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Edouard s’est échappé de sa cellule. Enfin. Il prend les directions du petit bouge minable qu’il aime tant : odeur désagréable de l’encaustique, froid bariolé du zinc, clôtures dépravées. Il s'établit dans le coin droit de la salle. Personne ne le remarque, seul Vincent le dévisage.
— T’es con, à deux mois de ta libération. Ils vont venir te reprendre.
— J’ai pas le choix, y a une affaire qui peut pas traîner. Et avec le bordel que c’est, ils m’ont déjà oublié...
— Y a pas à dire, t’es vraiment con.
— Fous-moi la paix.
Le cliquetis des verres se fait entendre. Odeurs d’alcool. Il chope la serveuse par la manche.
— Qu’est-ce qu’on a en réserve aujourd’hui ?
— On vend rien aux tolards.
— File moi une Heineken ou je t’en mets une.
Bar singulièrement invivable ce soir. Un bourgeois, ankylosé par les strates de sa paresse, fume un cigare cubain, salle entièrement empreinte de tabac. Le lard de ses lèvres qui gondole. Un neuf millimètre à peine identifiable sous sa veste de tweed marron, Vincent l’a remarqué.
— Une fouine de Falcone. Ce soir il sait déjà que t’es sorti.
— J’vais le voir demain.
— T’aimes bien te foutre dans la merde hein ?
On allume la radio. "Léonard Marx, cadet des Marx Brothers, est décédé hier…" Yasmina, la patronne, vient servir Edouard.
— J’ai fait peur à la petite ?
— On aime pas servir la vermine ici. Tu bois ton verre et tu te casses.
Son bock lui jette un regard aguicheur et mousse de plaisir. Liquide qui tente de déborder. En vain. Alors sa bouche l’embrasse. Puis, sans prévenir, il engloutit tout en moins de quatre gorgées. Il ne paye pas, de toute façon il n’a rien. Il rentre. Appartement laid, complètement désordonné, pauvre. Il se glisse dans ce qui tient lieu de lit : un amas presque confortable de draps, de tapis, de coussins et de couvertures. Il s’empare de la bouteille de whisky près de son oreiller, boit quelques gorgées. C’est comme ça qu’il s’endort.
À l’hôtel MEURICE, on s’agite. Elle enlève ses bas, sa robe, ses escarpins. Nudité qu’elle porte si bien. Sur la table basse, L’Ancre de miséricorde et sa jeunesse. Elle allume une poudrée de fumigations antiasthmatiques, frelatage délicieux dans ses cheveux. Lily de Vautier. Prénom coulant, particule surannée, patronyme chaud. Trois mots qu’on baise. Lily a les seins qui frétillent et se dressent fièrement, deux poires blanches aux odeurs de violette. Elle se laisse choir, humide, expansive, souriante. L’anacrouse est consommée, l’homme qui observait la rejoint enfin. Corps blanc, pubis brun, œil pachtoun, pubis brun.
Le visage de Lilly est secret, pas son entrejambe. Elle se relève, joue des hanches. Lui respire quelques relents du fumigateur, il le faut. Il tousse. Ce soir on avoue sa considération pour Andromaque. Elle ondule sur lui tandis qu’il scrute, visible entre ses deux seins, la mèche de son intimité. Lilly, quelle putain… la plus jolie, la plus charmante, la plus aimable de toutes…
Le réveil est difficile, le whisky, quelle merde. Edouard enfile un vieux pantalon velours, cherche une veste convenable, les chaussures à la main. L’humidité caresse les murs. Il sent les poignards du froid transpercer ses membres. Après une toilette sommaire, il décide de sortir de son taudis. Encore engourdi, il regarde. Les alentours. Le ciel. La route. Sa voiture. Avec attention...
Il se met au volant de sa CITROËN ID. L’aube est froide, brumeuse. Les cheminées voilent le firmament d’un linceul gris, jalouses des couleurs qu’il pourrait offrir à la ville.
Edouard veut se rendre à Clichy-la-Garenne. Conduite trop douce, presque endormie, mais il parvient assez vite à destination. Avenue Anatole France. Numéro 5. Un homme de main est au portail.
— Tu veux quoi ?
— Dis à Falcone que je suis là.
— Il est pas encore rentré.
— Et sa femme ?
— Elle dort. Va attendre dans ta caisse, j’te fais signe quand il est là.
La dentition d’Edouard subit de grands dommages, s’inscrit quasiment dans le parquet, et d’étonnants éclats argentés, parfois rouges, jaillissent. Il avait oublié ce qu’il risquait. Il n’aurait pas dû venir. Que pouvait-il faire d’autre ?
Il essaie de trouver un point de chute qui minimiserait les pertes, il n’y a rien à faire. Les chocs sont étonnamment violents, et le décompte est laborieux ; Edouard a les yeux tant déparés qu’il n’est même plus sûr de ses estimations : combien ? quatre ? six ? neuf dents ?
Parmi les nombreux contacts avec le plancher, son nez n’a frappé qu’une seule fois. Ce qui a néanmoins suffi pour que le cartilage se rompe. Une giclée de sang coulant dans les narines, des narines jusqu’aux lèvres, des lèvres jusqu’aux lattes de bois, et le constat est inquiétant. Il est groggy. Combien d’hectolitres croit-il voir ? quatre ? six ? neuf ?
