PHOTO COMMUNE : Encore ratée.
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maika
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Chako Noir
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Arielle
kazar
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PHOTO COMMUNE : Encore ratée.
Appel à textes ICI
Encore ratée. Pff, je ne suis bon à rien, en fait.
« À demain, Moche ! »
Je la regarde s’éloigner, satisfaite du surnom stupide dont elle m’affuble depuis toujours. J’adore cette fille. Elle est cabossée, un peu de travers –comme moi ; pas vraiment belle, pas vraiment grande. Pas vraiment blonde, non plus. Ses longs cheveux sont toujours mal tenus dans ce chignon noué à la hâte, et c’est souvent pire que tout en sortant du bar. Sa démarche n’est pas gracieuse, mais elle me plaît comme ça. Elle se retourne et me lance un clin d’œil :
« Et sois à l’heure cette fois ! »
Bien sûr, je serai à l’heure ; ce soir était une exception. Pas la peine de me le faire remarquer. Moche toi-même.
Jérôme par-ci, Jérôme par-là. Laisse-le un peu tranquille, le Jérôme ! Malheureux, ne sais-tu donc pas qui il est ? Ni même ce qu’il fait des cons de ton espèce la nuit venue ? On l’appelle El Monstro, mec ! Il erre, sans foi ni loi, à la recherche de victimes faciles et suppliantes.
« Dites, Jérôme, ‘croyez être payé à vous tourner les pouces ? Va falloir vous réveiller, mon vieux. L’ANPE, c’est pas loin d’ici ! Ils cherchent peut-être un manieur de pâte brisée ! »
Sale con. Pauvre rogneur d’ongles sales. Qui pue du bec.
« Oui, monsieur. Désolé. »
Tu parles. Ce n’est qu’une question de jours avant que je m’enfuie de cet endroit pourri. Et toi, tu resteras là, dans tes piles de plats en sauce, dans tes rayons glacés et tes étiquettes fluos ; avec, sur ton dos chétif et tes bras poilus, cette même vieille chemise élimée, qui semble avoir été créée avant l’univers même. Responsable de rayon, mon cul, oui.
Mon appartement, c’est le Bronx. J’y vis seul, bien entendu, et je comble mon célibat par un bordel livresque. Le ménage ? Un truc de filles ! Et comme je ne possède pas l’une de ces adorables petites bestioles (affectueuses, certes) à talons et ongles vernis, mon home sweet home n’a jamais senti la vanille. Ni même le Printemps Fleuri. Ici, c’est boîtes de pizzas et croûtes séchées, chaussettes bio-terroristes et parquet qui colle.
Il fait nuit. Et la nuit, vue des petites lucarnes sous les toits, est sereine. Les lampadaires luttent, bien sûr. Ils dégueulent orange, résistent à la noirceur qui pèse sur le monde. En vain. Les voitures passent, les chats miaulent (foutus félins !), la ville somnole, et la nuit gagne. Toujours.
Le téléphone sonne. Il est le seul, avec ma télé, à mettre du mouvement entre ces quatre murs étouffants.
« - Allô ?
- Salut, Moche. Tu dors ?
- Plus maintenant, Zézette. (Elle sourit).
- Ouais, bon. J’ai réfléchi à ce que tu m’as dit la dernière fois.
- Tu réfléchis ? Toi ?? (Elle rit).
- Ça m’arrive. Au sujet du Vrai. »
Mélanie, c’est une fille bien. Elle a mon âge. Je la connais depuis…je ne sais plus, mais ça fait longtemps. Le lycée je crois. Bref. C’est une intello ; elle est toujours perchée ailleurs, loin (très loin) des besoins que nos sociétés de consommation fabriquent à la chaîne. Pas de maquillage, pas de shopping, pas de téléréalité. Mais des bouquins, des clopes, des nuits blanches et des pyjamas trop grands, des débats passionnés jusqu’au petit matin creusant des cernes dans nos visages encore jeunes (plus pour très longtemps).
« - Tu avais raison. Le Vrai n’existe pas en-dehors de lui-même. Dès qu’on le déloge, qu’on le travestit avec des mots, des images, des sons, des couleurs, des pensées ! même, il n’existe plus.
- Ça fait chier, hein ?
- Tu as abandonné l’idée de ton expo ?
- Mes photos sont impuissantes, comme tu l’as dit. J’essaierai encore une fois. Dans cette petite galerie derrière l’Église, tu sais ?
- Ouais. Je vais écrire un essai là-dessus. Pas sur ton allée ringarde, hein, sur le Vrai. (Elle souffle, comme si cette phrase l’avait libérée). On se voit demain soir pour en parler ? Au Sully ?
- Ok. Neuf heures ?
- Parfait. Bonne nuit ! »
Et le téléphone, dans ma main, qui me rit au nez.
Il fait froid. Ça pue la bouffe et le plastique. Le tablier me gratte le cou, et mes bottes poussent d’affreux cris baveux à chaque pas. J’en ai marre. Il faut ouvrir des cartons, ranger les boîtes, nettoyer les étalages, jeter de la nourriture. Assez pour maintenir en vie un pays subsaharien pendant des mois. J’en ai la gerbe. Les gouvernements occidentaux, le peuple ignorant, la bêtise, le pétrole, la religion. Voilà tout ce qui se mélange au fond des sacs poubelle que je remplis –que je gave.
