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Sagesse Orientale : opium, jeunes filles et vieux mandarins

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Arielle
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Gobu
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Sagesse Orientale : opium, jeunes filles et vieux mandarins Empty Sagesse Orientale : opium, jeunes filles et vieux mandarins

Message  Gobu Sam 12 Juil 2008 - 14:39

Opium, jeunes filles et vieux mandarins



- Je te salue, Maître. Que le jour te soit agréable.

- Il le serait plus si tu disais à Fleur du Pêcher de se dépêcher de nous porter le thé et la soupe de notre déjeuner. Voilà une heure que je suis levé et je ne l’ai toujours point vue.

- Fleur du Pêcher est souffrante ce matin et nous a dépêché sa nièce pour la remplacer jusqu’à sa guérison. Elle vient seulement d’arriver et nous prie de l’excuser pour son retard.

- Une nièce ? Et comment se nomme la donzelle ? Est-elle jeune ?

- La donzelle est jeune comme le printemps et se nomme Rosée du Matin, Maître. En tous cas c’est ainsi qu’elle s’est présentée lorsqu’elle s’est prosternée devant moi.

- Ouais. Voilà bien l’avantage de faire le saint ermite : les belles s’agenouillent devant toi sans même que tu aies à le demander.

- Allons, Maître, je sais bien que ce n’est pas devant moi qu’elle se prosterne, mais devant la sainteté de mon état.

- C’est devant ta sainteté qu’elle se prosterne mais c’est son derrière qu’elle redresse en posant front à terre. Et si la tunique de la belle est un peu lâche, on peut voir se balancer les deux beaux fruits de sa chair quand elle s’incline.

- Le fait est que sa tunique n’est pas des plus serrée, Maître…

- C’est vrai ? Adorable enfant. Elle sait bien qu’un vieil ermite n’a plus que ses yeux pour jouir du monde. Quand il a la chance d’avoir encore la vue !

- J’avoue que cette petite Rosée du Matin possède des rondeurs qui réjouissent l’œil et une fraîcheur qui réchauffe le cœur, si j’ose dire. Bien sûr, du temps où je régnais en maître absolu sur un sérail de mille concubines et où les plus éblouissantes héritières du royaume s’entr’égorgeaient pour se disputer ma couche, je n’aurais même pas jeté un regard à une créature aussi commune, mais depuis que je me suis retiré du monde, je vois les choses différemment. Je me régale d’une soupe de lentilles, une tasse de thé vert me désaltère, un coucher de soleil sur le lac m’enchante, le chant d’un oiseau berce mon sommeil et…

- Et une simple paysanne en tunique légère te fait bander. Ne me raconte pas d’histoires : ton vêtement est trop ajusté, il te trahit.

- Ce n’est pas moi qui bande, Maître, c’est ma queue.

- Avant de venir me voir, tu aurais dû étudier les pratiques du tantrisme. L’esprit doit être maître de la chair et pas l’inverse.

- J’ai renoncé à la débauche, Maître. Trop de chair dégoûte de la chair.

- Tu fais le dégoûté, mais ta queue se dresse au moindre bout de téton qui passe. Enfin, ça prouve au moins que le séjour te profite et que ta santé est florissante. Grâces en soient rendues au Bouddha. Avant que cette merveille de la campagne ne nous apporte notre déjeuner, je voudrais te conter une histoire qui a quelque chose à voir avec l’opium et les jeunes femmes. Prends place sur ta natte et tâche de dissimuler cet insolent appendice sous les plis de ta tunique. Peut-être cette Rosée du Matin est elle très pudique.

- Je t’écoute, Maître.

- Te souviens-tu de mon mandarin ?

- Le gouverneur du Séchuan qui te faisait goûter son vin?

- Celui-là même. Figure-toi qu’en plus de la passion du vin, il lui était venu avec l’âge celle des jeunes filles. Des très jeunes filles. Cela est fort courant en Chine : les natifs de ce pays sont convaincus que prendre la virginité d’une pucelle régénère le corps, combat le vieillissement et prolonge la virilité. Les vieillards qui en ont les moyens s’offrent ainsi une vierge par jour.

- Certains de mes grands seigneurs n’en usaient pas autrement. Quant à moi, mes goûts me portaient plus volontiers vers des femmes plus aguerries. Les pucelles m’ennuyaient : elles manquent de perversité.