C’est en fait deux incisives et une molaire plus tard – accompagnées de quelques centilitres d’hémoglobine – que l’énergumène responsable de ces terribles dégâts finit par lâcher l’affaire. Le martyr paraît recouvrer comme une âpre tranquillité. On décide de le relever. Adolf Wölfi lui arrange un peu la chemise, en décolle quelques grammes d’adamantin, déclare qu’il n’aime pas lui faire de mal ; mais il ne leur laisse pas le choix à lui et au patron. Le patron ? Le gars derrière le bureau en ébène – front large, cheveu très brun, moustache parfaitement taillée, toujours noyée dans les fumigations, et cet œil qui semble dire : « BIG BROTHER TE REGARDE ABRUTI. ».
On le surnomme Falcone, parce que c’est un homme de principes…
Soir violet, rues grises, toits marengo. Une Mercedes 300 SL passe devant le LAPIN AGILE, ce cabaret dans la rue des Saules, ralentit mais ne s’arrête pas. Une heure plus tard, trois hommes, visages couverts, armés de 45 ACP, sortent d’une CITROËN et tuent deux policiers, table du fond à droite. L’un des meurtriers lance quelques prospectus : ALGERIE LIBRE. MORT A L’O. A. S. Les fugitifs s’engouffrent dans les ridules de la nuit, disparaissent enfin. Lorsque le commissaire Moussart arrive – sorte de Joukov à la française dont on n’aime pas croiser le chemin –, il reconnaît son ami Bertrand. Il tire un mouchoir de son veston et saisit l’une des réclames. Il réussit à choper deux Arabes quelques allées plus loin. Ils ne veulent pas avouer.
Abel ignore dans quelle forêt il est, mais il sait comment tout ça va finir. Parmi les hommes qui le regardent se faire frapper, il y a un commissaire. Son frère est déjà mort, étendu dans une mare de sang, peut-être une flaque de pisse. Ils se baladaient sereinement, parlaient, riaient, puis le couvre-feu, leurs peaux cuivrées. Ils n’ont pas compris le pourquoi de cette agitation. On les a braqués afin qu’ils montent dans la voiture. Maintenant il est dans cette forêt. Il va mourir. C’est facile, court, une balle. Pour son frère c’était plus ardu, étouffé. On jette le tué par balle à l’eau, on pend le second corps à un arbre. Par terre, c’était bien de la pisse.
Falcone les attend dans une papeterie désaffectée. Il n’aime pas attendre, mais aujourd’hui, il fait exception. Edouard vient juste de reprendre son service. Ils arrivent.
— Pardon.
— C’est fait ?
— Oui.
— Et les tracts ?
— On est tranquille. Ils ont rossé deux Algériens.
— Bien. Vous pouvez rentrer chez vous.
— T’es con, à deux mois de ta libération. Ils vont venir te reprendre.
— J’ai pas le choix, y a une affaire qui peut pas traîner. Et avec le bordel que c’est, ils m’ont déjà oublié...
— Y a pas à dire, t’es vraiment con.
— Fous-moi la paix.
Le cliquetis des verres se fait entendre. Odeurs d’alcool. Il chope la serveuse par la manche.
— Qu’est-ce qu’on a en réserve aujourd’hui ?
— On vend rien aux tolards.
— File moi une Heineken ou je t’en mets une.
Bar singulièrement invivable ce soir. Un bourgeois, ankylosé par les strates de sa paresse, fume un cigare cubain, salle entièrement empreinte de tabac. Le lard de ses lèvres qui gondole. Un neuf millimètre à peine identifiable sous sa veste de tweed marron, Vincent l’a remarqué.
— Une fouine de Falcone. Ce soir il sait déjà que t’es sorti.
— J’vais le voir demain.
— T’aimes bien te foutre dans la merde hein ?
On allume la radio. "Léonard Marx, cadet des Marx Brothers, est décédé hier…" Yasmina, la patronne, vient servir Edouard.
— J’ai fait peur à la petite ?
— On aime pas servir la vermine ici. Tu bois ton verre et tu te casses.
Son bock lui jette un regard aguicheur et mousse de plaisir. Liquide qui tente de déborder. En vain. Alors sa bouche l’embrasse. Puis, sans prévenir, il engloutit tout en moins de quatre gorgées. Il ne paye pas, de toute façon il n’a rien. Il rentre. Appartement laid, complètement désordonné, pauvre. Il se glisse dans ce qui tient lieu de lit : un amas presque confortable de draps, de tapis, de coussins et de couvertures. Il s’empare de la bouteille de whisky près de son oreiller, boit quelques gorgées. C’est comme ça qu’il s’endort.
À l’hôtel MEURICE, on s’agite. Elle enlève ses bas, sa robe, ses escarpins. Nudité qu’elle porte si bien. Sur la table basse, L’Ancre de miséricorde et sa jeunesse. Elle allume une poudrée de fumigations antiasthmatiques, frelatage délicieux dans ses cheveux. Lily de Vautier. Prénom coulant, particule surannée, patronyme chaud. Trois mots qu’on baise. Lily a les seins qui frétillent et se dressent fièrement, deux poires blanches aux odeurs de violette. Elle se laisse choir, humide, expansive, souriante. L’anacrouse est consommée, l’homme qui observait la rejoint enfin. Corps blanc, pubis brun, œil pachtoun, pubis brun.
