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Début de mon roman: confessions d'un assassin malgré lui

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Anne Veillac
jameline07
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Début de mon roman: confessions d'un assassin malgré lui Empty Début de mon roman: confessions d'un assassin malgré lui

Message  jameline07 Sam 31 Mai 2008 - 18:56

J'ai écrit un roman. J'aimerai avoir vos avis afin de mieux cerner les changements à apporter.


Voici un extrait de mon 1er chapitre:


Il traversa la route sans même savoir qui il était. Au plus profond de lui-même, il se savait si différent. Il faut dire que l'esprit l'arrachait du courant de la vie ordinaire. L'esprit est reptilien: il s'immisce de façon sournoise dans la chair où il a élu domicile. Entre autre, il agissait avec une autonomie déconcertante. Faits et gestes étaient guidés par cette force supérieure qui le transformait en pantin désarticulé. En revanche, cette force lui enseignait les beautés qui présidaient chaque chose et en particulier celles qui se manifestaient dans l'imperturbable
instinct de la nature. L'esprit qui l'habitait désirait s'extirper de la chair pour rêver, s'évader. Cependant, c'était un pari impossible à réaliser, d'autant plus qu'il n'existait aucun mode d'emploi efficace pour rompre avec l'humanité. L'être humain avait acquis à ses yeux un caractère subversif. Un adage, quelque peu révélateur sur sa prise de position vis à vis la société lui servait de philosophie. D'après lui, l'homme est un surhomme pour l'homme mais il est peu de chose dans le cosmos. Il était revenu à un état naturel, sauvage; ce qui porterait à croire qu'il était dangereux pour l'ensemble de la société. Mais bon, de quoi pouvait-on bien soupçonner un enfant perdu au plein milieu de la beauté des choses ?

Adam gardait en toute circonstance une mine décontractée comme s'il était capable de se détacher de la vie. C'était un voyant qui s'élevait tel un phare pour tenter de contrôler les phénomènes. En réalité, il était difficile de vivre au beau milieu de la tour de Babel. Il savait au fond de lui que le défi qu'il s'était lancé était voué à l'échec.
Malgré tout, il n'en démordait pas. La terre où reposaient ses pieds avait beau menacé de s'effondrer, il ne voulait pas prendre en compte le danger qui le guettait. Ainsi, jour après jour, la tentation devenait plus forte.Comme tous, il désirait le jouir. Cette tension, il la rendait responsable tout comme ses rêves qui lui appartenaient et dont il n'arrivait pas à
calmer les ardeurs.

Le froid l'obligea à accélérer le pas. Il ne prenait pas même la peine d'éviter les quelques flaques d'eau qui obstruaient son chemin. De nature plutôt stoïque, il ne portait aucune attention au climat et marchait d'une manière réglée, tel un automate. Sa mine et son regard qui balançait tantôt vers la droite, tantôt vers la gauche, et, quelquefois même vers le
ciel, trahissaient sa nature rêveuse. Des nuages, vêtus de gris, menaçaient de faire éclater leur colère. Le vent léchait délicatement son visage et ses lèvres esquissaient un sourire de contentement. Mais ce sourire ne reflétait pas le drame qui se déroulait en son for intérieur. Sa physionomie semblait prêcher la joie et la bonne humeur. Quant à ses pensées... Ah! Les pensées! Elles étaient toutes tournées vers un profond défaitisme.

Une averse s'était effectivement abattue sur la ville prise au dépourvu.
Surpris, Adam fut très rapidement trempé jusqu'aux os. Néanmoins, il trouva refuge à l'intérieur d'un magasin de lingerie masculine. Pendant près d'une heure,il déambula entre les allées sans tomber sur quoi que ce soit d'intéressant. Entre temps, il s'amusa à contempler
son propre reflet devant un miroir. A l'inverse d'Alice, il refusa de le
traverser parce qu'il comprit aussitôt que ce n'était qu'un miroir déformant.
Or, tout ce qui déforme nous ramène au multiple et aux passions. Il n'alla pas
plus loin. Il ne voyait pas la nécessité de poursuivre les pérénigrations où
nous emporte l'imagination.

C'était ainsi qu'il avait irrémédiablement perdu la foi. On ne sait comment
et par quel miracle, le voile qui recouvrait la maya avait été enlevé et les
portes de la perception avaient été nettoyées. L'influence de livres
mystiques sur son développement spirituel n'expliquait pas tout. Comment un
individu pouvait-il assimiler que la maya est une illusion qui nous faisait
croire en la nécessité qui résidait dans l'action, sans sombrer dans la folie?
L'hypersensibilité tout comme le dérèglement des sens n'étaient peut être pas
étrangers à cette prise de conscience.

