La maraîchère
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Reginelle
à tchaoum
Numériplume
antoine surin
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La maraîchère
La maraichère
La brume qui durant toute la nuit avait langoureusement suinté, grisâtre et poisseuse, de la terre humide et s’était insinuée en tout lieux sur une épaisseur d’une coudée se résorbait alors vers les lugubres marais voisins, lesquels n’avaient, de mémoire d’homme, jamais été nommés.
Le bourg s’éveillait doucement, un volet s’ouvrant ici sur une ruelle déserte, une lavandière sortant de là et se rendant, une corbeille de linges sales coincée au creux de sa hanche lourde, au sinistre lavoir. Là même où sept mois plutôt on avait retrouvé une jeune fille noyant un nourrisson encore rouge de sang dans le bac couvert de vert de gris. La jeune mère, ses jupes imbibées des liquides répugnants de l’enfantement avait été pendue sur le champ à une haute poutre du lavoir. Certaines vieilles disaient encore entendre un grincement de corde et de longues complaintes lorsqu’elles faisaient leur lessive tard le soir.
Mais elles étaient rares, ces veilles qui s’aventuraient dehors une fois la nuit tombée, tout comme les hommes d’ailleurs. La contrée n’était plus sûr pour les honnêtes gens, ni pour les autres. Qui découvrait un matin un homme mort les tripes baillant aux corneilles dans un talus aux abords du village, qui retrouvait au matin son jeune enfant mort dans son berceau, les yeux dévorés par les rats. Cette insécurité et le temps toujours plus cruel rendaient les gens maussade et courbaient leurs épaules plus encore que ne le faisait ces longues journées qu’ils passaient dans les champs à battre le blé à qui les pluies torrentielles ne laissaient pas le temps de sécher. Les récoltes ne suffiraient pas et des cas de peste se déclaraient déjà dans la région. Malgré le silence du vieux médecin bossus, la veille couturière n’était-elle pas morte couverte de boursouflures purulentes et crachant du sang noir comme la poix ? Les gens parcouraient les rues sans entrain, les enfants ne cessaient de pleurer, le lait des mères était aigre et les hommes ne trouvaient soulagement que dans des liqueurs toujours plus fortes. Les assiettes ne contenaient jamais plus d’une pomme de terre et d’un peu de jus d’oignons. Les bâtiments tombaient doucement en ruine et perdait de leur qualité d’entan. Les rues étaient sales et puantes, infestées de vermine et couverte d’une croute d’excrément.
La place était pavée de grosse dalles de pierre entre lesquelles poussaient des herbes folles rendues collante par la pluie et nauséabonde de part leur nature même. Des claquements de sabots, lents et irréguliers se firent entendre. Un oiseau de proie prit son envol de la tour de la petite église aux couleurs ternies. II décrivit de grands cercles dans le ciel gris, sur fond de gros nuages menaçant faisant penser à quelques gravures de noble facture. Quelques battements d’ailes plus tard il vint se posé sur le dessus de l’harnachement d’une mule, origine des seuls bruits brisant ce morne matin. La bête avait bien triste allure, les oreilles rabattues sur la tête laquelle oscillait presque entre ses pates avant, elle avançait à piètre allure. Sa robe brune était trempée de pluie et ses pates s’enfonçaient de trois bons pouces dans la boue. Elle tirait, bien difficilement, une charrette couverte d’où personne ne donnait signe de vie, comme si, abandonnée par son maitre, la mule avançait mécaniquement vers une triste destinée sans s’en rendre comte. Elle poussa jusqu’au centre du bourg. Un engoulevent sinistre annonça son entrée dans la place.