- C’est une chose de s’offrir une pucelle par jour et c’en est une autre de se trouver en état de la dépuceler. La plupart de ces vieilles ruines cousues d’or qui achetaient de la chair fraîche avaient bien trop peu d’ardeur pour passer la porte, en dépit des quantités ahurissantes de mixtures aphrodisiaques qu’ils absorbaient. Aussi les malheureuses étaient-elles le plus souvent déflorées à la main, à l’aide d’un instrument, ou encore par quelque valet complaisant qui claironnerait partout quel homme était encore son vieux maître.

- Je ne pensais pas que ton mandarin était de ces gens-là, Maître. Tel que tu me l’as dépeint, il me semblait incapable de bassesse.

- Mon mandarin n’était pas un cannibale avide de jeune sang. Et il ne se serait sûrement pas vanté de l’exploit d’un autre, si tant est que ce soit un exploit que de dépuceler une vierge. Cependant, lorsqu’il voulait remplacer l’une de ses concubines, soit qu’elle fût morte, soit qu’il lui ait donné l’autorisation de s’en retourner chez les siens, il avait pris coutume de choisir des filles de plus en plus jeunes. Et vierges bien entendu.

- Il fallait bien qu’elles soient jeunes, Maître : il y a peu de vieilles vierges.

- Et en Chine encore moins qu’ailleurs. C’est triste à dire, mais les habitants de ce pays vendent la vertu de leurs filles dès leur âge le plus tendre pour assurer l’existence de leur famille. Plus elles sont jeunes plus elles sont chères.

- C’est la même chose dans les bordels de mon royaume. Sauf que les vierges de ces maisons se font déflorer toutes les nuits. Les mères maquerelles de chez nous n’ont pas leurs pareilles pour refaire une virginité à quelque jouvencelle qui vient de perdre son pucelage et la proposer comme neuve au pigeon suivant. J’en ai connu une dont on vendait à grand prix la primeur depuis cinq ans !

- On dirait que tu as fait cela toute ta vie.

- C’est, Maître, qu’en tant que Roi, je percevais une taxe sur tous les commerces du royaume, y compris celui des sens.

- Un bordelier qui cherche la Voie. On aura tout vu ! Que n’es-tu resté à faire fructifier ton harem ? Tu t’y entendais sûrement mieux à débaucher les filles qu’à étudier ou méditer. Enfin il faut bien que je te prenne comme tu es. J’en reviens à mon mandarin. Environ une année avant que je quitte sa maison, sa concubine préférée, qui se nommait Nuage de Soie, mourut d’une mauvaise fièvre. Cela faisait plus de trente ans qu’elle partageait sa couche la plupart des nuits et s’il ne l’avait pas épousée, c’est parce que la tradition et la bienséance le lui défendaient.

- Moi aussi, j’ai voulu jadis épouser une concubine. J’avais quatorze ans et elle aussi. Nous nous aimions. Mon père y a mis le holà.

- Il a éloigné la donzelle ?

- En quelque sorte : il l’a fait devant moi écorcher vive avec une râpe de fer brûlante avant de lui crever les yeux et la faire coudre dans un sac plein de guêpes qu’il m’a obligé à jeter moi-même dans le fleuve. Le courant a vite éloigné le sac, en effet.

- Quelle horreur ! Et tu as eu la lâcheté de prêter main forte à cette ignominie ? Je sais qu’à cet âge, j’aurais tué mon père s’il m’avait forcé à faire une chose pareille.

- On ne tue pas le Roi. C’est lui qui décide qui mérite de vivre ou qui doit périr. J’ai bien retenu sa leçon : je n’ai plus jamais voulu épouser de concubine.

- Mon mandarin non plus. Cela ne l’a pas empêché de tomber amoureux. Je te résume l’histoire. Après la mort de sa chère Nuage de Soie, le malheureux n’avait plus goût à rien. L’idée même de l’amour lui faisait horreur. Ses compagnes, épouses ou concubines, se morfondaient ou en étaient réduites à se consoler mutuellement. Le vin le plus capiteux emplissait sa bouche d’amertume. Dans toute sa maison, depuis le plus humble marmiton jusqu’au premier de ses chambellans – c’est ton serviteur qui avait l’honneur de remplir cette fonction – régnait la consternation. Plus de dîners d’apparat. Plus de repas fins entre gourmets choisis. Plus de petits soupers galants en discrète compagnie. Le maître ne bougeait plus de sa couche, ne s’alimentait que de thé et refusait le secours de la médecine.

- Qu’as-tu fait, Maître ?

