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La mort chuchotait une berceuse

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La mort chuchotait une berceuse Empty La mort chuchotait une berceuse

Message  Jun Mar 8 Avr 2008 - 14:15

Ceci est un texte écrit avec une amie, et nous aimerions donc avoir des conseils, des remarques. J'écris la partie de Sarah et elle Adam (même s'il nous arrive quelque fois d'inverser).

« Certaines choses semblent être vouées à se répéter, à rester ainsi durant l'éternité... Puis un jour, on se rend compte que toutes les choses qu'on croyait sont fausses, et on se réjouit d'avoir ainsi tort. Mais peut-on croire à l'amour après la mort ? Il y a-t-il un moyen de garder sa belle des années encore, afin de sentir ses cheveux soyeux contre sa peau froide, sans pour autant voir la mort frôler ses airs d'enfant innocent ? Cette même mélodie qui résonne à travers mes entrailles depuis des siècles, cette même lassitude dans mes yeux, ces maux lorsque j'y pense un peu trop... Certaines choses restent intactes durant tout ce temps, mais d'autres évoluent. Au final, tant que ça la rendra heureuse... »

Chapitre I

# Sarah.

Les portes étaient ouvertes, je sentais un léger vent d'automne sur le visage, et des élèves bruyants qui s'avançaient progressivement vers l'entrée du lycée. J'avais attendu ce moment avec une certaine impatience, mais maintenant que j'y suis, je crois que les choses ne changeront pas. A part un établissement plus spacieux, des élèves plus grands, rien n'était bien différent. Je commençai alors à me confondre parmi la foule, et finis par pénétrer au sein du lycée. Après quelques minutes d'attente qui me parurent bien longues, seule, on commença à nous parler brièvement de l'établissement, les règles, les cours, les professeurs, les sanctions, comme lorsque nous arrivons en sixième. Evidemment, beaucoup furent déçus par leur classe. Personnellement, je n'attachais aucune importance à de telle futilité, en sachant pertinemment qu'être avec untel ou non ne changera rien. C'était comme ça, et il fallait bien que je m'y fasse. Après avoir passé plusieurs années à espérer, à chaque rentrée, j'ai bien fini par comprendre que c'était vain. Alors, lorsque j'entendis mon nom, je m'avançai, puis me plaçai derrière les quelques autres élèves déjà appelés. Une fois la classe faite, nous commencions à nous diriger, accompagné par le professeur principal, dans une des salles de classe. Déjà, je pouvais apercevoir les quelques filles qui s'étaient regroupées, apparemment heureuses d'être dans la même classe, un couple se coller l'un contre l'autre, quelques garçons qui discutaient, trouvant ça «cool» d'être ensemble. Au fond, je les enviais un peu. Je ne pouvais le nier : j'aurai donné bien des choses pour pouvoir serrer dans mes bras quelqu'un que j'aime, sentir jusqu'à n'en plus finir cette odeur sucrée collée à son cou, fixer ses yeux sans relâche, encore, et encore... Nous voilà installés dans une salle banale. Des tables à deux, un tableau noir, un bureau, comme toujours. Cette année, notre professeur principal était celui de Français, femme qui devait avoir la trentaine, des cheveux noirs, attachés lui retombant dans le dos. Un teint légèrement mat, des yeux apparemment foncés, de la place où je suis, soit dans le fond, apercevoir précisément sa couleur des yeux étaient presque impossible. Avec sa voix puissante, elle commença à expliquer avec détails le déroulement des cours, les emplois du temps...