En jetant un coup d'oeil vers l'extérieur, Adam se rendit compte que les nuages
étaient beaucoup moins énervés. Il sortit du magasin et allait
tranquillement traverser la route quasiment déserte quand.... brusquement.....
il se sentit aspiré par une force magnétique. Il était physiologiquement
certifié d'origine étrangère; on l'interpella donc:

«Vos papiers?
-Monsieur?
-Oui?
-Non, vous avez oublié de me dire, s'il vous plaît, Monsieur»

L'imprudence de notre narrateur fit qu'il se vit empoigné par les forces de
l'ordre et qu'il vit soudainement le macadam se rapprocher dangereusement de
son visage. Les représentants de la justice le relevèrent brusquement afin
de l'interroger:

«Nous nous demandions, cher monsieur, les raisons qui vous justifient?
- Euh... je suis innocent...
- Jusqu'à preuve du contraire...
-Qu'ai je donc fait, monsieur l'agent?
-Cela suffit, reprit son confrère, nous allons vous fouiller»

La justice fit mal son travail puisqu'elle laissa échapper ce jeune brigand
qui avait malicieusement caché un tout petit bout de résine de cannabis.
Heureux de s'être tiré à si bon compte, notre héros se jura de fêter son
état de grâce une fois qu'il serait arrivé à bon port, chez lui. Dès qu'il
ouvrit la porte, il prit juste le temps de reposer son trousseau de clefs au
dessus d'une petite table avant de s'asseoir sur une vieille chaise en bois.
Une fois l'ordinateur allumée,, il accéda au forum principal auquel il
participait plus ou moins activement. L'obsession était telle qu'il oubliait
même de ranger ce qui traînait ça et là: pull-over, papier toilette et
barres de chocolat s'entrelaçaient sans que cela le fit réellement
sourciller. Adam s'impatientait. Le vieil écran mettait du temps à afficher
les pages tant attendues. Enfin, il put accéder aux nouvelles du forum. Des
passionnés de mangas s'y retrouvaient pour y échanger leurs conceptions. On
allait parfois jusqu'à s'invectiver, mais Adam n'aimait pas participer à des
débats houleux qui selon lui, ne menaient jamais à rien. Il préférait
discuter sur la pertinence de certains scenaris ou évoquer le génie ainsi que
le remarquable travail de ses dessinateurs préférés. Pourtant, à ce moment
précis de son existence, mon patient s'intéressait davantage à une jeune
femme du forum et avait presque oublié sa passion première. Les mois
précédents, les deux internautes partageaient rires, douleurs et confidences.
Le jeune homme appréciait la douceur de sa correspondante, mais il n'avait
jamais osé avouer ses sentiments parce qu'il faisait une nette distinction entre
réel et virtuel. Il essayait tout de même de la séduire sur le ton de la
plaisanterie.

En surfant sur la toile, il fut agréablement surpris en constatant qu'elle
lui avait transmis son numéro de téléphone portable en message privé. Il
souffla à plusieurs reprises et prit une grosse bouffée d'oxygène avant de
composer le numéro. Elle répondit au bout de la troisième sonnerie:

« Allo ?
- Allô ?" répondit une toute petite voix
« Oui allô ! C'est Adam...
- Ah oui ! Salut ! Comment vas-tu Adam?
- Je vais plutôt bien. En tout cas, cela me fait bizarre d'entendre ta
voix.
- Moi aussi, je trouve cela plutôt...piquant...de t'avoir au bout du fil. En
ce moment, je ne décroche pas de mon ordinateur. Je m'ennuie tellement, tu sais » lui souffla t-elle à travers le
combiné du téléphone.

Adam se mit à rire. Il fit preuve de beaucoup d'esprit. Petit à petit, ils se laissèrent aller à des
confidences. Chacun contait des épisodes qui avait marqué sa vie. L'un
tout comme l'autre était à l'écoute du partenaire qui se voulait être
l'idéal. Adam lui raconta pour la mille et unième fois ses déboires
conjugaux. Une passion commune pour tout ce qui touchait de près ou de loin
les mangas les rapprochait encore plus. Leur discussion prit fin au bout
d'une heure et demi. Mais pour eux, ce temps passé au téléphone avait défilé
bien trop rapidement. C'est à contrecoeur que chacun dû interrompre la
communication téléphonique. Adam demeura un long moment sur son canapé à se
remémorer le fil de la conversation. Il se demanda si la mayonnaise avait
pris. Y avait-il encore une place dans son coeur pour contenir de l'amour? A
partir de ce jour, les deux deux jeunes gens gardèrent l'habitude de se
rappeler assez souvent. Tout naturellement, deux mois après ce
premier entretien téléphonique, ils prirent la résolution de se voir en
chair et en os. Vous avez beau faire et tenter de vous opposer aux lois:
deux aimants s'attirent. C'est ainsi que le 20 mars 19.. ,Hélène descendit
les marches du TGV numéro 42837 Marseille-Nice avec une démarche qui
marquait l'assurance.