Un de ces jours, je vais me faire gauler dans mes délires. On va me prendre pour un autiste. Ou pire. Alors je range cette pâte brisée avec ses petites copines, je descends de l’escabeau, jette un regard discret comme celui d’un espion en mission, puis-
« Jérôme ! Venez là ! Tout de suite ! »
Et merde.
Le métro, je déteste. J’ai l’impression d’être un ver dans les intestins de la ville. C’est toujours bondé, et pourtant on n’y croise jamais personne. Des coquilles vides, des visages mornes, des corps sans histoire ; pas de début, pas de fin. Aucune réalité, pire qu’un décor en carton-pâte. Et pour ne rien arranger, c’est laid. La lumière crue se régale de toutes les imperfections. La saleté rampe sur ma peau, flotte jusque dans mes poumons.
« Excusez-moi. »
Même quand un beau brin de fille s’assoit à côté de moi, je déteste le métro. Le supplice, c’est d’être si proche et si lointain à la fois. J’aurais presque envie de lui prendre la main, là, tout de suite, et de sentir son parfum. Poser la tête sur ses épaules et m’endormir. Mais j’hésite. Je reste comme un con derrière mes lunettes, laissant filer les stations (j’ai raté la mienne !), empoté que je suis. Elle se lève et je jurerais que ses yeux me sourient. Trop tard, elle a déjà disparu, avalée par les portes du wagon qui se sont refermées dans une plainte monocorde.
Je vais être en retard au Sully. Mélanie ne me ratera pas.
La galerie vit au ralenti. La lumière s’y promène avec nonchalance, au milieu des badauds. Quelques boutiques sont fermées ; elles ont probablement capitulé sous les assauts sans pitié d’une triste journée. Les autres, alignées comme autant d’élèves zélés, gardent la tête haute et promettent aux passants mille et une merveilles. Tout ici est si normal, si authentique. Les lustres sont ringards, les pavés lissés. Le Temps s’y infiltre et ronge la pierre miroitante. Il fait un peu froid, mais pas assez pour mettre des gants ou un bonnet. Un froid discret, courtois, sachant se faire remarquer sans pour autant vous importuner. Mon souffle y prend forme et meurt sans un bruit. Je me demande comment je pourrais transmettre ce que je vois, ce que je ressens. Quel temps de pose, quelle ouverture, quelle focale utiliser ? Une chose est sûre : dans cette grisaille et ces murs blancs, la pellicule N&B s’impose.
Les nuances. Il me faut capter les nuances.
Elle m’attend, le nez dans son bouquin, dans un coin du bar. Elle aime les coins. Je me souviens vaguement de ce qu’elle m’en a dit, une fois (ou une autre ?) :
« Les coins, il en faudrait plus. Pour y ranger des armoires, par exemple. Ou pour s’y cacher, aussi. » Quelque chose comme ça.
Je m’excuse pour le retard et elle sourit. Ce n’est pas grave, je vais devoir lui faire l’amour dans les jours prochains, répond-elle. Ça me va, évidemment. Penser à être plus souvent à la bourre.
« - Je n’ai pas dormi de la nuit, lance-t-elle en fermant son livre. J’ai écrit, mais rien de bon.
- Pour changer.
- Petit con de photographe. Les mots, tu t’en balances, hein ? Tu n’as qu’à appuyer sur le petit clitoris mécanique et voilà, tu as volé une image ! Même ma sœur saurait le faire.
- Tu bois quoi ?
- J’ai déjà commencé, tu vois. Comme à chaque fois, avec toi. (Elle pouffe.) T’as passé une bonne journée ? »
Bof. Comme les autres. Pas mieux, pas pire. Ça commence à être long. Il faut que je me bouge, que j’expose, que je me décide enfin à vivre de mon art de bas étage, la seule chose que je sache vraiment faire –à part picoler avec elle. Oui, je veux bien une clope.
« - Je connais quelqu’un, qui connaît quelqu’un, qui peut t’exposer. Dis-moi quand tu es prêt.
- Le Vrai m’échappe. Il nous échappe à tous. Je vais abandonner l’idée. Partir sur autre chose. (Il arrive, ce verre ?)
- Je suis passée par la galerie, tout à l’heure. Elle s’offre à toi. Tu vas y arriver. »
Que tu crois, Zézette. Je me donne encore une chance. La dernière. Après quoi, basta.
Elle sort quelques feuilles de son grand sac et commence à lire ce que la nuit lui a arraché. C’est pas si mal. Il lui manque encore un peu de recul. Il lui manque du calme, de la sérénité. Elle court après la vie, après son essence, tout en craignant de ne jamais la comprendre totalement. Il faudrait qu’elle accepte cette possibilité ; il y a des choses –tant de choses– dont on ne saisira jamais toute l’ampleur. Et l’angoisse qui frémit dans sa voix, tapie derrière l’alcool feint, dit que ma Mélanie est encore un peu verte.
« On va se promener vers le lac, demain ? », s’inquiète-t-elle après le point final.
Avec plaisir. J’ai besoin d’elle en ce moment. Et puis, ils ont annoncé du soleil.