Les gens sortirent craintivement à leur fenêtre et certains même portés par la curiosité, risquèrent un pas à leur porte, il n’était pas courant de voir pareil attelage faire arrêt au bourg, ce ne pouvait être là qu’une source d’ennui supplémentaire. La mule s’immobilisa, l’oiseau partit d’une longue plainte, la pluie diminua d’intensité et s’arrêta bientôt de tomber. Les bourgeois s’avancèrent alors prudemment, certains armés, presque inconsciemment, de faux ou de fourche. Une fillette à la démarche débile dont un filet de bave maculait sa bouche et son vêtement s’échappa des bras de sa mère et avança claudicante vers la bête pour lui caresser maladroitement les flancs. La mule hennie d’aise et l’oiseau s’envola. Un bruit métallique parvint de l’intérieur de la charrette dont la construction était grossière mais solide. Il s’agissait ni plus ni moins d’une espèce d’échoppe en bois dont un gros panneau monté sur charnières cachait le côté tourné vers la foule. Le battant s’abaissa rapidement de bas en haut révélant à tous sa marchandise. Dans des caisses de bois soigneusement rangées, des pommes rouges comme des lèvres et brillantes comme la salive était jetée les unes sur les autres dans une merveilleuse vision de couleurs déparant avec la vision paysage grisâtre du bourg et de ses habitants. Une porte s’ouvrit à l’arrière de la charrette en grinçant et une femme descendit promptement le marchepied en fer forgé. Elle était relativement grande et entre deux âges, elle portait un tablier en cuir brun sur une robe de velours sombre élimée. Ses longs cheveux noirs était retenu par un ruban du même bleue que ses yeux, tantôt profond tantôt clair. Elle avait une grande bouche rouge comme ses pommes dont les lèvres charnues formaient une espèce de cœur plein de promesses. Son allure et sa démarche avaient à la foi l’élégance des femmes de cour ou de joie et l’assurance forte des gens de la terre. C‘est d’une voix sonore qu’elle proposa ses fruits au gens légèrement rassurer et complètement tentés par ces belles pommes rouges qui représentaient un vrai luxe par les temps qui courent. La fillette qui caressait la mule fut la première à approcher à portée de l’échoppe, la maraichère en bonne commerçante lui tendit un fruit rouge dans lequel elle s’empressa de mordre le visage illuminé. D’autre enfant s’avancèrent mais la femme ne fut pas aussi bonne. Sa marchandise était à vendre et non à offrir. Le rare argent collait aux poches et ne changeait de mains que fébrilement. Néanmoins après une heure les caisses de la charrette étaient presque vides et la commerçante satisfaite demanda qu’on lui indique l’auberge la moins couteuse. Il lui fut répondu qu’il n’y avait au bourg qu’un seul établissement proposant des chambres et qu’il était d’un très bon rapport qualité prix. Elle s’y installa pour la nuit, dégusta un frugal repas et se coucha tôt.
Son œuvre avait été presque parfaite, le poison dont elle avait imbibé chaque pomme avait décimé grands nombre des bourgeois mais là résidait l’impitoyable presque. Une dizaine d’homme et quelques femmes, plus robuste que les autres, avaient survécu et découvert le subterfuge. La haine qu’elle éprouvait pour les habitants du bourg et qui n’était motivée que part une crise de cette folie dont elle était victime depuis sa seizième année n’avait pas suffit à contrebalancer son manque de connaissance des poisons et de leur dosage.
C’est pourquoi, au sommet d’une haute colline, au milieu de ses cagots de pomme passablement vide, au tronc d’un arbre ressemblant à la caricature d’un fœtus tronqué, la jeune femme se fit clouer, le ventre ouvert, des seins au sexe et une pomme rouge comme ses lèvres enfoncée dans sa gorge. Son teint était de neige et ses lèvres rouges comme le sang, la douce princesse n’assistera à aucun bal et sans aucun espoir de rire un jour, elle aurait voulu pleurer mais sa vie figée ne le lui permettait pas.
La brume qui durant toute la nuit avait langoureusement suinté, grisâtre et poisseuse, de la terre humide et s’était insinuée en tout lieux sur une épaisseur d’une coudée se résorbait alors vers les lugubres marais voisins, lesquels n’avaient, de mémoire d’homme, jamais été nommés.
