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Être et ne naître (roman)

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kazar
Pascal Marc
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Être et ne naître (roman) Empty Être et ne naître (roman)

Message  Pascal Marc Sam 28 Juin 2008 - 16:37

Venez découvrir l'autobiographie d'un vieillard fou mourant, "Être et ne pas naître", un roman à suivre chapitre aprés chapitre, au fil de son écriture...

Pour le moment voici le premier chapitre : http://etcri.over-blog.com/categorie-10481661.html

Merci pour vos avis...
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Être et ne naître (roman) Empty Re: Être et ne naître (roman)

Message  kazar Sam 28 Juin 2008 - 16:58

C'est marrant, moi aussi j'écris un roman "en temps réel" ...

Pour ce qui est de l'écriture, je la trouve saccadée, et assez maniérée.

C'est amer (voulu, donc réussi) mais j'ai l'impression que ton héros, comme il le dit, n'écrit que pour lui. C'est opaque, et il faut s'accrocher pour le suivre.

J'attends la suite pour pouvoir donner un avis plus éclaire : c'est trop court.
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Être et ne naître (roman) Empty Re: Être et ne naître (roman)

Message  mentor Sam 28 Juin 2008 - 17:42

Hello pascal !
Alors juste un mot pour préciser : VOS ECRITS est un lieu d'échanges.
Ici on ne fait pas de pub pour aller voir ailleurs, on poste ses textes par fragments s'ils sont longs ou en entier, c'est selon, et on attend les commentaires.
Et puis aussi, on commente les textes des autres. Si possible. Et selon envies ou dispositions.
C'est juste pour dire.
Sans vouloir te commander ;-)
Et puis aussi : quelques lignes de présentation dans le fil tout en haut, tu verras, c'est facile à trouver.
A +

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Message  Sahkti Lun 30 Juin 2008 - 8:57

Merci de poster ton texte, et non pas un lien, sur le site!
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Message  Invité Lun 30 Juin 2008 - 10:01

En fait c'est pas vraiment la peine.

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Être et ne naître (roman) Empty Re: Être et ne naître (roman)

Message  kazar Lun 30 Juin 2008 - 17:37

La corrosive petite phrase de Panda, comme ça, PAN !
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Être et ne naître (roman) Empty Re: Être et ne naître (roman)

Message  Pascal Marc Mar 1 Juil 2008 - 23:51

ça m'a toujours fait marrer ces forums où les "anciens" te mettent sur la gueule dés ton premier message... Alors oui le voici mon écrit, directement sur le forum et non en lien... Je n'ai pas pensé qu'il était nécessaire de copier son texte directement ici, je ne savais pas qu'un lien était mal vu ici. Etant un habitué des forums vidéos (je suis réalisateur) le système de fonctionnement n'est pas le même je vois... Merci tout de même à mentor pour tes indications et la politesse de celles-ci...

J'aurais juste voulu être reçu chez vous avec un petit peu plus de politesse, c'est tout. Parce que les phrases du genre "En fait c'est pas vraiment la peine" de pandaworks devrait être plus réprimendée que mon propre post. Alors oui je rigole quand on me parle de lieu d'échange et que je vois ce genre de bétise par la suite. Je sais qu'on va me taper sur les doigts car je suis nouveau mais à vrai dire je m'en fous car soit je viens pour discuter et échanger intelligement soit je ne viens pas, je n'ai pas que ça à foutre.

Par contre pardon à toi kazar pour ton commentaire sur le début de mon roman, je te répondrais une prochaine fois car je n'ai pas la tête sereine pour réfléchir aprés mes propos précédent concernant mon arrivée sur ce forum. Merci déjà d'avoir lu mon écrit et de m'avoir donné ton ressenti, toi au moins tu es là pour discuter et échanger.