J’ai préparé le trépied, réglé mon appareil. Je l’ai posé là où me sont venues mes pensées : le Vrai exige l’abandon de tout artifice. Je n’ai pas réfléchi, et encore moins sélectionné les gens qui seront bientôt figés sur les clichés. J’ai appuyé, puis ai fui cette galerie maudite, trop vraie pour être comprise. Une fois chez moi, la lumière rouge a baigné l’appartement encore une fois. J’adore développer dans mon évier. Replié comme dans l’utérus, je baigne dans les effluves des sels argentiques et autres révélateurs. Je suis le Créateur, faisant naître des blancs, des gris, des noirs. Dans quelques secondes, la réponse.
Encore ratée. Pff, je ne suis bon à rien, en fait.
~
« À demain, Moche ! »
Je la regarde s’éloigner, satisfaite du surnom stupide dont elle m’affuble depuis toujours. J’adore cette fille. Elle est cabossée, un peu de travers –comme moi ; pas vraiment belle, pas vraiment grande. Pas vraiment blonde, non plus. Ses longs cheveux sont toujours mal tenus dans ce chignon noué à la hâte, et c’est souvent pire que tout en sortant du bar. Sa démarche n’est pas gracieuse, mais elle me plaît comme ça. Elle se retourne et me lance un clin d’œil :
« Et sois à l’heure cette fois ! »
Bien sûr, je serai à l’heure ; ce soir était une exception. Pas la peine de me le faire remarquer. Moche toi-même.
~
Jérôme par-ci, Jérôme par-là. Laisse-le un peu tranquille, le Jérôme ! Malheureux, ne sais-tu donc pas qui il est ? Ni même ce qu’il fait des cons de ton espèce la nuit venue ? On l’appelle El Monstro, mec ! Il erre, sans foi ni loi, à la recherche de victimes faciles et suppliantes.
« Dites, Jérôme, ‘croyez être payé à vous tourner les pouces ? Va falloir vous réveiller, mon vieux. L’ANPE, c’est pas loin d’ici ! Ils cherchent peut-être un manieur de pâte brisée ! »
Sale con. Pauvre rogneur d’ongles sales. Qui pue du bec.
« Oui, monsieur. Désolé. »
Tu parles. Ce n’est qu’une question de jours avant que je m’enfuie de cet endroit pourri. Et toi, tu resteras là, dans tes piles de plats en sauce, dans tes rayons glacés et tes étiquettes fluos ; avec, sur ton dos chétif et tes bras poilus, cette même vieille chemise élimée, qui semble avoir été créée avant l’univers même. Responsable de rayon, mon cul, oui.
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Mon appartement, c’est le Bronx. J’y vis seul, bien entendu, et je comble mon célibat par un bordel livresque. Le ménage ? Un truc de filles ! Et comme je ne possède pas l’une de ces adorables petites bestioles (affectueuses, certes) à talons et ongles vernis, mon home sweet home n’a jamais senti la vanille. Ni même le Printemps Fleuri. Ici, c’est boîtes de pizzas et croûtes séchées, chaussettes bio-terroristes et parquet qui colle.
Il fait nuit. Et la nuit, vue des petites lucarnes sous les toits, est sereine. Les lampadaires luttent, bien sûr. Ils dégueulent orange, résistent à la noirceur qui pèse sur le monde. En vain. Les voitures passent, les chats miaulent (foutus félins !), la ville somnole, et la nuit gagne. Toujours.
Le téléphone sonne. Il est le seul, avec ma télé, à mettre du mouvement entre ces quatre murs étouffants.
« - Allô ?
- Salut, Moche. Tu dors ?
- Plus maintenant, Zézette. (Elle sourit).
- Ouais, bon. J’ai réfléchi à ce que tu m’as dit la dernière fois.
- Tu réfléchis ? Toi ?? (Elle rit).
- Ça m’arrive. Au sujet du Vrai. »
Mélanie, c’est une fille bien. Elle a mon âge. Je la connais depuis…je ne sais plus, mais ça fait longtemps. Le lycée je crois. Bref. C’est une intello ; elle est toujours perchée ailleurs, loin (très loin) des besoins que nos sociétés de consommation fabriquent à la chaîne. Pas de maquillage, pas de shopping, pas de téléréalité. Mais des bouquins, des clopes, des nuits blanches et des pyjamas trop grands, des débats passionnés jusqu’au petit matin creusant des cernes dans nos visages encore jeunes (plus pour très longtemps).
« - Tu avais raison. Le Vrai n’existe pas en-dehors de lui-même. Dès qu’on le déloge, qu’on le travestit avec des mots, des images, des sons, des couleurs, des pensées ! même, il n’existe plus.
- Ça fait chier, hein ?
- Tu as abandonné l’idée de ton expo ?
- Mes photos sont impuissantes, comme tu l’as dit. J’essaierai encore une fois. Dans cette petite galerie derrière l’Église, tu sais ?
- Ouais. Je vais écrire un essai là-dessus. Pas sur ton allée ringarde, hein, sur le Vrai. (Elle souffle, comme si cette phrase l’avait libérée). On se voit demain soir pour en parler ? Au Sully ?
- Ok. Neuf heures ?
- Parfait. Bonne nuit ! »
Et le téléphone, dans ma main, qui me rit au nez.
