MNEDC (1/1) : Chat, peau, claque et callypige du lendemain.

[Yali]

Chat, peau, claque et callypige du lendemain.

Gueule de bois, mon cul. M’étonnerait qu’un bois genre peuplier, boulot, cèdre du Liban ou de n’importe où ailleurs, d’ailleurs, ça ait mal au crâne comme ça. M’étonnerait que… merde qui c’est celle-là ?
Avec difficulté je me redresse, m’assieds, cherche à tâtons un bout de drap pour recouvrir une nudité devenue soudain gênante, cherche aussi quelques souvenirs histoire de me mettre sur la voie. N’importe mais quelque chose qui me raconte ce corps endormi, allongé à mes côtés.
Putain de mal au crâne.
Voyons.
Sauf que je vois rien, si ce n’est que je suis pas peu fier, non parce que, faut bien l’avouer, elle est sacrément bien balancée la sommeilleuse.
Je me me couvre encore un peu, de fait, la découvre.
Mais de souvenirs, niet, ouallou, que dalle…
Pourtant…
Pourtant c’est pas le genre de corps qu’on oublie, sans parler que sur ledit corps : des épaules aux fesses, court un tatouage, un dans le genre estampe japonaise revisitée sauce virtuose de l’aiguille à encrer les chairs : Kama-sutra.
Enfin, lorsque je dis « Kama-sutra » c’est façon de parler, parce que, s’il y a bien dans le creux d’une chute de reins, un couple qui fait l’amour, il y a aussi tout autour une foule de personnages qui mate l’air ravi et… oui, c’est bien ça : un chat.
Un chat qui, posé sur le galbe d’une fesse, d’une patte, se frise les moustaches.
Un qui tourne le dos à la scène
Un qui me regarde, obscène.
Machinalement, à voix basse j’appelle le mien.
« Pouêt » je dis, « Pouêt » je répète.
Mais rien.
Et pour cause, je le réalise, je suis pas chez moi : jamais vu cet endroit-là.
Réfléchir…
Se lever, faire le tour du lit histoire de voir si le ramage de la sommeilleuse se rapporte au plumage : lire son visage.
Bordel, t’es belle toi !
« Et belle, c’est rien de le dire. »
« C’est rien de le dire » répète le chat.

[Alskay]

Texte un peu court, mais j'imagine que c'est le but, vu que c'est un début de texte.

Mon sentiment est partagé : d'un côté je trouve la fluidité avec la quelle tu écris, ta façon de lier les images (et les images elles-même) et de filer d'idée en idée vraiment très bonne. Un récit bien construit, vivace, et complexe dans l'écriture qui se lit vite.

D'un autre, je n'aime pas le style. On voit ça partout, le cru et le vulgaire. Ce que l'on prend pour "façon de parler quotidienne, mais écrite". Malgré le talent qui transpire, ça fait "facile", et c'est dommage. Pas ma tasse de thé du tout.

En tout cas, je suis curieux de savoir ce qu'il se passe, vivement la suite.

[Lucy]

Bien, plus qu'à patienter pour connaître la suite... d'une nouvelle main, si j'ai bien capté.

[grieg]

Texte un peu court, mais j'imagine que c'est le but, vu que c'est un début de texte.

Mon sentiment est partagé : d'un côté je trouve la fluidité avec la quelle tu écris, ta façon de lier les images (et les images elles-même) et de filer d'idée en idée vraiment très bonne. Un récit bien construit, vivace, et complexe dans l'écriture qui se lit vite.

D'un autre, je n'aime pas le style. On voit ça partout, le cru et le vulgaire. Ce que l'on prend pour "façon de parler quotidienne, mais écrite". Malgré le talent qui transpire, ça fait "facile", et c'est dommage. Pas ma tasse de thé du tout.

En tout cas, je suis curieux de savoir ce qu'il se passe, vivement la suite.

et je change quoi???
d'un côté tu admires, de l'autre tu trouves ça facile, malgré le talent...

ma tâche ne va pas être facile

[grieg]

Bien, plus qu'à patienter pour connaître la suite... d'une nouvelle main, si j'ai bien capté.

et si tu participais?

[Oeildenuit]

Alors, deux trois truc m'ont gêné :

qu’un bois genre peuplier, boulot, cèdre du Liban ou de n’importe où ailleurs, d’ailleurs, ça ait mal au crâne comme ça

J'ai l'impression ( mais en fait, en relisant, elle s'estompe ) que tu pourrais te dispenser du " ça " de " ça ait mal... "

pour recouvrir une nudité devenue soudain gênante,

Idem pour le soudain.

En fait, je sais plus trop en relisant je trouve ça bien... bref, c'est la fatigue on va dire.

Sinon moi j'adore, je trouve ça assez original comme intro... enfin l'histoire est banale certes ( un mec qui se reveille, encore à moitié bourré ) à coté d'une fille qu'il ne connait pas, ou plus; mais c'est original par la façon dont c'est traité, dont c'est amené.