Et désolé d'avance si mes réponses se font rares ces deux prochaine semaine (vacances oblige)...
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Être et ne naître (roman) Empty Re: Être et ne naître (roman)

Message  Pascal Marc Mar 1 Juil 2008 - 23:55

CHAPITRE 1


Je ne sais pas écrire. Mais pourtant en ce jour je sors ma plume (même si cette plume se nomme aujourd’hui stylo, l’utilité est la même) et pose (pause ?) mes mots (maux ?). Une question doit vous brûler les lèvres (attention toutefois de ne pas trop vous faire mal), et cette question est : Pourquoi écrire si je ne sais pas écrire ?
Réponses probables : Pour panser mes plaies ? Pour essayer de fuir la réalité ? (Notez les points d’interrogations à la fin des réponses probables, signe d’une future négation) Ma réponse sera : oui et non. (Voilà notre négation annoncée) Oui car on écrit toujours pour fuir et pour penser, et non pas pour panser. Et non car écrire ça fait mal. Ecrire c’est comme sucer un animal venimeux, en extirper son venin, l’ingurgiter, puis le recracher.
Crachons, veux-tu bien ?
Ce stylo, comme on l’appelle, crache mon sang sur le papier. Ce drôle d’encre pénètre la chair de la feuille (l’écorce de ces pauvres arbres de ces pauvres forêts dépeuplées) jusqu’à être gravé à jamais, comme le venin parcourant à tout-va les veines de l’écrivain. Puis la feuille se met à recracher le trop plein d’encre-sang, tout comme l’écrivain se saigne en crachant ses écrits. Et tout le monde crache. D’ailleurs, en ce moment, allongé sur mon lit, je crache du sang dans ce récipient que me tend cette jeune femme déguisée en infirmière que je ne connais point.
Poing serré sur ma plume ou mon stylo ou appelez ça comme vous voulez, je libère mes pensées. Non pour me plaindre ou me faire plaindre, non pour qu’on ait pitié de moi, non pour exhiber mon malheur, non pour pointer du doigt (le majeur de préférence) les duretés de ma vie, non pour montrer que j’ai galéré comme un chameau essayant de traverser l’océan, non pour faire classe comme on dit, car avoir connu la misère, être né dans la boue plutôt que dans la soie ça fait classe, ça fait cool, à votre époque (hype hype hype hourra !!!).
Au sujet d’époque, je tiens à préciser que tous les mots employés dans cet ouvrage ont été retranscrits et mis en forme selon les termes de votre époque. De nombreux mots et de nombreuses expressions ont été remplacés pour coller (glu-glu) à la réalité de votre langage et de votre génération. Je suis incapable de parler de cette manière, il faut bien s’adapter pour se faire entendre. Malheureusement, pour la compréhension du plus grand nombre, le texte n’est pas retranscrit en écriture SMS : désolé à la génération portables porteurs de maux (mots ?).
En parlant de mots, je n’ai toujours pas répondu à la question fondamentale, seul suspense de ce fichu bouquin pour l’instant : Pourquoi écrire ?
Réflexion…
Attente…
Réflexion…
Attente…
Tic.
Tac.
Tic.
Tac.
Fin du temps réglementaire.
La réponse sera courte, un mot suffit : VIVRE.
Fin du suspense.
Fin du chapitre.
Fin de l’histoire.
Fin du livre.


FIN.







