~
Il fait froid. Ça pue la bouffe et le plastique. Le tablier me gratte le cou, et mes bottes poussent d’affreux cris baveux à chaque pas. J’en ai marre. Il faut ouvrir des cartons, ranger les boîtes, nettoyer les étalages, jeter de la nourriture. Assez pour maintenir en vie un pays subsaharien pendant des mois. J’en ai la gerbe. Les gouvernements occidentaux, le peuple ignorant, la bêtise, le pétrole, la religion. Voilà tout ce qui se mélange au fond des sacs poubelle que je remplis –que je gave.
* Et les braves seront récompensés, dit-il en s’adressant à la foule vibrante ; ils gagneront leur émission préférée, s’achèteront une voiture et un chien. Ils iront en vacances à la mer, pleins de graisse et d’inhumanité. Il ouvre les bras et transforme le cœur de ses disciples en autant de dollars rutilants. *
Un de ces jours, je vais me faire gauler dans mes délires. On va me prendre pour un autiste. Ou pire. Alors je range cette pâte brisée avec ses petites copines, je descends de l’escabeau, jette un regard discret comme celui d’un espion en mission, puis-
« Jérôme ! Venez là ! Tout de suite ! »
Et merde.
~
Le métro, je déteste. J’ai l’impression d’être un ver dans les intestins de la ville. C’est toujours bondé, et pourtant on n’y croise jamais personne. Des coquilles vides, des visages mornes, des corps sans histoire ; pas de début, pas de fin. Aucune réalité, pire qu’un décor en carton-pâte. Et pour ne rien arranger, c’est laid. La lumière crue se régale de toutes les imperfections. La saleté rampe sur ma peau, flotte jusque dans mes poumons.
« Excusez-moi. »
Même quand un beau brin de fille s’assoit à côté de moi, je déteste le métro. Le supplice, c’est d’être si proche et si lointain à la fois. J’aurais presque envie de lui prendre la main, là, tout de suite, et de sentir son parfum. Poser la tête sur ses épaules et m’endormir. Mais j’hésite. Je reste comme un con derrière mes lunettes, laissant filer les stations (j’ai raté la mienne !), empoté que je suis. Elle se lève et je jurerais que ses yeux me sourient. Trop tard, elle a déjà disparu, avalée par les portes du wagon qui se sont refermées dans une plainte monocorde.
Je vais être en retard au Sully. Mélanie ne me ratera pas.
~
La galerie vit au ralenti. La lumière s’y promène avec nonchalance, au milieu des badauds. Quelques boutiques sont fermées ; elles ont probablement capitulé sous les assauts sans pitié d’une triste journée. Les autres, alignées comme autant d’élèves zélés, gardent la tête haute et promettent aux passants mille et une merveilles. Tout ici est si normal, si authentique. Les lustres sont ringards, les pavés lissés. Le Temps s’y infiltre et ronge la pierre miroitante. Il fait un peu froid, mais pas assez pour mettre des gants ou un bonnet. Un froid discret, courtois, sachant se faire remarquer sans pour autant vous importuner. Mon souffle y prend forme et meurt sans un bruit. Je me demande comment je pourrais transmettre ce que je vois, ce que je ressens. Quel temps de pose, quelle ouverture, quelle focale utiliser ? Une chose est sûre : dans cette grisaille et ces murs blancs, la pellicule N&B s’impose.
Les nuances. Il me faut capter les nuances.
~
Elle m’attend, le nez dans son bouquin, dans un coin du bar. Elle aime les coins. Je me souviens vaguement de ce qu’elle m’en a dit, une fois (ou une autre ?) :
« Les coins, il en faudrait plus. Pour y ranger des armoires, par exemple. Ou pour s’y cacher, aussi. » Quelque chose comme ça.
Je m’excuse pour le retard et elle sourit. Ce n’est pas grave, je vais devoir lui faire l’amour dans les jours prochains, répond-elle. Ça me va, évidemment. Penser à être plus souvent à la bourre.
« - Je n’ai pas dormi de la nuit, lance-t-elle en fermant son livre. J’ai écrit, mais rien de bon.
- Pour changer.
- Petit con de photographe. Les mots, tu t’en balances, hein ? Tu n’as qu’à appuyer sur le petit clitoris mécanique et voilà, tu as volé une image ! Même ma sœur saurait le faire.
- Tu bois quoi ?
- J’ai déjà commencé, tu vois. Comme à chaque fois, avec toi. (Elle pouffe.) T’as passé une bonne journée ? »
Bof. Comme les autres. Pas mieux, pas pire. Ça commence à être long. Il faut que je me bouge, que j’expose, que je me décide enfin à vivre de mon art de bas étage, la seule chose que je sache vraiment faire –à part picoler avec elle. Oui, je veux bien une clope.
« - Je connais quelqu’un, qui connaît quelqu’un, qui peut t’exposer. Dis-moi quand tu es prêt.
- Le Vrai m’échappe. Il nous échappe à tous. Je vais abandonner l’idée. Partir sur autre chose. (Il arrive, ce verre ?)
- Je suis passée par la galerie, tout à l’heure. Elle s’offre à toi. Tu vas y arriver. »
Que tu crois, Zézette. Je me donne encore une chance. La dernière. Après quoi, basta.
