Nous Passions.

[Vaguerrance]

Une boucle trop rêche,
Une larme trop sèche,
Ignorants sans paresse,
Ne croient plus mais se pressent.

Cesse
De l’inventer,
Mais ne cesse
De me toucher.

Peurs amères,
Lueur passagère,
D’un souffle incertain
Tu atteins le Pays
Sans détour ni contour
Merveilleux, mon Amour,
Il y a encore de la vie.

Impossible
De l’éviter
Laisse,
On va s’aimer.


Et ta bouche sans amour,
Sous mon ventre impatient,
Mais ta bouche, mon Amour
Il n’en sort que du vent.

[Peach]

J'aime bien le rythme ; )

[Zou]

J'avoue avoir eu du mal avec le sens que je ne trouve pas.La fin est un peu abrupte et dysharmonique.

[Lucy]

Une boucle trop rêche,
Une larme trop sèche,
Ignorants sans paresse,
Ne croient plus mais se pressent.

J'ai aimé cette partie.

[Invité]

J'aime bien le sens qui ne se livre pas d'emblée, et laisse place à une interprétation personnelle, même si parfois je reste sur la touche, par exemple avec ceci :

Ne croient plus mais se pressent.

ou cela, un peu facile et un peu "vide" :

Tu atteins le Pays
Sans détour ni contour
Merveilleux, mon Amour,
Il y a encore de la vie

La fin me plaît aussi pour la rupture qu'elle crée, et par sa soudaineté.

[Vaguerrance]

Une boucle trop rêche,
Une larme trop sèche,
Ignorants sans paresse,
Ne croient plus mais se pressent.

J'ai aimé cette partie.

C'est également ma strophe préférée, qui m'est venue une nuit et qui m'a donné envie de continuer. J'aime aussi la dernière, mais effectivement les strophes centrales collent moins bien avec leur reste.
Je suis d'accord avec Island sur sa remarque à propos du "Tu atteins le pays..". J'essaie de me détacher le plus possible de ce genre d'expression "facile" comme tu dis, banale.

Le sens du poème m'est naturellement parfaitement clair mais il nest vrai qu'il peut sembler un peu flou pour le lecteur, je le garde de côté pour, peut-être, le retravailler.

Merci de vos commentaires.

[Sahkti]

J'aime beaucoup
Mais ta bouche, mon Amour
Il n’en sort que du vent.

Un rythme agréable, de jolies évocations.
Juste un bémol sur le fait que de temps à autre, le poème retombe dans une certaine "banalité" du quotidien, avant de repartir sur la vague du suggestif et de l'éthéré, que je préfère nettement. L'allusif, le suggestif me paraissent toujours préférables lorsqu'il s'agit de parler d'amour, ça évite de courir le risque d'employer des formules qui peuvent paraître toutes faites.
Ceci dit, ce bémol est léger et dans l'ensemble, j'ai aimé ce texte.

[Arielle]

Evoquant sa première strophe

C'est également ma strophe préférée, qui m'est venue une nuit et qui m'a donné envie de continuer. J'aime aussi la dernière, mais effectivement les strophes centrales collent moins bien avec leur reste.

C'est aussi mon avis Vaguerrance C'est dur de couper quelquefois pour ne garder que la quintessence ;-)
J'aime beaucoup ton avatar. Je me souviens que ce tableau de Klimt m'avait inspiré un petit poème autrefois que je viens de retrouver...

Nommerais-tu bonheur
Si tu voulais nommer,
Suspendu à ton cou,
Ce brin d’éternité:
Le sommeil d’un enfant
Et son poids sur ton cœur,
Le printemps tout autour
Qui bourdonne de fleurs ?

[Lucy]

Magnifique à tel point qu'on en oublie l'autre " âge de la femme ", celui qui est toujours coupé au montage quand on met en avant le " détail " de cette oeuvre. Oui, Klimt est très inspirant. Vaguerrance a choisi un bien bel avatar et Arielle en a fait un poème ravissant !
J'espère, un jour, avoir la chance de voir le film dans lequel Malkovitch incarne l'artiste. Ma toile favorite reste " Danaë ", à cause de sa cuisse énorme ! ^-^

[Vaguerrance]

Oh ! Joli ton poème Arielle ! Merci de nous le faire partager ! C'est bien aussi les poèmes imagés au sens propre.

Oui, Danaë est joli, moi j'aime beaucoup l'arbre de vie avec toutes les spirales.

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