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Une nuit seul...

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Message  Herzy Leid Jeu 12 Juin 2008 - 16:34

Bonjour à vous.

Ce texte est, à la base, un rpg.
Je m'étais, à l'époque, assez fait plaisir en l'écrivant alors aujourd'hui, je le partage, en espérant que qu'il puisse plaire un minimum.
Je suis conscient des grosses lacunes que possèdent ce texte pour un œil critique, mais je souhaite tout de même vous le soumettre.
D'avance merci pour vos avis et critiques.

_____________

Alors qu’Herzy allait parfaire un peu plus son étude, il fut interrompu par un grincement de porte, dans son dos.
Est-quelqu’un qui arrivait ?
Ses sens en éveil, le demi-elfe fit mine de lire, prêt à se servir de l’une de ses dagues.

Pourtant, nul bruit de pas, pas de sons, juste un profond silence propre à une bibliothèque ou à un temple. Comme si le bâtiment lui même méditait, à la douce chaleur de ses foyers, son bois suintant de sagesse, sa fumée dilapidant son savoir.
Dans cette tiède quiétude, Herzy se sentait bien, malgré le tourment qui l’habitait. Regardant autour de lui, il s’aperçut qu’il était effectivement seul, comme toujours. Cela avait toujours été ainsi, il demeurait seul, ou plutôt, il restait avec sa solitude, ce qu’il craignait le plus.
Ce sentiment qui habitait son passé et qui vivrait peut-être aussi dans son avenir, alors que le présent, glacé et inexistant, en souffrait aussi. Ce sentiment qui, dans chaque veine coulait, dans chaque souffle se mouvait et qui, dans un cœur plus que fissuré, s'engouffrait et faisait l'effet de l'acide sur une blessure endormie mais encore ouverte...
Homme cassé, lassé, désespéré, il n’aspirait plus à rien, et encore moins dans ses heures sombres. La mort, voilà ce qu’il désirait le plus, la mort sans souffrance, la mort pour stopper la souffrance, la mort comme antidote à la vie et remède à ses maux.
Pour autant, il ne se la donnera pas - non pas qu’il n’est pas le courage - mais parce qu’il se devait d’accepter son désespoir, d’essayer d’inverser la tendance, même si les choses restaient extrêmement difficiles. De toute manière, tout était dur, la facilité était dur, l’absence de difficultés devait sûrement l’être aussi.
Ces sombres pensées l’envahissaient toujours plus, comme le silence prenait, lui, possession de toute la bibliothèque. Chaque recoin de son cerveau se gorgeait de solitude, la moindre parcelle de peau s’imbibait de souffrance, et son corps tout entier baignait désormais dans la haine.
Une fureur froide le prenait, alors que d'un geste violent, il repoussa ce qu’il venait de lire, faisant choir les parchemins au sol. Sa colère, immense et seule elle aussi, restait pourtant glacée et non démente, proche de la fureur du Juste sans l'être toutefois, et non loin de la transe mais à des lieux de celle-ci, tout de même. Un mélange de calme dans la colère, une sorte de retenue désavouée, une soupape, une sécurité qui, pourtant, rendait le résultat encore pire, avec ou sans dommages collatéraux.

Dans un premier temps, alors que sa souffrance se faisait plus forte, il se prit la tête dans les mains, prêt à s’arracher les cheveux, tirant dessus comme un forcené, à en avoir mal, à en souffrir, mais sans larme, aucune, comme à chaque fois…
Puis, alors qu’il marmonnait de sombres paroles de ses fines lèvres, et tandis qu’il se penchait lentement, bien que de plus en plus rapidement, d’avant en arrière, il se prit à se convulser quelque peu. Des frissons jouèrent sur sa peau, d’abord dans la nuque, puis descendant pour arriver à ses bras.
Dans un soubresaut de colère, il arracha les manches sombres qui lui couvraient l'avant de ses membres et, d’un seul geste, il prit l’une de ses dagues, aiguisée et froide.
La regardant un long moment, il réfléchit quelque peu ou, du moins, des pensées nouvelles se révélèrent à lui.