Elle sort quelques feuilles de son grand sac et commence à lire ce que la nuit lui a arraché. C’est pas si mal. Il lui manque encore un peu de recul. Il lui manque du calme, de la sérénité. Elle court après la vie, après son essence, tout en craignant de ne jamais la comprendre totalement. Il faudrait qu’elle accepte cette possibilité ; il y a des choses –tant de choses– dont on ne saisira jamais toute l’ampleur. Et l’angoisse qui frémit dans sa voix, tapie derrière l’alcool feint, dit que ma Mélanie est encore un peu verte.
« On va se promener vers le lac, demain ? », s’inquiète-t-elle après le point final.
Avec plaisir. J’ai besoin d’elle en ce moment. Et puis, ils ont annoncé du soleil.
~
J’ai préparé le trépied, réglé mon appareil. Je l’ai posé là où me sont venues mes pensées : le Vrai exige l’abandon de tout artifice. Je n’ai pas réfléchi, et encore moins sélectionné les gens qui seront bientôt figés sur les clichés. J’ai appuyé, puis ai fui cette galerie maudite, trop vraie pour être comprise. Une fois chez moi, la lumière rouge a baigné l’appartement encore une fois. J’adore développer dans mon évier. Replié comme dans l’utérus, je baigne dans les effluves des sels argentiques et autres révélateurs. Je suis le Créateur, faisant naître des blancs, des gris, des noirs. Dans quelques secondes, la réponse.
Re: PHOTO COMMUNE : Encore ratée.
Eh ben non, elle est pas ratée, celle-là!
Toute en demi-teintes, en nuances fines, pleine de petites remarques subtiles et si justes! Pas de noir mat ni de blanc brillant, des gris très doux et cabossés comme ces deux personnages qui recherchent passionnément le Vrai tout en sachant qu'il est introuvable.
Quand la laideur engendre une telle poésie je suis béate!
Vraiment touchée par ton texte, kasar. Le fond, la forme, j'ai vraiment du mal à trouver une critique à formuler...Et puis je n'en ai pas envie pour l'instant. Je veux rester tout au plaisir de ma lecture.
Toute en demi-teintes, en nuances fines, pleine de petites remarques subtiles et si justes! Pas de noir mat ni de blanc brillant, des gris très doux et cabossés comme ces deux personnages qui recherchent passionnément le Vrai tout en sachant qu'il est introuvable.
Quand la laideur engendre une telle poésie je suis béate!
Vraiment touchée par ton texte, kasar. Le fond, la forme, j'ai vraiment du mal à trouver une critique à formuler...Et puis je n'en ai pas envie pour l'instant. Je veux rester tout au plaisir de ma lecture.
Re: PHOTO COMMUNE : Encore ratée.
kazar, tu es bien parti pour devenir le prochain écrivain à naître (de VE ?)
ma foi, tu te révèles à nous, là, et tu me surprends grandement, je te trouve un talent fou
tu as un style, sans conteste, et c'est pas rien ça
il y a de la sensibilité, dans ce que tu écris, du fond, du solide, du léger, du demi-teinte, du rouleau à crépi et du pinceau fin à pastel
je crois, je suis sûr, que ton potentiel dont on voit ici un bel exemple, explosera sous peu
sans blague
tu remarqueras : pas un seul petit smiley, tout ce que j'écris je le pense
sauf !... sauf ça :
"poser la tête sur ses deux épaules", là, chapeau si tu arrives à me montrer comment :-))))))))))
mais ça : Le métro, je déteste. J’ai l’impression d’être un ver dans les intestins de la ville c'est super, parmi d'autres petites perles ici et là
un grand bravo à notre futur écrivain
cherche-toi déjà un futur pseudo spécial éditeur ;-)
et puis, dépêche-toi, B-Mô n'est pas loin de la ligne non plus...
ma foi, tu te révèles à nous, là, et tu me surprends grandement, je te trouve un talent fou
tu as un style, sans conteste, et c'est pas rien ça
il y a de la sensibilité, dans ce que tu écris, du fond, du solide, du léger, du demi-teinte, du rouleau à crépi et du pinceau fin à pastel
je crois, je suis sûr, que ton potentiel dont on voit ici un bel exemple, explosera sous peu
sans blague
tu remarqueras : pas un seul petit smiley, tout ce que j'écris je le pense
sauf !... sauf ça :
"poser la tête sur ses deux épaules", là, chapeau si tu arrives à me montrer comment :-))))))))))
mais ça : Le métro, je déteste. J’ai l’impression d’être un ver dans les intestins de la ville c'est super, parmi d'autres petites perles ici et là
un grand bravo à notre futur écrivain
cherche-toi déjà un futur pseudo spécial éditeur ;-)
et puis, dépêche-toi, B-Mô n'est pas loin de la ligne non plus...
Re: PHOTO COMMUNE : Encore ratée.
Ouh la !
Euh...Je ne saurais quoi répondre à cela. Je ne crois pas que ça appelle quelconque réponse, de toute façon...
Merci à vous deux d'avoir lu !
J'ai pris grand plaisir à écrire ce texte, et je crois (comme je le disais je ne sais plus où) que VE est le catalyseur de ma passion.
Sans dec', grâce à ce forum, je suis gagné à nouveau par la passion, je vois tout sous un autre oeil, je me demande comment je pourrais l'écrire, le décrire...
Mentor, mon rêve d'enfant était de devenir écrivain.
