bémols de ci de là, mais rien d'important, sur le déroulement cinématographique, sur la manière d'évoquer certaines scènes, mais c'est anecdotique :-)
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Message  Reginelle Ven 11 Avr 2008 - 8:54

Extra la distribution... Parce que je vois bien Montand jouer un rôle comme ça... de mec coincé et qui se débine lâchement... mais pas un Lino Ventura par exemple !

Intéressant comme rêve... je devrais dormir davantage, les nuits... pour l'inspiration, ça semble utile ! (rires !!!!!)
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