De haut en bas, elle était habillée en blanc. Adam eut
l'impression qu'un ange était descendu sur terre pour redonner sens à son
existence. Il était quelqu'un d'entier et de tellement extrême dans ses
relations avec autrui qu'il avait un mal fou à contenir ses débordements
sentimentaux. Il hésita longuement avant de l'interpeller car elle était si
somptueuse dans son apparat qui dénotait son originalité et un tempérament
d'artiste. Mais non, il ne devait pas reculer maintenant qu'elle était face
à lui:

« Bonjour, Mademoiselle, puis-je vous aider ? » lança t-il en se rapprochant
puis en faisant mine de se saisir de ses bagages.

Elle le reconnut immédiatement car ils s'étaient échangés des photos sur
internet. D'ailleurs, elle se prêta de bonne grâce à ce petit jeu et Adam
reprit confiance en la voyant sourire:

«Je ne vous imaginais pas aussi sublime» se risqua t-il à déclarer

«Et vous, je ne vous imaginais pas aussi ....fou.» dit elle en éclatant de
rire.

Reprenant une mine sérieuse, Adam s'informa sur le déroulement de son
voyage. Très souriante, elle répondait brièvement à ses questions. Elle
avoua qu'elle avait été anxieuse durant tout le trajet. Ils
se dirigèrent vers un café situé juste en face de la gare. C'est là qu'ils
allaient entamer une discussion quelque peu passionnée. Adam était séduit
par la sérénité qui se dégageait de son invité. Le romantisme, qui,
autrefois, laissait place au cynisme quand il avait affaire à des femmes
qu'il trouvait bien trop prosaïques, transmigrait vers une réelle sincérité
et une rare spontanéité. Quant à elle, elle le trouvait drôle et...plutôt
mignon. Avant de quitter les lieux, elle brisa un peu l'atmosphère
romantique de cette rencontre et troubla légèrement Adam quand elle s'exclama:

«Attends moi...juste deux secondes....je reviens....je vais aller pisser.»

Après cet intermède, Adam l'emmena faire le tour de la ville. C'était la
première fois qu'elle venait à Nice et elle exprima à plusieurs reprises son
émerveillement. Pendant près d' une heure, ils longèrent côte à côte la
célèbre Promenade des Anglais. Au bout d'un moment, elle se sentit fatiguée
et déclara que ses jambes refusaient d'avancer. Adam s'arrêta
avant de lui proposer un massage. Elle se mit à rire et accepta de bon
coeur. Ils se dirigèrent vers la plage qui leur faisait face et s'y
reposèrent. Ah! Qu'il était agréable de rêvait debout! Notre homme se laissa
emporter par son imagination. Il eut même l'impression de surprendre le
soleil couchant pâlir de jalousie quand il se mit à masser les fines et
gracieuses jambes de sa belle compagne. A moins que ce ne soit plutôt le soleil qui lui ait tapé sur la tête!

Tous deux s'allongèrent ensuite sur le sable pendant d'éternels minutes à
contempler le paysage. La nuit tomba et l'obscurité les enveloppa. Malgré une
résistance héroique, les deux tourtereaux décidèrent à contrecoeur de fuir au
plus vite le froid qui troublait depuis peu leur quiétude. Ils s'installèrent
dans le premier taxi qui passa sous leurs yeux. Une fois à l'intérieur, Hélène
abandonna sa tête sur l'épaule de celui qui l'avait séduite. Elle garda
cette position durant tout le reste du trajet. Son compagnon l'observait
furtivement: elle avait les paupières fermées. Mais n'était-elle pas plus
belle encore quand ses yeux étaient ouverts et pétillaient de malice? Il
plaça instinctivement sa main droite autour du cou de la jeune femme avant
de se mettre à caresser ses cheveux légèrement humidifiés. Dieu merci, se
dit-il, la vie ne m'a pas fait que des crocs en jambe. Dès que la voiture
s'arrêta, Adam paya le chauffeur. Il se dirigea ensuite vers son appartement
tout en essayant de ne pas faire de bruit: la belle était encore à moitié
endormie. Cependant, elle sortit de sa torpeur lorsque ce dernier poussa la
porte d'entrée de son appartement:

« C'est vraiment pas mal chez toi!» s'exclama t-elle.
« Je crois que je vais m'y habituer ! Mais non, je plaisante. Ne prends pas
cet tête d'ahuri pour si peu » continua t-elle de plus belle.