*Cet éclat… Si froid… Si aiguisé… Si… Attirant…*

Le morceau de métal tournait dans l’espace vide devant ses yeux, alors que le manche tournoyait aussi, mais dans l’une de ses mains. Un rictus lui couvrit les lèvres et, bientôt, il serra plus fort son arme, jusqu’à ce que ses jointures blanchissent.
Ferme, il approcha la lame vers son bras gauche et, les yeux clos, il la posa contre son épiderme. Au contact froid entre l’objet et son corps, il ne réagit même pas, trop prit par des tourments de sentiments et d’émotions, consumé par une rage intérieure qu’il croyait être le seul à connaître.
D’un geste, il appuya fort et il sentit alors se creuser un léger sillon, bien qu’il n’ait pas mal.

Les dents serrées, la lame sur son bras gauche et tenue par sa main droite, il se concentra un peu plus et murmura des mots, des phrases. Ces sons, somme toute assez gutturaux et violents, l’aidaient dans sa tâche et, quand il fut prêt, il commença réellement.
Frottant d’un trait son arme sur sa peau, le sillon se fit plus long, plus grand. Plus profond, aussi. Lentement, du sang perla de cette blessure et se colla sur la dague en question. Des petites gouttelettes rouges, presque jolies malgré l’intensité du mouvement et malgré la gravité de l'instant.
D’un doigt, il étala ce sang et se laissa ensuite envahir par la sensation étrange que l’on pouvait ressentir à cet instant. Une sorte de frisson intérieur, mélange de bien et de mal. Le bien éphémère que l’on pouvait ressentir ; et le mal que le corps subissait.

Sans se soucier plus longtemps de lui - comme il devrait peut-être en prendre l’habitude, pensa t-il - Herzy serra de nouveau sa lame et la décala de quelques centimètres.
L’opération recommença…
Une pression, un sillon, puis une autre, et un autre creuset, jusqu’à ce qu’il sente mieux. Murmurant son nom, ou quelque chose comme Herzeleid, il continuait, sans toutefois crier, afin ne pas éveiller l’attention de ceux qui pourraient encore traîner à cette heure dans les couloirs ; bien qu’il devrait être seul, normalement… Il était si seul, de toute manière.
Pourtant, il aurait voulu hurler, oh oui, il aimerait tellement exprimer sa rage en ce triste moment… Mais non, il fallait garder tout pour soit, ne rien dire, ne pas crier, ne surtout pas hurler, ne pas pleurer non plus, ne pas en parler, toujours tout garder pour soit, comme ça l’était et devait l’être. Ne pas gêner les autres, ne pas leur faire se faire du souci, rester seul avec sa solitude, dans la rage, la haine et le sang, voilà ce qu’il devait faire…

Encore une fois, un nouveau sillon marqua sa peau, rouge et quelque peu boursouflé par le nombre de blessures faites à l’instant ; blessures qui se mêlaient aux précédentes, lui rappelant à chaque instant ses malheurs passés. Un chagrin, de la pression trop élevée, des exigences difficiles à tenir…
Herzleid une nouvelle fois… La mélopée continuait…
Il était le seul à comprendre ce qu’il pouvait dire à l’instant, alors que des milliers de tambours résonnaient sous son crâne, que des éclairs, sous forme de rifts puissants et déchaînés, zébraient le sombre tourment qui se terrait sous son cuir chevelu. Et au milieu de tout ça, une voix grave et gutturale, caverneuse parfois, mais puissante et pleine de conviction, mêlée aux hurlements sonores de quelques autres instruments.
Tout ça dans un esprit… Tant de bruits, de chants et de paroles mêlées aux pensées, alors que le silence se faisait de plus en plus pesant autour de lui.
Et Herzeleid une nouvelle fois, encore et toujours…

Le cœur battant, la dague ne suffisait plus. Faisant tombé le haut de ses vêtements sombres, Herzy prit une ou deux profondes inspirations et se frappa le torse avec ses poings. Une fois, deux fois, dix fois, vingt fois… Encore et toujours.
Il avait mal, mais sans souffrir. Il avait mal, mais ça lui faisait du bien.
Son torse rosissait doucement, avant de se rapprocher de l’écarlate, tandis qu’il continuait à frapper, tel un marteau sur une enclume. Mais il encaissait, encore et toujours, car il devait encaisser, il devait toujours encaisser… Pour lui, pour les autres, il devait encaisser. Il fallait frapper, cingler sa chair, tambouriner sa peau, appuyer encore plus fort, toujours plus fort, dans l'unique but de ressentir le bien par le mal, la félicité, peut-être, par la punition. Un devoir ?

