Divariations sur Claire

[lol47]

Un peu,
Beaucoup,
Je plais,
Ou pas du tout…
Tu veux que je te fasse un car-wash ?
Un love on the beat ?

Ou tu veux,
Que j’effleure les yeux de la marguerite ?

Wanted.
J’effeuille les pages de l’Imagine .

Brain-washing, et tortures en tous genres.
Je désyllabe, je dévoyelle, j’ouvre les veines de la poésie.
Humeur des allées, chemins refroidis des imparfaits.
Martine suce des sucettes tandis que je lèche les glaces.

- Tu m’as vu où ?
- On se revoit ?
- On se téléphone ?
- On se mange la bouche ?

Canapé, poison pané, un clic et puis des claques.
Madison sonne.
Garden.

- C’est qui ?
- Le who’s who !
- Tis pity she is a whore ! M’assomme cette cérébrale.

Je fais quoi maquillé, habillé en femme ? Je fais rien. Je m’ouvre les lèvres du désir des femmes.
Je fais la pute, je jupe à Cap Canaveral.
Je joue .
Je cultive.
Je cultive mon désespoir comme d’autres roulent des yeux, dans de splendides 4X4.
Cérébraux tels des invertébrés.

Bon, demain c’est boxing day, on fera l’amour comme des sauvages sur le canapé.
On se mettra à poil devant la télé.

Tu sais Darling, je suis un sauvage, mais je préfère faire envie que pitié.

Je préfère ouvrir un livre que de l’effeuiller.

En effleurant la marguerite, te voir verser un rire que pleurer.

J’é-c-rie-.Je bois, je vois, je sens.

Costals écrit à Montherlant dans les « Jeunes filles, ou ces lépreuses… ».
Les jeunes filles sont flétries sables.

Des jeunes hommes, des nouveaux nés.

Seul importe le criminel qui se libère.

"La haine qu'on se porte à soi-même est celle entre toutes pour laquelle il n'est pas de pardon"

Monsieur Ouine. G. Bernanos.

[claire]

Bonjour/soir lol je fais un brin la bringue et je reviens, sûr, dans les parages, je viens de voir un drôle de rigolo titre, évidemment, évidâment!! joie!

[claire]

"Je désyllabe, je dévoyelle, j’ouvre les veines de la poésie."
... chemins refroidis des imparfaits.", rencontrent les impossibles des comparaisons
Meine Verzweiflung ist jedenfalls grösser als jede auf der -zerstückelten- Welt; du monde à créer, il n'y a plus de désespoir qui tienne, tienne, tienne...

Jongler et zigzaguer.
............ _________
surfer
............ _________

Corps désarticulé appelle rétractation et création en simultané... "Massomme cette cérébrale".
- ! -
On en dit parfois jamais assez. On...!

[lol47]

"Je désyllabe, je dévoyelle, j’ouvre les veines de la poésie."
... chemins refroidis des imparfaits.", rencontrent les impossibles des comparaisons
Meine Verzweiflung ist jedenfalls grösser als jede auf der -zerstückelten- Welt; du monde à créer, il n'y a plus de désespoir qui tienne, tienne, tienne...

Jongler et zigzaguer.
............ _________
surfer
............ _________

Corps désarticulé appelle rétractation et création en simultané... "Massomme cette cérébrale".
- ! -
On en dit parfois jamais assez. On...!

Devant ses juges, j'entends encore la voix de Daniel, en comparaison immédiate, répondre :
- " Yes soeur ! La voie lactée ! "

[Krystelle]

Des jeux sur les sons, les mots, des idées qui trainent et qui se mêlent, pas complètement désintéressant mais j'ai l'impression que l'auteur me laisse volontairement à côté de son texte, qu'il ne cherche pas à m'y faire entrer ou à me faire partager quelque chose.
Bref, j'ai presque l'impression de déranger en lisant ces lignes (et les commentaires qui suivent).

Sinon, pourquoi obliger le lecteur à plisser les yeux ?

[lol47]

Des jeux sur les sons, les mots, des idées qui trainent et qui se mêlent, pas complètement désintéressant mais j'ai l'impression que l'auteur me laisse volontairement à côté de son texte, qu'il ne cherche pas à m'y faire entrer ou à me faire partager quelque chose.
Bref, j'ai presque l'impression de déranger en lisant ces lignes (et les commentaires qui suivent).

Sinon, pourquoi obliger le lecteur à plisser les yeux ?

En se penchant, on voit mieux...
En s'épanchant, on tombe.
A force de tomber, on se relève.

Même mots, même punition.
Ce qui recommence finit toujours.