# Adam.

L'éternité, c'est bien long. En général, on parvient à l'oublier, mais il y a des moments où ça nous frappe. Comme quand on passe les portes d'un lycée pour la énième fois. Voir tout ces gens superficiels, sautant de joie de se revoir, s'embrassant, se collant les un aux autres. En plus de l'ennui que pourrais ressentir un humain normal, moi, vampire, devait supporter l'odeur tentatrice de leur sang. Même, si au fil du temps, elle s'atténuait. Je doute que vous puissiez comprendre. C'est un peu comme si l'odeur de votre aliment préféré était toujours dans l'air, mais pourtant l'objet reste insaisissable. La comparaison est sans doutes très mal choisie, mais cela fait trop longtemps que je ne suis plus humain pour savoir ce que sont leurs sentiments. Ce qui n'est pas si grave, être si futile ne m'intéresse pas. Je marchais donc vers un surveillant, qui annonçait la répartition des classes, d'une voix égale, criant parfois, pour surpasser le bruit du chahut. Nouvelle classe, nouveaux élèves. Mais ça ne rendrais pas les cours plus intéressants. Rajoutons à ça le fait que les humains me craignent naturellement, et que leur instinct de survie les poussent à se tenir éloignés de moi. De quoi éloigner toute compagnie, même si par miracle une pourrait se révéler charmante.
- Adam Dayhs ! Prononça la voix du surveillant.
Je soupirai et m'avançai avec les autres désignés, qui commençaient déjà à marcher vers les bâtiments. Je les suivais de loin, n'ayant pas plus envie que ça de finir dans la masse. A vrai dire, je m'étais installé de côté, contre un poteau, attendant que tous les lycéens aient rejoint le lycée. Être en retard ? Cela ne changerait pas grand-chose. Les derniers élèves s'éloignèrent, alors, je les suivis d'une démarche lente. Les couloirs étaient quasiment vides. Ma salle de classe se trouvait au deuxième étage. Je toquais à la porte, conscient d'être le bon dernier arrivé. J'ouvris la porte avant même d'avoir eu une réponse, ce qui parut irriter notre professeur.
- Merci de nous honorer de votre présence.
- Désolé du retard.
Je balayais la classe du regard. Il ne restait qu'une place, au fond, à côté d'une jeune femme. Je trainais les pieds jusqu'à la dite place, jetais mon sac à côté de la chaise et m'assis.

# Sarah

A ce moment-ci, on entendit quelques coups sur la porte de bois venir perturber le long discours du professeur. Une fine silhouette masculine apparut. Etrangement, il avait quelque chose... Quelque chose de troublant. Comme la plupart des autres étudiants, je le fixais, suivant des yeux, le voyait s'approcher. Je n'avais pas compris que la seule place de libre était celle qui était à côté de moi. Je détournai la tête, l'air distraite. Pendant qu'on nous expliquait encore le règlement que j'écoutais d'ailleurs d'une oreille, je ne pouvais m'empêcher de tourner les yeux vers ce jeune homme. Pourtant, il n'avait rien de particulier, ce n'était pas Dieu, ni rien qui lui était égal. Un jeune homme parmi tant d'autres, mais pourtant, il m'intriguait énormément. Midi avait sonné, et il était donc l'heure de se rendre au réfectoire. Après avoir rejoins quelques filles avec qui je m'entendais plus ou moins, nous nous dirigions vers les lourdes portes de la cantine. Sans grande surprise, il y avait déjà une file, mais elle semblait avancer relativement vite. Alors, nous allions à la suite, et discutions de tout et de rien. A ce moment là, pendant qu'elles parlaient de sujets bien divers et variés, j'aperçus cet inconnu dans ma classe. Pendant toute les heures où j'ai pu l'observer discrètement, je n'avais pas encore entendu, ou lu son nom. Je m'imaginais bien des choses, voir quels prénoms pouvaient coller à son visage. Romain, Antoine, Charles... ? Non, c'était bien trop bref, trop évasif, et au final, je saurai bien ce prénom un jour.

# Adam.

J'étais assis à une table de la cantine, seul, comme toujours. Sans aucune nourriture. Je n'avais pas l'envie d'avaler quelconque aliment, car ceux-ci ont tout simplement un gout immonde pour moi. D'habitude, j'en aurais tout de même mangé, pour éviter de passer suspect. Aujourd'hui, je préférais d'autres occupations, et ce « premier jour » de lycée ne m'inspirais pas vraiment. De plus, mon étrange voisine de classe m'intéressait. Bizarrement. Elle n'avait pas l'air comme les autres, différente. Je lui jetais un coup d'œil. Ses longs cheveux bruns foncés, presque noirs, retombaient librement sur ses épaules, en accord avec ses yeux bruns, regard vif. Sa peau n'était pas pâle, ni bronzée, normal, allons-nous dire. Elle était habillée simplement, ne semblant vraiment pas vouloir s'encombrer de détails, ne pas être superficielle. Au contraire des autres. Oui, elle m'intriguait vraiment. Je me rendis compte que je l'observais depuis quelques temps, et baissa alors rapidement les yeux. Mais elle m'avait surement déjà remarqué.
Jun
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Message  Jun Mar 8 Avr 2008 - 14:15