Le visage de Lilly est secret, pas son entrejambe. Elle se relève, joue des hanches. Lui respire quelques relents du fumigateur, il le faut. Il tousse. Ce soir on avoue sa considération pour Andromaque. Elle ondule sur lui tandis qu’il scrute, visible entre ses deux seins, la mèche de son intimité. Lilly, quelle putain… la plus jolie, la plus charmante, la plus aimable de toutes…
Le réveil est difficile, le whisky, quelle merde. Edouard enfile un vieux pantalon velours, cherche une veste convenable, les chaussures à la main. L’humidité caresse les murs. Il sent les poignards du froid transpercer ses membres. Après une toilette sommaire, il décide de sortir de son taudis. Encore engourdi, il regarde. Les alentours. Le ciel. La route. Sa voiture. Avec attention...
Il se met au volant de sa CITROËN ID. L’aube est froide, brumeuse. Les cheminées voilent le firmament d’un linceul gris, jalouses des couleurs qu’il pourrait offrir à la ville.
Edouard veut se rendre à Clichy-la-Garenne. Conduite trop douce, presque endormie, mais il parvient assez vite à destination. Avenue Anatole France. Numéro 5. Un homme de main est au portail.
— Tu veux quoi ?
— Dis à Falcone que je suis là.
— Il est pas encore rentré.
— Et sa femme ?
— Elle dort. Va attendre dans ta caisse, j’te fais signe quand il est là.
La dentition d’Edouard subit de grands dommages, s’inscrit quasiment dans le parquet, et d’étonnants éclats argentés, parfois rouges, jaillissent. Il avait oublié ce qu’il risquait. Il n’aurait pas dû venir. Que pouvait-il faire d’autre ?
Il essaie de trouver un point de chute qui minimiserait les pertes, il n’y a rien à faire. Les chocs sont étonnamment violents, et le décompte est laborieux ; Edouard a les yeux tant déparés qu’il n’est même plus sûr de ses estimations : combien ? quatre ? six ? neuf dents ?
Parmi les nombreux contacts avec le plancher, son nez n’a frappé qu’une seule fois. Ce qui a néanmoins suffi pour que le cartilage se rompe. Une giclée de sang coulant dans les narines, des narines jusqu’aux lèvres, des lèvres jusqu’aux lattes de bois, et le constat est inquiétant. Il est groggy. Combien d’hectolitres croit-il voir ? quatre ? six ? neuf ?
C’est en fait deux incisives et une molaire plus tard – accompagnées de quelques centilitres d’hémoglobine – que l’énergumène responsable de ces terribles dégâts finit par lâcher l’affaire. Le martyr paraît recouvrer comme une âpre tranquillité. On décide de le relever. Adolf Wölfi lui arrange un peu la chemise, en décolle quelques grammes d’adamantin, déclare qu’il n’aime pas lui faire de mal ; mais il ne leur laisse pas le choix à lui et au patron. Le patron ? Le gars derrière le bureau en ébène – front large, cheveu très brun, moustache parfaitement taillée, toujours noyée dans les fumigations, et cet œil qui semble dire : « BIG BROTHER TE REGARDE ABRUTI. ».
On le surnomme Falcone, parce que c’est un homme de principes…
Soir violet, rues grises, toits marengo. Une Mercedes 300 SL passe devant le LAPIN AGILE, ce cabaret dans la rue des Saules, ralentit mais ne s’arrête pas. Une heure plus tard, trois hommes, visages couverts, armés de 45 ACP, sortent d’une CITROËN et tuent deux policiers, table du fond à droite. L’un des meurtriers lance quelques prospectus : ALGERIE LIBRE. MORT A L’O. A. S. Les fugitifs s’engouffrent dans les ridules de la nuit, disparaissent enfin. Lorsque le commissaire Moussart arrive – sorte de Joukov à la française dont on n’aime pas croiser le chemin –, il reconnaît son ami Bertrand. Il tire un mouchoir de son veston et saisit l’une des réclames. Il réussit à choper deux Arabes quelques allées plus loin. Ils ne veulent pas avouer.
Abel ignore dans quelle forêt il est, mais il sait comment tout ça va finir. Parmi les hommes qui le regardent se faire frapper, il y a un commissaire. Son frère est déjà mort, étendu dans une mare de sang, peut-être une flaque de pisse. Ils se baladaient sereinement, parlaient, riaient, puis le couvre-feu, leurs peaux cuivrées. Ils n’ont pas compris le pourquoi de cette agitation. On les a braqués afin qu’ils montent dans la voiture. Maintenant il est dans cette forêt. Il va mourir. C’est facile, court, une balle. Pour son frère c’était plus ardu, étouffé. On jette le tué par balle à l’eau, on pend le second corps à un arbre. Par terre, c’était bien de la pisse.
Falcone les attend dans une papeterie désaffectée. Il n’aime pas attendre, mais aujourd’hui, il fait exception. Edouard vient juste de reprendre son service. Ils arrivent.
— Pardon.
— C’est fait ?
— Oui.
— Et les tracts ?
— On est tranquille. Ils ont rossé deux Algériens.
— Bien. Vous pouvez rentrer chez vous.
EmilSinclair- Nombre de messages : 68
Age : 35
Date d'inscription : 29/06/2008
Re: 61
— File moi une Heineken ou je t’en mets une.