Adam admirait cette insouciance propre aux enfants. La spontanéité de la
jeune femme contrastait avec le sérieux de ce dernier. Il lui proposa un
apéritif. Elle accepta sans hésiter. Il s'assirent ensuite sur le canapé
afin de discuter tranquillement devant une télé qui resta allumée toute la
nuit à tenir la chandelle. Au téléphone, ils s'étaient promis de bien se
tenir au cas où ils dormiraient sous le même toit. Mais une fois l'obscurité
venue, des désirs, somme toute assez humains, vinrent titiller leurs
instincts les plus rimaires et les poussa à jouir de quelques plaisirs
érotiques. Ce fut donc le soir même de leur rencontre qu'Hélène et Adam
firent l'amour. Chacune de ses caresses épousèrent idéalement les courbes
féminines, ravies de se voir marquer par l'empreinte d'un désir à la fois viril et sensuel.
Enfin, après avoir échangés un jeu de regards complices, ils s'abandonnèrent autour d'une dernière étreinte.
Au réveil, Adam fut consterné en voyant que la belle s'était volatilisée.
Les draps avaient gardé un peu de son parfum et témoignait de sa récente
présence. Il eut beau l'appeler, geindre, crier: l'appartement était trop
petit pour qu'il ne se rende compte de l'évidence. Où avait-elle
pu aller à cette heure-ci ? Il lui téléphona et tomba directement sur son
répondeur. Tant pis, se dit-il, de toute façon, la règle majeure à respecter
avec les femmes est de ne pas essayer de les comprendre.
Adam bailla longuement avant de s'étirer. Rêve et réalité s'enchaînaient
sans tenir compte de la continuité du sens. Il n'avait plus le temps pour se
poser des questions. En ce début de matinée, il devait prendre un petit
déjeuner et aller travailler.

jameline07

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Message  Anne Veillac Sam 31 Mai 2008 - 20:42

Il est tard, ça fait au plus d'une heure que je suis sur Internet. Ton texte est long. Je le lirai un peu plus tard. Mais je trouve le titre alléchant.
Anne Veillac
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Message  Invité Dim 1 Juin 2008 - 9:49

Les magasins de lingerie pour hommes existent ?

A part ça, je trouve que ton texte a du mal à démarrer, il part un peu dans tous les sens et donne une impression de décousu, de verbosité. Par exemple, le passage avec le cannabis et la police semble superflu.
Il y a beaucoup d'introspection, de réflexion dans les 1ers paragraphes ( réflexions qui semblent traduire de façon assez transparente celles de l'auteur), cela nuit à l'intérêt. Le texte démarre vraiment à partir de
Enfin, il put accéder aux nouvelles du forum
pour se dérouler ensuite de façon assez prévisible... Mais il faut voir ce que la suite réserve.
J'ai relevé des maladresses, incohérences, par exemple :
il accéda au forum principal auquel il
participait plus ou moins activement. L'obsession était telle qu'il oubliait
même de ranger ce qui traînait ça et là

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Message  jameline07 Dim 1 Juin 2008 - 10:24

Oui il y a de nombreuses maladresses e je comptais remanier beaucoup de choses

merci pour la critique (consructive)!

jameline07

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Message  Anne Veillac Dim 1 Juin 2008 - 20:39

Il y a beaucoup d’idées dans ce texte, beaucoup de richesses. Mais je trouve aussi qu’il faudrait en retravailler la cohérence. J’ai eu l’impression de lire plusieurs textes.

Le début n’est pas assez imagé pour moi.

Par contre, j’ai été vraiment alléchée par cette première phrase : « Il traversa la route sans même savoir qui il était. » Il y a beaucoup de promesses dans cette simple phrase. Mais j’ai été un peu frustrée par la suite. J’ai eu l’impression d’un personnage qui savait très bien qui il était.

Une petite remarque : en parlant de ton personnage, à un moment donné, tu dis « le narrateur ». Ça ne va pas, il n’est même pas narrateur (c’est toi le narrateur).

