PHOTO COMMUNE : Noir et blanc et jaune.

[Invité]

Appel à textes ICI

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Noir&blanc, jaune&vert, rouge&doré

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Après que le soir se soit légèrement étendu sur le Lac, j'en ai plein le cul du Lac lui-même, des uniformes blancs et noirs, de la nonchalance ambiante qui fait passer le soleil d'Est en Ouest à la vitesse des secondes. Ton absence se remarque : j'ai le cœur qui vacille. Bien sûr, la journée s'est terminée sur une Xiju. La bière, c'est du pain, (Confucius). Y'a plein de proverbes chinois dont vous ne doutez pas de l'existence. Surtout dans le simple.

Ça m'a donné la rage, tout ça. C'est pas que je ne sois pas fatigué de tout ce boulot. C'est que la rage est la plus forte. Jusqu'à présent, je n'y avais jamais pensé. C'est pas du désespoir, c'est de la force brute qu'est dedans. Bien profond. A ma chambre , y'a pas de fenêtres, j'ai le cœur camisole et : cette fameuse énergie qui se démultiplie.

J'ai vu et revu mille fois tous les films de Channel-Ciné. La moquette souple absorbe les vibrations, le lit épais me nargue de son coton. Il y a cette lumière jaunasse ou blanchasse selon les choix d'interrupteurs. Il y a cette laque trop neuve où sont posées des montagnes de vide.

Il y a cette photo d'un gris à faire chavirer l'ensemble de la pièce dans une apoplexie de bon goût à gerber. J'aime pas les photos d'Hamilton, j'ai pas aimé la réunion de 11 heures et j'aime pas les galeries. Tu sais, ces endroits luisants, entretenus pour qu'ils soient désuets d'origine, pour qu'iils recréent une atmosphère qui fasse regretter les années pré-coloriage.
Sous ces bulbes de merde aux ampoules au mercure, des enculés de Bourgeois dispersent l'art, du thé, des bibelots, de la jarretelle satin au prix de l'or, du foulard Hermes, du triangle kermesse pour putasse enrichie de naissance ou par le travail du vagin. Il ne manquerait plus que la photo soit de couleur dite « Sépia », comme ça j'aurais même pas besoin de sortir pour vomir.

Avec ce décor et la photo, j'ai plus que la baignoire comme refuge de la pré-tempête. Je m'y allonge dans le noir, m'inonde d'un hectolitre de flotte au mercure et au bain moussant. Y'a plein de bulles, je le sais à l'oreille. La pétarade des bulles du bain moussant. Ça, ça me botte. J'ai du mal à me calmer, c'est comme si même le liquide amniotique parfumé à l'eau de rose et à mon cul n'arrive plus à me faire retrouver la position du fœtus. J'm'allume une Li-jun extraite du paquet bordeaux, celui à 16 Yuan. La flamme du briquet donne à la mousse un océan de reflets : vous ne verrez pas ma queue. Et je fais danser la braise comme ça dans le noir. Je vois sa lumière dans la glace et cela me fait marrer. J'ai gagné la compétition contre la photo. Dans ma salle de bains noire je fais des tirages avec une clope et des ronds de fumée dans l'eau.

Oui , je comprends l'intention de ma directrice, c'te photo, elle doit me faire plaisir, car elle symbolise le chez-moi, le là d'où j'viens. De là où je m'enfuis. C'est décidé, on va lui faire faire un tour, lui montrer du pays, à ce bout d'carton glacé. Putain de galerie grise, dans un putain de pays gris, avec des putains de lumières blanches. Et le pavé luisant. Un pavé luisant c'est qu'il transpire tellement qu'il est triste.

Je saute hors du bain sans me rincer, j'aime bien voir les bulles faire des cascades des aisselles aux genoux en passant par le bassin. Je m'habille de neuf avec un jean choppé à Chakutchatk, des pompes de marche et une belle chemise. C'est plus du grunge, c'est du crunch : personne n'en à rien à cirer de la mode ici. Parce qu'on en a pas les moyens. Ben oui. Je glisse la photo dans la poche intérieure de mon blouson moutarde. Je claque la porte de la chambre avec un geste rageur, ça fait un baroufle d'enfer. Petite revanche gratuite aux fracas du monde.