J'espère vraiment que cela arrivera (après tout, l'espoir fait vivre, non ?)
Et une dernière chose...je te montrerai comment on pose une tête sur deux épaules en même temps. C'est une discipline à part entière, môsieur ! ;-)
Euh...Je ne saurais quoi répondre à cela. Je ne crois pas que ça appelle quelconque réponse, de toute façon...
Merci à vous deux d'avoir lu !
J'ai pris grand plaisir à écrire ce texte, et je crois (comme je le disais je ne sais plus où) que VE est le catalyseur de ma passion.
Sans dec', grâce à ce forum, je suis gagné à nouveau par la passion, je vois tout sous un autre oeil, je me demande comment je pourrais l'écrire, le décrire...
Mentor, mon rêve d'enfant était de devenir écrivain.
J'espère vraiment que cela arrivera (après tout, l'espoir fait vivre, non ?)
Et une dernière chose...je te montrerai comment on pose une tête sur deux épaules en même temps. C'est une discipline à part entière, môsieur ! ;-)
Re: PHOTO COMMUNE : Encore ratée.
Et bah je sais pas quoi dire, estomaqué sans doute, les mots restent sur le perron (ou plutôt ne passent pas l'azery). Enfin en deux mots, dont apostrophe, j'adore. Voilà, c'est pas grand chose de le dire, mais ça veut tout dire. Tes mots laids (à la Bobby Lapointe celui-là ^^) sont de toute beauté, et puis j'aime beaucoup l'alternance entre la vie de Moche & Zézette et la capture des images. Nan en fait, tu portes bien ton pseudo: ça jaillit de tous les côtés et c'est magnifique. Souhaitons que la passion des mots perdure et te mène loin!
Donc merci, et n'hésite pas pour la nouvelle vague si le coeur t'en dis! Grizzly, j'me trompe pas?
Donc merci, et n'hésite pas pour la nouvelle vague si le coeur t'en dis! Grizzly, j'me trompe pas?
Chako Noir- Nombre de messages : 5442
Age : 33
Localisation : Neverland
Date d'inscription : 08/04/2008
Re: PHOTO COMMUNE : Encore ratée.
Fouillé, travaillé, bien balancé le rythme dans la peau, le texte saute, tressaute.
J'ai cru déceler une Attaque de Louise, mais non, ce n'est que de l'inspiration due aux références extatiques.
Un conte de la vie ordinaire délivré par des personnalités extraordinaires.
L'écriture est lâche, souple.
T'as tout bon Coco.
Baisse le projo.
Laisse-nous les mots.
J'ai cru déceler une Attaque de Louise, mais non, ce n'est que de l'inspiration due aux références extatiques.
Un conte de la vie ordinaire délivré par des personnalités extraordinaires.
L'écriture est lâche, souple.
T'as tout bon Coco.
Baisse le projo.
Laisse-nous les mots.
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
Re: PHOTO COMMUNE : Encore ratée.
J'ai bien aimé le style d'écriture, les comparaisons et les descriptions dans le metro, je pense que tu as un réel potentiel, c'est modrene, c'est agréable à lire. Bravo
Re: PHOTO COMMUNE : Encore ratée.
Je m’excuse pour le retard et elle sourit. Ce n’est pas grave, je vais devoir lui faire l’amour dans les jours prochains, répond-elle. Ça me va, évidemment. Penser à être plus souvent à la bourre.
Grossier personnage. ;-)
Grossier personnage. ;-)
Invité- Invité
Re: PHOTO COMMUNE : Encore ratée.
Oui, l'avatar est bien le chanteur de mon groupe de gays. Mais je ne suis pas lui !Chako Noir a écrit:Grizzly, j'me trompe pas?
Moi, c'est les tambours. ;-)
Re: PHOTO COMMUNE : Encore ratée.
Je ne suis vraiment pas amateur des écritures qui traitent des duos, mais là, ça déroule bien. Je ne suis pas amateur des textes mettant en scène ces réparties ironiques à l'intérieur du couple. Parce heureusement elle ne font pas modèle, encore moins école, on s'aime dans l'harmonie, pas dans le combat. (j'avais déjà dit ça à l'homme au concombre en son temps).
Mais il faut bien dire que j'ai regretté la fin du texte, ton écriture est d'une lisibilité agréable, celle qui me fait choisir ce que je lis, en ouvrant le bouquin au milieu.
Bravo pour ta participation. On attend désormais ton Loiseau...;-)
Mais il faut bien dire que j'ai regretté la fin du texte, ton écriture est d'une lisibilité agréable, celle qui me fait choisir ce que je lis, en ouvrant le bouquin au milieu.
Bravo pour ta participation. On attend désormais ton Loiseau...;-)
Invité- Invité
Re: PHOTO COMMUNE : Encore ratée.
Ce n’est qu’une question de jours avant que je m’enfuie de cet endroit pourri.
Ne me plaît pas trop. Je conteste mollement la présence d'Un S à jours, et puis le reste aussi. C'est bancal: demander Island ou Mentor. Je bute aussi.
Suggestion Pandale: M'enfuir de cet endroit pourri n'était plus qu'une question de jours.
Et là le S à jour fait sens.
Ne me plaît pas trop. Je conteste mollement la présence d'Un S à jours, et puis le reste aussi. C'est bancal: demander Island ou Mentor. Je bute aussi.