Le devoir, oui, toujours le devoir qui s’exprimait à travers lui. Ce qu’on lui disait de faire, ce qu’il fallait faire, ce qui était nécessaire, et lui, qui suivait ses principes… Toujours ses principes, et lui après, ou presque. Il fallait aider les autres et s’occuper de soit ensuite, lui ne comptait pas, ne comptait plus, à ses yeux du moins.
Un nouveau coup, encore un autre, Herzeleid, et sa souffrance morale se mélangeant peu à peu à ce que subissait son corps, faisant d’une pierre deux coups, un écho entre les mal-êtres.
Mais cela ne suffisait toujours pas, son esprit demandait plus, il fallait, encore, faire mal, mais pas aux autres. Les autres ne devaient pas savoir, ne devaient pas avoir mal, lui pouvait, lui devait encaisser : il le fallait.
Se répétant inlassablement de telles pensées, cognant de plus en plus fort, il ne lâchait pourtant pas un cri, pas un hurlement ; même pas un râle. Son visage, fixe, perlait de sueur, et son torse tout entier en était aussi couvert.

Comme s’il était passé maître dans l’art de torturer, Herzy eu une nouvelle idée, idée qui, par ailleurs, s’était déjà vue appliquer à plusieurs reprises. Ramassant un de ses vêtement gisant au sol, il se frotta le corps avec, pour que le tissu s’imbibe de sueur et, peut-être, de rage. Mouillé, il s’en servit alors comme fléau. Maintenant, c’était le dos qui prenait.
Il lui fallait de larges et de grandes épaules pour supporter toujours plus de charges, pour encaisser encore plus de tensions, n’est ce pas ? Qu’à cela ne tienne, il allait se les forger…
Un coup, puis rapidement, il ne compta plus, la surprise d’une souffrance différente passée. Le linge frappait, encore et encore, cinglait, faisait mal, mais c’était ce qu’il voulait…
Oui, il voulait se faire mal, encore, encore, encore… Et Herzeleid, toujours, à l'esprit.

Le temps passa, immuable, insensible aux souffrances d’un être, comme le voulait d’ailleurs ce dernier.
Chacun avait ses soucis, chacun tentait de les résoudre, lui devait seulement aider ceux qu’il aimait, quitte à marcher sur les autres, peut-être. Il avait presque accepté cette tâche, mais l’appel du bonheur était trop fort, et il se rappela lorsqu’il avait cédé.
« Qui ne tente rien, n’a rien… » disait l’adage… En revanche, il n’expliquait pas ce qu’on pouvait avoir si l’on tentait… Oui, le bonheur était parfois à portée de bras, mais il semblait désormais que le malheur était encore plus proche, bien qu’il ne doive pas se plaindre…
Non, il ne devait pas se plaindre, pas maintenant, jamais. Il devait faire bonne figure, montrant parfois quelques rires, quelques sourires, faisant celui qui allait parfaitement bien. Et puis, d’ailleurs, il allait bien, non ?
Oui, il allait… Mais comment allait-il maintenant ?
Les questions se bousculant dans l’esprit d’Herzy, bien que ce dernier ne cherche pourtant pas à y répondre, se contentant de suivre son instinct, sans se plaindre. Encore une fois, il se le répéta, non, il ne faut pas se plaindre, beaucoup de gens souffrent bien plus… Comme si sa conscience pensait et dictait sa conduite à sa place, il se prit presque à se parler, à se convaincre, ses sombres pensées resurgissant de plus en plus, comme un volcan qu’on éteint, qui sommeil et qui, une fois en éruption, étonne, surprend, par sa puissance, parce qu’on ne s’y attendait pas, parce que jusque là « tout allait bien ».

C’est bon, il était rouge, il saignait, il avait mal, tout son corps était maintenant pris par ce frisson si étrange et si familier. Toute sa colère l’habitait, toute sa rage le parcourait, et il en profitait, à genou sur le sol, en soufflant un bon coup.
Plus il respirait, plus ses sentiments se diffusaient et, bientôt, ils disparurent, sommeillèrent en ; ou du moins, sommeillèrent en lui. Il inspira un grand coup et reprit sa dague.
Ce n’était pas fini, ça avait été trop rapide, et la plus grande des souffrances était lente, non ?

