Début d'une nouvelle : "L'autre moi"

[jameline07]

Eurêka. J'ai trouvé mon problème. Enfin, c'était pas trop tôt, crénon d'un chien! C'est tout con, mais quand je regarde un peu, je me dis que que si j'avais su avant, j'aurais été moins amer. L'ennemi public numéro un, le principal problème, c'est le temps. Toute ma souffrance vient de là; et, pourtant cette souffrance demeure plus jolie que celle d'une bête blessée, puisqu'inconsciemment, dans le cadre de l'humaine condition, l'esprit possède le don d'anticiper cete sordide morbide réalité qu'est la mort réelle. C'est à partir de cet instant doublement tragique que je devrais logiquement et noblement devenir philosophe, d'après Socrate. Sauf que j'ai été contaminé par mon époque. C'est donc l'aveugle destinée qui a poussé le métaphysicien à devenir, malgré lui, un sacré faux-cul. Mais moi au moins, j'assume en scrutant la profondeur des choses, c'est-à-dire en proclamant l'avénement de la connerie sur terre. Mis au placard, cet enragé d'idéaliste qui prenait sur soi en s'habituant au fait de discutailler avec des gens cons, et qui d'ailleurs sont tellement enfoncés dans leur connerie qu'ils ne sont pas prêts de voir la lumière du jour. Ce qu'ils ont à l'esprit est si matérialiste, si bête, si mesquin et égoïste que je suis pratiquement sûr et certain que je ferai tout EXPLOSER si j'avais une seule petite bombette nucléaire à ma disposition. Après y aurait enfin le silence. Que ce serait beau un silence sans con pour l'interrompre!

[Invité]

Ce texte me paraît facile, sans grand intérêt, recrachant sous une forme rebattue des considérations mille fois ressassées... Mais il ne s'agit évidemment que de mon avis.

[Invité]

Jameline, c'est le premier texte de toi que j'aborde, et dès les premières lignes, je me pose la question : tu es universitaire ? ce texte sent la "littérature "universitaire : Ouf, j'ai posé ma "problématique" ! Maintenant j'évoque (juste un poil) ma conclusion et je jargonne.
Tu émaille ça de crénom et de tout con pour faire langage réel, mais ça ne fonctionne pas

Eurêka. J'ai trouvé mon problème.

Enfin, c'était pas trop tôt, crénon d'un chien! C'est tout con, mais quand je regarde un peu, je me dis que que si j'avais su avant, j'aurais été moins amer.

L'ennemi public numéro un, le principal problème, c'est le temps. Toute ma souffrance vient de là; et, pourtant cette souffrance demeure plus jolie (ah ?)que celle d'une bête blessée, puisqu'inconsciemment, dans le cadre de l'humaine condition, l'esprit possède le don d'anticiper cete sordide morbide réalité qu'est la mort réelle. C'est à partir de cet instant doublement tragique que je devrais logiquement et noblement devenir philosophe, d'après Socrate. Sauf que j'ai été contaminé par mon époque. C'est donc l'aveugle destinée qui a poussé le métaphysicien à devenir, malgré lui, un sacré faux-cul.
... je ferai tout EXPLOSER si j'avais une seule petite bombette nucléaire à ma disposition. Après y aurait enfin le silence.
Que ce serait beau un silence sans con pour l'interrompre!

Ben oui. Mais sans personne pour l'entendre ni l'apprécier.

Même si je comprends un peu ce que tu veux dire, je trouve que la forme adoptée vient contrarier le but qu'elle vise. A moins que tu ne veuilles nous décrire un Trissotin, auquel cas tout ce que je viens d'écrire est sans objet.

[Lucy]

Pas sûre, Jameline.

l'esprit possède le don d'anticiper cete sordide morbide réalité qu'est la mort réelle.

Me gêne cette phrase.
J'attends un peu plus de matière pour pouvoir juger. C'est trop court pour que je puisse entrer dedans.

[Anne Veillac]

Il faut voir le reste de la nouvelle. Mais je me demande si c'est bien de commencer par autant d'explications. Moitié moins peut-être, et puis rentrer dans le vif du sujet avec des personnages et des lieux.

[Sahkti]

Un peu court pour se faire une vraie idée mais tout cela me paraît un brin tarabiscoté et laborieux. Phrases longues et chargées, idée étirée à outrance et puis ensuite?
Ben rien, j'attends la suite :-)

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