Chapitre II


# Adam


Cela faisait maintenant quatre jours que j'étais une nouvelle fois rentré au lycée. Mon « étrange voisine », Sarah, dont j'avais appris le nom lors du deuxième jour, avait pris place à côté de moi dans quelques autres cours. Oui, car, souvent, il ne restait que cette place. Ayant beaucoup fréquenté d'écoles, j'avais perdu l'habitude de me nourrir tout les soirs, me croyant assez fort pour résister à l'odeur du sang. Sauf que j'avais oublié un facteur. Sarah. D'habitude, personne ne restait avec moi. Personne ne secouait ses cheveux à côté de moi. Personne ne tenait son cou aussi près de moi.
Oh, délivrance, la cloche sonna la fin des cours pour cette journée. Automatiquement, mes yeux se portèrent sur Sarah. J'avais vraiment soif. Si je la suivais ? Là dehors, si je la poussais vers une ruelle... Ou la suivre jusque chez elle... Non. Il était hors de question que je fasse que quoi ce soit. Hors de question que je morde, que je tue, que je boive le sang de quelqu'un. Elle se leva. Et je la suivis. Ah, l'attirer à l'abri des regards... Non. Rien qu'une fois... Non ! Rapidement, nous nous retrouvâmes en dehors du lycée. Sarah ne remarquait pas que je la suivais, mes pas ne faisant naturellement aucun bruit. Un pas, un autre, encore un pas... Nous nous éloignions du lycée, vers les ruelles. Mais je ne tenais plus. L'envie de m'abreuver à elle était beaucoup trop forte. Je la rattrapai en quelque pas, et agrippa ses épaules. Elle me fit face, l'air étonnée. Je la poussais contre le poteau d'un portail, tenant toujours ses épaules.

# Sarah


Ses mains étaient fortes, elles me serraient, elles m'empêchaient tout bonnement de me débattre. Je lui donnais quelques coups de pieds, par habitude, mais en vain. Je le touchais bien, oui, mais pourtant il semblait tout à fait indifférent aux quelques coups reçus. Je n'allais pas me laisser faire ainsi, même si le jeune homme, soit Adam, était quelque qui ne m'était pas totalement inconnu. Je ne savais pas ce qu'il voulait, et je n'avais nullement envie de le savoir. Enfin, il me plaqua contre le mur, ses yeux fixant les miens. Je le regardai en face, en espérant une chose quelconque, je ne savais pas vraiment ce que j'espérais-là... Ses mains, horriblement froides furent alors en contact avec ma peau. J'avais peur, car là, je n'osais pas vraiment me débattre à afin de partir. Et puis surtout, les chances pour que je m'échappe étaient minces. Ses doigts glissaient avec fluidité dans mes cheveux, sa tête, inclinée était près de mon visage. Je ne sentais pas son souffle, je ne sentais que de la froideur, tant celle qui m'emparait tellement j'étais effrayée, tant celle de ses doigts.
Il approchait ses lèvres de mon cou, avec un peu de recul cependant. Il s'approchait puis s'éloignait, mais c'était des allers – retours brefs, un peu comme s'il hésitait, ou si une paroi invisible l'en empêchait. Il monta, jusqu'à mon oreille pour chuchoter, dans une voix qui me fit des frissons, mon prénom. Sarah...
Tout à coup, il recula, s'en alla se cogner contre le mur opposé. Les cheveux sur son visage clair, ses yeux cachés, il semblait avoir un air... non, pas malheureux. Fatigué, peut-être.
Là, je pouvais partir, mais non. Je le regardais, intriguée. Puis discrètement, du moins j'essayais, je commençai à esquisser quelques pas, mais je sentis sa main me rattraper par le bras. Il me fis pivoter, et je retrouvai à la situation initiale : contre le mur. Apparemment soumise.
La voix légèrement tremblante, je soufflais son nom, à deux reprises. Mais il ignora. Ses mains s'agrippèrent à ma veste, la tête brièvement appuyée contre le mur, le nez, les lèvres contre les mes cheveux. Adam, Adam, arrête...
Malgré toute la peur que j'avais en moi, ces gestes étaient tout sauf brusques, et une odeur horriblement agréable venait me chatouiller les narines, lorsqu'il se collait à moi. Bon Dieu, j'étais incapable de faire quoique se soit lorsqu'on jouait à ce jeu là avec moi là, surtout lui. Certes, je ne connaissais rien à sa personne, mais c'était terriblement intriguant, tout ce qui se passait actuellement. Je ne pouvais nier que je prenais du plaisir – tout en restant effrayée, de voir son visage de si près, ses cheveux me chatouillant avec légèreté mon cou... Il descendit alors ses mains le long de mes bras, puis attrapa mes mains. Tantôt, il en lâcha une, la remonta, puis effleura ma joue.
Je sentais une boule dans le ventre, un certain mal aise malgré tout, et sans vraiment réfléchir, je le poussai sur le côté.
Adam, Adam, pourquoi tout ça ?