En espérant que mes remarques te seront utiles.
Anne Veillac
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Message  jameline07 Dim 1 Juin 2008 - 22:03

oui je compte changer beaucoup de choses
j'ai écrit ce roman avec un peu de précipitation
sans un réel recul et vos obsevations sont les bienvenues dans ma quête d'amélioration:

la suite:


Bien qu'il habitait à moins d'un quart d'heure
de son lieu de travail, il arrivait toujours en retard de cinq minutes.
Heureusement, on ne disait jamais rien parce qu'il était un de leurs meilleurs
conseillers. Cinq minutes ce n'est peut-être rien mais si l'on veut se mettre à
compter ce que cela représente dans une vie...et bien... cela fait un sacré gain
de temps. Son travail consiste à faire crédit aux ménages les plus endettés et
dont plus aucune banque ne veut en entendre parler, même à voix basse.
Hypothéquer leurs biens les plus intimes. Produire bénéfices. Tout à WALL SREET.
Capitalisme oblige. L'odeur d'une banque était son parfum préféré. Cela sent
le blanchissement, le détournement, le vouvoiement et tout ce qui touche
l'élite cultivée de la cinquième république. Mais bon, on vivait bien dans
notre bonne vieille cinquième république, alors, pourquoi se poser des
questions ? Adam était d'ailleurs un travailleur consciencieux. C'était le
chef qui avait dit ça. Il avait pris toutes les précautions possibles et
imaginables afin de ne pas avoir d'amis au sein de la banque. De toute
façon, il préférait cet état des faits qui lui permettait de se cacher sous
les protocoles. Ses études de commerce lui avait appris une règle majeure
qui nous sortait de toutes les difficultés: le protocole. Par exemple, ne
surtout pas draguer ses collègues. C'était une source d'ennuis assurés. La
discrétion est mère des toutes les vertus lui avait tant répété son
paternel. A l'école de commerce, on lui avait transplanté dans la tête
l'importance du terme "DISPONIBILITE". Chaque chose (et chaque client
faisait évidemment partie des choses) était disponible seulement et
seulement si on se donnait les moyens de comprendre les besoins de cette
chose pour ensuite mieux l'appréhender. Cependant, la leçon que devait
retenir le bon commercial résidait dans cette formule: life is competition.
Les pays anglo-saxons ont beaucoup d'avance dans ce domaine. Leur flegme
cachait un certain pragmatisme qui se reflétait dans leur société. Darwin
était sereinement admis et adulé comme un maître. Quant à Marx, il était
désormais placé au panthéon des vieilles vieilleries. Le pragmatisme
démocratique offrait avec plus ou moins d'équité du bonheur à toute la
communauté qui avait compris que chaque homme offrait sa propre
disponibilité (mais aussi des capacités plus ou moins grandes à servir
l'état) en échange d’un bonheur personnel. Depuis peu, l'homme assumait sa
propre bestialité. Le matérialisme triomphait. On n'avait plus ce besoin
primaire d'imposer un leurre qui permettait de maintenir la vie loin des
soubresauts où pouvait sombrer une conscience consciente d'elle même. De
toute façon, il n'y avait pas à protester. L'âme est forte. Elle impose ses
principes, ses lois et sa vertu parfois corrompue. Ainsi, n'animait-elle pas le monde ?

Elle ruisselait avec clarté et bienveillance. Dieu ou Amour, peu
nous importe sa détermination. L'important est qu'elle solidifie. Et si je
suis né poussière, je n'ai pas peur de retourner à la poussière. En
comprenant ceci, je n'aurai plus à affirmer un ego dérisoire. C'est ce que
pensait Adam. Mais qu'il était dure de mettre en pratique une noble cause
quand on est voué a être corrompu. Les voix qui s'élèvent autour de nous
nous entraînent à vivre une aventure. Certains pensent qu'il s'agit plutôt
d'une mésaventure. Tous y adhèrent d'autant plus que très peu assument la
solitude à laquelle il sont condamnés. L'optimisme est un humanisme au sein
d'une société où les plaisirs personnels sont poussés à être satisfaits.
Cette société est paradoxale quand on sait que jamais, au cours de l'histoire de
l'humanité, aucune civilisation n'a autant eu accès aux livres et aux
philosophes sensés disposer de la sagesse. Or, que prônent la plupart de ces
hommes éclairés? L'ascétisme, ou, au pire, le contrôle des passions. Adam
n'a jamais su choisir. La sagesse ou la vie? Il était trop sentimental pour
ne pas prendre les choses au sérieux. Et de toute façon, il savait trop bien
que nous étions de passage sur cette planètete pour ne pas essayer de
profiter de ce que nous offrait la vue. Mais d'un autre côté, il savait
qu'il ne savait rien. Tout en réfléchissant sur ce paradoxe, Adam bossait
dur. Le temps passait plus vite comme ça. Il souriait formidablement bien aux
clients et les conseillait de manière courtoise et judicieuse. En réalité, il
était perdu dans ses pensées et se trouvait à mille années lumières des gens qui
se relayaient dans son bureau tout au long de la journée.

jameline07

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Message  Sahkti Mar 10 Juin 2008 - 9:53

Ceci serait donc le début d'un roman, c'est ça?
Dans ce cas, il faudrait peut-être t'y prendre autrement pour avoir le temps de poser les éléments, les décors, le personnage... cela ressemble trop à une nouvelle, ainsi écrit, un texte qui ne pourrait pas forcément vivre sur le long terme.