Juste une remarque avant lecture.
Malheureux ! Mets-toi vite au goût du jour. Ici la Guiness passe mieux.
Enfin, ce que je dis et rien c'est pareil (fin de l'interlude).
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
Re: 61
J'en parlerai à Edouard. J'lui avais aussi proposé du bombay à la place du whisky et une DS 21 à la place de sa Citroën ID, mais selon lui ça faisait "ptit bourgeois"...^^
EmilSinclair- Nombre de messages : 68
Age : 35
Date d'inscription : 29/06/2008
Re: 61
Le sujet mérite une attention particulière, puisqu'à en lire son récit, tu as certainement du plancher un certain temps avant de le pondre.
Tu portes un regard froid sur le morbide, la violence. Un point de vue que je ne déteste pas, même si le thème n'est pas, pour moi, très connu.
Froidure de l'impact des coups de poing, des coups de reins.
Ta mise en scène, méticuleuse, prévaut sur les dialogues un peu légers.
Ta maitrise de la narration est étonnante.
Est-ce là un premier chapitre ?
Tu portes un regard froid sur le morbide, la violence. Un point de vue que je ne déteste pas, même si le thème n'est pas, pour moi, très connu.
Froidure de l'impact des coups de poing, des coups de reins.
Ta mise en scène, méticuleuse, prévaut sur les dialogues un peu légers.
Ta maitrise de la narration est étonnante.
Est-ce là un premier chapitre ?
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
Re: 61
Le sujet mérite une attention particulière, puisqu'à en lire son récit, tu as certainement du plancher un certain temps avant de le pondre.
L’avantage des vacances…^^
Justement, j’aimerais savoir si ces froideurs rebutent à la lecture. C’est un style que j’affectionne particulièrement, mais ce n’est peut-être pas le cas de tous…Tu portes un regard froid sur le morbide, la violence. Un point de vue que je ne déteste pas, même si le thème n'est pas, pour moi, très connu.
Froidure de l'impact des coups de poing, des coups de reins.
Et le hiatus me semble difficilement surmontable. Je pense toutefois enlever deux ou trois tirades qui me paraissent effectivement superficielles…Ta mise en scène, méticuleuse, prévaut sur les dialogues un peu légers.
Je travaille actuellement sur le second chapitre. La présentation sera différente.Est-ce là un premier chapitre ?
Merci pour ta lecture et ton commentaire Bertrand.
EmilSinclair- Nombre de messages : 68
Age : 35
Date d'inscription : 29/06/2008
Re: 61
Il m'a manqué une suite, ou davantage de liant, pour bien relier les ficelles de ce texte entre elles...
D'autre part, le choix du vocabulaire m'a parfois surprise, certains mots semblent tombés de nulle part (cf : adamantin par exemple).
Pour le reste, tu flirtes peut-être un peu trop avec les clichés du genre mais le texte est plaisant à lire et l'écriture est plutôt maîtrisée.
D'autre part, le choix du vocabulaire m'a parfois surprise, certains mots semblent tombés de nulle part (cf : adamantin par exemple).
Pour le reste, tu flirtes peut-être un peu trop avec les clichés du genre mais le texte est plaisant à lire et l'écriture est plutôt maîtrisée.
Re: 61
Tu fais bien de relever ce mot car, après relecture, je pense avoir fait une erreur grammaticale : adamantin ne peut être utilisé que comme adjectif non ? Je voulais faire ressortir l’idée d’éclat (celui du diamant notamment), tout en rappelant qu’il s’agit bien des dents (cf. les cellules adamantines).
Pour cette suite manquante, j’y travaille, mais j’ai bien peur qu’il manque tout de même une certaine tension, quelque chose pour tenir le lecteur en haleine. Je vais donc peut-être tout revoir.
Merci de ta lecture Krystelle.
Pour cette suite manquante, j’y travaille, mais j’ai bien peur qu’il manque tout de même une certaine tension, quelque chose pour tenir le lecteur en haleine. Je vais donc peut-être tout revoir.
Merci de ta lecture Krystelle.
EmilSinclair- Nombre de messages : 68
Age : 35
Date d'inscription : 29/06/2008
Re: 61
C'est décousu
Mais c'est voulu, sans doute
je suis allé sur google pour situer l'époque, j'en ai conclu : année 1961
faut déjà je pense savoir un peu à quoi se réfèrent tous les évènements que tu décris, et sincèrement je n'ai pas tout compris
en tout cas je n'ai pas fait les liens nécessaires
il me manque le "fil rouge"
sinon côté écriture, je trouve ça très bon. Là aussi il y a un certain style déjà, dans la construction des phrases.
et les dialogues sont ok
bref, c'est pas mal du tout, si seulement j'avais pu tout comprendre :-))
Mais c'est voulu, sans doute
je suis allé sur google pour situer l'époque, j'en ai conclu : année 1961
faut déjà je pense savoir un peu à quoi se réfèrent tous les évènements que tu décris, et sincèrement je n'ai pas tout compris
en tout cas je n'ai pas fait les liens nécessaires
il me manque le "fil rouge"
sinon côté écriture, je trouve ça très bon. Là aussi il y a un certain style déjà, dans la construction des phrases.