Vous pouvez refermer ces pages et vivre. Ou sinon continuez à lire et enfermez-vous dans cette fiction, puis allumez la télé. Vous voyez ce qu’est la télévision ? Cette lucarne qui diffuse sans cesse des images sans temps mort, l’écran qui vous suit où que vous soyez. Vous ne voyez toujours pas ? Et bien cherchez dans votre salon ou votre salle à manger, vous la trouverez. Munissez-vous de votre télécommande, installez-vous confortablement et mettez-vous à zapper inlassablement, la bave à la bouche et les yeux grands ouverts sur le monde imaginaire qui ne vous entoure pas. Sans vous en apercevoir vous venez d’entrer dans une nouvelle dimension : vous n’êtes plus dans la réalité mais dans la fiction.
Fiction des mots, fiction des images, fixons nos maux au mal de tête qui m’envahit un peu plus chaque jour.
Avez-vous déjà eu mal à la tête ?
Réellement mal ? Au point de s’exploser le crâne contre les murs ? Au point de se fracasser le cerveau à coup de marteau ? Au point d’imploser de l’intérieur et d’être prêt à s’évanouir ? Comme si une armée entière de soldats en marche entonnait un champ de guerre ? Comme si votre âme était le terrain d’expériences nucléaires ? Comme si la seconde guerre mondiale se déroulait à l’intérieur de vous-même et que vous n’attendiez plus que la libération ? Vous savez ce qu’est le vrai mal de tête ? Prenez un petit cacheton et imaginez toutes ces sensations réunies une seule seconde et multipliez cette souffrance par mille. Cette souffrance que vous obtenez ne représente pas le quart du tiers de la moitié d’un huitième de la souffrance que provoque l’écriture.
… Souffre et souffle…
… Souffle et souffre…
Essayez un jour d’écouter le souffle de vos démons, invoqués sans que vous le vouliez, dés lors que vos paroles sont couchées sur des bouts de papelards. Ce souffle se glisse peu à peu dans vos petites oreilles, stimule vos tympans et fait vibrer votre âme entière ; ce souffle s’excite, son rythme s’accélère et se met à battre comme des milliers de tambours ; ce souffle vous chatouille les zygomatiques, la masturbation de l’esprit est intense tant que le stylo ne quitte pas la feuille, et quand celui-ci ose enfin faire le dernier point, le point final (point G ?), alors c’est l’éjaculation. Je vous parle de la sensation de plaisir intense que cela procure. Désolé mesdemoiselles et mesdames si cela ne vous parle pas, mais imaginez-vous, en titre de comparaison, votre plus bel orgasme. Et pour celles qui n’en ont pas connu, fermez ce livre et vivez votre vie au lieu de lire des conneries que vous ne pouvez même pas comprendre. Vivez votre expérience et à demain.
Mais pourquoi deux mains et pas aujourd’hui ?
Je m’excuse immédiatement pour ce jeu de mot foireux. Je n’écrirai plus de choses comme ça, promis, juré, craché (du sang, je ne crache que cela). Puis parlons dés à présent des deux mains (il faut savoir !) qui nous sont essentielles : une pour écrire, une pour se masturber. Fin du sujet sur la masturbation mentale. On clôt le débat et on passe à la suite. Affaire classée.
Que tous ceux qui ont suivis depuis le début sans n’y rien comprendre aillent sur le champ s’acheter des lunettes ou se mettent à apprendre à lire ou bien tournent leur bouquin dans le bon sens (tout le monde a le droit d’être stupide de temps en temps). Pour les autres, qui ont tout lus et qui ont tout compris, j’applaudis de ma main qui n’écrit pas et je rigole.

Stop.