Suggestion Pandale: M'enfuir de cet endroit pourri n'était plus qu'une question de jours.
Et là le S à jour fait sens.
Invité- Invité
Re: PHOTO COMMUNE : Encore ratée.
la suggestion pandémique est parfaite ;-)pandaworks a écrit: Ce n’est qu’une question de jours avant que je m’enfuie de cet endroit pourri.
Ne me plaît pas trop. Je conteste mollement la présence d'Un S à jours, et puis le reste aussi. C'est bancal: demander Island ou Mentor. Je bute aussi.
Suggestion Pandale: M'enfuir de cet endroit pourri n'était plus qu'une question de jours.
Et là le S à jour fait sens.
quant à jourS, je mettrais le S dans tous les cas, sauf si c'est à choisir entre lundi, mardi, ou...
Re: PHOTO COMMUNE : Encore ratée.
Justement, je n'ai pas pensé leur relation comme harmonieuse. Ils ne forment pas un vrai couple (d'ailleurs ils ne savent pas ce qui est vrai), juste un duo/duel d'artistes un peu perdus.pandaworks a écrit:Je ne suis pas amateur des textes mettant en scène ces réparties ironiques à l'intérieur du couple. Parce heureusement elle ne font pas modèle, encore moins école, on s'aime dans l'harmonie, pas dans le combat. (j'avais déjà dit ça à l'homme au concombre en son temps).
Tu as regretté parce qu'elle est insatisfaisante, ou parce qu'elle met un terme à quelque chose d'agréable ?pandaworks a écrit:Mais il faut bien dire que j'ai regretté la fin du texte, ton écriture est d'une lisibilité agréable, celle qui me fait choisir ce que je lis, en ouvrant le bouquin au milieu.
Oui, les vacances vont être fertiles ! (quelle pression ! ;-) )pandaworks a écrit:Bravo pour ta participation. On attend désormais ton Loiseau...;-)
Pourquoi ? Veut dire qu'il ne reste que quelques jours...?pandaworks a écrit:Je conteste mollement la présence d'Un S à jours
Ta suggestion est bonne, mais je la trouve en léger désaccord avec le narrateur, et sa façon de parler. Pas toi ?
Merci de ta lecture !
Re: PHOTO COMMUNE : Encore ratée.
eh bé moi j'aime bien votre zic, les grimsli ;-)kazar a écrit:Oui, l'avatar est bien le chanteur de mon groupe de gays. Mais je ne suis pas lui !Chako Noir a écrit:Grizzly, j'me trompe pas?
Moi, c'est les tambours. ;-)
alors, t'es carabin, ou bien ?
Re: PHOTO COMMUNE : Encore ratée.
Oui, j'ai même fini les six premières années, en novembre je suis interne !mentor a écrit:eh bé moi j'aime bien votre zic, les grimsli ;-)
alors, t'es carabin, ou bien ?
Et ça fait du bien ! Les longues études, bah...c'est long !
Re: PHOTO COMMUNE : Encore ratée.
Non, c'était dans le bon sens, sinon, je n'aurais pas lu.
J'aime bien un de vos morceaux aussi. Mais ce n'est pas le bon fil pour en causer. On va se faire trucider par Monsieur le directeur.
J'aime bien un de vos morceaux aussi. Mais ce n'est pas le bon fil pour en causer. On va se faire trucider par Monsieur le directeur.
Invité- Invité
Re: PHOTO COMMUNE : Encore ratée.
C'est pour ça... qu'est-ce que c'est que ces façons, aussi, d'emprunter la bouille d'un autre, Grimsli ou pas? Ceci dit panda a raison, si on passe pas illico dans le forum annexe, on aura un petit mot du chef.. (shakti on parie?) Mais tant mieux, y a qu'à ouvrir un fil, après "l'expérience théâtrale" inauguré par Manisa, pourquoi pas la musique? @sta luego!kazar a écrit:Oui, l'avatar est bien le chanteur de mon groupe de gays. Mais je ne suis pas lui !Chako Noir a écrit:Grizzly, j'me trompe pas?
Moi, c'est les tambours. ;-)
Chako Noir- Nombre de messages : 5442
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Date d'inscription : 08/04/2008
Re: PHOTO COMMUNE : Encore ratée.
C'est parce que j'ai dessiné cet avatar que je l'ai utilisé (et aussi parce que je le trouve très rock'n roll quoi)
;-)
;-)
Re: PHOTO COMMUNE : Encore ratée.
--> oh yeah rock'n'roll!!!! le nouveau fil est né: https://vosecrits.1fr1.net/forum-annexe-vieux-fils-sondages-blagues-etc-f2/experience-cle-de-sol-et-tablatures-t2336.htm nouvelle adresse pour les Shure, Pearl, Gibson (ou Fender), Marshall (ou Fender) et compagnie!
Chako Noir- Nombre de messages : 5442
Age : 33
Localisation : Neverland
Date d'inscription : 08/04/2008
Re: PHOTO COMMUNE : Encore ratée.
kazar a écrit:Oui, j'ai même fini les six premières années, en novembre je suis interne !mentor a écrit:eh bé moi j'aime bien votre zic, les grimsli ;-)
alors, t'es carabin, ou bien ?
Et ça fait du bien ! Les longues études, bah...c'est long !
