244-2008
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souris
claire
Lucy
7 participants
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244-2008
Vulnérable.
Impuissant je pense:
le cuir mauve pâle des cuivres
mieux vaut ne pas le dire
la cire-guimauve de mon teint pâle
dépeint des rotors
à écrire
les pales des pâquerettes
le pâle des cigarettes
des charrettes d'opales
palais d'allumettes alunées:
mignonnes.
Le cuir mauve pâle des cuivres
mieux vaut ne pas vous l'écrire
Il n'a pas de raison d'être
pas de raison non plus
chanson à la place:
vacance pour poète
à mettre placée dans l'espace vacant
à jouer placé
à chanter doux
sémantique:
torrents de liquides à stopper:
amniotique
ammoniaque
agnostique:
Ouvroir potentiel de carotide
Fermeture exceptionnelle du bêta carotène.
robinet sans fin
retourner Gavroche
Nager dans les illusions
Manger les lettres
élisions
éluder les questions:
chanson.
Chanter en vers:
Chanson sous la pluie de mots:
cascade de deux poings:
la halte
J'ai sous la paupière un œil qui dit : vague
y'a dans les ornières une poussière trop épaisse
diluée debout
dans le cœur, des calculs de schiste
et que faire de tout ça
et que faire de tout ça
J'ai dans la masse un truc qui c'est taillé
y'a dans les ordures une constance affirmée
lacustre, des nuages de vases
un grain de beauté mais pas assez
et que faire en stase
et que faire en stase
J'ai dans les charnières des gonds qui grincent
y'a dans les rivières du rouge de la glaise
fondue d'égouts
dans le cœur, des aiguilles à quartz
et compter tout ça
et compter tout ça
J'ai dans ma nasse des mots prisonniers
véhéments
désolés
encombrants
laudatifs daubés
rejetés sur l'épaule des quais
des sonnets sonnés
J'ai sous la paupière un œil qui divague
l'autre agité
y'a pas d'extase à ça
y'a pas d'excuse à ça
y'a pas d'extase à ça
y'a plus d'excuses à ça
Vulnérable à en dépeindre des vulves des érables: inéxistées
à en damner le pion aux opiacées
défoncé à l'alcool de lettres
à l'extrait de naissance
aux dates séchées
cervelle caillée dans les grands froids de l'acide
tourterelle tombée dans le froid de l'Arctique
plume tombée dans le fond des articles
gueule paumée dans le grand fond de l'artiste.
Vulnérable, à en dépeindre des Venus de mi-mots.
Hétéroclite
perdu
éthérogène
choyé
un paradis sensible
du cuir mauve pâle des cuivres.
Incurable.
Perdu: le chemin de la halte
vulnérable. Saturé.
En suspension.
.
.
.
Impuissant je pense:
le cuir mauve pâle des cuivres
mieux vaut ne pas le dire
la cire-guimauve de mon teint pâle
dépeint des rotors
à écrire
les pales des pâquerettes
le pâle des cigarettes
des charrettes d'opales
palais d'allumettes alunées:
mignonnes.
Le cuir mauve pâle des cuivres
mieux vaut ne pas vous l'écrire
Il n'a pas de raison d'être
pas de raison non plus
chanson à la place:
vacance pour poète
à mettre placée dans l'espace vacant
à jouer placé
à chanter doux
sémantique:
torrents de liquides à stopper:
amniotique
ammoniaque
agnostique:
Ouvroir potentiel de carotide
Fermeture exceptionnelle du bêta carotène.
robinet sans fin
retourner Gavroche
Nager dans les illusions
Manger les lettres
élisions
éluder les questions:
chanson.
Chanter en vers:
Chanson sous la pluie de mots:
cascade de deux poings:
la halte
J'ai sous la paupière un œil qui dit : vague
y'a dans les ornières une poussière trop épaisse
diluée debout
dans le cœur, des calculs de schiste
et que faire de tout ça
et que faire de tout ça
J'ai dans la masse un truc qui c'est taillé
y'a dans les ordures une constance affirmée
lacustre, des nuages de vases
un grain de beauté mais pas assez
et que faire en stase
et que faire en stase
J'ai dans les charnières des gonds qui grincent
y'a dans les rivières du rouge de la glaise
fondue d'égouts
dans le cœur, des aiguilles à quartz
et compter tout ça
et compter tout ça
J'ai dans ma nasse des mots prisonniers
véhéments
désolés
encombrants
laudatifs daubés
rejetés sur l'épaule des quais
des sonnets sonnés
J'ai sous la paupière un œil qui divague
l'autre agité
y'a pas d'extase à ça
y'a pas d'excuse à ça
y'a pas d'extase à ça
y'a plus d'excuses à ça
Vulnérable à en dépeindre des vulves des érables: inéxistées
à en damner le pion aux opiacées
défoncé à l'alcool de lettres
à l'extrait de naissance
aux dates séchées
cervelle caillée dans les grands froids de l'acide
tourterelle tombée dans le froid de l'Arctique
plume tombée dans le fond des articles
gueule paumée dans le grand fond de l'artiste.