Cessez quelques instants de vous la jouer intello de base. Et par punition vous allez être tutoyé avant même de me connaître. Je te dis stop ami/client lecteur, car si tu as tout compris sans exception et que tu me lis encore c’est soit que tu es journaliste ou critique littéraire et que tu es obligé de me lire (dans ce cas bon courage) (et ne t’endors pas s’il te plait) ; soit que tu as mauvais goût car tu lis l’histoire d’un homme que je qualifierais de fou, d’aberrant, d’absurde, d’agité, d’ahuri, d’aliéné, d’azimuté, de barjo, de bizarre, de cinglé, de cinoque, de dégénéré, de délirant, de dément, de déraisonnable, de désaxé, de déséquilibré, de détraqué, de dingue, de dingo, d’écervelé, d’effaré, d’enragé, d’excentrique, d’extravagant, de fada, de fêlé, de forcené, de frappé, d’halluciné, d’illogique, d’incohérent, d’inconscient, d’insensé, d’involontaire, d’irrationnel, d’irréfléchi, d’irresponsable, de loufoque, de louftingue, de maboul, de malade, de marteau, de paranoïaque, de piqué, de schizophrène, de sonné, de tapé, de timbré, de toc-toc, de toqué, de tordu, de tourmenté, bref de fou, tout simplement (la culture s’apprend en partie dans les livres, tous ces mots sont tirés d’un dictionnaire de synonymes, synonymes du mot fou). Un fou qui se contredit dés les premières pages de son livre.
Pour tous mes chers clients/amis lecteurs reprenons le dilemme qui me ronge et que je suis le seul à avoir remarqué (si tu l’as toi aussi remarqué prend un dico (dico signifie dictionnaire chez les djeun’s), ouvre ton dico et cherche une insulte qui t’est inconnue et hurle-la au bouquin, il me ferra passer le message).
Trop de parenthèses.
Egarement momentané.
Excuse.
Je prends et avale un petit cachet qui remet mon cerveau sur pied (as-tu déjà vu un cerveau qui marche ?). Et après avoir fait la toupie ma tête se remet à l’endroit.
Pendant ce temps si tu relis/vous relisez (tutoiement ou vouvoiement, à toi/vous de choisir) le problème saute aux yeux (mets/mettez donc des lunettes de protection).
Surprise. Cotillon et tout le tralala.
Premier point : écrire c’est comme vivre.
Deuxième point : écrire c’est comme souffrir.
Jeu, set et match…
Deux points, deux vérités. Lorsque j’ai écrit ces deux phrases j’avais toute ma tête car elles ne sont pas contradictoires, bien au contraire. Demandez aux écrivains (désolé mais le vouvoiement s’impose à moi comme une évidence vu que je ne vous connais pas), à tous les écrivains (faites comme vous voulez, soit par courrier soit par téléphone : le portable c’est mieux)… Reprenons cette phrase trop complexe pour une âme humaine (même si d’autres ont été beaucoup plus dures à suivre auparavant, mais je voulais à tout prix placer cette phrase non complexe que j’aime bien sans raison). Donc, demandez aux écrivains ce que cela leur fait d’écrire. Je vous pari un euro qu’ils répondront à 99,99% que c’est une souffrance, que l’écriture naît d’une douleur. On peut dire qu’écrire c’est souffrir.
Pourquoi ai-je alors dit qu’écrire c’était vivre ?
Tout simplement car ma vie est finie, je suis mourant, allongé à jamais sur ce lit comme un macchabée dans son cercueil, coincé dans cet hôpital, cimetière des temps modernes, où ma vie ne tient qu’à un fil, fil que je peux arracher à tout moment. Chaque jour qui passe la mort m’interpelle, m’approche et me nargue.
A quoi ressemble la mort ?
La vie n’est pour moi plus qu’une immense souffrance, tant physique que morale. Dans mon cas la souffrance de l’écriture est largement moins douloureuse que la souffrance de la vie. L’écriture m’apaise, me calme. L’écriture est en quelque sorte ma morphine faisant disparaître mes douleurs, du moins les douleurs morales, celles qui font le plus mal, celles qui te bouffent de l’intérieur comme des milliers de vers, jusqu’à ne laisser que les os.
C’est pourquoi à la place de vivre je préfère écrire. Et puis à quatre vingt ans, la vie, on la connaît. Et la vie, ça fait mal. Tout fait mal en fin de compte. Le bonheur fait mal. La joie fait mal. Le sourire fait mal. Le rire fait mal. L’amour fait mal. Et la mort doit faire mal. Mais qu’est-ce qu’on aime avoir mal, c’est sidérant ! C’est pourquoi j’aime écrire et j’aime la vie, et j’aime la vie que j’écris, et j’aime écrire la vie.
Et quand on meurt on tombe. Et on dit un pied dans la tombe. Mais ce pied c’est le mien. Celui de ce vieillard fou mourant que je suis devenu. A moitié consumé de mon propre feu je vais vous conter (1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10… arrêtez quand vous le souhaitez) ma vie, du début jusqu’à sa fin. Même s’il est vrai qu’en toute fin je ne serai plus là pour vous narrer mon enterrement. Alors vous irez peut-être sur ma tombe, vous y mettrez peut-être une petite fleur puis vous y ferez peut-être ce que mentionne mon épitaphe (mon épitaphe ne sera dévoilée que lorsque je serai mort et enterré).
A moi d’écrire, à vous de vivre.
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Message  Anne Veillac Mer 2 Juil 2008 - 8:13