Détailler, allonger demande toutefois une certaine légèreté et les premières lignes ne correspondent pas vraiment à l'idée que je m'en fais. C'est laborieux, ça peine à décoller, la narration me paraît trop figée, maladroite même par moments.

Il y a un trop grand décalage entre les dialogues (simples, voire simplistes) et le reste du récit, que tu as tendance à noyer sous les descriptions et les détails, racontant tout par le menu.

Quelques bonnes idées toutefois, mais le traitement qui leur est donné n'est pas des plus heureux. Ceci n'est bien sûr qu'un avis perso.
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Message  Anne Veillac Mar 10 Juin 2008 - 17:58

Il me semble aussi qu'il y a trop de choses dans ce début de texte. Dans un roman, les éléments mettent du temps à s'installer. En fait, tu as trop d'idées, trop d'images dans la tête. Ce texte donne l'impression d'une impatience de l'auteur.
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Message  Invité Mer 11 Juin 2008 - 1:20

Difficile de trouver dans ton texte quelque chose d'intéressant à mes yeux.
Suis-je devenu complètement éxotique ? Pardon.

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Message  jameline07 Mer 11 Juin 2008 - 12:59

waow: merci de m'allumer!

plus sérieusement, j'ai effectivement écrit ce roman avec précipitation
je m'imposais un certain nombre de lignes par jour
j'allais en tâtonnant, j'étais un peu "euphorique" à l'époque je l'avoue
donc, la maîtrise s'en ressent

ma 1ère oeuvre est certes décevante mais j'ai appris
maintenant je commence un nouveau roman, en étant plus détaché...
plus "professionnel" et je crois que c'est une bonne voie

je vous remercie encore pour avoir pris le temps de me donner votre avis

jameline07

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Message  Halicante Mer 11 Juin 2008 - 18:29

Je préfère tes romans à tes poèmes, mais ceci est un avis tout à fait personnel. Il y a cependant quelques images et étourderies qui m’ont rendu la lecture de ton texte laborieuse (« se cacher sous les protocoles », « Ses études de commerce lui avait appris une règle majeure qui nous sortait de toutes les difficultés », par exemple.) Je pense que ton texte mérite d’être retravaillé.
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Message  Lucy Jeu 12 Juin 2008 - 4:21

C'était un voyant qui s'élevait tel un phare pour tenter de contrôler les phénomènes.
C'était pas, plutôt, un visionnaire ?

Je n'ai lu que ton premier post ( j'ai peu de temps devant moi et j'ai déjà dépassé celui que je m'étais donné ) donc je reviendrai pour la suite.
Oui, des maladresses mais la lecture est plutôt agréable. Ce qui m'a le plus gênée, au fond, c'est la mise en page. On dirait, de prime abord, qu'il s'agit d'un poème.
Pour les dialogues, je partage l'avis de Sahkti. On change presque de registre.
J'attend la suite pour pouvoir te donner un commentaire un poil plus pertinent.
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Début de mon roman: confessions d'un assassin malgré lui Empty Re: Début de mon roman: confessions d'un assassin malgré lui

Message  Lucy Jeu 12 Juin 2008 - 4:22

" J'attends "
Décidément, je vais me remettre aux dictées, moi. Parce que là, ça va plus du tout !!!
Lucy
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Message  jameline07 Ven 13 Juin 2008 - 0:16

Chapitre 10

Le face à face.

Le 13 novembre 20.., j'étais en train de m'occuper d'un
patient quand ma secrétaire me fit passer une communication urgente dans mon
bureau. Je saisis le combiné du téléphone et un mauvais pressentiment
m'envahit quand mon interlocuteur se présenta. C'était un inspecteur de
police. Il me dit qu'un grave accident s'était produit chez moi et que je
devais rappliquer de suite. En moins de trente secondes, j'étais déjà dans
mon cabriolet et je roulais à une vitesse folle sans me soucier le moins du
monde des radars. La route me paraissait ne plus en finir. A peine arrivé
devant la maison, je sentis un haut-le coeur me ronger de l'intérieur. Un
spectacle que je n'aurais jamais imaginé dans mes cauchemars les plus fous
m'attendait. Mon coeur battait la chamade. Et plus je me rapprochais du
lieu où s'était donné rendez-vous la désolation, et plus je sentais que mon
coeur fragile allait me lâcher d'une seconde à l'autre. Je me mis à hurler
et à gesticuler dans tous les sens quand je vis ma tendre épouse placée sur
un brancard et qui avait un mal fou à respirer. Je lui dis qu'elle allait
s'en sortir et qu'elle devait tenir. Puis, je lui pris la main entre mes
main et la serrais très très fort avant que les ambulanciers ne finissent
par l'évacuer. L'inspecteur chargé de l'affaire vint me voir et me posa un
tas de questions. Il me fit sursauter quand il me demanda où est ce que je
me trouvais à l'heure du crime. Je criais, vociférais, foudroyais par la
parole la personne qui avait insinué que j'avais pu vouloir faire du mal à
ma tendre épouse. Il finit par me calmer et me demanda si ma femme ou moi
avions un quelconque ennemi. Je ne pris me pas la peine de réfléchir. Un
prénom bourdonnait à l'intérieur de ma tête: "Adam, Adam, Adam; ce connard
d'Adam !"
Pourtant, je lui répondis sèchement que c'était impossible:

« Nous ne sommes pas des gens à problèmes.»

L'inspecteur continua à me poser des questions tout en me répétant qu'il ne
faisait que son travail. Son seul désir était de retrouver le salaud qui
avait fait ça:
« Le crime ne paie pas et mon devoir est de faire la lumière sur cette
affaire. Appelez-moi si du neuf se présente» dit-il avant de me tendre une
carte de visite.
Je saisis cette carte et je le remerciais plusieurs fois avant qu'il ne se
décide enfin à partir. Une fois que j'eus la certitude que la brigade de
polices n'allaient pas revenir, je me dépêchais d'entrer chez moi pour
prendre mon 357 magnum que mon père m'avait légué et que j'utilisais
autrefois quand j'allais à la chasse. Puis, je grimpais au volant de ma
voiture avec une idée en tête. J'appuyais à fond sur le champignon.
J'avais décidé de me rendre chez Adam car j'avais la certitude que c'était la
seule personne qui était assez cinglé pour vouloir faire du mal à ma femme.
La rage décuplait au fur et à mesure que je me rapprochais de ma proie.
Enfin, j'arrivais à proximité de l'endroit où nichait mon ennemi. Je
stationnais dans un espace interdit avant de m'élancer en courant vers la
grille d'entrée qui menait à l'immeuble où respirait encore la hyène. Je
franchis d'un bond cette grille. J'approchais doucement: ce serait idiot de
me faire surprendre par l'ennemi. Je pénétrais à l'intérieur de l'immeuble
tout en prenant le maximum de précautions. Enfin, j'empruntais l'ascenseur
et me retrouvais devant la porte qui me séparait de Méphistophélès. Je
collais mon oeil sur trou de la serrure et j'observais ce qui s'y passait.
Silence de mort. J'attendais quelques secondes avant de pousser le verrou.
Enfin, je pénétrais à l'intérieur du misérable appartement et m'écriais
courageusement:
«Haut les mains! Ne bouge surtout pas!»
Le vampire était calmement assis sur son canapé et buvais un verre de jus de
raisin. Il faisait comme si je n'étais pas là; ce qui eut le don de
m'énerver. Devais-je le tuer maintenant? J'avais beau penser à l'état où il
avait mis ma femme, je ne trouvais pas le courage d' appuyer sur la détente.
L'impératif moral s'était trop bien incarné en moi pour que je puisse
arriver à ce genre d'extrémité. Je parvenais tout de même à calmer mes nerfs
en le traitant de tous les noms. A ce moment, je commençais à prendre
conscience de la situation. La violence n'amène à rien me glissait une voix
qui avait toujours le don de venir m'importuner aux moments les plus
délicats de ma vie. Je jetais alors mon arme à terre. Et je déclarais
froidement:
«J'étais venu pour te descendre mais j'ai changé d'avis. Je vais me tirer
d'ici et de dénoncer à la police. Me salir les mains ne sert strictement à
rien »
Je lui tournais brusquement le dos et prenais la direction de la sortie.
J'étais en train de franchir le seuil d'entrée. C'est alors qu'il se mit à
gueuler et à me révéler sa véritable nature. Apparemment, le mépris que je
lui avais témoigné ne lui avait pas plu.
" Ne bouge pas! Tu es vraiment un incapable, tu n'as rien compris à mes
leçons. J'ai fait tout cela pour toi afin que tu te libères du joug où nous
mène le matérialisme occidental."
Un silence de mort prit place. Je ne pouvais pas le voir mais je l'entendais
qui se déplaçait lentement dans la pièce. Je voulais en profiter pour fuir,
mais mes pieds ne semblaient pas vouloir obéir à mes incantations. Il se
baissa pour ramasser l'arme que j'avais naïvement laissé tomber.
C'était à son tour, d'être le prédateur. Imperturbable , il me fixait droit
dans les yeux tout en commençant à pointer l'arme sur moi. Tout d'abord ,
j'essayais de me persuader que tout cela n'était qu'une tentative
d'intimidation , histoire de me faire peur . Je lui dit promptement :
" Vas y tire , de toute façon, tout cela n'est que du cinéma "
Une détonation répondit à ma réplique. Je fus touché à l'épaule gauche . La
douleur ne saisit pas tout de suite car la prise de conscience de la
souffrance physique était amoindrie par la peur, plus forte que tout.
L'instinct de survie prenait le dessus sur les sentiments. La face à face
avait lieu, et ,à la fin, j'étais conscient qu'il ne devait en rester plus
qu'un. A ce moment là, je n'étais rien de moins qu'une bête prise au piège .
Nous étions seuls à l'intérieur d'une pièce étroite avec tout ce sang qui
coulait avec une régularité déconcertante sauf pour celui qui avait été mon
compagnon de route et qui maintenant demeurait impassible. Il éclata de
rire:
«Vous avez-vu docteur? Ce n'est pas du cinéma. Je ne plaisante pas.»

