notre fils, notre fil.

[Manu(manisa06)]

Notre fils, notre fil.

Sur le chemin de la vie, tu nous as rejoint
Désormais nous marcherons main dans la main
Tu étais notre projet un peu immature
Aujourd’hui, tu es notre progéniture.

Que peut-on te promettre cher enfant ?
Sinon t’entourer d’amour et de sincérité ?
Dans ce monde fou, y’a plein de méchants
Les gentils, on les mettra à tes côtés.

Après tout, nous ne sommes que tes parents
On a planté une graine au bon moment
Dans le jardin de notre amour incessant
Tu as poussé comme un chou dans maman.

Tu es notre âme, notre sang
Dans une enveloppe corporelle
Tu es le témoin vivant
De notre amour éternel.

Après tout, nous ne sommes qu’un tremplin
Dans la vie d’un petit être humain
A nous de faire en sorte que demain
La vie te réceptionne bien.

Notre fils, notre fil, tu nous guides
Notre bâton de funambule
Qui nous maintient au dessus du vide
Qui nous maintient dans notre bulle.

Moi ton papa si turbulent autrefois
Tu m’entends dire ; « il ne faut pas … »
Etre et avoir été je participe
Passé, j’étais ton prototype.

Que peut-on te promettre cher enfant ?
Sinon t’entourer d’amour et de sincérité ?
Dans ce monde fou, y’a plein de méchants
Les gentils, on les mettra à tes côtés.


Moi ta maman, j’ai senti ton cœur
En moi 6480 heures
Tu n’es plus en moi mais devant moi
Intérieurement, tu me manques déjà.

Notre fils, notre fil, tu nous guides
Notre bâton de funambule
Qui nous maintient au dessus du vide
Qui nous maintient dans notre bulle.


Chaque jour t’enrichit d’un nouveau savoir
Un geste, un mot en plus est une victoire
Telle une chenille dans son cocon
Tu deviendras beau papillon.

Tu es notre âme, notre sang
Dans une enveloppe corporelle
Tu es le témoin vivant
De notre amour éternel.

[Invité]

Là je sens que tu ne vas pas aimer mon commentaire, mais je dois dire que dès les premières lignes j'ai eu l'impression de lire un de ces poèmes qu'on vend dans les magasins de souvenirs et qu'on offre pour la fête des mères... De la pseudo-poésie en fait. Voilà c'est dit. Je comprends bien que ce sujet te soit cher, mais c'est trop mièvre, trop facile pour moi, et sans doute pour toi.

[Lucy]

« Un enfant n’appartient pas à ses parents. C’est un être à part entière qui est prêté à un adulte le temps de le faire avancer et d’assurer les bases de son développement. »

Dr Gilles Julien,
Pédiatre social

Je partage, un peu, l'avis d'Island. Je ne peux, de plus, pas me reconnaître dans ton texte puisque je ne suis pas maman, ni papa : ^-^. Je ne fais que m'occuper des enfants des autres et, en cela, je pourrais parler de l'enfance... mais ne le veux pas.
La petite citation, c'est juste parce que je l'aime, lui. Ce docteur parle si bien de l'enfant. Je suis fan. Enfin, disons que je m'intéresse à ce qu'il fait. Bon, je me tais.

[Manu(manisa06)]

Je m'attendais un peu à ce genre de commentaire.
C'est un texte écrit il y a quelques années . Je l'ai un peu retravaillé mais sans me vanter; je pense avoir progressé depuis.

Merci quand-même.

Manu

[Invité]

Je m'attendais un peu à ce genre de commentaire.
C'est un texte écrit il y a quelques années . Je l'ai un peu retravaillé mais sans me vanter; je pense avoir progressé depuis.

Merci quand-même.

Manu

Oui. C'est pour ça que je disais "trop facile" pour toi.

[Sahkti]

Bah... difficile de commenter un texte qu'on devine très perso. Le genre d'écrit qu'on expose mais qui ne concerne en réalité qu'un nombre limité de personnes, même si le propos est universel, presque banal. Je le trouve plat et sans véritable intérêt sur le plan de la création poétique (avis perso bien sûr) et lui reproche un manque d'originalité dans le traitement d'un sujet aussi bateau.
Mais bon, en même temps, il y a des émotions qu'on a du mal à poser sur papier autrement que comme cela, ça arrive.

[Anne Veillac]

C’est sûr, ce texte est simple, mais je ne le trouve pas simpliste pour autant. Je le trouve touchant.

Lucie, connais-tu le poème de Khalil Gibran : « Vos enfants » ?
http://www.franceweb.fr/poesie/gibran1.htm
C’est dans la même veine que ton docteur.
Moi j’adore. Qu’est-ce que je trouve ce texte réconfortant ! Surtout quand je pense aux relations entre ma mère et moi ! Mais là, dans le poème de Manisa, il ne s’agit pas d’enfant mais de nouveau-né. Il y a quand même un petit moment de magie pure quand l’enfant naît. La relation est très fusionnelle. Après, bien sûr, il faut que, petit à petit, ça passe.
Et puis oui, on est un peu bêbête lorsque l’enfant paraît… On n’est jamais très originaux. On a ces sentiments partagés par beaucoup mais qui sont néanmoins très forts.

Dans le poème de Manisa, j’ai particulièrement aimé la strophe avec « tu n’es plus en moi mais devant moi ». J’ai rencontré des femmes qui trouvaient cela difficile de ne plus avoir leur bébé dans leur ventre, qui ressentaient un manque. Je n’ai pas vécu ça mais je trouve que c’est fort comme ressenti.

[Manu(manisa06)]

Merci à toi Anne.
tu peux m'appeler Manu.

[Manu(manisa06)]

Je viens juste de terminer "Le prophète" justement ......

[Evanescent]

C'est souvent par ce genre de poèmes qu'on commence à écrire jusqu'à trouver nos propres mots.

Je suis d'accord avec ce qui a été dit mais ce poème me touche justement parce qu'il est la recherche de l'écriture tout juste commencée.

[Cerise7]

Personnellement, j'ai trouver ce texte bien écris et touchant. Certes, il est simple, mais beaucoup de choses s'y passe ou on le devine. Devenir parent n'est tout de même pas anodin pour moi.

J'aime particulièrement ce passage :

"Chaque jour t’enrichit d’un nouveau savoir
Un geste, un mot en plus est une victoire
Telle une chenille dans son cocon
Tu deviendras beau papillon."

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