Satura [Nouvelle]

[Penny]

Bonsoir,
Je me décide à poster une nouvelle sur ce forum... une nouvelle que je comptais présenter à un concours, idée à laquelle j'ai renoncé en me relisant - je n'ai pas la moindre chance ^^-, mais j'apprécierais vos remarques et suggestions qui me permettrons, je l'espère, de l'améliorer un peu! (je précise que c'est la première nouvelle que j'ai écris au présent)
Bonne lecture! (c'est assez -trop?- simple et fluide, me semble-t-il)

Satura

(= "pot pourri" en Latin, "Macédoine de légumes")

- Philibert ! Est-ce bien toi ? s’exclame une petite femme aux cheveux totalement blancs lorsque les portes coulissantes s’ouvrent en un bip.
D’un pas vacillant, elle rejoint le dénommé Philibert. Silence. Seul le frottement irrégulier de ses chaussures sur le sol atteste la présence d’êtres vivants. Les autres, une bonne dizaine de personnes, semblent déconnectées de la réalité. L’atmosphère est irréelle presque glauque. S’agit-il de morts vivants ? Leur regard vide et leur teint blafard pourraient amener quiconque à formuler de telles hypothèses. Erreur. Ces hommes et femmes sont simplement des employés de bureau agglutinés dans une boîte de ferraille, j’ai nommé, un ascenseur.
Et lui, Philibert, se fond parfaitement à ces individus ternes. Seulement, contrairement aux autres, il sursaute à l’approche de la femme. Deux émotions raniment successivement son visage inexpressif : l’étonnement. S’ensuit presque instantanément la seconde : la compréhension. Elle transperce d’une lueur apeurée ses iris gris. Gris comme le reste. Des quelques poils rabougris qui ornent son crâne aux semelles de ses chaussures, tout est gris. Son cerveau est-il également rempli de matière grise ? Si c’est le cas, cette dernière semble, à première vue, lui conférer une intelligence plate et banale. Pour entrer dans le mode stéréotype, nous pourrions affirmer que cet homme est conformiste.
Conformiste… Et stressé. Il se tient toujours droit, figé par une rigidité saugrenue. Et elle, petite et voûtée, approche en clopinant et sourit de toutes ses dents. Ses yeux sont bleus… Tout en elle semble bleu à l’exception son sourire jaune. Son visage a la forme d’une figue complètement fripée et de longues pattes d’oies s’étirent aux extrémités de ses yeux plissés d’avoir trop ri. Elle est très belle à sa manière.
Il ne la voit pas ou du moins ne veut pas la voir. Alors il fait le pantin, il se dandine maladroitement sur lui-même pour essayer de l’expédier hors de son champ de vision. Vaine tentative. Elle sourit tendrement et lui tapote délicatement l’épaule. Il lève les yeux.
- Armande ? lâche-t-il.
Elle hoche la tête avec ferveur. Les os de son dos craquent les uns après les autres, elle ne paraît pourtant pas s’en soucier et mime l’exaspération lorsque Philibert hausse un sourcil.
- Laisse ça tranquille, veux-tu ! Dis-moi, comment te portes-tu après tout ce temps?
- A m-e-r-v-e-i-l-l-e.
- Sûr ?
- Oui, rétorque-t-il, acerbe.
- Oh ?
Rehaussement de sourcil.
- Qu’y a-t-il ? ajoute-t-elle.
- Rien, je vais bien !
Il est encore plus tendu qu’une minute auparavant.
- Je te demandais, « pourquoi ce haussement de sourcil ?», mon cher.
Sardonique.
- Je…
- Tu ?
- Tu n’as pas changé.
Gêne.
- Toi non plus.
Pas de réponse.
- Enfin, tu es simplement allé au bout…
« …De ta connerie » ? Phrase inachevée dont le ton de lassitude sous-entend lourdement la fin.
- Je te renvoie le compliment.
- Merci !
- De rien.

Silence.
Les yeux océan d’Armande dévisagent Philibert sans retenue. Elle n’est nullement mal à l’aise par cette absence de paroles, lui si. Ses sourcils grisonnants sont tellement froncés qu’ils se touchent presque et ses yeux le trahissent. Ils sont comme du marbre gris exposé au soleil un jour d’été ; ils brillent et semblent réfléchir une source de lumière pourtant imperceptible. Lentement, de grosses gouttes de sueur coulent le long de son crâne et viennent se réfugier au creux de son cou. Traîtresses !