Quand je me casse de l'hôtel comme ça les yeux tournés au rouge, le personnel encore présent lève les yeux au ciel : encore parti en bringue. J'en parle à un tableau d'art moderne fabriqué en série. Je peux sentir la photo qui me caresse le téton gauche à travers la doublure : elle est bien là, la conne. Mes groles connaissent le chemin tout seul vers la destination : sortie Ouest de l'hôtel, tout droit jusqu'au pont qui enjambe la rue ZhongShan et prendre la passerelle.

Y s'fait tard mais sur le pont, il reste des amoureux, des vendeuses de cuir du Xhanxi, et une vendeuse d'ananas épluchés en tourbillon que mêmes si j'essayais d'en faire un pareil, le matin serait déjà levé sur la terre avant que je n'obtienne un résultat probant. Les étoiles n'en ont rien à foutre mais moi ça me fait un soleil dans la main / comme ça : jaune ananas. Je quitte tout ce beau monde et je sort la photo de sa cachette.
Je la brandis face au lac, qu'on devine plus qu'on ne voit, à cette distance et à cette heure. Je lui chuchote « regarde ». Je la laisse regarder,les néons, le goudron qu'à jauni sous les lampes au sodium, le vent qui trimballe les feuilles éparses, le camion de nettoyage qui passe les plaintes de la rue au rouleau compresseur poilu. Je lui dis : « mais regarde ! » les vélos électriques qui fusent sans un bruit, les Wolkswagen Jetta qui s'trainent dans beaucoup de bruit et les dernières Passat en vert et blanc, de chaque côté de l'avenue, c'est glaces et rideaux de fer, c'est pancartes et tubes fluo. Je lui crie : « mais regarde, bordel ! » et je lui indique les balayeuses de nuit qui s'activent, le soiffard qui dégueule son riz et le halo que ça fait tout ça. Je ne sais pas si elle a aimé la balade.

Mes groles, pilote automatique engagé, dévalent les marches à rythme soutenu. Foncer plein Sud. J'ai remis la photo près de mon sein pour ne pas la froisser trop fort. Tiens, à force de penser des conneries, ma rage se disperse. C'est l'odeur du gin-to qui se profile.

Avec presque un bruit de Rangos, j'arrive à destination, le building Wahaha, et son Club célèbre, Jin Bin Hui Hang. Disco, ciné, Karaoké, Bordel, magasin pour enfants au rez-de-chaussée, restaurant panoramique de 600 places toujours inoccupées.
Rien qu'en bas du truc, j'ai l'insolence qui s'inocule. Aux gamins d'ascenseurs, je fais un clin d'œil et je montre la photo. Rien que pour les faire chier. Au moment où l'un va me dire « Tu me la donnes ? », je la replace d'un geste vif dans ma poche. J'fais au lascar inoffensif:
« Ch'peux pas, je couche avec ».

Ça tombe bien c'est la nuit, alors personne n'est fâché.

En haut, au quatrième, je donne mon blouson à la dame et plaque la photo dans ma poche arrière. La froideur va avoir chaud au cul peut-être ?
Dedans l'Bazard, c'est Aldwin aux platines. Il fait tourner les vinyles de Tiesto d'une manière remarquable. J'suis content de l'apercevoir. Mais surtout de l'entendre. La place est déjà blindée de monde. Elle sent comme d'hab, la clope, la vodka, le thé vert et la crème pour le visage. Et ça dance, ouais, ça dance, de partout, ça danse. C'est à cause du plancher sauteur qui s'arrache en cadence avec la basse, un, deux, un , deux. Ici c'est pas Ibiza ou Rio, les culs ne sont pas si bombés. Ni la salsa ni la danse du ventre n'est enseigné dans les gènes. Ici c'est la danse à deux temps. Même à 140 bpm, c'est d'la danse à deux temps, d'la valse à pingouins, c'est d'la disco sans les reins.