Vulnérable, à en dépeindre des Venus de mi-mots.
Hétéroclite
perdu
éthérogène
choyé
un paradis sensible
du cuir mauve pâle des cuivres.
Incurable.
Perdu: le chemin de la halte
vulnérable. Saturé.
En suspension.
.
.
.
Invité- Invité
Re: 244-2008
Hm, ça chante tout ça !
Pandaworks a écrit :
Pandaworks a écrit :
Le voilà donc, ce "schiste" !des calculs de schiste
Lucy- Nombre de messages : 3411
Age : 46
Date d'inscription : 31/03/2008
Re: 244-2008
"J'ai sous la paupière un œil qui dit :" facture déréglée de l'impuissance
Tu dis et te retires, tu dis et files les allitérations (1), tu dis puis chasses, de côté, tu dis et procèdes par boulets et re-pas chassés, tu dis et vas par paquets, de jets associés; tu prends un peu plus loin, un peu moins bien, tu files, pour que ça perce, ça coule et ça se disperse; ça saigne ici et là, à gros caillots, à gros boyaux, tu pars pour revenir, un peu plus tard, en nouvelle charge, désamorcée, mais tu n'as pas oublié, qu'il te faut te raccorder, aux mots, eux impuissants.
C'est plein de pointillés, d'évites, de morbide abandonné, tu dis, sans accrocher. tu laisses aussi un goût salé.
Tu dis et te retires, tu dis et files les allitérations (1), tu dis puis chasses, de côté, tu dis et procèdes par boulets et re-pas chassés, tu dis et vas par paquets, de jets associés; tu prends un peu plus loin, un peu moins bien, tu files, pour que ça perce, ça coule et ça se disperse; ça saigne ici et là, à gros caillots, à gros boyaux, tu pars pour revenir, un peu plus tard, en nouvelle charge, désamorcée, mais tu n'as pas oublié, qu'il te faut te raccorder, aux mots, eux impuissants.
C'est plein de pointillés, d'évites, de morbide abandonné, tu dis, sans accrocher. tu laisses aussi un goût salé.
claire- Nombre de messages : 590
Age : 56
Date d'inscription : 07/05/2007
Re: 244-2008
Ça c’est quand tu pleures à grosses larmes ?J'ai sous la paupière un œil qui dit : vague
souris- Nombre de messages : 64
Age : 32
Date d'inscription : 02/04/2008
Re: 244-2008
Crier ce serait pas un peu péjoratif ?
Alex_41- Nombre de messages : 41
Age : 30
Date d'inscription : 25/04/2008
Re: 244-2008
1 : on évite de commenter les commentaires ;-)Alex_41 a écrit:Crier ce serait pas un peu péjoratif ?
2 : non, pas dans mon esprit, et avec Panda, ça va, je peux me permettre :-))))
Re: 244-2008
Un poème qui bouscule et désarçonne par ses mouvements de rythme et la profusion de mots et de sons.
Ton texte me fait penser à un feu d'artifice : on en a plein les yeux mais tout ça nous échappe un peu...
Ton texte me fait penser à un feu d'artifice : on en a plein les yeux mais tout ça nous échappe un peu...
Re: 244-2008
Krystelle a écrit:Un poème qui bouscule et désarçonne par ses mouvements de rythme et la profusion de mots et de sons.
Ton texte me fait penser à un feu d'artifice : on en a plein les yeux mais tout ça nous échappe un peu...
Je sais, il faudrait pour bien faire encore quelques lignes mais c'est deja tres long. Je vais me retrouver le seul au monde a ecrire des poemes de 15 kilometres. Sans lecteurs bien entendu.
Invité- Invité
Re: 244-2008
Je n'en suis pas certaine.pandaworks a écrit:il faudrait pour bien faire encore quelques lignes
Chaque élément se suffit à lui-même, les parties vivent seules, tout en se complétant les unes les autres, s'opposant, effectuant des aller-retours et des mises en abîme qui s'expriment avec conviction. Il y a un cri dans tout cela, joliment posé, puissamment esquissé.
Bref... j'aime ça, Panda :-)
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
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