- Mais dites donc, ce n’est pas la joie ici ! fanfaronne alors une nouvelle venue. Qu’est-ce qui ne va pas ? La décoration intérieure de ce sublime ascenseur ne sied pas à vos désirs ? Vous n’avez qu’à rédiger une jolie pétition, histoire de mettre un peu de pep dans vos vies… Euh… Bien remplies !
Certains cillent, d’autres ne lui accordent aucun regard. La jeune femme – d’une trentaine d’années environ, aux cheveux roses comme ses lèvres- s’approche des deux « vieux ». Elle possède un joli visage en cœur et une voix chantante.
- Salut ! s’exclame-t-elle en tendant sa main à Armande et en la serrant avec entrain. Je suis Rose et toi ?
- Armande, rit-elle.
Eblouissante. Les pattes d’oies qui prolongent les yeux rieurs de la vieille femme s’accentuent.
- Enchantée ! Et toi, qui es-tu ? demande-t-elle au vieillard.
- Philibert, ronchonne-t-il, en reculant instinctivement.
Il essuie promptement sa main sur son pantalon gris et daigne serrer celle que la jeune femme lui tend.
- Oh ? Vous suez ? ça m’arrive très fréquemment lorsque je suis angoissée ! êtes-vous angoissé ?
Vérités gênantes.

Armande éclate de rire face au regard torve de Philibert. Deux yeux rieurs assistent à la scène dont le mâchouillement irrégulier d’un chewing-gum rosâtre enfuit dans la cavité buccale de notre chère Rose ajoute un côté pittoresque. Elle finit d’ailleurs par lâcher sans pour autant cracher son bout de pétrole manufacturé :
- Vous vous connaissez ?
- Euh...
- C’est-à-dire que….
- Non !
- Oui… Avant !
Rose lève les yeux au ciel.
- Enfin, vous vous connaissez oui ou non ?
- Oui !
- Bien !
Elle applaudit deux coups. Armande et Philibert l’ignorent, ils se dévisagent douloureusement. Frustration versus gêne.
- Pourquoi affirmer que tu ne me connais pas ?
Philibert se tortille nerveusement sur lui-même et se mordille la lèvre inférieure ; les joues d’Armande rosissent un peu. Rose s’esclaffe.
- De vieux amis ? De vieux amants ?

- Oui, souffle Armande.
Et elle lui raconte sa vie. Elle lui parle. De son Philibert d’avant, de son chien qui a fait office de remplaçant et qu’elle a nommé Philibert. De l’âge avancé de son compagnon. Quinze ans, c’est vieux pour un caniche ! Elle lui parle aussi de ses géraniums, de ses oiseaux, de ses collages, de sa passion pour les séries télévisées à l’eau de rose. Parfois elle s’emmêle dans ses paroles. Son dentier jauni par les années grince et menace à chaque instant de se coincer à sa gencive. Elle balaye cette incommodité d’un geste désinvolte de la main, arrache ses fausses dents, ressert la vis qui retient les parties inférieures et supérieures et enfourne à nouveau son dentier dans sa bouche au sourire inébranlable. Rose s’amuse beaucoup, elle aime cette vieille femme. Elle lui rappelle sa grand-mère, qu’elle lui dit.

- Et voici que la mémé radote …
- Je voudrais t’y voir, toi et ton balai…
…Dans le cul ? Rose pouffe et dépose un petit bisou sur la joue plissée de la vieille femme. Elles se sont adoptées pour de bon ; lui n’a qu’à bien se tenir.
- Mais, s’étonne Rose, pourquoi vous êtes-vous quittés ?
Le vieil homme grommelle. Cette pimprenelle a le chic pour poser des questions embarrassantes. Cette jeunesse ! Incorrigible…Si cette dévergondée avait dix ans de moins, assurément que Philibert lui aurait donné une bonne correction !
- Demande cela à cet... Individu, moi-même je ne l’ai jamais compris.
Espiègle.
- Ho ? Cet homme est donc méchant !
- Oui.
- Mais peut-être qu’il regrette sa méchanceté !
- Non, il est bel et bien méchant.
- Alors on va lui donner une bonne leçon, hein, mémé ?
Rose se tourne vers Philibert. Ce dernier semble un peu moins tendu que deux minutes auparavant. Il fixe les femmes en ricanant. Jaune. Aussi jaune que le sourire d’Armande.
- Alors, méchant monsieur, pouvez-vous me dire ce qu’il s’est passé ?
Contre toute attente, il répond.
- J’étais marié.

Et à son tour Armande se fait raide comme un i, ou plutôt immobile comme un r car elle ne peut empêcher son dos usé d’obliquer vers l’avant. La jeune femme écarquille les yeux un instant puis éclate à nouveau de rire.

- Et où est le problème ?
- Ta femme, une peau de vache, marmonne Armande, d’une petite voix.
- Oui, une peau de vache, mais j’ai fait mon choix à l’époque, un choix dont je t’ai longuement parlé.
Les yeux du vieil homme sont brouillés de larmes, il tremble légèrement. Sa façade grisâtre s’anime. Elle n’est plus qu’émotion et souvenirs.
- Monsieur ?
- Oui ?
- Pourriez-vous me parler de ces raisons ?
Etonnement.
- Je…
- S’il vous plaît.
Rose est une jeune femme d’une trentaine d’années mâchouillant ses chewing-gums bruyamment et tutoyant d’illustres inconnus. Rose est aussi une jeune femme émue d’avance par le récit d’un vieillard et est prête à le vouvoyer pour l’entendre parler.
- Bien…
- Philibert !
- Armande ?