Tu ne déranges personne en me lisant.

Surtout pas MOI.

Je sais, on me l'a déjà dit.

[claire]

Ca, c'est après la lecture de krystelle et le comm. de lol.
On se penche toujours un peu
la bascule, la bancale, le pendule, un jeu déréglé, par des je impertinents, qu'il faut, pour certains, déboulonner, aussi pour "accéder" à ce je-inconscient, du monde.
Alors par quoi ça passe? parce que c'est bien ça les questions qui taraudent?
par le sexe, l'invite, l'évite, la rétractation, l'amorce faite, mon frère, la poupée, l'écheveau, le brouillage ou les mots fondus ou tendres, ou prenables, ici ou chez d'autres.
Comment pourrait-il y avoir dérangement dans un "ordre" non fondé ? non, j'en conviens, je ne suis pas assez claire, allons plus loin, allons voir un peu partout, dans les autres textes, les autres écritures, et revenons aussi par là, là où l'écriture n'est pas close, où elle ne fait pas structure, mais récurrences, oui, des déplacements qui font qu'on ne saisit pas tout à fait ou pas du tout; c'est difficile ces écritures et ces mots crus aussi, mais, mais, mais, mais, aussi les mots crus et ici, beaucoup de questions, beaucoup, beaucoup; rrrhhââ!

[Yali]

c'est difficile ces écritures et ces mots crus aussi…

Ben non, le plus difficile est de faire simple, précisément.
L’inverse étant à la portée de tous ceux possédant le langage, par extension de tous ceux ayant la capacité d’augmenter ledit langage d’autant de mots, soit à la portée du premier venu. Alors que faire simple… Alors qu’assujettir la pensée du lecteur à la sienne, le conduire à finalement respirer le texte comme écrit, à le vivre comme voulu, à le surprendre précisément ici, lui faire esquisser un sourire là , lui faire éprouver telle émotion en fin de chapitre ou fin de paragraphe et pas ailleurs, c’est d’une autre difficulté que d’aligner autant de véhicules avec les clés dessus et de dire : « Choisis, après tout c’est toi qui conduis, moi, je ne suis que loueur. Sans parler que l’entreprise pour laquelle je bosse, même pas c’est la mienne, alors… »
Faire simple, est infiniment plus ardu, d’autant que cette simplicité s’accompagne généralement d’un style unique et qu’il est plus malaisé de disposer une chaise avec goût dans une pièce exigu que de lui trouver une place dans un multi pièces fourre-tout, arborant salons après chambres à coucher, quantité de tendances toutes prêtes à vous accueillir pour raison de ressemblance, même très vague.

[Arielle]

En se penchant, on voit mieux...
En s'épanchant, on tombe.
A force de tomber, on se relève.

Même mots, même punition.
Ce qui recommence finit toujours.

Si donner à lire est un cadeau de l'auteur à son lecteur il me semble que la moindre des courtoisies consiste à ne pas lui offrir systématiquement " un jeu déréglé, par des je impertinents, qu'il faut, pour certains, déboulonner" comme le suggère Claire.
Je ne peux, en lisant certains de tes textes, m'empêcher de sentir la raillerie, le sarcasme plutôt que l'amitié derrière le don. Genre ballon rempli d'eau qu'on lance à son chien pour voir comment il va réagir… S'il n'est pas idiot la deuxième ou la troisième fois il évitera soigneusement de l'attraper et s'en détournera définitivement. Ce n'est pas la meilleure méthode quand on tente d'échanger, de communiquer… même avec un chien.

[lol47]

En se penchant, on voit mieux...
En s'épanchant, on tombe.
A force de tomber, on se relève.

Même mots, même punition.
Ce qui recommence finit toujours.

Si donner à lire est un cadeau de l'auteur à son lecteur il me semble que la moindre des courtoisies consiste à ne pas lui offrir systématiquement " un jeu déréglé, par des je impertinents, qu'il faut, pour certains, déboulonner" comme le suggère Claire.
Je ne peux, en lisant certains de tes textes, m'empêcher de sentir la raillerie, le sarcasme plutôt que l'amitié derrière le don. Genre ballon rempli d'eau qu'on lance à son chien pour voir comment il va réagir… S'il n'est pas idiot la deuxième ou la troisième fois il évitera soigneusement de l'attraper et s'en détournera définitivement. Ce n'est pas la meilleure méthode quand on tente d'échanger, de communiquer… même avec un chien.

Je parle à Claire comme à un chien ?


Je pense que tu passes au travers de beaucoup de choses, en disant ça.
Mais bon, puisque tu sembles le penser, alors...