# Adam


Elle essaya de me repousser, ce que je laissais faire, tant qu'il me restait un peu de lucidité. Pourquoi ne s'enfuyait t-elle pas ? Aimait-elle le danger à ce point là ? Ou ne comprenait-elle pas ? Pourquoi restait-elle plantée là ?
Ah, comment était-je sensé ne pas l'attaquer ? Je m'approchais à nouveau d'elle. Sarah n'avait toujours pas bougé, collée au mur. Je me replaçais devant elle, appuyé au mur de mes mains, placées à côté de ses épaules. J'embrassais le haut de sa tête, plus ivre qu'autre chose, n'ayant aucun contrôle sur un corps redevenu celui d'un vampire assoiffé. Je gémis. Cette envie était pitoyable. Mes lèvres redescendirent dans son cou. Troublé, exalté, passionné, fou, déraisonnable. Excessif. Absurde. Ma langue traçait des trainées humides dans son cou, et je pus la sentir frissonner. Dément, inconscient, stupide. Je sentais en moi comme un être revivre, un être sortir du fond de mon corps. Cette chaleur humaine était tellement agréable, cet arrière goût de chair dans la bouche, délicieux. C'était à la fois délicieux, et répugnant. Mais je ne pus m'arrêter d'embrasser son cou, malgré tous les coups qu'elle me donnait, toutes ses paroles qui me suppliaient. Je tenais désormais avec fermeté ses mains, et je n'hésitais pas à resserrer lorsqu'elle semblait avoir trop de liberté.
Si une quelconque personne passait par là, en sachant que c'est une ruelle peu empruntée, on nous prendrait simplement pour un couple s'embrassant avec passion. Rien de plus. Il fallait juste que Sarah se taise, qu'elle s'arrête. Non. La seule personne qui devait s'arrêter, était moi. Personne d'autre.
Elle m'était à présent soumise, comme la plupart des victimes. Toutes, car toutes les personnes mordues, étaient des femmes, si je ne me trompais pas, étaient si belles. Toutes avaient ce goût sucré dans leur sang. Toutes gémissaient, de peur, de plaisir... Non, Sarah n'était pas une exception. Sarah était humaine, elle n'était strictement rien d'autre qu'une vulgaire humaine. Elle n'avait rien de particulier, et pourtant je n'arrivais pas à mordre son délicieux cou malgré toute l'envie que j'éprouvais.
Ne contrôlant qu'une partie de mes gestes, les autres étant plus ou moins instinctifs, mes lèvres remontèrent le long de son cou, puis effleurèrent enfin ses fines lèvres. Je l'embrassais, encore, encore. Et je ne pouvais nier que je prenais du plaisir à le faire. Etait-ce que je voulais réellement ?Et finalement, mes mains lâchèrent les siennes...