[Penny]

Elle baisse les yeux. Il commence son récit en radotant sur sa jeunesse. Les portes de l’ascenseur s’ouvrent pendant qu’il parle. Un jeune homme pénètre dans ce huis clos et les portes se referment en un bip. Il est très beau. Brun, trente ans, barbe de deux jours, aucune trace d’une quelconque union. Armande glousse à sa vue et le contemple méticuleusement ; Philibert la fixe avec tendresse tout en narrant leur histoire. Le jeune homme, Rose ne le voit pas. Lui ne voit qu’elle. Il la dévisage longuement.
- …J’avais le choix entre ma femme et celle que j’aimais, conclut le pépé.
- Et tu as préféré cette profiteuse ? demande Rose.
Philibert lui a conté comment sa femme lui quémandait tous les jours des sommes astronomiques, pour s’acheter des produits de beauté et des bijoux.
- Oui.
- Pourquoi ?
- Oui, pourquoi ? surenchérit Armande.
- Parce que j’étais fidèle.
Silence.

Boum.
Tout le monde est soudainement secoué, le sol tremble.
Tsoin-tsoin.
Une voix bourrue d’homme annonce un problème technique. Ils devraient rester bloqués là un peu moins de dix minutes. « Mais c’est que je bosse aujourd’hui, moi ! », entend-t-on marmonner partout. Partout ? Non. C’est peut-être le destin qui pousse les anciens amants à demeurer quelques instants de plus ensemble ! Rose voit dans cet arrêt un signe de la Providence et elle l’affirme haut et fort. Deux secondes. Une main hésitante se pose sur son épaule. Frissons. Elle se retourne et croise le regard pétillant du jeune homme. Un immense sourire fend son visage d’Apollon ; un simple coup d’œil suffit pour comprendre qu’il est différent de tous ces gens insipides.

- Je peux t’aider ? demande Rose d’une voix neutre.
- Oui.
Il la dévore littéralement du regard.
- Bien, alors parle…
- Acceptes-tu de t’enfuir avec moi, l’espace d’une journée ?
- Pardon ?
- Acceptes-tu de passer une journée de rêve en ma compagnie ?
Les deux vieux le fixent, sidérés. Philibert semble fasciné par l’audace de ce jeunot. Armande envieuse.
- Mais… Non !
- Allez, ma petite ! gronde Armande.
Philibert marmonne quelque chose à son tour. Les joues de la jeune femme sont aussi roses que ses cheveux. Elle pivote sur ses talons pour tourner le dos à l’homme.
- Ne fait pas cette erreur, rouspète Philibert.
- Q-quoi ?
- Tu en crèves d’envie, jeune fille.
- Non, ce n’est pas vrai, je ne l’ai jamais vu auparavant !
- Tu en es sûr ?
Silence.
- Bon, non, je le connais… De vue.
- Ho ? intervient Armande en gloussant comme une gamine. Tu l’avais repéré ?
Rose pique un fard.
- Je suis mariée !
- Raison de plus ! s’exclame Philibert avec… Passion.
- Mais j’aime mon mari !
- Vraiment ?
- Vraiment ?
- Vraiment ? Dommage…
Rose peste. Trois contre un !
- Mais merde, bien sûr que je l’aime !
- Ah…
Relâchement. La jeune femme se laisse aller à ses sens primaires en se mordillant nerveusement la lèvre.
- Es-tu vraiment certaine de l’aimer ? s’enquiert Philibert, perspicace.
- … Oui !
- Tu semblais pourtant très intéressée et touchée lorsque je t’ai parlé d’Armande. De notre aventure… Tu voulais en savoir plus.... sur mon infidélité.
Temps de réflexion.

- Bon, admettons que je ne l’aime plus, qu’est-ce que ça changerait ?
- Tout !
- Mais… Ce n’est qu’une journée ! L’amour n’a rien à voir là-dedans.
- Alors lance-toi !
- Non, je ne ressens aucune frustration sexuelle pour partir ainsi avec un inconnu qui n’en a rien à foutre de moi.