Se tailladant toujours le même bras, il essuya les précédentes blessures d’un revers de la main, et sentit un nouveau mal par ce geste. Comprenant que renchérir sur la souffrance serait plus violent que de recommencer à chaque fois, il espéra trouver du citron dans ses poches.
Non, rien… Dommage…
L’acidité d’un fruit, l’âpreté de la vie, des souffrances amères, tout ça, ce n’était que du pareil au même.
On fait pousser un arbre, le fruit né, on le cueille et le mange et, une fois le goût de celui-ci apprécié, on sent une nouvelle sensation, une amertume, un ressentiment… En était-il ainsi de tous les fruits ? Est-ce que tous subissaient ou avait subis cela ?
Peu importait, son cas, solitaire ou non, était son cas, il fallait faire fière allure, cacher, ne rien montrer, et encaisser, jusqu’à épuisement, jusqu'à ce qu'il n'en puisse plus, jusqu'à ce qu'il crève, peut-être.

Ses pensées vagabondèrent encore et il songea qu’un jour, la mort viendrait le chercher, et qu’aurait il alors fait de sa vie, sinon souffrir ? Bien sûr, il y avait eu des joies et des rires, mais avait il connu celui que tous reconnaissait comme le bonheur ultime ?
Rien ne servait de répondre à ces questions, il savait, il devait savoir, et c’était ainsi, malheureusement.

Toujours sur le sol, au milieu de ses vêtements négligemment posés à terre, en tas, ou même déchirés, il ouvrit vraiment les yeux, et regarda ses blessures.
Il sentait la colère endormie en lui, se cachant, se mouvant dans ses gestes, s’insinuant dans ses paroles, se mêlant à ses pensées, mais c’était comme ça. Qui pouvait prétendre changer les choses ?

Après un silence encore plus profond, quelques inspirations et une bonne bouffée d’oxygène, les yeux d’Herzy croisèrent la flamme de la bougie.


*Une prochaine fois, peut-être…*

Une envie de la saisir, de se brûler le corps, de se faire mal, le prit, mais s’estompa rapidement, comme sa raison reprenait plus de place dans son esprit. Ramassant quelques parchemins tombés à terre, ajustant ses vêtements autant qu’il le pouvait, il reprit place à son pupitre, comme si de rien n’était.
Il devait faire bonne figure…


***
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Message  Invité Jeu 12 Juin 2008 - 17:27

Je n'ai jamais bien compris ce qu'est l'écriture d'un rpg. En quoi cela diffère de l'écriture d'une nouvelle classique? Quels en sont les règles, les ingrédients? Est-ce un genre littéraire ? J'suis un peu à la ramasse sur le sujet.

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Message  Invité Jeu 12 Juin 2008 - 18:33

Pourquoi le nom de personnage est-il surligné ? Je n'ai pas trouvé cette originalité dans mes livres.

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Message  Lucy Jeu 12 Juin 2008 - 19:21

Pandaworks a écrit :
Je n'ai jamais bien compris ce qu'est l'écriture d'un rpg. En quoi cela diffère de l'écriture d'une nouvelle classique? Quels en sont les règles, les ingrédients? Est-ce un genre littéraire ? J'suis un peu à la ramasse sur le sujet.
Un R.P.G. est un jeu de rôle ou Role Playing Game si mon anglais est correct. Pour les règles d'écriture, j'en sais pas plus que toi et je dirais pourquoi pas proche d'un scénario ? Qu'est-ce que j'en sais, au fond ? ^-^
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Message  mentor Jeu 12 Juin 2008 - 20:19

c'est bien étrange et bien maso, sado-maso tout ça
ça ne m'inspire guère
ça rime à quoi exactement ?
quel plaisir ressens-tu à décrire ce genre d'attitude de ton personnage ?
vers où diriges-tu ton texte, ton propos ? Il y a une suite ? Ou bien fais-tu tourner en rond ton "héros" qui va continuer à se flageller et se trouver de nouvelles manières de se faire mal tout en se posant 1000 fois la question du pourquoi ? Tu as une réponse ?

