aux lèvres, mon amour, je m'arrête

[puce]

Comment dire, alors, l’infini
Qui soupire sans un bruit
Tant de solitude, et la fleur
En son prélude, déjà se meurt

Puis-je te murmurer, alors, la musique
Et te chuchoter, angélique
Un silence, et avant le temps
Tu avances, déjà si vivant

Toucher du doigt tes silences, mourir un peu aux semaines. Tu te balances, souffrir et tu
ramènes. Aux lèvres, mon amour, je m’arrête.




L’attente, vicieuse, querelleuse, paresseuse, amoureuse,
Les couleurs en noir et blanc,
La lumière en ton sur ton
Les murmures sont-ils si lents
Quand l’attente avance, lentement, se glisse, doucement, long, long, long…





Silence, silence, mon infini
La douceur est clé
Démodée

Il suffit

[pierre-henri]

Le titre (et le vers éponyme) est superbe!
Je trouve le reste un peu en-dessous, moins rythmé, à mon goût.

[Invité]

Je retrouve ici comme dans d'autres de tes poèmes le don de la formule heureuse :

l’infini
Qui soupire sans un bruit

et surtout, celles-là :

Toucher du doigt tes silences, mourir un peu aux semaines.
...
Aux lèvres, mon amour, je m’arrête.

Mais finalement, le tout est agréable, bien que j'émette quelques réserves sur la multiplication des adjectifs.
Intéressant vers final en suspension.

[Mezael]

Délice...

[Dina]

J'ai bien aimé, même si j'ai compris la moitié de ton poème

(c'est ça la jeunesse et puis tous les jeunes ne sont pas comme moi :D)

[Invité]

Beaux rythme, je l'ai lu dans mon style de lecture, bien particulier, avec la crainte de m'ennuyer, en raison du départ un peu timide, mais que nenni. C'est un beau texte, minimaliste et agréable.

[Sahkti]

Ton texte va en grandissant, en s'améliorant (avis perso, bien sûr!). Tu démarres un peu laborieusement, quelque peu coincée par la structure un brin classique, un brin désuete et puis tu t'engages sur les chemins du non-dit et ça devient beaucoup plus intéressant.
Pour terminer en beauté, avec ce "Il suffit" que j'aime beaucoup!

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