[Arielle]

Me suis-je mal exprimée?
Ce que tu publies sur ce forum est sensé s'adresser à l'ensemble des lecteurs et donc à moi, lectrice lambda. C'est ce que je ressens personnellement que je traduis par cette image. Je ne me permettrais pas de parler au nom de qui que ce soit d'autre.

[Loupbleu]

Je comprends rien au texte :-)

Et amicalement, je dois confier que je ne comprends rien non plus aux échanges entre Lol et Claire (ce qui m'inquiète un peu plus, mais je vis bien avec !). Ceci dit, il semble y avoir une connexion, une résonance entre vos approches d'écriture, et je m'en réjouis !

Je suis plutôt de l'avis de Yali (autant dans une approche d'écriture que de lecture). Bien entendu, ce sont que des avis individuels, et chacun est libre d'écrire comme il le veut...

[à tchaoum]

Ahem...
C'est difficile à lire et délicat à commenter.
Pas inintéressant, certainement, mais l'exhibitionnisme latent me gêne un peu tout de même. Lol, tu te civilises, si je compare avec d'autres écrits que j'ai eu la curiosité d'aller lire par-ci par-là, et tes explorations de l'écriture sont légitimes. Elles trouvent des échos et j'en suis content pour toi, ça fait déjà un (puisque toi tu ne l'es jamais).
Seulement voilà : j'aimerais que la rencontre du parapluie et de la machine à coudre sur la table de dissection soit un peu moins fortuite, ou que pour jouir de cette rencontre heureuse, je ne sois pas obligé de me farcir tout le catalogue Manufrance®...
Bien sûr, Claire a senti en toi un potentiel d'écriture aventureuse prometteuse (enchaîneuse), elle te galvanise, te donne force et envie, c'est une excellente chose, mais ne vaudrait-il pas mieux alors t'adresser à elle exclusivement, le temps de faire le tri (le temps d'un vrai travail d'écriture) pour nous livrer ensuite ce qui aurait passé la barre ? Fait ses preuves ?
Parce que ça prend un peu des allures de tchat'roume, et ça, c'est pas très bon.
Chtrouve.
Cela dit, go ! z-y-va !

[lol47]

Ahem...
C'est difficile à lire et délicat à commenter.
Pas inintéressant, certainement, mais l'exhibitionnisme latent me gêne un peu tout de même. Lol, tu te civilises, si je compare avec d'autres écrits que j'ai eu la curiosité d'aller lire par-ci par-là, et tes explorations de l'écriture sont légitimes. Elles trouvent des échos et j'en suis content pour toi, ça fait déjà un (puisque toi tu ne l'es jamais).
Seulement voilà : j'aimerais que la rencontre du parapluie et de la machine à coudre sur la table de dissection soit un peu moins fortuite, ou que pour jouir de cette rencontre heureuse, je ne sois pas obligé de me farcir tout le catalogue Manufrance®...
Bien sûr, Claire a senti en toi un potentiel d'écriture aventureuse prometteuse (enchaîneuse), elle te galvanise, te donne force et envie, c'est une excellente chose, mais ne vaudrait-il pas mieux alors t'adresser à elle exclusivement, le temps de faire le tri (le temps d'un vrai travail d'écriture) pour nous livrer ensuite ce qui aurait passé la barre ? Fait ses preuves ?
Parce que ça prend un peu des allures de tchat'roume, et ça, c'est pas très bon.
Chtrouve.
Cela dit, go ! z-y-va !

Bien vu, tchaoum.
J'appelerais ça un com vraiment constructif.
Maintenant que tu m'as donné les bases, je vais m'atteler à construire cette maison.

" La machine à découdre ", olé olé !

Tchaoum, t'es un drôle de paroissien, toi !

[Sahkti]

Je l'aime bien ce texte, pour son style, pour tout ce qu'il raconte et le fouillis qu'il contient.
Qu'il soit au départ pour Claire, par Claire, finalement je m'en fiche. Je ne le trouve ni simple ni compliqué, il existe, me plaît et voilà.
Simplement, je regrette un peu que le titre et cette systématisation du "je t'écris, tu me réponds, je te reréponds and co" ne prenne le dessus sur tout cela, parce que ce prétexte crée un à priori qui nuit aux lignes, on a beau dire, ça joue et ça fausse tout. Donc moi aussi, le côté tchat room par créations décomposées interposées aurait tendance à me faire reculer mais bon, comme je sais qu'il y a du bon derrière cette façade de paravent artificiel, je vais voir et voilà, je trouve.
Faudrait juste voir à ne pas lasser. Non pas lu public (il se sélectionne de lui-même) mais l'écriture elle-même...

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