Pour ce qui est du style, certain que c'est spécial... je comprends que ça plaise pas, mais moi j'aime vraiment, c'est juste ce qu'il faut, ca s'arrête juste là où il faut, sans aller trop loin, sans déborder... puis surtout on voit que c'est très bien maitrisé.
Le début avec le sens l'expression gueule de bois, le coup du tatouage... la fin avec le chat qui parle à la Vian.

Enfin, je suis emballé, que dire de plus Killgrieg ?

[Oeildenuit]

J'aurais dû me relire, désolé ^^

[Alskay]

Texte un peu court, mais j'imagine que c'est le but, vu que c'est un début de texte.

Mon sentiment est partagé : d'un côté je trouve la fluidité avec la quelle tu écris, ta façon de lier les images (et les images elles-même) et de filer d'idée en idée vraiment très bonne. Un récit bien construit, vivace, et complexe dans l'écriture qui se lit vite.

D'un autre, je n'aime pas le style. On voit ça partout, le cru et le vulgaire. Ce que l'on prend pour "façon de parler quotidienne, mais écrite". Malgré le talent qui transpire, ça fait "facile", et c'est dommage. Pas ma tasse de thé du tout.

En tout cas, je suis curieux de savoir ce qu'il se passe, vivement la suite.

et je change quoi???
d'un côté tu admires, de l'autre tu trouves ça facile, malgré le talent...

ma tâche ne va pas être facile

Quand je dis facile ce n'est pas vraiment un compliment, je peux faire plus clair : ça fait carrément téléphoné ; la première phrase et la comparaison qui suit sont mauvaises (à mon goût) et emblématique de ce que je veux dire. Tu peux commencer par là =-P

[Lucy]

Lucy a écrit:
Bien, plus qu'à patienter pour connaître la suite... d'une nouvelle main, si j'ai bien capté.

et si tu participais?

On verra après le retour. Quand j'aurai retrouvé ma connexion et ma maison. Je suivrai ça de près, en attendant. On va se dire vers la fin de l'année, pas trop loin ? ^^
Si je peux, avant, mais pas sûre.

[mentor]

Pas encore de dialogue, mais toutes les contraintes y sont.
Et le ton Yali aussi, ce qui ne gâte rien ! ;-)
Pour être intimiste ça l'est, et très joliment décrit aussi.
Intrigant, oh que oui !
Bref, un bon début, c'est sûr.

me suis pas foulé, copié-collé de mon com de l'époque. Même sentiment ;-)

[Yali]

sauf que y a les dialogues.
(je me foule pas non plus :-)

[grieg]

(c'est dimanche, je ne vais pas me fouler plus que vous)
certes, on ne pouvait pas s'attendre avec de contraintes comme ça à ce que tu fasses du poivre d'arvor.
j'aime. Parce que j'aime ton univers... le chat qu'a plein de trucs à dire, qu'on avait déjà rencontré dans d'autres textes, le type, la fille, la situation, le surréalisme léger, quasi normal.

à l'époque, je n'avais pas touché au texte, m'étais contenté de le poursuivre.

J'ai, pour l'instant, deux avis critiques:

celui de Alskay

... le cru et le vulgaire.

... la première phrase et la comparaison qui suit sont mauvaises (à mon goût)

et celui de oeil de nuit

J'ai l'impression ( mais en fait, en relisant, elle s'estompe ) que tu pourrais te dispenser du " ça " de " ça ait mal... "

je vais donc transformer l'incipit - vais même me faire un incipit d'incipit, exercice périlleux - et tenter d'adoucir un peu, "le cru"; pas trop quand même.

voilà où, j'en suis.

j'attends d'autres critiques. Profitez-en! pour une fois que vous serez écoutés.

[Krystelle]

Pouêt, c'est ridicule. Aucun chat digne de ce nom n'accepterait de s'appeler comme ça... (private joke) :-)

Et sinon, même commentaire que la dernière fois :
Le type qui se réveille paumé, à coté d'une fille nue dont il ne se souvient plus, c'est plutôt banal et donc risqué comme début pour un exercice de ce type. A priori. Et je dis a priori parce qu'à partir de ce contexte, sommes toutes pas très original, tu arrives à créer une situation de départ ambiguë, intrigante, il y a le tatouage, la chat, tu mélanges tout ça à ta sauce, avec habileté, pour susciter l'intérêt et ça marche.