Ces propos me glacèrent d'effroi. Ainsi, le gentil Adam cédait la place à
une personnalité prête à tout détruire sur son passage. Ce n'est qu'à ce moment
que je pris conscience du danger que je courais. Mon premier réflexe fut de le
supplier de m'épargner. Cette pensée effleura à peine mon esprit que des mots
teintés d'ironie et d'une haine sans borne abandonnaient mes lèvres :

"Ah! En vérité, j'aurai dû voir plus clair dans ton jeu dès le premier jour.
Tu n'es qu'un illuminé, un psychopathe, un fou. Alors Mr Hyde, dis-moi, tu
t'es tellement bien caché que je ne suis douté de rien. C'est bien toi qui a
tué cette pauvre Hélèna. Tu disais que tu l'avais aimé. Comment ai-je pu
croire qu'un monstre comme toi pouvait connaître le sens du mot amour?
Maintenant, tu t'en prends à ma famille: tu brises tous ceux que tu touches.
Allez, tues moi . De toute façon, tu n'es qu'un poltron. Tu n'as même pas de
couilles, t'es qu'un pauvre impuissant qui s'en prend à des femmes sans
défense...Viens te battre si t'es un homme!»

Je crois que j'y étais allé un peu fort. La preuve en est que je n'avais
même pas eu le temps de terminer ma tirade qu'une bête féroce qui pesait un
peu plus de quatre vingts kilos vînt me plaquer au sol pour me rouer de
coups . Je pensais que ma dernière heure était venue.

jameline07

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Message  Invité Ven 13 Juin 2008 - 1:07

je sentis un haut-le cœur me ronger de l'intérieur

Bizarre.

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Message  kazar Ven 13 Juin 2008 - 13:21

Hello,

bon, pour faire au mieux, je vais commenter "en temps réel", au fil de ma lecture.

Ton premier paragraphe est un peu maladroit car tu utilises le même pronom (il) pour au moins deux sujets différents (ton héros et l'esprit). Ainsi il devient très rapidement difficile de savoir de qui tu parles

"L'esprit est reptilien: il s'immisce de façon sournoise dans la chair où il a élu domicile. Entre autre, il agissait avec une autonomie déconcertante. Faits et gestes étaient guidés par cette force supérieure qui le transformait en pantin désarticulé. "

Quand on relit la phrase, on comprend que "le" parle de ton héros. Mais le but est une lecture fluide, qui ne pose pas de "problèmes" à la compréhension, à l'installation des décors et personnages. Il te faudrait donc un moyen de distinguer clairement, en une lecture, esprit et héros.

Pareil pour

"Ainsi, jour après jour, la tentation devenait plus forte.Comme tous, il désirait le jouir"

"Le" se rapporte à quoi, à qui ???

Je suis désolé, je n'ai pas réussi à entrer dans ton texte.

Je sais, une critique, même si toujours très utile, fait souvent du mal. C'est pourquoi je te demanderais de LIRE ce que je t'écris, de façon objective, sans m'en vouloir ou m'allumer en retour. Je pense qu'on est fort à plusieurs, et chacun a toujours quelque chose à apprendre des autres. Bref.

Ton texte est maladroit. Comme dit avant, le style s'approche de la nouvelle, avec une concision presque extrême dans les faits (la façon dont il s'échappe de la police etc) mais une profusion de détails, pas toujours très bien utilisés, sur sa pensée ou la tienne.

Tu peux gagner en légèreté (il vit que...il vit...que...) et en efficacité tout en développant ton côté philosophique. Les faist doivent être travaillés, pour avoir de la consistance et de la réalité, les descriptions (de pensées, de sentiments, d'avis...) allégées.

Voilou...
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