Pingouins. Les Chinois dansent comme des pingouins. Y'a premier glaçon qui chute dans c'que j'ai dans la main et qui absorbe la lumière noire. Les maquereaux sont bien alignés sur le coté de la boite. Ils attaquent au vin blanc thé vert. PoumPoumPoumPoum c'est un gros Tiesto qui passe. Et ça se dandine, dandine, dandine, ça tortille pas. Les pt'ites sœurs sont aux anges, on boit ce soir. Les pt'its frères sont partis dans des délires aussi : ils sautillent, sautillent, sautillent, et soudain c'est le drame, je croise Mickey et Pluto sur un tee-shirt. Aldwin balance un Oakenfolk de derrière les fagots de Cubase SX 3,0. Et ça chauffe. Je bondis sur la piste après qu'une bière m'ait atterri dans le gosier par miracle. 2-0 après 2 minutes de jeu, je fais plus fort que Domenech.
Adwin n'est pas tout seul, y'a ses acolytes tout près. Une clope fait double salto de la régie lumière vers mon bec. Je la rate de peu. J'en profite pour tanguer avec minette qui sent la fraise. Elle m'entoure les reins avec des mains souples et on danse. PoumPoumPoum-pingouins. On fait des bonds de 3 centimètres, ça fait haut quand tu connais pas, mais c'est vraiment rigolo quand t'as le cœur en bas.
Je sens la photo dans ma poche arrière qui commence à s'assouplir. Hey, c'est que ça danse ici, c'est pas mon cul-sur-Tamise où l'on boit pour oublier qu'on aurait pu n'être pas con, et qu'on va danser sur des rythmes indopakistanais remix London calling, ou pire, se dégommer dans des pubs ou des crânes rasés font des compe'ts de la bière la plus grosse en se pissant sur les orteils. Ici, c'est pour de vrai.

C'est la campagne à la ville, d'la lumière de toutes les couleurs, les tailleurs à l'anglaise qui filent à l'anglaise. C'est des chaussures avec le reste d'un peu de glaise. C'est des mouchoirs avec un peu de glaires, c'est de l'été un peu avec de l'hiver, c'est de l'orage avec un peu d'éclairs, c'est du mystère avec un peu d'pas très clair. La nuit en trombe, la nuit en tremble, et nous on saute. Tobi m'a rejoint, j'ai des copains de 7 à 77 ans. J'ai 5 breuvages au compteur et la photo qui me met la main aux fesses. Moshi-Moshi fait un Dj, et c'est l'hystérie. Personne ne parle japonais, mais rien à foutre.

Dans les culottes des petits-rats, y'a des petites chattes. Dans les coltars qui s'étendent en avance dans l'équipe des humains équipés de bites, y'a des petits coeurs avec des petites chattes dedans.

Y'a des bagues qui clignotent, Y'a des vagues qui secouent. Y'a Du Fu qu'attrape la lune dans la mare, y'a Mao qu'attrape sa femme au lit avec son chef de cabinet, y'a le capitalisme qui avance, le communisme qui s'encule et tous ces gens qui pensent que dans c'te bordel, ils finiront à la pêche au chevesne du coté d'là où ils sont nés. Y'aura plus de Dj Truc, y'aura plus besoin d'emmener cousine se faire palper pour 2 balles dans les sautoirs à musique. 5 verres plus tard, je n'fais même plus de politique, Tobi à flanché. Ces jeunes...

La nuit n'en finit pas, ce sont des torrents de sueur qui dégoulinent de l'estrade, On parle même plus, Les pingouins sont kangourous, le prix de la pipe se négocie dans les yeux. J'ai la langue orange à cause du Bahama Breezer. C'est l'heure de se casser. La fumée me fera régurgiter bientôt et j'ai Tobi sur une épaule.

Un truc me gratte le cul. C'est l'une des deux couches du papier photo qui s'est désolidarisée de l'autre. Un angle a formé un coin.

J'reste encore cinq minutes sur place. Aldwin passe « love comes again » et les gens comprennent l'anglais tout d'un coup.