Le bourg s’éveillait doucement, un volet s’ouvrant ici sur une ruelle déserte, une lavandière sortant de là et se rendant, une corbeille de linges sales coincée au creux de sa hanche lourde, au sinistre lavoir. Là même où sept mois plutôt on avait retrouvé une jeune fille noyant un nourrisson encore rouge de sang dans le bac couvert de vert de gris. La jeune mère, ses jupes imbibées des liquides répugnants de l’enfantement avait été pendue sur le champ à une haute poutre du lavoir. Certaines vieilles disaient encore entendre un grincement de corde et de longues complaintes lorsqu’elles faisaient leur lessive tard le soir.
Mais elles étaient rares, ces veilles qui s’aventuraient dehors une fois la nuit tombée, tout comme les hommes d’ailleurs. La contrée n’était plus sûr pour les honnêtes gens, ni pour les autres. Qui découvrait un matin un homme mort les tripes baillant aux corneilles dans un talus aux abords du village, qui retrouvait au matin son jeune enfant mort dans son berceau, les yeux dévorés par les rats. Cette insécurité et le temps toujours plus cruel rendaient les gens maussade et courbaient leurs épaules plus encore que ne le faisait ces longues journées qu’ils passaient dans les champs à battre le blé à qui les pluies torrentielles ne laissaient pas le temps de sécher. Les récoltes ne suffiraient pas et des cas de peste se déclaraient déjà dans la région. Malgré le silence du vieux médecin bossus, la veille couturière n’était-elle pas morte couverte de boursouflures purulentes et crachant du sang noir comme la poix ? Les gens parcouraient les rues sans entrain, les enfants ne cessaient de pleurer, le lait des mères était aigre et les hommes ne trouvaient soulagement que dans des liqueurs toujours plus fortes. Les assiettes ne contenaient jamais plus d’une pomme de terre et d’un peu de jus d’oignons. Les bâtiments tombaient doucement en ruine et perdait de leur qualité d’entan. Les rues étaient sales et puantes, infestées de vermine et couverte d’une croute d’excrément.
La place était pavée de grosse dalles de pierre entre lesquelles poussaient des herbes folles rendues collante par la pluie et nauséabonde de part leur nature même. Des claquements de sabots, lents et irréguliers se firent entendre. Un oiseau de proie prit son envol de la tour de la petite église aux couleurs ternies. II décrivit de grands cercles dans le ciel gris, sur fond de gros nuages menaçant faisant penser à quelques gravures de noble facture. Quelques battements d’ailes plus tard il vint se posé sur le dessus de l’harnachement d’une mule, origine des seuls bruits brisant ce morne matin. La bête avait bien triste allure, les oreilles rabattues sur la tête laquelle oscillait presque entre ses pates avant, elle avançait à piètre allure. Sa robe brune était trempée de pluie et ses pates s’enfonçaient de trois bons pouces dans la boue. Elle tirait, bien difficilement, une charrette couverte d’où personne ne donnait signe de vie, comme si, abandonnée par son maitre, la mule avançait mécaniquement vers une triste destinée sans s’en rendre comte. Elle poussa jusqu’au centre du bourg. Un engoulevent sinistre annonça son entrée dans la place.