Interne... Laisse moi penser à un truc.
J'ai une histoire d'interne à te raconter.
Je vais l'écrire. Et toi tu fais le Loiseau.
Tu me préviens et on poste en même temps.
C'est une bonne idée , non?
J'ai au minimum besoin de 3 semaines. Ça marche?
Invité- Invité
Re: PHOTO COMMUNE : Encore ratée.
Croustichaud.
J'ai imprimé toute la série des Loiseau.
Je pars en vacances 3 semaines, donc je pense que j'aurai fini en rentrant.
Parfait !
Ecris bien et différent (de tout ce qu'on peut voir/lire à ce sujet). M'enfin, j'te fais confiance.
Et au fait, si jamais t'as déjà (ou es sur le point de) publié un bouquin : référence ?
J'ai imprimé toute la série des Loiseau.
Je pars en vacances 3 semaines, donc je pense que j'aurai fini en rentrant.
Parfait !
Ecris bien et différent (de tout ce qu'on peut voir/lire à ce sujet). M'enfin, j'te fais confiance.
Et au fait, si jamais t'as déjà (ou es sur le point de) publié un bouquin : référence ?
Re: PHOTO COMMUNE : Encore ratée.
Juste pour revenir au texte : j'ai trouvé ton style très interessant, le plus plaisant étant pour moi la formulation parfois très directe qui contraste avec un style plus... raffiné disons ;-)))
J'ai apprécié aussi le fait que l'on sente les personnages un peu perdus sans être perdu soi-même.
J'ai été captivée par ton histoire. Chapeau, très belle réussite !
Entre autres...Jérôme par-ci, Jérôme par-là. Laisse-le un peu tranquille, le Jérôme ! Malheureux, ne sais-tu donc pas qui il est ? Ni même ce qu’il fait des cons de ton espèce la nuit venue ? On l’appelle El Monstro, mec ! Il erre, sans foi ni loi, à la recherche de victimes faciles et suppliantes.
J'ai apprécié aussi le fait que l'on sente les personnages un peu perdus sans être perdu soi-même.
J'ai été captivée par ton histoire. Chapeau, très belle réussite !
Yaäne- Nombre de messages : 614
Age : 33
Date d'inscription : 11/04/2008
Re: PHOTO COMMUNE : Encore ratée.
D'accord avec panda, hors de question de laisser passer ça en deuxième page dès aujourd'hui! Allez hop, on remonte de quelques crans!
Chako Noir- Nombre de messages : 5442
Age : 33
Localisation : Neverland
Date d'inscription : 08/04/2008
Re: PHOTO COMMUNE : Encore ratée.
Kazar, chapeau sur ce coup-là !
T'as la patte, l'ami. J'en aurais bien lu encore un peu.
Vous faites tous fort pour cet exercice, c'est wonderful !
Profite bien de tes vacances pour nous en concocter tout plein des comme lui !!!
T'as la patte, l'ami. J'en aurais bien lu encore un peu.
Vous faites tous fort pour cet exercice, c'est wonderful !
Profite bien de tes vacances pour nous en concocter tout plein des comme lui !!!
Lucy- Nombre de messages : 3411
Age : 46
Date d'inscription : 31/03/2008
Re: PHOTO COMMUNE : Encore ratée.
Vraiment bon, c'est vrai ! Comme Panda, j'ai regretté que le texte se termine ... j'étais dedans, j'avais envie de suivre la route de ces deux personnages un peu plus longtemps ...
L'écriture est fluide, agréable, on se laisse prendre. Le personnages sont attachants, la construction est intéressante, elle laisse au lecteur quelques "interrogations" rapidement remplies ... Ce serait parfait pour transformer tout ça en nouvelle ou en roman. Bravo
L'écriture est fluide, agréable, on se laisse prendre. Le personnages sont attachants, la construction est intéressante, elle laisse au lecteur quelques "interrogations" rapidement remplies ... Ce serait parfait pour transformer tout ça en nouvelle ou en roman. Bravo
Charles- Nombre de messages : 6288
Age : 48
Localisation : Hte Savoie - tophiv@hotmail.com
Date d'inscription : 13/12/2005
Re: PHOTO COMMUNE : Encore ratée.
Charles a écrit:Ce serait parfait pour transformer tout ça en nouvelle ou en roman.
Après avoir posé le point final, je me suis dit la même chose. Mais ça me fait un peu peur, à vrai dire... J'aime l'idée d'une "photographie"... éphémère...
En tout cas, merci à vous d'avoir lu !
Re: PHOTO COMMUNE : Encore ratée.
Un texte qui contient pas mal de bonnes choses. Quelques maladresses aussi et de ci de là des longueurs, mais dans l'ensemble, les personnages et les idées sont intéressants et plutôt bien abordés. Il y a un style qui pointe le bout de son nez, quelque chose qui ne demande qu'à exploser et mûrir si tu le travailles un peu, beaucoup...
Les personnages occupent la place de manière judicieuse et harmonieuse dans leurs différences et tu passes bien d'un point de vue à l'autre. Bref, il y a du bon dans tout cela, c'est clair!
Les personnages occupent la place de manière judicieuse et harmonieuse dans leurs différences et tu passes bien d'un point de vue à l'autre. Bref, il y a du bon dans tout cela, c'est clair!
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
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