Allez, quelques maladresses ou "anomalies" relevées ici et là :

se colla sur la dague en question
ne pas leur faire se faire du souci
dans l’esprit d’Herzy, bien que ce dernier
il espéra trouver du citron dans ses poches
:-))))

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Message  Herzy Leid Jeu 12 Juin 2008 - 21:04

Alors, avant toute chose, je vais tenter de vous expliquer ce qu'est un RPG, puisque certains en ont fait la demande.
Généralement, on appel RPG - sur forum, j'entends - un jeu dans lequel vous imaginez un personnage dans un cadre donné. Ceci fait, vous l'animez en fonction du cadre et de la psychologie du personnage.
Pour citer les cadres les plus courants : Poudlard/Harry Potter, Mangas/Hentaï, Heroïc-Fantasy/Science-Fiction. Beaucoup d'autres RPG existent, mais en faire une liste exhaustive serait peu intéressant et somme toute fastidieux.
Pour ce qui est des règles, dans la plupart des cas, ce sont les lois d'un forum de base et donc, avant tout, une qualité au niveau de l'écriture qui est requise. Ensuite, de l'imagination, pour sûr et assez de logique pour respecter des contraintes de chronologies ou de cadre.
(J'espère être suffisamment clair pour les non initiés.)
Un dernier "détail" : le RPG et le JDR, malgré une signification littérale semblable, sont à dissocier, dans la plupart des cas.

Ensuite, le nom du personnage, à savoir, HERZY LEID (mon pseudonyme, ici) n'est pas surligné. Ce qui est en gras, c'est HERZELEID, et c'est autrement différent.

Concernant la comparaison avec un scénario, c'est somme toute loin de la vérité : un bon joueur de RPG arrive en de très rares occasions à savoir où le mènera ce qu'il a commencé.
C'est comme dans la vie : vous ouvrez des portes sans toujours savoir comment vous allez être accueillis, et par qui, en autre.

Alors... Pour ce qui du "sado-masochisme", c'est assez différent de l'inspiration du texte.
Herzy se fait mal pour se libérer et pour éviter de faire du mal aux autres, avant toute chose. C'est, chez lui, un besoin qu'il ne contrôle pas, une pulsion qui le pousse à agir ainsi afin de se sentir mieux.
On retrouve ce genre de choses dans beaucoup d'extrêmes : fanatismes de tous les genres, notamment religieux.


Le plaisir que je peux retirer de ce genre d'écrit est très personnel (donc si je peux éviter de l'évoquer ici, explicitement, ce serait une bonne chose) mais si l'on prend un point de vue général, je pense que pour d'autres individus, le plaisir se trouve dans la noirceur, la psychologie et l'expérience.
On peut mettre en avant Milgram, Stanford ou, plus récemment et dans une moindre mesure, le récit de Todd Strasser (cf. The Wave).
Un des grands écrivains - à mon avis - capable de comprendre cela et qui sait très bien décrire ce genre de choses, en mieux, c'est le fameux Terry Goodkind.

Le texte n'est, à la base, pas vraiment axé sur un objectif précis, et il en s'en ressent par moments. Je suis partis des pulsions d'Herzy pour avancer : se mettre à sa place et agir.
Le texte n'a qu'une seule direction - vague mais présente - c'est, comme tout récit, l'évasion.

Oui, il y a une suite.
A dire vrai, il y a un avant, et un après.
Ils ne sont pas présents pour des raisons simples : beaucoup de philosophie présente et des liens avec le cadre dont personne ne connaît, ici, les références.
Mettre l'avant, comme l'après, serait inutile pour qui ne peut le comprendre (ce n'est pas péjoratif je pointe ici l'absence des références indiquées).

Il ne se pose pas sans arrêt la question du pourquoi en se mutilant. Il se mutile et les questions viennent, dont, le pourquoi.
C'est, en somme, une évolution du personnage, via son passé, à travers cette "spiritualité" et cette "psychologie" qu'est la mutilation.
Je sais bien que ce sont des concepts qui, vus ainsi, paraissent totalement hors contextes, mais il y a vraiment ce à quoi je fais référence.

Il y a bien sûr une réponse au pourquoi : c'est la réponse même qui créer le renchérissement et qui intensifie la mutilation.

Herzy, prêt à éclaircir d'autres requêtes et recevoir d'autres critiques.
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Message  gunter Jeu 12 Juin 2008 - 21:20

J'ai joué - et joue toujours, mais moins - à des jdr par forum. Et pour moi la seule différence entre le terme JDR et RPG c'est la langue.