- Qui te dis que c’est le cas, intervient celui-ci.
Elle se fige instantanément. Le souffle du jeune homme dans sa nuque l’a faite frémir. Vacillante, elle s’écarte un peu pour que l’homme puisse avancer à sa hauteur.
- Une journée… C’est court.
- C’était une image, soupire Armande, exaspérée.
- Oui, ajouta Philibert. N’est-ce pas, jeune homme, qu’elle a beaucoup d’importance à vos yeux !
- Assurément !
Rose sursaute.
- Mais… On ne se connaît pas !
- Je te vois chaque matin.
Sa voix est chaude et veloutée. Rose doit prendre beaucoup de plaisir à l’écouter. Un sourire indécis tente difficilement de fendre son joli visage.
- J’aime tout en toi. De ton allure excentrique aux petites pommettes qui se forment sur ton visage, lorsque tu souris…, continue le jeune homme sans chercher à contenir sa passion.
- Ce n’est que le physique !
- Oui… Voilà pourquoi je te demande cette journée. Je veux te connaître.
- Juste ça ?
- Non. Mais je me contenterais de ça… Pour l’instant.
Philibert les toise avec mélancolie. Se joignent à ce regard doux ceux apeurés et avides des autres occupants de l’ascenseur. Rose est comme l’une de ces héroïnes mièvres de séries à l’eau de rose qui doit, à un moment ou à un autre, choisir entre continuer sa vie dont l’ascension a déjà été atteinte ou envisager un avenir plus incertain, mais aventureux.
- J-je ne connais même pas ton nom !
- Frédéric.
- Fred… Et pourquoi es-tu venu me parler aujourd’hui ?
- La panne. Je me suis dit qu’il ne faut pas laisser filer la Providence.
Complicité.
Ils sont sur la même longueur d’onde, elle l’a bien compris. Ses yeux se sont fermés et un mince sourire se dessine petit à petit sur son visage. Un silence a lieu d’être et, pour une fois, il ne gêne personne.

- Philibert ?
- Oui, Armande.
- Tu n’as pas quitté ta femme parce que tu l’aimais encore ?
- Non.
- Alors pourquoi ?
- Les enfants, l’argent, la maison.
- Le regrettes-tu ? demande Rose, en sortant de sa transe.
- Oui.
Il la fixe de ses iris gris et ajoute, d’une voix grave.
- Ne laisse pas filer ton bonheur. Cherche-le et lorsque tu l’auras trouvé ne le lâche plus.

Tsoin-tsoin.
La voix bourrue qui a annoncé la panne s’élève à nouveau dans l’ascenseur. Elle explique que tout fonctionne à nouveau et qu’ils repartent immédiatement. Des gens cliquent sur des boutons pour descendre aux prochains étages. Rose se tourne vers Fred et le transperce d’un regard.
- Nous sortons !
Il lui envoie un sourire charmeur.
- Si tu me l’ordonnes ainsi…
- Bien… Tu es serviable.
- Ou opportuniste.
- Qu’importe allons-y.
Ils saluent Philibert et Armande en exprimant le vœu de les revoir « un de ces jours » et sortent le visage ravagé par l’excitation candide qui prend l’enfant prêt à défier un interdit.

Voilà. Ils sont à nouveau seuls (ou du moins entourée de personnes ne faisant office que de figuration).
- Philibert… Pourquoi ne quitterais-tu pas ta femme ? propose Armande après un temps.
- C’est impossible…
- Tu es toujours autant attaché à ta maison ?
- Non, ce n’est pas ça.
- À tes enfants ?
- Ils sont grands à présent…
- Tu l’aimes ?
- Non, je ne l’ai jamais aimée.
Armande ouvre la bouche, comme pour parler, et la referme sur de l’air. Elle lâche enfin, à court d’arguments :
- Mais alors, pourquoi ne la quitterais-tu pas ?
- C’est elle qui m’a quitté…
- Quoi ? Cette peau de vache s’est barrée ? s’enhardit Armande, de fort bonne humeur et ce, instantanément.
Philibert s’empare de sa main et lui dit à sa grande stupeur.
- Non, elle est morte.

(Un des figurants se gratte discrètement le nez.)
L’ascenseur recrache soudainement ses occupants. Tous ? Non, Armande et Philibert, les plus digestes sans doute, y demeurent encore, ils s’y accrochent alors que la boîte de ferraille atteint le soixante-neuvième étage du gratte-ciel.
- J’allais au vingtième étage, avoue alors Armande en posant sa tête sur l’épaule de Philibert.
- À l’agence de rencontres?
- Oui…
On entend une mouche voler.
Scratch.
Philibert l’a écrasée d’un geste très précis de la main. Silence. Matière grise en action. Tilt. Lumière ! Armande se retourne brusquement.
- Mais, comment sais-tu qu’il y a une agence de rencontres ?
Gêne.
- Je m’y rendais également…
Rires.
Rideau.

[Mei]

Que dire si ce n'est que relectures après relectures, je ne m'en lasse pas ? ^^

Les personnages sont interessants, un texte qui fait reflechir au sens de la vie (suis-je compréhensible lol ?) j'aime la manière dont tu décris leurs façons d'être, à travers des petits détails et un style qui m'envoute purement et simplement.

Quelques passages qui m'ont profondement marquées :

- Parce que j’étais fidèle.
Silence.