[Yali]

des critiques ? j'en ai plein : texte écrit à la va vite — moins de dix minutes si je me souviens bien et je me souviens bien — l'incipit, oui, pas terrible. Cru, non, il n'y est pas question de chair ( et puis comme c'est du tout cuit :-). Vulgaire ? ah non, " la putain de ta race de ta mère que j'encule avec sa gueule de pine dans la friteuse" oui, là peut-être, (c'est pas de moi, mais de l'un de mes élèves s'adressant à un autre, excédé qu'il était de devoir encore lui prêter un stylo :-)
Je redeviens sérieux : manque de perspective ; absence de détails signifiants les lieux. Des adjectifs en raccourci " belle" ne veut rien dire, belle comment ?
Manque de réalisme, parce que tout logiquement, ce type devrait s'allumer une cigarette au réveil avant de se poser des questions.
Et c'est vrai que Pouêt c'est ridicule comme nom de chat :-)

[Alskay]

Ahahah, Yali, non ?! Un élève qui s'est laché comme ça, devant toi ? (prof je présume). Eh ben... ç'a été quoi ta réaction sur le coup ?

Sinon, je signe et je persiste, le ton globalement "vulgaire" du texte donne l'impression d'avoir à faire à un écorché qu'a bourlingué et qui se trouve être un naze à qui il va arriver des choses folles. Et je n'aime pas. Je ne trouve pas que des "putain" ou des "con"/"merde" servent le récit de manière pertinente. Je trouve ça "facile".

Mais c'est vrai qu'à côté de ton exemple, là, hum. M'enfin on n'est plus dans le vulgaire là. Bordel. Quel age, l'élève ?

[mentor]

Vulgaire ? ah non, " la putain de ta race de ta mère que j'encule avec sa gueule de pine dans la friteuse" oui, là peut-être, (c'est pas de moi...

même si c'est une citation, tu viens de faire exploser la cagnotte de VE ! P*** la bouffe qu'on va pouvoir se payer !

[Yali]

Mais c'est vrai qu'à côté de ton exemple, là, hum. M'enfin on n'est plus dans le vulgaire là. Bordel. Quel age, l'élève ?

Une vingtaine d'années, et je t'assure que là nous sommes dans l'expression light, parce que sinon y a aussi " J't'e coupe la tête et j't'e chie dans le cou" ou mieux, mais celle-ci je l'aime bien "Va manger tes morts"
Quant à ma réaction, aucune, c'est ainsi qu'ils se parlent et ainsi qu'ils s'y retrouvent, les codes du langage changent, je suis pas pour ni contre, j'enseigne l'image :
— Et toi là bas dans le fond, on est là pour Basquiat alors on matte du Basquiat.
— Et M'sieur, c'est pas d'ma faute c'est l'autre con qui ose…
— Les cons ça osent tout, c'est même à ça qu'on les reconnait. C'est du Audiard.
— Putain, c'est qui encore çui-là ?
— Les tontons flingueurs, t'as jamais vu ?
— Ben…
— Ben t'a plus qu'à me trouver pour la semaine prochaine. En DVD s'il te plaît. On verra ça ensemble.
— Putain.
— Et arrête de me causer de ta copine tout le temps.
— Hein ?
Et on reprend Basquiat :-)

[Alskay]

Savoureux tout ça !

Et au fond, je suis d'accord sur le principe de ne pas prendre parti. M'enfin quand même, "codes du langage" ou pas, oser balancer ça assez fort pour que le prof entende... Les codes de l'éducation et du respect évoluent aussi, j'imagine.

Belle réaction sinon, qui me fait penser à certains de mes profs. Enfin, à UN pour tout dire. Les autres auraient immédiatement fait une syncôpe. Ouais. ça rigole pas dans le département d'anglais - soupir - dommage.

[Kilis]

J'aime beaucoup ce texte. Il est rond. Rond comme une image, une enluminure dans un médaillon.

On a peine à croire qu'il est le fruit d'un exercice à contraintes tant il est homogène et complet.

Il se suffit, dirais-je et donc poursuivre ce texte ne devrait pas être une mince affaire....

Sur ce, m'en vais lire ce que Killgrieg propose ;-)

[mentor]

sauf que y a les dialogues.
(je me foule pas non plus :-)

"dialogues" détournés à ta façon, l'ami, du virtuel, pour commencer
mais ok, j'admets
;-)

moi aussi, m'en vais lire Killgrieg

[pierre-henri]

Pour mapart, je trouve ce texte très "branchouillard" et, de ce fait, pour le lecteur que je suis, gavant.

[Kilis]

et hop !

[bertrand-môgendre]

Ce début d'histoire laisse libre court aux inscrits suivants.
L'atmosphère reste suffisamment vague pour embrayer sur une aventure fabuleuse.

[kazar]

Bon, je m'y colle.

C'est fluide et bien écrit (dans le style, pour ne pas fâcher Alskay).
Il y a l'ambiance, que j'aime bien, et une pointe d'humour.
Le délirium trémens guette (mais seulement quand on a lu le texte de Kill et que le chat disparaît).

Oui, c'est un peu rapide, en effet. Genre un peu "tenez, démerdez-vous maintenant".
J'aime pas la première phrase. Pourtant y'a des idées, je dois le reconnaître.

Ce texte n'est qu'un début, une étincelle. La vraie flamme viendra du second (donc, kill. j'y viens, mec)

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