et les dialogues sont ok
bref, c'est pas mal du tout, si seulement j'avais pu tout comprendre :-))
Re: 61
Effectivement il s’agit bien de 1961, d’octobre 1961 pour être plus précis. Mais je ne sais pas si tu trouveras le fil rouge dans l’Histoire dans la mesure où je suis encore hésitant pour ce qui concerne la suite : vais-je faire des événements historiques le centre de ces écrits, ou simplement le cadre…mentor a écrit:je suis allé sur google pour situer l'époque, j'en ai conclu : année 1961
faut déjà je pense savoir un peu à quoi se réfèrent tous les évènements que tu décris, et sincèrement je n'ai pas tout compris
en tout cas je n'ai pas fait les liens nécessaires
il me manque le "fil rouge"
Ravi que tu ais apprécié le style, il me reste tout de même certaines maladresses à retravailler, notamment ces mots dont parle Krystelle – j’ai la salle habitude de virer quelquefois dans la préciosité, sans doute le défaut du novice qui veut un peu trop briller.le même a écrit:sinon côté écriture, je trouve ça très bon. Là aussi il y a un certain style déjà, dans la construction des phrases.
J’ai quand même coupé quelques tirades… il faut, je pense, des personnages qui parlent peu, le manque de communication me semble ordinaire dans ce genre de milieu (ce choix a d’ailleurs saboté la suite – que je voulais écrire sous forme de correspondances et qu’il me faut donc revoir).toujours lui a écrit:et les dialogues sont ok
C’est sûrement plus un manque de clarté de ma part qu’une défaillance du lecteur…enfin il a écrit:bref, c'est pas mal du tout, si seulement j'avais pu tout comprendre :-))
Merci pour ton commentaire Mentor.^^
EmilSinclair- Nombre de messages : 68
Age : 35
Date d'inscription : 29/06/2008
Re: 61
va aussi falloir que tu te mettes à essayer de maîtriser les "quote", tes reprises de phrases des autres est nulle
:-)))
je reprends tout ça une nouvelle fois, mais fais un effort please, merci ;-)
:-)))
je reprends tout ça une nouvelle fois, mais fais un effort please, merci ;-)
Re: 61
*Tout à fait désolé*. Etant donné que je suis au 56K et non pas à l'ADSL - oui oui ça existe encore - je tape mes réponses hors connexion, sur microsoft, pour ne pas exploser mon forfait. Mais j'vais essayer d'arranger ça, ou de moins citer. Bonne soirée et encore désolé.
EmilSinclair- Nombre de messages : 68
Age : 35
Date d'inscription : 29/06/2008
Re: 61
t'es pas en windows 3.1 encore par hasard ? :-))))EmilSinclair a écrit:*Tout à fait désolé*. Etant donné que je suis au 56K et non pas à l'ADSL - oui oui ça existe encore - je tape mes réponses hors connexion, sur microsoft, pour ne pas exploser mon forfait. Mais j'vais essayer d'arranger ça, ou de moins citer. Bonne soirée et encore désolé.
A +
Re: 61
Nan j'ai la dernière version, quand il s'agit d'écrire... ;p
EmilSinclair- Nombre de messages : 68
Age : 35
Date d'inscription : 29/06/2008
Re: 61
'tain, chuis vraiment qu'un gogol !mentor a écrit:je suis allé sur google pour situer l'époque, j'en ai conclu : année 1961
le titre !!!
Re: 61
lu! et compris, je crois...Krystelle a écrit: Je déplacerai ce post quand tu l'auras lu, pour ne pas encombrer le fil de ton texte)
La démarche est louable. Puis je peux vraiment rien dire, il m'aura fallu une trentaine de messages avant de comprendre comment citer correctement (et encore je dois feinter, la case "citer" et les autres ne marchent pas étant donné que j'ai pas javascript, oui je sais: double honte...).mentor a écrit: 'tain, chuis vraiment qu'un gogol !
le titre !!!
EmilSinclair- Nombre de messages : 68
Age : 35
Date d'inscription : 29/06/2008
Re: 61
mouais bravo peut-être pas... en tout cas merci aux modérateurs pour leur patience.
EmilSinclair- Nombre de messages : 68
Age : 35
Date d'inscription : 29/06/2008
Re: 61
Lors de ma première lecture, j' avais trouvé à ce texte un ton plutôt suffisant et préféré ne pas commenter. Une nouvelle lecture contredit cette impression à la faveur d'un sens de la formule concise qui me plaît bien. Les deux premiers paragraphes sont les plus réussis pour ce qui est du "style".
Invité- Invité
Re: 61
Un double merci pour cette double lecture.^^
EmilSinclair- Nombre de messages : 68
Age : 35
Date d'inscription : 29/06/2008
Re: 61
Après Léontine, c'est au tour d'Édouard ( j'ai même senti l'odeur de la violette, dans ce texte, signe que je dois me remettre au boulot... ) : après cette ébauche sybilline d'un début de commentaire, venons-en aux choses sérieuses !
" Tolard " ? Non, mais taulard, oui !
Bon, ça c'était pour faire ma méchante.
Que dire sinon que j'ai beaucoup aimé ce texte. Difficile de relier éléments et personnages entre eux, pour le moment, mais je ne demande qu'une seule chose : lire la suite !
Bon courage pour le choix du contexte : tu as réussi à faire revivre une époque en quelques paragraphes à peine et c'est vraiment pas mal.