- Moi ? Rien du tout. J’ai fumé quelques pipes d’opium avec lui. L’opium apaise la souffrance, et mon ami souffrait.

- Tu as eu raison, Maître. Mais l’opium ne peut faire disparaître que la souffrance. Il n’en fait pas disparaître la cause.

- En effet. Pendant plusieurs mois, le mandarin fuma ses douze pipes par jour pour oublier sa douleur. Mais il n’en oubliait pas la raison.

- L’opium finit pourtant par faire tout oublier. A condition d’en avoir en permanence.

- C’est ce que je voulais éviter. Je ne jugeais pas mon mandarin mûr pour l’oubli de tout. L’opium l’avait tiré de la souffrance, il fallait quelque chose pour le tirer de l’opium.

- C’est ardu. Je connais bien l’opium, Maître, c’est la passion la plus aisée à adopter et la plus difficile à répudier.

- Pour arracher mon brave Chinois à sa drogue, il n’y avait pas d’autre ressource que de lui en fournir une autre, aux effets plus suaves encore.

- Et plus destructeurs.

- Peut-être. Mais cela m’agaçait de voir ce célèbre boute-en-train broyer du noir. L’opium soulage mais il ne fait pas rire. J’avais envie de voir mon mandarin plaisanter de nouveau, lever sa coupe, lutiner une servante et assumer son karma de joyeux notable, pour lequel il était mille fois mieux bâti que pour la mélancolie.

- Bref, tu t’es arrangé pour mettre dans son lit une jouvencelle propre à lui rendre le sourire.

- Me prendrais-tu pour un entremetteur ? Tu me vois courir les marieuses pour acquérir une vierge ?

- En effet non, Maître.

- Et tu as bien raison : je n’ai pas eu besoin de courir. La Nature – ou le hasard, c’est tout un – est le meilleur des entremetteurs. Nuage de Soie avait une sœur cadette, qui ne vivait pas au palais du Mandarin.

- Après l’aînée, voilà notre mandarin qui s’amourache de la petite sœur ?

- Ce n’est pas notre mandarin, mais mon mandarin. Et quant à la petite sœur, elle avait bien quarante ans. En revanche elle avait eu fort tard une fille. Celle-ci n’avait pas plus de douze ans.

- Et elle était vierge !

- C’est en tous cas ce que clamait sa mère. Je l’ai fait venir au palais et lui ai proposé d’entrer au service du mandarin ; elle pourrait s’installer avec sa fille. La diablesse était fort maligne : elle savait bien que le mandarin ne succomberait pas à ses charmes, d’autant qu’elle était bien moins jolie que feue son aînée.

- Pas folle, la guêpe, Maître : elle comptait sur les appas de la petite.

- Elle n’avait pas tort. Dès que le mandarin apprit la présence de la gamine sous son toit, il se la fit présenter. J’avoue qu’il ne fut pas déçu.

- La fille était donc si belle, Maître ?

- Plus que cela. Un ange. Un ange qui récitait la poésie d’une voix céleste, peignait des dragons aux écailles étincelantes sur des éventails de soie et dansait comme une feuille dans le vent.

- Un ange, Maître ? Moi j’appelle ça une courtisane ! Sa mère l’avait éduquée comme il convient.

- Assurément. Le mandarin en perdit le peu de raison qui lui restait. Il renonça à l’opium.

- Ce n’est point une folie, Maître.

- Ca dépend. Dès qu’il fut guéri du sevrage, il fit venir Soleil d’Ambre – ainsi se nommait la ravissante – dans ses appartements, lui prit son pucelage dans la félicité et l’intronisa Première Concubine devant toute sa maisonnée en liesse. Les choses reprirent alors leurs cours habituel : le vin coula de nouveau à flots, les convives revinrent au palais et le mandarin, béat, festoyait entre ses amis, sa nouvelle compagne lascivement allongée sur son ventre. J’ai rendu grâces au Bouddha, pris congé de mon bienfaiteur, et repris ma route de moine errant.

- Ton histoire finit bien, Maître. Ce n’est pas normal.

- Pourquoi ?

- Où est la leçon ?

- Tu ne le vois pas ?

- Non, Maître.