Les gens sortirent craintivement à leur fenêtre et certains même portés par la curiosité, risquèrent un pas à leur porte, il n’était pas courant de voir pareil attelage faire arrêt au bourg, ce ne pouvait être là qu’une source d’ennui supplémentaire. La mule s’immobilisa, l’oiseau partit d’une longue plainte, la pluie diminua d’intensité et s’arrêta bientôt de tomber. Les bourgeois s’avancèrent alors prudemment, certains armés, presque inconsciemment, de faux ou de fourche. Une fillette à la démarche débile dont un filet de bave maculait sa bouche et son vêtement s’échappa des bras de sa mère et avança claudicante vers la bête pour lui caresser maladroitement les flancs. La mule hennie d’aise et l’oiseau s’envola. Un bruit métallique parvint de l’intérieur de la charrette dont la construction était grossière mais solide. Il s’agissait ni plus ni moins d’une espèce d’échoppe en bois dont un gros panneau monté sur charnières cachait le côté tourné vers la foule. Le battant s’abaissa rapidement de bas en haut révélant à tous sa marchandise. Dans des caisses de bois soigneusement rangées, des pommes rouges comme des lèvres et brillantes comme la salive était jetée les unes sur les autres dans une merveilleuse vision de couleurs déparant avec la vision paysage grisâtre du bourg et de ses habitants. Une porte s’ouvrit à l’arrière de la charrette en grinçant et une femme descendit promptement le marchepied en fer forgé. Elle était relativement grande et entre deux âges, elle portait un tablier en cuir brun sur une robe de velours sombre élimée. Ses longs cheveux noirs était retenu par un ruban du même bleue que ses yeux, tantôt profond tantôt clair. Elle avait une grande bouche rouge comme ses pommes dont les lèvres charnues formaient une espèce de cœur plein de promesses. Son allure et sa démarche avaient à la foi l’élégance des femmes de cour ou de joie et l’assurance forte des gens de la terre. C‘est d’une voix sonore qu’elle proposa ses fruits au gens légèrement rassurer et complètement tentés par ces belles pommes rouges qui représentaient un vrai luxe par les temps qui courent. La fillette qui caressait la mule fut la première à approcher à portée de l’échoppe, la maraichère en bonne commerçante lui tendit un fruit rouge dans lequel elle s’empressa de mordre le visage illuminé. D’autre enfant s’avancèrent mais la femme ne fut pas aussi bonne. Sa marchandise était à vendre et non à offrir. Le rare argent collait aux poches et ne changeait de mains que fébrilement. Néanmoins après une heure les caisses de la charrette étaient presque vides et la commerçante satisfaite demanda qu’on lui indique l’auberge la moins couteuse. Il lui fut répondu qu’il n’y avait au bourg qu’un seul établissement proposant des chambres et qu’il était d’un très bon rapport qualité prix. Elle s’y installa pour la nuit, dégusta un frugal repas et se coucha tôt.
Son œuvre avait été presque parfaite, le poison dont elle avait imbibé chaque pomme avait décimé grands nombre des bourgeois mais là résidait l’impitoyable presque. Une dizaine d’homme et quelques femmes, plus robuste que les autres, avaient survécu et découvert le subterfuge. La haine qu’elle éprouvait pour les habitants du bourg et qui n’était motivée que part une crise de cette folie dont elle était victime depuis sa seizième année n’avait pas suffit à contrebalancer son manque de connaissance des poisons et de leur dosage.
C’est pourquoi, au sommet d’une haute colline, au milieu de ses cagots de pomme passablement vide, au tronc d’un arbre ressemblant à la caricature d’un fœtus tronqué, la jeune femme se fit clouer, le ventre ouvert, des seins au sexe et une pomme rouge comme ses lèvres enfoncée dans sa gorge. Son teint était de neige et ses lèvres rouges comme le sang, la douce princesse n’assistera à aucun bal et sans aucun espoir de rire un jour, elle aurait voulu pleurer mais sa vie figée ne le lui permettait pas.
antoine surin- Nombre de messages : 69
Age : 38
Date d'inscription : 10/04/2008
Re: La maraîchère
Drôle d'histoire. Un bon début mais des descriptions de personnages caricaturales, une accumulation de termes négatifs dans une intro trop longue, j'ai le sentiment de me trouver face à un exercice de style qui chercherait à imiter une écriture. Cela donne un ton laborieux, trop travaillé à mon goût. La fin manque de conviction, trop vite amenée, trop rapide et pas très claire concernant le temps qui s'écoule entre l'arrivée de la femme et son immolation .
Pas très positif tout ça, pourtant intuitivement je dirais qu'il y a là quelque chose, que l'idée de départ est bonne, si tu pouvais essayer d'être moins contraint par une écriture trop académique, d'être plus naturel, plus spontané...
Pas très positif tout ça, pourtant intuitivement je dirais qu'il y a là quelque chose, que l'idée de départ est bonne, si tu pouvais essayer d'être moins contraint par une écriture trop académique, d'être plus naturel, plus spontané...
Invité- Invité
Re: La maraîchère
Une ambiance sinistre bien décrite. Le décor est en place, tu as capté mon attention mais la fin est survolée. Portant tous les ingrédients sont là pour faire une bonne histoire lugubre comme j'aime. J'ai eu l'impression que tu voulais vite en finir.