J'arrête de te jeter des fleurs, histoire que tu sois encore plus attentif et brillant pour la suite, mais cela me semble très bien parti.
" Tolard " ? Non, mais taulard, oui !
Bon, ça c'était pour faire ma méchante.
Que dire sinon que j'ai beaucoup aimé ce texte. Difficile de relier éléments et personnages entre eux, pour le moment, mais je ne demande qu'une seule chose : lire la suite !
Bon courage pour le choix du contexte : tu as réussi à faire revivre une époque en quelques paragraphes à peine et c'est vraiment pas mal.
J'arrête de te jeter des fleurs, histoire que tu sois encore plus attentif et brillant pour la suite, mais cela me semble très bien parti.
Lucy- Nombre de messages : 3411
Age : 46
Date d'inscription : 31/03/2008
Re: 61
Est-ce ma faute à moi si la serveuse ne sait pas écrire taulard (ou tôlard) ? Bon j’arrête la mauvaise foi, merci, surtout que depuis, j’ai recorrigé le texte – que je ne le reposterai pas, les modifs étant peu nombreuses – et cette faute y traînait encore. J’ajouterai la suite dès que j’en serai à peu près satisfait. Re-merci pour ton intérêt et ton commentaire - très enthousiasmants.
EmilSinclair- Nombre de messages : 68
Age : 35
Date d'inscription : 29/06/2008
Re: 61
Edouard s’est échappé de sa cellule. Enfin. Il prend les directions du petit bouge minable qu’il aime tant : odeur désagréable de l’encaustique, froid bariolé du zinc, clôtures dépravées.
clôtures dépravées: euh...? Qu'est-ce à dire ?
Il s'établit dans le coin droit de la salle. Personne ne le remarque, seul (ou SAUF ?... logiquement ou bien Vincent n'est-il P/personne ?)
Vincent le dévisage.
(...)
Le cliquetis des verres se fait entendre.
Pour ma part, j'ai horreur des bruits qui "se font entendre".
Odeurs d’alcool. Il chope (Hi! drôle, eh!) la serveuse par la manche.
— Qu’est-ce qu’on a en réserve aujourd’hui ?
— On vend rien aux tolards.
— File moi une Heineken ou je t’en mets une.
Bar singulièrement invivable ce soir. Un bourgeois, ankylosé par les strates de sa paresse, fume un cigare cubain, (il manque qque chose, là, non ?) salle entièrement empreinte de tabac. Le lard de ses lèvres qui gondole. (Bof...) Un neuf millimètre à peine identifiable sous sa veste de tweed marron, Vincent l’a remarqué. (Ben, il est fort Vincent, non seulement il remarque le flingue, mais en plus, il l'identifie !)
(Au fait, de nos jours, c'est quoi, un "bourgeois" ?)
(...)L’aube est froide, brumeuse. Les cheminées voilent le firmament d’un linceul gris, jalouses des couleurs qu’il pourrait offrir à la ville. (Joli!)
Soir violet, rues grises, toits marengo. Une Mercedes 300 SL passe devant le LAPIN AGILE, ce cabaret dans la rue des Saules, ralentit mais ne s’arrête pas. Une heure plus tard, trois hommes, visages couverts, armés de 45 ACP, sortent d’une CITROËN et tuent deux policiers, table du fond à droite. L’un des meurtriers lance quelques prospectus : ALGERIE LIBRE. MORT A L’O. A. S.
Tu n'abuserais pas des capitales, un peu, un chouya, non ?
Les fugitifs s’engouffrent dans les ridules de la nuit, (Joli!) disparaissent enfin. Lorsque le commissaire Moussart arrive – sorte de Joukov à la française dont on n’aime pas croiser le chemin –, il reconnaît son ami Bertrand. Il tire un mouchoir de son veston et saisit l’une des réclames. Il réussit à choper (j'aimais mieux la première chope...) deux Arabes quelques allées plus loin. Ils ne veulent pas avouer. (Oui, c'est souvent comme ça avec les Arabes, hein ?... Je plaisante, est-il utile de le préciser, comme dit Didider Super, c'est comme les p* et les handicapés, y'en a des bien aussi... Bref, ce serait pas un peu cliché, tout ça...?)
Abel ignore dans quelle forêt il est, mais il sait comment tout ça va finir. Parmi les hommes qui le regardent se faire frapper, il y a un commissaire. Son frère est déjà mort, étendu dans une mare de sang, peut-être une flaque de pisse.
(Tu es daltonien ?)
Ils se baladaient sereinement, parlaient, riaient, puis le couvre-feu, leurs peaux cuivrées. Ils n’ont pas compris le pourquoi de cette agitation. On les a braqués afin qu’ils montent dans la voiture. Maintenant il est dans cette forêt. Il va mourir. C’est facile, court, une balle. Pour son frère c’était plus ardu, étouffé. On jette le tué par balle à l’eau, on pend le second corps à un arbre. Par terre, c’était bien de la pisse.
Un avis ?
J'ai trouvé des choses sympa, dans ton écriture, un rythme, parfois. Mais j'ai le sentiment que tu en "fais trop", pour épater le bourgeois. Trop de hiatus, notamment.
( Et pas de fautes, dis-donc! ça nous change!)
clôtures dépravées: euh...? Qu'est-ce à dire ?