# Sarah


Enfin, Adam recula. J'étais un peu pétrifiée dirais-je, et incapable de faire quoique se soit. Je ne me remettais pas de ce qu'il venait de ce passer : la plupart du temps, ces histoires telle quelle finissait en viol, et pourtant Adam ne se l'était pas permis. Il s'éloigna, se plaqua contre le mur opposé pendant quelques secondes, en me fixant de ses avides, puis se retourna, me montrant désormais son dos. J'ignorais bien ce qui pouvait lui passer par la tête; je devais être fort naïve pour penser cela mais il semblait regretter ? Non, impossible. On ne regrette pas, on simule.

- Qu'est-ce que t'as foutu hein ? C'est un jeu pour toi ? De choper des filles en sortant, et...

Pendant une bonne minute, qui me parut bien longue, il garda le silence. Ensuite, il se retourna vers moi. J'avais l'impression de voir de la sueur sur son front, et ses mains trembler. Je ne devais pas le plaindre, il m'avait attrapée de force, je n'étais nullement consentante, alors lui seul était fautif. Adam ferma alors ses yeux, comme si cela pouvait l'aider à retrouver le contrôle de ses actions.

- Mieux vaut que tu ne saches rien.

Sa voix avait claqué dans ce silence devenu lourd. Ainsi, il valait mieux que j'ignore pourquoi il m'avait tant touchée, tant embrassée ?

- Vraiment ? demandai-je.

Il ne répondit rien, une fois de plus. Je me sentais toujours si mal à l'aise, et mes yeux faisaient alternance entre le sol, et sa silhouette. Je ne savais pas où regarder. Il me jeta un regard assassin, puis commença à s'éloigner de ses pas silencieux.

- J'parlerai pas de ça, affirmai-je. Mais...
- Tu en es réellement capable ? Me coupa-t-il.

Je ne répliquai rien. Je ne savais pas quoi répliquer à dire vrai. Entre toutes ces questions qui me fusaient dans ma tête, pour, à la fin, conclure que la situation n'avait plus rien de normal. Que le cap de la normalité était franchi depuis un bout de temps. Bien sûr que j'étais capable de me taire. Mais lui, était-il capable de retourner au lycée après ça ? Et moi, en étais-je capable ?
Lorsque je le relevai la tête, je vis qu'il s'était déjà envolé...
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Message  mentor Mar 8 Avr 2008 - 16:57

Sarah et Adam, Adam et Sarah... si c'est écrit à 2 alternativement ou pas, ben ça ne se remarque guère, bravo pour ça
Le sujet : bof, une légère impression de déjà lu, même si c'est pas ma tasse de thé, ce genre là
La seule chose qui m'intrigue (un peu) et me donne éventuellement envie d'en lire plus, c'est qu'on n'arrive pas, à ce point du récit, à savoir si Sarah est totalement "normale" ou si elle aussi a une caractéristique extra-quelque chose, comme Adam qui lui est clairement un vampire (très assoiffé pour le coup !)
Donc je veux bien lire une suite ;-)

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Message  Sahkti Jeu 10 Avr 2008 - 12:03

Je suis assez partagée.
Vos écritures sont agréables à lire et on ne sent pas vraiment de rupture de style entre Sarah et Adam, donc bien vu sur cette harmonie.
C'est plutôt du côté de l'histoire que j'accroche moyennement. Le début démarre fort, j'aime assez les doubles points de vue autour d'un même sujet ou d'un même événement, mais ici, assez vite, ces deux propos se suivent plutôt que vraiment se compléter et il n'y a plus assez de constraste entre eux pour donner la force nécessaire à cette histoire. Parce que celle-ci, somme toute, est assez banale et aurait gagné à être renforcée par des visions différentes, par des descriptions moins présentes et des monologues plus travaillés.
Je trouve également qu'il y a inégalité de traitement entre le début où tu prends le temps de présenter tes lieux et tes personnages et la fin où tout s'accélère, où Adam cède à une pulsion que Sarah repousse, sans véritable conviction, et puis voilà, la page semble tournée. La seconde partie du récit me semble dès lors plus faible et mériterait sans doute d'être retravaillée.
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