- Acceptes-tu de t’enfuir avec moi, l’espace d’une journée ?

En conclusion, c'est attendrissant, surprenant ; je suis sous le charme... Bravo, Penny <3

[Invité]

Une situation un peu surréaliste avec des personnages qui manquent de relief, je ne sais pas pourquoi parce que tu as bien pris le temps de les décrire... L'idée en soi semble bonne, ce huis-clos dans un ascenceur, mais je trouve que le texte n'est pas abouti, décousu, il y a quelque chose qui me dérange, le tout manque peut-être de profondeur, et j'ai du mal avec quelques lieux communs.
Ceci dit, ça se lit bien mais ça demande un "p'tit truc" en plus pour en faire une lecture sans réserves.
J'ai relevé les points suivants :

nous pourrions affirmer que

"on" serait mieux, plus impersonnel ?

figé par une rigidité saugrenue

"par" ? Ou "dans" ?

Deux yeux rieurs assistent à la scène dont le mâchouillement irrégulier d’un chewing-gum rosâtre enfuit dans la cavité buccale de notre chère Rose ajoute un côté pittoresque

difficilement compréhensible

Elle applaudit deux coups

"fois" plutôt ?

Elle lui rappelle sa grand-mère, qu’elle lui dit.

"ce qu"elle lui dit" ou "dit-elle"

aucune trace d’une quelconque union.

c'est lourd et cliché !

surenchérit Armande

"renchérit"

qui n’en a rien à foutre de moi.

enlever le en"

Un sourire indécis tente difficilement de fendre son joli visage

lourd, enlever soit "indécis", soit "difficilement"

continuer sa vie dont l’ascension a déjà été atteinte

très lourd !

l’excitation candide qui prend l’enfant prêt à défier un interdit.

à reformuler, peut-être " l'excitation candide que ressent un enfant lorsqu'il défie un interdit", ou quelque chose du genre ?

les plus digestes sans doute

je ne comprends pas l'utilisation de l'adjectif ici, en parlant des 2 personnages.

[apoutsiak]

.

Premières remarques :


- Philibert ! Est-ce bien toi ? s’exclame une petite femme aux cheveux totalement blancs lorsque les portes coulissantes s’ouvrent en un bip.

adverbe inutile, pas très jolie formule ensuite, je trouve.

D’un pas vacillant, elle rejoint le dénommé Philibert. Silence. Seul le frottement irrégulier de ses chaussures sur le sol atteste la présence d’êtres vivants.

le frottement...atteste au moins une présence, pas plusieurs.


Deux émotions raniment successivement son visage inexpressif : l’étonnement.

Et la deuxième ? Si tu mets un deux-points, on attend l'énumération.

Pour entrer dans le mode stéréotype,

pas très littéraire : "pour parler sur un mode stéréotypé", peut-être.

à l’exception son sourire jaune.

il manque juste "de"

Et elle, petite et voûtée, approche en clopinant
tu as déjà dit avant :
D’un pas vacillant, elle rejoint le dénommé Philibert.


Il ne la voit pas ou du moins ne veut pas la voir. : c'est un peu bizarre, puisque tu dis avant que la vieille dame va le rejoindre.

- A m-e-r-v-e-i-l-l-e.

Prononce-t-il chaque lettre ? Je pense que que tu veux dire plutôt :
A-mer-veille, non ?


-pétition, histoire de mettre un peu de pep dans vos vies…

on ne dit pas "peps", plutôt ? Marrant, d'ailleurs c'est pas dans mon Robert 2006 !


Deux yeux rieurs assistent à la scène dont le mâchouillement irrégulier d’un chewing-gum rosâtre enfuit dans la cavité buccale de notre chère Rose ajoute un côté pittoresque.

Incorrect. Tu veux dire quoi ?


Elle finit d’ailleurs par lâcher sans pour autant cracher son bout de pétrole manufacturé :

"lâcher," sinon on se demande ce qu'elle lâche

Frustration versus gêne.

pas littéraire, ça, sauf quand tout le style s'y prête.

Elle lui rappelle sa grand-mère, qu’elle lui dit.

idem

Elle baisse les yeux. Il commence son récit en radotant sur sa jeunesse. Les portes de l’ascenseur s’ouvrent pendant qu’il parle.

Dis donc, tout le reste avant se passe dans l'ascenseur. Il passe devant combien d'étages ? Trois cents ?

Un jeune homme pénètre dans ce huis clos

Tu ne peux pas utiliser "huis-clos" de cette manière. Ces mots font partie d'une locution : à huit clos ou en droit le huis clos

et les portes se referment en un bip.

voir plus haut

Boum.

Boum ! non ?

Tout le monde est soudainement secoué, le sol tremble.

adverbe lourd, pouquoi pas : Soudain, tout...

Tsoin-tsoin.

Euh, c'est un canard, une blague de Rose ? Difficile d'annoncer la suite de cette manière, ou alors avec deux mots d'explications dans la mâme phrase : tsoin tsoin, dit un interphone, par ex.