Il s'établit dans le coin droit de la salle. Personne ne le remarque, seul (ou SAUF ?... logiquement ou bien Vincent n'est-il P/personne ?)
Vincent le dévisage.
(...)
Le cliquetis des verres se fait entendre.
Pour ma part, j'ai horreur des bruits qui "se font entendre".
Odeurs d’alcool. Il chope (Hi! drôle, eh!) la serveuse par la manche.
— Qu’est-ce qu’on a en réserve aujourd’hui ?
— On vend rien aux tolards.
— File moi une Heineken ou je t’en mets une.
Bar singulièrement invivable ce soir. Un bourgeois, ankylosé par les strates de sa paresse, fume un cigare cubain, (il manque qque chose, là, non ?) salle entièrement empreinte de tabac. Le lard de ses lèvres qui gondole. (Bof...) Un neuf millimètre à peine identifiable sous sa veste de tweed marron, Vincent l’a remarqué. (Ben, il est fort Vincent, non seulement il remarque le flingue, mais en plus, il l'identifie !)
(Au fait, de nos jours, c'est quoi, un "bourgeois" ?)
(...)L’aube est froide, brumeuse. Les cheminées voilent le firmament d’un linceul gris, jalouses des couleurs qu’il pourrait offrir à la ville. (Joli!)
Soir violet, rues grises, toits marengo. Une Mercedes 300 SL passe devant le LAPIN AGILE, ce cabaret dans la rue des Saules, ralentit mais ne s’arrête pas. Une heure plus tard, trois hommes, visages couverts, armés de 45 ACP, sortent d’une CITROËN et tuent deux policiers, table du fond à droite. L’un des meurtriers lance quelques prospectus : ALGERIE LIBRE. MORT A L’O. A. S.
Tu n'abuserais pas des capitales, un peu, un chouya, non ?
Les fugitifs s’engouffrent dans les ridules de la nuit, (Joli!) disparaissent enfin. Lorsque le commissaire Moussart arrive – sorte de Joukov à la française dont on n’aime pas croiser le chemin –, il reconnaît son ami Bertrand. Il tire un mouchoir de son veston et saisit l’une des réclames. Il réussit à choper (j'aimais mieux la première chope...) deux Arabes quelques allées plus loin. Ils ne veulent pas avouer. (Oui, c'est souvent comme ça avec les Arabes, hein ?... Je plaisante, est-il utile de le préciser, comme dit Didider Super, c'est comme les p* et les handicapés, y'en a des bien aussi... Bref, ce serait pas un peu cliché, tout ça...?)
Abel ignore dans quelle forêt il est, mais il sait comment tout ça va finir. Parmi les hommes qui le regardent se faire frapper, il y a un commissaire. Son frère est déjà mort, étendu dans une mare de sang, peut-être une flaque de pisse.
(Tu es daltonien ?)
Ils se baladaient sereinement, parlaient, riaient, puis le couvre-feu, leurs peaux cuivrées. Ils n’ont pas compris le pourquoi de cette agitation. On les a braqués afin qu’ils montent dans la voiture. Maintenant il est dans cette forêt. Il va mourir. C’est facile, court, une balle. Pour son frère c’était plus ardu, étouffé. On jette le tué par balle à l’eau, on pend le second corps à un arbre. Par terre, c’était bien de la pisse.
Un avis ?
J'ai trouvé des choses sympa, dans ton écriture, un rythme, parfois. Mais j'ai le sentiment que tu en "fais trop", pour épater le bourgeois. Trop de hiatus, notamment.
( Et pas de fautes, dis-donc! ça nous change!)
pierre-henri- Nombre de messages : 699
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Localisation : Raiatea
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: 61
C’est un peu comme le « froid bariolé », a priori pas grand-chose. Difficile pour un grillage d’être corrompu, on est d’accord, mais cette hypallage permet de donner l’état d’esprit du sujet « Edouard » et plus généralement des personnes qui traînent dans le bar.clôtures dépravées: euh...? Qu'est-ce à dire ?
Correction faite. Merci.Il s'établit dans le coin droit de la salle. Personne ne le remarque, seul (ou SAUF ?... logiquement ou bien Vincent n'est-il P/personne ?)
Vincent le dévisage.
Au premier abord, ce p’tit pléonasme est un peu bizarre, certes. Mais j’t’assure que pour Edouard, quand il s’agit d’alcool, les bruits « se font entendre »…Le cliquetis des verres se fait entendre.
Pour ma part, j'ai horreur des bruits qui "se font entendre".
Bar singulièrement invivable ce soir. Un bourgeois, ankylosé par les strates de sa paresse, fume un cigare cubain, (il manque qque chose, là, non ?) salle entièrement empreinte de tabac.
Non, toutefois je note que ce hiatus t’a choqué pour une éventuelle recorretion.
Le neuf millimètre, ou 45 ACP était vraiment répandu à l’époque, on en ramenait pas mal d’Algérie. Puis on n’avait pas encore les Glocks et tout l’bordel il me semble… J’suppose que Vincent suppose, ou qu’il a l’habitude. Mais j’vais essayer de revoir.Le lard de ses lèvres qui gondole. (Bof...) Un neuf millimètre à peine identifiable sous sa veste de tweed marron, Vincent l’a remarqué. (Ben, il est fort Vincent, non seulement il remarque le flingue, mais en plus, il l'identifie !)