J'dégaine la photo qu'a maintenant la tronche d'un collector. J'attrape un couillon au pif, je lui dis « tu vois, c'est là que je vais le dimanche ». Le mec me regarde d'un air désolé et me fait non-non de la tête.

Si j'avais pas eu Tobi à balancer dans un taxi , je lui aurais bien demandé « quoi non-non ? », Mes groles de X-men se positionnent dans l'ascenseur et on va la vie comme ça. Une minette me fait d'l'oeil dans la cabine. J'lui d'mande : « Tu veux ma photo ? », mais je crois que ce qu'elle veut, c'est 2 balles. Je lui donne la photo quand-même, C'est comme un souvenir à deux balles.

Tobi a gerbé à deux mètres de la Passat.
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[mentor]

du Panda enragé, comme on l'aime
à l'arrache ? j'en reveux
quel instantané, quelle série d'instantanés !
pas besoin de gros dictionnaire pour visualiser
je relirai plus tranquillement, si j'arrive à prendre du recul ;-)

[Chako Noir]

c'est donc la le grand panda dans toute sa splendeur. de la sueur, de l'émotion et des p'tites chattes, hardi les gars! j'me sens con ensuite avec mes textes plus proche de l'eau de rose plus que du cul qui vous parlent d'oeillades épurées façon platonisme! là on taille dans le bifteck direct, c'est l'homme vu par l'homme sans chichi, sans état d'âme, 100% nature pas modifié et tout et tout. le bad trip. je kiffe. ressers-nous en encore une couche grand maître, à taillader ce que l'homme voudrait beau à grand coup de griffes. (des griffes de panda, ça doit pas être bien agréable!)

[bertrand-môgendre]

Pouvoir utiliser l'objet en le prenant pour ce qu'il est, relève du grand art. Avant même de lire les autres textes, ta petite phrase : "j'ai gagné le concours de la photo" est-elle prémonitoire ?
Heureusement pas de compétition, mais que du bon.

Il y a quelque chose de décadent qui m'invite à supplier le panda de ne pas lâcher ses envolées de bois verts.

Il y a quelque chose de décadent qui m'invite à supplier le panda de se claquemurer en pleine nature pour connaitre des délices des volubilis et qu'à son cou, tendres, les bambous ravivent sa flamme de grand débonnaire.
L'exercice réussit, à toi d'activer la suite de l'aventure orientale.

[Invité]

De quoi décourager les autres participants...
Même si l'ambiance me met mal à l'aise, même si ce texte ne correspond a priori pas à ce que je préfère lire, je suis soufflée par cette espèce de virtuosité à user des mots, à triturer les images ... Et à faire du vide de l'inspiration un texte fort, bourré d'amertume, de rage ; un déversoir à sensations qui jamais ne perd le fil...

Un bémol... quand même !

Après que le soir se soit légèrement étendu sur le Lac

jamais de subjonctif après "après que" nous a-t-on dit et répété !

[kazar]

Ce texte est merveilleux.

Oui, il y a quelques coquilles (Island l'a bien remarqué...et y'en a un autre, de subjonctif après que, mais bon, est-ce que...), mais elles sont les finitions d'un jet brut. D'une écriture qui, comme Tobi, dégueule.

J'ai adoré cette réalité, et l'oeil qui la regarde. J'ai adoré cette photographie vivante de l'humain, à ce moment, à cet endroit, inspirée par un cliché froid et immobile.

J'ai aimé la rage, un peu cynique, très désabusée (si tant est que cela soit possible pour de la rage), ce sentiment qu'il est trop tard, que tout avance sans nous, et au final, sans eux.

Il y a des perles dont celle que j'ai retenue jusqu'ici, où il est question de saut un peu haut mais très rigolo quand on a le coeur en bas.

J'ai par contre l'impression que tu es écorché, Panda, tous les textes que j'ai lus de toi sentent la sueur d'une colère amère. J'espère me tromper car, même si tout ça t'arrache des textes poignants, j'en ai un peu mal aussi.

Bravo !