Alors c’est qu’il n’y a pas de leçon à cette histoire. Tu n’as qu’à mettre celle que tu veux.
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Message  mentor Sam 12 Juil 2008 - 15:12

Le début de cette histoire m'a remis en mémoire une phrase qu'on se disait entre copains, lorsqu'un temps un peu long se passait sans qu'on ait eu l'occasion de butiner un peu : "au bout d'une semaine elles sont toutes belles"
;-)
La fin de ton histoire m'a remis en mémoire une contrepéterie pas toujours facile à placer dans une conversation "Arriver à pied par la Chine"
;-)
Eh bien, Maître Gobu, on se lâche ?
Voilà donc - enfin - le volet jusque là caché de l'apprentissage de notre ex-roi transformé en disciple, apprentissage joliment illustré et habilement "troussé"
Toujours aussi finement raconté avec cet humour particulier qui me fait invariablement penser à David Caradine dans son rôle de Kung-Fu
Merci Gobu, ce fut un plaisir de lecture.

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Message  Arielle Sam 12 Juil 2008 - 15:29

Ravie d'apprendre que le Maître et son disciple ont un passé et qu'il fut délectable. C'est sans doute ce qui donne une telle densité à ces deux personnages dont tu nous régales, Gobu.


Je tenterais bien la leçon suivante, Maître :
Une pipe de Soleil d'Ambre vaut toutes les pipes d'opium d'Asie et de Navarre

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Message  Gobu Sam 12 Juil 2008 - 22:34

Arielle a écrit:
Je tenterais bien la leçon suivante, Maître :
Une pipe de Soleil d'Ambre vaut toutes les pipes d'opium d'Asie et de Navarre

Tu as tout compris.
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Message  bertrand-môgendre Dim 13 Juil 2008 - 6:55

A condition
À condition ;
La Nature – ou le hasard, c’est tout un – est le meilleur des entremetteurs
La Nature – ou le hasard, c’est tout un – est la meilleure des entremetteuses (puisque de hasard masculin est entre parenthèses) ;
C’est en tous cas ce que clamait sa mère
C’est en tout cas ce que clamait sa mère ;
Ca dépend
Ça dépend ;
Les choses reprirent alors leurs cours habituel
leurs cours habituels ;
...Jeunes ... filles... vierges...
des mots dont tu uses et abuses, enfin pas toi, le Maître et son disciple. La tendreté peut convenir une fois (puisqu'il s'agit parfois de viande ici), tout comme la fraicheur du sang.

Sur le fond du sujet, du thème, pardon, tu en maitrises la connaissance, parfois un peu trop démonstrative.
Cela est fort courant en Chine : les natifs de ce pays sont convaincus que prendre la virginité d’une pucelle régénère le corps, combat le vieillissement et prolonge la virilité
Comme à ton habitude, l'écriture est aérée, plaisante, agréable à l'œil (non pas pour se le rincer).
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Message  Chako Noir Mar 15 Juil 2008 - 18:56

Déjà que ce maître rappelait Socrate dans ton histoire d'oeufs et d'humanité, manquerait plus que Soleil d'Ambre soit un homme et on retrouverait les personnages favoris de Platon! Aborder ce thème, je trouve que ça les humanise un peu. La queue du disciple qui se met au garde-à-vous devant la première jeunette venue, ça met un peu de corps dans ces nouvelles dédiées à l'esprit! Simple curiosité, combien en as-tu encore dans ta besace, de ces contes philosophiques d'extrême-orient parfumés à l'humour et au thé au jasmin?
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Message  Sahkti Jeu 24 Juil 2008 - 6:18

Aborder le concret n'est pas, à mon goût, ce qui réussit le mieux au Maître et à son disciple.
Au risque d'épuiser le procédé, tu reprends le bon vieux thème du dialogue et de la leçon de vie, en abordant cette fois un aspect plus terre-à-terre et c'est certainement cet aspect qui gâche un peu mon plaisir. Trop d'explications données, de détails, de besoins de dire les choses... cela correspond moins à mes attentes d'un cours de philo, même absurde, professé à un apprenti. Ce dernier n'a pas vraiment de place pour réfléchir et s'investir, il reçoit les paroles "divines", et même si il pose des questions, il me semble que sa pertinence s'est un peu endormie.
Moins d'acuité, d'humour et d'ironie dans cette partie, or le sujet l'aurait sans doute mérité, histoire de le rendre un peu plus "envolé".
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Message  Zou Jeu 24 Juil 2008 - 7:45

Plaisant et léger surtout la première moitié.
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Message  Invité Ven 25 Juil 2008 - 16:19

J'ai plutôt apprécié cette variante plus légère et friponne.
C'est dans l'esprit va. Y'a pas de philo qui résiste à une jarretelle d'ce coté là.

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