Numériplume- Nombre de messages : 543
Age : 53
Localisation : Au-delà des dunes
Date d'inscription : 31/10/2007
Re: La maraîchère
Oui, c'est dommage que tu expédies ça aussi rapidement. C'est du "beau sordide" que tu pouvais développer...
Deux trucs qui m'gênent :
Tu avais là (et tu as toujours) de quoi ratisser plus large, monter jusqu'au niveau d'une nouvelle.
Deux trucs qui m'gênent :
les bruits brisant... Brrr, et ça :antoine surin a écrit:seuls bruits brisant ce morne matin
Ça peut se rectifier sans casse.... La bête avait bien triste allure, les oreilles rabattues sur la tête laquelle oscillait presque entre ses pates avant, elle avançait à piètre allure.
Tu avais là (et tu as toujours) de quoi ratisser plus large, monter jusqu'au niveau d'une nouvelle.
à tchaoum- Nombre de messages : 612
Age : 74
Date d'inscription : 06/05/2007
Re: La maraîchère
Approche originale du conte de Blanche Neige... Mais la décrire cruelle, folle et vindicative pour, à la fin, lui donner du "douce princesse"... Là, j'ai eu du mal à avoir pitié d'elle ! (sourire).
L'écriture gagnerait à être... allégée. L'impression que le trait est "forcé", trop caricatural. Et quelques... maladresses ?
comme par exemple :
Le battant s’abaissa rapidement de bas en haut... : D'abord, il est inutile de dire davantage que "s'abaissa", et ensuite de "bas en haut" c'est le mouvement de "s'élever"...
La démarche débile... : Débile ici est très péjoratif... surtout employé avec "démarche"... évoquer une apparence de "simple d'esprit" serait davantage dans le ton du texte, et pour ce qui est de la démarche, elle décrite claudicante plus loin...
Un engoulevent sinistre... : J'ai vraiment du mal à imaginer "sinistre" un engoulevent... un passereau, à peine plus gros qu'un moineau...
un très bon rapport qualité prix... : là, j'ai accroché aussi... tellement de "notre époque", en plein dans la réalité...
Voilà... des petites choses comme ça...
L'écriture gagnerait à être... allégée. L'impression que le trait est "forcé", trop caricatural. Et quelques... maladresses ?
comme par exemple :
Le battant s’abaissa rapidement de bas en haut... : D'abord, il est inutile de dire davantage que "s'abaissa", et ensuite de "bas en haut" c'est le mouvement de "s'élever"...
La démarche débile... : Débile ici est très péjoratif... surtout employé avec "démarche"... évoquer une apparence de "simple d'esprit" serait davantage dans le ton du texte, et pour ce qui est de la démarche, elle décrite claudicante plus loin...
Un engoulevent sinistre... : J'ai vraiment du mal à imaginer "sinistre" un engoulevent... un passereau, à peine plus gros qu'un moineau...
un très bon rapport qualité prix... : là, j'ai accroché aussi... tellement de "notre époque", en plein dans la réalité...
Voilà... des petites choses comme ça...
Reginelle- Nombre de messages : 1753
Age : 73
Localisation : au fil de l'eau
Date d'inscription : 07/03/2008
Re: La maraîchère
Bel effort de remix sur Base Hitchcock-HPL, mais ça ne passe pas vraiment.
A retravailler sans doute, modifier la façon dont tu décris l'indicible, justement, pour qu'il soit indicible, ressenti mais pas imposé. Du boulot, je sais.
Oui, le catalogue des trouilles de HPL ,terré dans son bureau, est quelquefois hilarant: qui a peur d'un engoulevent?
Du coup, j'écrirais bien une babiole dans le genre.
Merci de m'avoir donné envie. C'est le signe que tout n'est pas bon pour la corbeille dans ton texte.
A retravailler sans doute, modifier la façon dont tu décris l'indicible, justement, pour qu'il soit indicible, ressenti mais pas imposé. Du boulot, je sais.