De nos jours ? Je ne veux pas stigmatiser, ni trop faire débat là-dessus, j’garde ma ptite idée en poche. En 61, je suppose que c’est un gars avec du lard aux lèvres (pas qu’aux lèvres) et une veste en tweed – le terme est surtout utilisé pour faire le lien avec Falcone. :-)(Au fait, de nos jours, c'est quoi, un "bourgeois" ?)
Tu n'abuserais pas des capitales, un peu, un chouya, non ?
J’avoue, des capitales et de la capitale (cf. les clichés, genre le Lapin Agile…). Ça choquait moins en police « petites majuscules » sur Word mais j’vais pt’ être calmer le truc. A moins que ce soit signe de la modernité qui s’installe avec les « trente glorieuses », l’apparition du design pour tout et n’importe quoi, donc de l’affiche, de l’image… je sais pas trop, j’vais voir.
Là, tu te méprends sur mes propos, sur l’histoire. Et je pense être plutôt bien placé pour savoir qu’il y en a des biens. Bref… c’que tu dénonces, c’est pas du cliché, c’est du préjugé, pire du préjudice, mais il n’y en a pas dans mon texte (à part peut-être pour les messieurs un peu gras qui portent du tweed désignés comme « bourgeois »...désolé).(Oui, c'est souvent comme ça avec les Arabes, hein ?... Je plaisante, est-il utile de le préciser, comme dit Didider Super, c'est comme les p* et les handicapés, y'en a des bien aussi... Bref, ce serait pas un peu cliché, tout ça...?)
Deux personnes INNOCENTES (je sais, j’avais promis d’arrêter avec les capitales, on va dire que celles-là sont les dernières) ont souvent tendance à nier, arabes ou non, même si elles savent que ça sert à rien. En revanche, pour ce qui est des policiers, je ne suis pas sûr qu’ils soient à l’abri des préjugés – on est en 61, à quelques jours du 17 octobre, et une ptite ratonnade n’est pas chose si rare… Les deux algériens sont évidemment innocents, as-tu compris à qui était la Citroën ?
PS : perso, j’aime pas trop Didier Super.
Oui, la faute à mon grand-père du côté maternel. Mais je suppose que ça n’est pas vraiment l’objet de ta question^^ : ils sont dans une forêt, dans la nuit ; la terre poussiéreuse, une fois mouillée, s’assombrit, ça ne me paraissait pas tellement invraisemblable donc. Mais à revoir peut-être.(Tu es daltonien ?)
Un avis ?
J'ai trouvé des choses sympa, dans ton écriture, un rythme, parfois. Mais j'ai le sentiment que tu en "fais trop", pour épater le bourgeois. Trop de hiatus, notamment.
( Et pas de fautes, dis-donc! ça nous change!)
J’expérimente, avec l’espoir de faire des progrès, merci de la précision de ton analyse et de ton aide, très utiles.
EmilSinclair- Nombre de messages : 68
Age : 35
Date d'inscription : 29/06/2008
Re: 61
De bleu... deux NN !! :-))bertrand-môgendre a écrit:Malheureux ! Mets-toi vite au goût du jour. Ici la Guiness passe mieux.
Petite question: pourquoi des majuscules à certains endroits et pas à d'autres?
J'ai aimé le recul et la froideur, quasi clinique, qui se dégagent du texte, en particulier la première partie. Ensuite, quand tu entres dans l'action, je ne sais aps trop mais, comment dire... ça devient presque rocambolesque parce que ça ressemble à un film de gansters et voilà, dans ces cas-là, c'est difficile de sortir des sentiers battus. Je préfère le début, plus concis, plus sobre et de meilleur accabit à mes yeux que la suite du texte, même si celle-ci n'est pas dénuée de qualités.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: 61
Citation:
Le cliquetis des verres se fait entendre.
[ Pour ma part, j'ai horreur des bruits qui "se font entendre".]
Au premier abord, ce p’tit pléonasme est un peu bizarre, certes. Mais j’t’assure que pour Edouard, quand il s’agit d’alcool, les bruits « se font entendre »…
Ce n'est pas le côté pléonastique qui me gêne, c'est la passivité. J'entends un bruit, le bruit, lui, je n'aime pas qu'il "se fasse entendre".
(Pour ce qui est des préjugés flicailleux, un peu plus tard que ton histoire, j'ai eu l'occasion d'en tâter, alors, bon, je ne doute pas de leur existence.)
Le cliquetis des verres se fait entendre.
[ Pour ma part, j'ai horreur des bruits qui "se font entendre".]
Au premier abord, ce p’tit pléonasme est un peu bizarre, certes. Mais j’t’assure que pour Edouard, quand il s’agit d’alcool, les bruits « se font entendre »…
Ce n'est pas le côté pléonastique qui me gêne, c'est la passivité. J'entends un bruit, le bruit, lui, je n'aime pas qu'il "se fasse entendre".
(Pour ce qui est des préjugés flicailleux, un peu plus tard que ton histoire, j'ai eu l'occasion d'en tâter, alors, bon, je ne doute pas de leur existence.)
pierre-henri- Nombre de messages : 699
Age : 65
Localisation : Raiatea
Date d'inscription : 17/02/2008
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