[Arielle]

Et je fais danser la braise comme ça dans le noir
Comme ça, les doigts dans le nez! Et on t'en voudrait presque d'y arriver, si bien! Alors on cherche, on gratte…Ouais, l'orthographe,les subjonctifs…Là, on se sent un tout petit peu mesquin.
On se sent aussi tout petit, tout gris avec son goût des demi-teintes et des phrases bien léchées.
On te regarde avec envie cracher des couleurs sur ce pavé triste. Mais voilà qu'entre les lignes on lit ce qui va avec la braise: la rage, le cœur-camisole, la misère à deux balles qui te colle à la rétine… Alors on y revient à ce pavé triste où tu refuses de danser et on se dit qu'on a de la chance. Quand tu as la langue orange et que tu nous la tires, le soleil noir qu'elle te peint au milieu de la figure, on peut s'en régaler sans avoir à passer par la case-désespoir.
Merci Panda!

[mentor]

J'ai l'impression que tu es écorché, Panda, tous les textes que j'ai lus de toi sentent la sueur d'une colère amère. J'espère me tromper car, même si tout ça t'arrache des textes poignants, j'en ai un peu mal !

Dans la recherche Google, tape donc asiance-française, et... bonne lecture !
;-)

[Chako Noir]

--> Pourquoi chercher sur google? http://asiance-francaise.over-blog.com/ ^^ note: c'est ici qu'on peut se faire une idée de l'âge réel du grand panda, lui dont le nombre de bougies varie selon l'humeur en ces lieux cybernétiques.

[mentor]

ouaim..., je sais bien où il est son blog, il est même dans mes favoris depuis des mois, je l'avais déjà indiqué ici pour lui faire un peu de pub, mais un membre VE, je sais plus lequel... enfin, je vais pas le dénoncer ;-) m'a répondu "bof, on est pas sûrs que ça soit lui" ou quelque chose du genre, alors j'ai réessayé de façon à peine plus détournée ;-)

[Chako Noir]

"bof, on est pas sur que ça soit lui"... pfffff mais vraiment! billevesées, quand vous nous tenez... quoi qu'il en soit, y a toujours un lien vers son blog depuis le mien! je l'ai même taggué récemment pour lui faire de la pub (s'en est-il seulement aperçu? lol en plus le tag était d'une stupidité déconcertante, mais bon c'est pour le geste, quoi..) :-))))

[milo]

il y a bien longtemps que je ne m'étais pas autant régalé.
comment dire, en lisant j'avais l'impression que tu t'adressais directement à mes tripes. par pulsations.

bravo pour ce texte, et surtout merci.

[Chako Noir]

De même, je te rends la pareille panda, tes élucubrations enragées retrouvent une place royale. Allez hop, et encore bravo!

[Lucy]

Comme d'habitude, je suis tentée de dire : " Comme d'habitude, j'ai aimé. "
Va devenir une rengaine, un radotage de trentenaire, qui sait ?
Beaucoup d'images d'un pays où j'ai jamais foutu les pieds mais que je n'ai aucune peine à visualiser. Je me sens dans un univers full plein de monde où je traînerais ma carcasse solitaire. Des trucs m'ont flashé comme des radards ( puisque je suis en France : Ha ! Ha ! ), exemple :

Il y a cette laque trop neuve où sont posées des montagnes de vide.

Et puisque je ne suis pas fameuse en " quotation ", on en restera là.
Bref, du bon Pandaworks.

[Charles]

du souffle, de la liberté de faire, de dire ... des bribes de poésie ... et des images qui restent et qui interpellent ... du vrai Panda ! ;-)

Et hop, retour sur la 1ère page

[Sahkti]

Ha dis donc, le Panda qui se lâche, qui livre son coeur et ses tripes, sans vouloir faire d'effets ou chipoter sur des questions de style. C'est ça que j'aime, quand tu sors tout et puis débrouillez-vous, vous avez toute ma sincérité et aussi tout le reste.
Tu jongles, tu assènes, tu rebondis, tout cela à un rythme soutenu qui laisse sans voix. Extra, Panda! Et merci :-)

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