Oui, le catalogue des trouilles de HPL ,terré dans son bureau, est quelquefois hilarant: qui a peur d'un engoulevent?
Du coup, j'écrirais bien une babiole dans le genre.
Merci de m'avoir donné envie. C'est le signe que tout n'est pas bon pour la corbeille dans ton texte.
Invité- Invité
Re: La maraîchère
Attention à l'ortho ! On n'est pas à l'abri mais, parfois,...
J'ai aimé le ton de cette nouvelle. Comme les autres commentateurs, je dirais que la fin aurait pu être un peu plus distillée. Prends-ton temps, sur ce coup-là !
On se retrouve dans un univers bien glauque à mi-chemin entre conte et Fantasy et, ça, je ne déteste pas. Alors, j'attends de lire les textes que tu voudras bien nous faire partager.
J'ai aimé le ton de cette nouvelle. Comme les autres commentateurs, je dirais que la fin aurait pu être un peu plus distillée. Prends-ton temps, sur ce coup-là !
On se retrouve dans un univers bien glauque à mi-chemin entre conte et Fantasy et, ça, je ne déteste pas. Alors, j'attends de lire les textes que tu voudras bien nous faire partager.
Lucy- Nombre de messages : 3411
Age : 46
Date d'inscription : 31/03/2008
Re: La maraîchère
Tu forces vraiment le trait pour bien ancrer ton texte dans une autre époque (laquelle d'ailleurs ?) : la lavandière, les rats, la peste, le bossu, la débile du village etc... et du coup ça donne une dimension presque caricaturale à tes lignes.
D'autre part, tu insistes tellement sur le décor qu'il ne reste plus qu'une place infime à la trame narrative perdue en bout de récit et qui semble du coup expédiée vite fait bien fait... C'est surprenant !
Et puis les fautes et maladresses gênent la lecture, quelques corrections me semblent nécessaires.
C'est dommage parce que comme le disait Panda, tout n'est pas à jeter dans ce texte. Je pense qu'il faudrait prendre le temps de le retravailler.
D'autre part, tu insistes tellement sur le décor qu'il ne reste plus qu'une place infime à la trame narrative perdue en bout de récit et qui semble du coup expédiée vite fait bien fait... C'est surprenant !
Et puis les fautes et maladresses gênent la lecture, quelques corrections me semblent nécessaires.
C'est dommage parce que comme le disait Panda, tout n'est pas à jeter dans ce texte. Je pense qu'il faudrait prendre le temps de le retravailler.
Re: La maraîchère
Je prends notes
antoine surin- Nombre de messages : 69
Age : 38
Date d'inscription : 10/04/2008
Re: La maraîchère
Je n'ai pas dépassé les 4 premiers paragraphes. Les phrases me semblent trop longues. Désolée.
ninananere- Nombre de messages : 1010
Age : 48
Localisation : A droite en haut des marches
Date d'inscription : 14/03/2007
Re: La maraîchère
Ce texte ne m'a pas vraiment séduite, désolée.
Les phrases me paraissent trop longues, acculumant adjectifs en tous genres pour être sûr d'être compris, mais ça alourdit hélas beaucoup l'ensemble.
Je trouve également qu'il y a inégalité dans le traitement. Ton début est long, lent, laborieuse, presque ennuyeux et puis tu expédies parallèlement certaines scènes en deux temps trois mouvements.
Je suis également dérangée par cette volonté de vouloir trop en dire, de tout raconter et d'écrire, d'insister sur certains points sans permettre au lecteur de se glisser entre les lignes pour s'inventer sa propre histoire.
Les phrases me paraissent trop longues, acculumant adjectifs en tous genres pour être sûr d'être compris, mais ça alourdit hélas beaucoup l'ensemble.
Je trouve également qu'il y a inégalité dans le traitement. Ton début est long, lent, laborieuse, presque ennuyeux et puis tu expédies parallèlement certaines scènes en deux temps trois mouvements.
Je suis également dérangée par cette volonté de vouloir trop en dire, de tout raconter et d'écrire, d'insister sur certains points sans permettre au lecteur de se glisser entre les lignes pour s'inventer sa propre histoire.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
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