Partout ? Non. C’est peut-être le destin qui pousse les anciens amants à demeurer quelques instants de plus ensemble !
Un problème, là : lier le fait que les anciens amants demeurent ensemble et le fait que les autres marmonnent, avec ce partout ? non n'est pas logique.

.

[Chako Noir]

Et ben moi, j'aime beaucoup le

se fait raide comme un i, ou plutôt immobile comme un r car elle ne peut empêcher son dos usé d’obliquer vers l’avant.

en plus ça fait une sorte de chiasme au niveau des lettres (no worries, je me comprends ><) avec un i pour raide et un r pour immobile, est-ce fait exprès?
Dans la rubrique des petites corrections: je ne vois pas trop en quoi le "qu'elle lui dit" gêne, moi je le trouve très sympathique!
Pour le reste je suis assez d'accord, et puis il ne faut pas oublier des erreurs de syntaxes du type "Et lui, Philibert, se fond parfaitement à ces individus ternes." --> au sein de ces individus ternes
Pour le texte en lui-même, c'est mignon! L'expression n'est pas trop complexe il est vrai (mais aujourd'hui JK.Rowling est là pour nous prouver que ce n'est plus très important pour faire un tabac dans le monde du livre, n'est-ce pas?) Après il mériterait d'être plus approfondi, notamment au niveau des personnages qui racontent une histoire dont on ne sait, au final, pas grand chose. A mon sens, pour que ça fonctionne bien, je préfère
- soit des personnages avec lesquels on est familiarisé en peu de temps, qui nous sont présentés individuellement de façon à ce qu'on en sache l'essentiel en deux ou trois lignes.
- soit de parfaits anonymes, avec à la limite une brève description physique, un nom si nécessaire mais tant qu'à faire les laisser s'introduire eux-même.
Bon après ce n'est que ma façon de voir les choses. Mais par exemple je verrais bien dans ta nouvelle un Philibert qui devient véritablement personnage principal auquel tu consacrerais un petit supplément pour l'introduire en bonne et due forme, ensuite Armande c'est toi qui voit; mais les deux jeunes, ça pourrait être pas mal qu'ils apparaissent comme étant de véritables inconnus, et pourquoi pas décris à travers les yeux de Philibert, auquel ils sont totalement étrangers.
Grosso modo, comme on disait déjà y a 2000 ans pas très loin d'ici.

[Penny]

Merci pour ces remarques, je vais opérer à quelques corrections.

En général, j'écris plus "compliqué", très "classique" avec du passé simple ; dans cette nouvelle, je voulais faire dans la simplicité, au départ, je ne citais même pas le lieu avant les dernières lignes, mais c'était incompréhensible. Il y a peu, j'ai rapidement enjolivé le texte parce que je le trouvais trop épuré ; grossière erreur, il faut croire. Je pense que le "quel lui dit" et "versus" allaient bien dans la première version de la nouvelle, la version épurée, mais là, ça le fait moins.

"les plus digestes sans doute", digestes parce que l'ascenseur a "recraché” les autres...

"Deux yeux rieurs assistent à la scène dont le mâchouillement irrégulier d’un chewing-gum rosâtre enfuit dans la cavité buccale de notre chère Rose ajoute un côté pittoresque. " Je voulais dire que le mâchouillement (sratch-sratch) de chewing-gum ajoute un côté pittoresque... Je ne vois pas ce qu'il y a de pas clair...

Chako Noir --> Pour le truc du "r" et du "i" c'est fait exprès, en effet! Pour la "perspective de narration", je vais relire tout ça et suivre un de tes deux conseils sans doute...

Au fait, ça fait quel bruit un ascenseur lorsque ça s'arrête? "Ting", "Bip", .... ?

[apoutsiak]

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"Deux yeux rieurs assistent à la scène dont le mâchouillement irrégulier d’un chewing-gum rosâtre enfuit dans la cavité buccale de notre chère Rose ajoute un côté pittoresque. " Je voulais dire que le mâchouillement (sratch-sratch) de chewing-gum ajoute un côté pittoresque... Je ne vois pas ce qu'il y a de pas clair...


La scène dont le mâchouillement : c'est quoi une scène qui mâchouille ?
Et le verbe "enfuir" ?

Clair comme une nuit sans lune ☺☺☺☺

.

[Penny]

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"Deux yeux rieurs assistent à la scène dont le mâchouillement irrégulier d’un chewing-gum rosâtre enfuit dans la cavité buccale de notre chère Rose ajoute un côté pittoresque. " Je voulais dire que le mâchouillement (sratch-sratch) de chewing-gum ajoute un côté pittoresque... Je ne vois pas ce qu'il y a de pas clair...


La scène dont le mâchouillement : c'est quoi une scène qui mâchouille ?
Et le verbe "enfuir" ?