Bonjour Pascal Marc,
Et bienvenu sur le forum.
Ne t’inquiètes pas pour les phrases un peu cassantes. Sur ce forum il y a une liberté de ton qui fait aussi sa valeur.
Et puis, pour tout t’expliquer, il y a déjà eu d’autres posts de gens qui nous renvoyaient à leur blog. On avait vraiment l’impression que c’était juste pour leur pub et qu’ils n’étaient pas du tout dans l’échange. Va voir les autres textes, commente-les, et l’échange va se faire.

En ce qui concerne ton texte, je l’ai lu en entier. Je trouve qu’il y a des choses formidables et de moins bonnes. J’aime beaucoup les passages où tu vas constamment à la ligne (mais tu ne pourrais pas faire ça tout le long du texte, ça ne marcherait plus). Par contre, j’aime moins les phrases qui s’emboîtent les unes dans les autres, avec plein de parenthèses. J’ai l’impression que ton texte est un premier jet. Qu’il y a de très bonnes choses, qu’il y a une voix, un ton. Mais qu’il faut que tu le retravailles encore et encore. Que tu enlèves, que tu allèges.
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Message  Chako Noir Mer 2 Juil 2008 - 9:50

Je n'ai pas trop accroché. Déjà la première phrase "je ne sais pas écrire" je n'aime guère, surtout lorsque la suite ne permet pas de la justifier. Ce genre de phrase tend souvent à vouloir être contredite dans les critiques, archétype "mais si, tu sais écrire!" Je ne pense pas que ce soit ton but de recevoir ce genre de commentaire. On oublie, donc. Ensuite le texte lui-même, il y a de belles formes, mais je n'adhère que moyennement. L'écriture en temps réel, ça me connaît, la difficulté est de se sortir des élucubrations en soliloque qui font peiner le lecteur à s'accrocher, le genre "Voilà, je me lance. Plume à la main, encrier en attente, page blanche prête à être noircie. Noircie de quoi? Que vais-je y mettre? Car là est la question, quels mots coucher sur le papier vierge? Prise de tête. La plume frémit, mes pensées aussi. Je cherche." etc. Pour le coup, on est en plein dedans: réflexion, attente, réflexion, attente... Il manque un véritable besoin de communiquer, une pensée à partager, le texte est renfermé sur lui-même.
Pascal Marc a écrit:Trop de parenthèses.
Que sont-ils ces maux? Où sont-ils? Où ce mystérieux narrateur veut-il en venir à la fin? Il faut donc une suite pour se faire une meilleure idée de ce "Être et ne pas naître". Affaire à suivre.
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Message  Sahkti Mer 2 Juil 2008 - 10:00

Un peu les mêmes remarques que pour les nouvelles (voir autre fuseau).
L'abus de phrases courtes et saccadées finissent par créer un rythme qui nuit au récit, tout en ne lui apportant pas vraiment de vivacité. Impossible pour moi de trouver une quelconque forme d'empathie, le personnage vit pour lui et laisse le lecteur totalement en-dehors du coup.
Avec une impression générale, au final, que tout cela ne présente de l'intérêt que pour lui-même et non pour les autres.
Je ressens également une impression de confusion et de densité qui font trop ressortir le côté maladroit, presque brouillon, du texte.
Désolée, pas pour moi... trop narcissique.
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