En effet :

JDR : Jeu De Rôle
RPG : Role Playing Game

C'est dnc bien la même chose.

Après ton texte ne peut pas être un RPG. Il ne peut être que l'histoire d'un personnage d'un jeu de rôle. Donc ça reste une histoire, sur un thème particulier.
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Message  Herzy Leid Jeu 12 Juin 2008 - 21:26

Je me doutais bien de ce genre de réflexions...

Cadwallon, par exemple, est un JDR.
Middle Iwy Zone est un RPG.

Textuellement, littéralement, comme je le disais, les deux sens sont semblables (bravo gunter, ta traduction est bonne) mais, comme je le disais, dans l'esprit des individus, du moins la plupart, un JDR et un RPG sont deux choses distinctes.

Un RPG est généralement ce que j'ai décris ci-avant et un JDR est plus souvent désigné comme un jeu où les éléments de jeu sont plus concrets : figurines, manuels, marqueurs, sets, dés, mètre, etc.

Ensuite, RPG pour ce texte est un néologisme, j'en conviens, mais tous les messages de RPG (sur forums donc) sont nommés ainsi : c'est par soucis de clarté.
RPG est sans doute plus simple que "message de RPG sur forum". D'autant qu'en JDR, il y a rarement autant de background qu'en RPG.
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Message  gunter Jeu 12 Juin 2008 - 21:31

RPG est sans doute plus simple que "message de RPG sur forum".
Il me semble qu'on dit "roleplay", bien que les expressions anglaises m'agassent.

Content de t'avoir été utile ;-)
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Message  Lucy Ven 13 Juin 2008 - 2:50

Bien, merci pour ces précisions. Je m'endormirai moins bête ce soir.
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Message  Sahkti Mar 17 Juin 2008 - 9:24

Une narration par moments ampoulée, par moments trop simple. Tu maries détails et descriptions dans le but de créer un univers, une atmosphère, mais la sauce ne prend pas vraiment à mes yeux car elle manque terriblement de vie. Le bois a beau suinter, la porte grincer, rien à faire, cela ne dégage rien ou presque à mes yeux.
A revoir donc, me semble-t-il, pour tenter d'extirper ce texte d'un carcan narratif bien trop contraignant.

Pas mal de lourdeurs aussi, d'idée ressassées et de phrases qui pourraient être allégées ou réduites de moitié.
Ton personnage m'a ennuyée, je ne lui ai pas trouvé d'âme; il est même limite pénible dans cette façon de le présenter, de l'engluer dans un pathétisme à outrance qui dessert le texte. Il tourne en rond, comme moi.
Désolée, je suis franche, mais c'est ce que tu souhaites, ai-je cru comprendre...
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Message  Herzy Leid Mar 17 Juin 2008 - 16:27

Sahkti a écrit:Désolée, je suis franche, mais c'est ce que tu souhaites, ai-je cru comprendre...
Il n'y a absolument aucun problème, je préfère une argumentation aussi claire que la tienne avec un avis bien tranché comme cela que des railleries sans valeur ou des propos qui ne tiennent pas la route.

Et, comme je le disais, je suis conscient d'une partie des erreurs de ce texte RPG fait il y a un certain temps maintenant, donc, je comprend très bien ce que tu exprimes : je suis même relativement d'accord dans quelques unes de tes critiques.
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Message  Invité Mar 17 Juin 2008 - 16:50

Je voulais te demander si tu connaissait un BON site de Rpg, car dans ce que j'ai farfouillé ça tient de la catastrophe littéraire, et j'aimerais bien essayer ne fut-ce qu'une fois.
Merci d'avance.

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Message  Herzy Leid Mar 17 Juin 2008 - 17:08

Pour avoir essayé plusieurs sites de RPG, je peux te dire que tu ne trouveras pas le site de RPG sans "catastrophes littéraires" : ce n'est juste pas possible.

Pour autant, je peux te conseiller Middle Iwy Zone qui est un très bon site et qui limite la prolifération des "boulets" de ce type.

Voici l'adresse : http://miz.xooit.com/portal.php

Si tu as l'occasion, essaye de "jouer" avec les personnages tels que Mélusine, Leïla, Millye, Koghiba ou Nine. Ce sont de très bons joueurs et ils possèdent de bonnes capacités, que tu sauras sans doute apprécier.

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