Clair comme une nuit sans lune ☺☺☺☺

.

"Deux yeux rieurs assistent à la scène dont/à laquelle le mâchouillement irrégulier d’un chewing-gum rosâtre enfoncé dans la cavité buccale de Rose ajoute un côté pittoresque. "

à laquelle va mieux que dont?
Pour moi ce n'est pas forcément clair. Je suis sans doute trop stupide pour comprendre.

[Chako Noir]

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"Deux yeux rieurs assistent à la scène dont le mâchouillement irrégulier d’un chewing-gum rosâtre enfuit dans la cavité buccale de notre chère Rose ajoute un côté pittoresque. " Je voulais dire que le mâchouillement (sratch-sratch) de chewing-gum ajoute un côté pittoresque... Je ne vois pas ce qu'il y a de pas clair...


La scène dont le mâchouillement : c'est quoi une scène qui mâchouille ?
Et le verbe "enfuir" ?

Clair comme une nuit sans lune ☺☺☺☺

.

"Deux yeux rieurs assistent à la scène dont/à laquelle le mâchouillement irrégulier d’un chewing-gum rosâtre enfoncé dans la cavité buccale de Rose ajoute un côté pittoresque. "

à laquelle va mieux que dont?
Pour moi ce n'est pas forcément clair. Je suis sans doute trop stupide pour comprendre.

Ha! Tu es démasquée, ta dernière phrase n'est pas tombée dans l'oeil d'un aveugle (ça se dit, ça?) Mais non pourquoi vas-tu penser cela?
Bon là, ça tient dans la réécriture: soit on modifie trois fois rien pour que ça donne "Deux yeux rieurs assistent à la scène à laquelle le mâchouillement irrégulier d’un chewing-gum rosâtre enfouit dans la cavité buccale de Rose ajoute un côté pittoresque." (je préfère enfouit à enfoncé, le truc c'est que tu avais fait une faute de frappe qui mettait enfuir à la place d'enfouir, et forcément ça ne voulait plus dire grand chose);
soit on passe carrément au bistouri l'ensemble de la phrase. Quelque chose du genre:
"Un chewing-gum rosâtre (est-il bien nécessaire ce rosâtre?) niché dans la cavité buccale de Rose se laisse mâchonner machinalement. Deux yeux rieurs contemplent le va et vient de la mâchoire à la cadence sourde, pourtant unique ambiance sonore au milieu du silence de carpe des autres usagers. Fresque pittoresque d'une scène d'ascenseur."
Bon il peut y avoir mieux, je ne dis pas le contraire, mais c'est un exemple.

[apoutsiak]

.

Euh, non Chako : la scène à laquelle le mâchouillement... enfouit dans la cavité buccale de Rose ça ne veut rien dire non plus et on écrit "enfoui" au participe passé.

rosâtre et Rose : on va éviter la répétition, et on va éviter aussi le trop technique "cavité buccale". Pourquoi pas :

"Deux yeux rieurs assistent à la scène, pimentée par le mâchouillement intermittent d'un chewing-gum dans la bouche ouverte de notre chère Rose "

ou

"Deux yeux rieurs assistent à la scène, dont le pittoresque est assuré par le mâchouillement intermittent d'un chewing-gum, dans la bouche ouverte de notre chère Rose"

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[Lucy]

Je partage un peu l'avis d'Island, sur ton texte Penny. Et, comme le souligne Chako, on ne connaît pas vraiment les personnages au sortir de cette lecture. Ou plutôt, on reste toujours au même niveau de connaissance quant à ces personnages. On les connaît en surface : par leur aspect physique, tout d'abord, puis, par un petit manque de profondeur dans leur personnalité, je dirais. Attention, mon avis n'est pas catégorique et n'engage que moi. Mais j'ai plus l'impression que " Philibert " et " Armande " vont se rabibocher pour ne pas rester seuls plus que pour, enfin, vivre au grand jour, une histoire d'amour avorté laissant un arrière-goût d'inachevé.
Le traitement du couple me gêne, un peu.
De petites incorrections mais l'ensemble reste bien écrit et plutôt fluide et agréable à lire.

[Chako Noir]

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Euh, non Chako : la scène à laquelle le mâchouillement... enfouit dans la cavité buccale de Rose ça ne veut rien dire non plus et on écrit "enfoui" au participe passé.

rosâtre et Rose : on va éviter la répétition, et on va éviter aussi le trop technique "cavité buccale". Pourquoi pas :

"Deux yeux rieurs assistent à la scène, pimentée par le mâchouillement intermittent d'un chewing-gum dans la bouche ouverte de notre chère Rose "

ou

"Deux yeux rieurs assistent à la scène, dont le pittoresque est assuré par le mâchouillement intermittent d'un chewing-gum, dans la bouche ouverte de notre chère Rose"

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T'aime bien les intermittences toi ^^
Expulser "cavité buccale" en effet je ne pense pas que ça manque réellement au texte. En revanche "le chewing-gum enfoui dans la [voir plus haut]" pardon de m'entêter mais je ne vois pas trop où est le problème avec enfouir? OK ça fait peut-être un peu spéléo, la boule de gomme est terrée bien profondément dans un recoin du palais, quelque chose comme ça, donc effectivement de ce point de vue, pour se faire mâchouiller, vaut mieux qu'elle squatte au niveau des dents.
Mais bon t'es pas un peu de mauvaise foi tout de même? (ou alors c'est moi) Le mâchouillement du chewing-gum enfoui par delà la glotte (illogique certes) donne un côté pittoresque à la scène, ben pour moi c'est assez clair, et je trouve que du point de vue syntaxe c'est correct: une principale et une relative "Deux yeux rieurs assistent à la scène / à laquelle le mâchouillement etc (sujet) ajoute un côté pittoresque (COD)" Pour mon enfouit au présent mea culpa, mais pour le reste à priori c'est il me semble correct. Enfin bon, c'est prise de tête pour pas grand chose, donc autant clore le débat, non?

Par ailleurs je souligne le fait que le souligneur de fautes de ce forum ne connait pas "m'entêter" alors que "s'entêter" passe très bien. Curieux.

[apoutsiak]

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euh, le problème n'est pas dans enfoui, mon petit Chocard noir, il est dans le pronom relatif laquelle. La scène à laquelle le mâchouillement enfouit (quoi que ce soit) n'a pas une syntaxe correcte. En l'état elle signifie que le mâchouillement enfouit quelque chose dans la scène. Essaie avec un autre complément : la scène à laquelle le chat enfouit un poisson dans sa gueule. J'espère que c'est plus clair. Parce que, moi non plus, je n'aime pas du tout les prises de tête pour pas grand-chose.

[Chako Noir]

Bon, manifestement on ne s'est pas compris. Je vois ce que tu veux dire, simplement c'est pas ce que j'ai voulu faire passer, et je suppose qu'il en est de même pour Penny. Le mâchouillement n'enfouit rien du tout, il se contente d'ajouter. L'enfoui (sans t effectivement), c'est le chewing-gum dans la bouche de rose. C'est pourtant simple: le mâchouillement d'un chewing-gum enfoui dans la cavité buccale de Rose, c'est le sujet, et le verbe qui donne son sens à la phrase c'est ajouter, et non enfouir. La scène à laquelle le mâchouillement ajoute un côté pittoresque.
Donc OK le mâchouillement enfouit ça ne veut rien dire, voilà j'avais fait une faute de conjugaison bon ça arrive! De même, l'auto-correction de Penny est très juste:

"Deux yeux rieurs assistent à la scène à laquelle le mâchouillement irrégulier d’un chewing-gum rosâtre enfoncé dans la cavité buccale de Rose ajoute un côté pittoresque. "

No problemo. Et s'il te plaît, le Chocard, avec toute la multitude de mots pas très positifs qu'on peut glisser derrière, tu évites, merci. Sur ce, saïonara.

[Arielle]

C'est vif, enjoué, un peu superficiel et dans l'ensemble bien écrit. Un bon petit sketch qui a du mal à "tenir" sur la longueur, à garder l'attention du lecteur(trice) tyrannique que je suis, parce qu'il faudrait creuser un peu tes personnages, les approfondir mais tu sembles capable de faire de très jolies choses.
Et joyeux anniversaire, en passant!

[Penny]

Merci pour vos remarques!
Je vais modifier tout cela dès que j'en aurais le temps ^^ (même si je suis encore plus dans le flou à propos de la phrase du mâchouillement... en fait, je crois que je vais la rayer :p)
Sinon, pour le fond... Je vais rendre la narration encore moins proche des personnages, comment rendre l'approche moins superficielle, creuser les personnalités de quatre (ou seulement des deux "vieux") personnages sans user d'un narrateur "dieu"?

[Penny]

Et merci pour le souhait de joyeux anniversaire!
Je crois que plus de personnes me l'ont souhaité ici que dans la réalité ^^

[Sahkti]

Première impression: il y a trop de ruptures dans ce texte, rompant la fluidité de l'écriture. Ces ruptures sont essentiellement dues à une présence trop forte de détails inutiles, d'adjectifs et autres précisions qui alourdissent les phrases et cassent le rythme du récit.
C'est dommage, parce que tu nous présentes une chouette histoire avec des personnages qui pourraient être attachants mais ces coupures incessantes font que j'ai du mal à rester accrochée au récit.
Avis perso: ça serait bien de prendre le temps de te poser davantage sur chaque personnage, de lui créer une place bien à lui, bien visible dans le texte et non pas effacée par tout le reste. Quitte pour cela à sabrer dans certains passages, à aérer et redisposer le tout autrement.

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