Souffrance
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Lucy
moun
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Souffrance
Il marche depuis un siècle lui semble-t-il. Nous l'appellerons Martin.
Il est sorti se balader, juste prendre l'air, juste le temps de respirer autre chose qu'un air viscié, à longueur de journée, à longueur de temps, et qui finit par tuer.
Martin n'est-il point déjà mort...
Il a vécu ce cher Martin. Seulement, ses souvenirs se sont évanoui dans un brouillard opaque. Ses rêves aussi...
N'en n'a -t-il jamais eu de rêves...
Pour l'heure Martin marche. Il a froid. Du reste il n'est guère vêtu. Ne serait-ce point un pyjama qui lui colle ainsi à la peau?
Mais Martin ne sait pas,car Martin a oublié...
Il continue sa marche ,le regard étrangement ébahi, et l'esprit en déroute comme s'il avait trop bu.
Son poing droit qu'il a de refermé dans sa poche ,semble crispé à l'infini sur quelque chose de froid et inerte.
Il baisse la tête et son regard glauque découvre avec étonnement cette main si raidie, si refermée, sur un couteau.
Martin ne sait pas ce qui arrive. L'arme blanche est tachée d'un sang à peine coagulé.
L'homme porte le couteau à son visage , le humant comme un fauve flairant de la chair fraiche. Il ferme un court instant les yeux et un vent frais balaie quelques mêches de ses cheveux ternis par une pluie fine.
Hésitant, il regarde derrière lui.
Le couteau, sa main sanguinolente...
Le regard bleu glacé du jeune homme défie l'horizon.
Où aller si ce n'est revenir sur ses pas et retrouver une hypothétique quiétude...
C'est cela, revenir en arrière. Ne jamais être parti.
Martin fait demi-tour, transi. Au bout d'une demi-heure de marche ,son regard absent tombe brutalement sur un homme, allongé dans un fossé empli d'un fond d'une eau trouble à l'odeur fétide.
Les jambes sont repliées bêtement en arrière ,et le torse dénudé semble lardé de coups de couteau.
Le sang, un couteau...
Martin observe sa main...
Du sang, son couteau...
Il sait...
Martin sait.
Le moribond râle encore, alors Martin s'approche .
Que faire...
Il s'accroupit. Le moribond, en un dernier sursaut, saisit le bras de Martin.
Leurs regards se croisent, les yeux de Martin s'assombrissent d'une colère frustrée. Personne ne s'est jamais permis de le toucher de la sorte. Jamais.
Le fauve surgit de son âme et il frappe à nouveau le torse du malheureux qui gît en face de lui.
Car c'est bien lui le meurtrier de cet homme.
Le couteau déchire sauvagement la peau de l'agonisant.
Le sang gicle sur le visage de Martin, encore et toujours mais il continue son travail, avec rage. Face à lui, l'homme sursaute, tel un pantin désarticulé, avec des soubresauts maladroits ,ridicules, bref il se meurt mais Martin n'en a cure.
Son devoir accompli, il reste là, à genou, les bras ballants, le regard perdu vers une autre rive .
Soudain sans crier gare,ses yeux se révulsent et son corps se pâme sauvagement comme s'il s'adressait à un Dieu quelconque, pour l'exorciser. Mais personne ne viendra le sauver en cette fin de matinée humide.
Désormais Martin est allongé tout près du cadavre sanguinolant.
Son corps s'arque comme s'il jouissait de plaisir. Sauf que cette jouissance n'a rien d'une extase, celle dont on ressort le coeur battant, avec une sensation de bien-être dans le bas du ventre. Béatitude éphémère,furtive, qui laisse poindre une larme d'émotion.
Martin lache le couteau sans même s'en apercevoir et ses membres se raidissent à l'extrême, dur comme le marbre.
Lentement les lèvres se tordent en un rictus niais alors qu'il se libère de la bouche de Martin, une salive malsaine qu'il ne peut réprimer.
Il se perd dans un labyrinthe dont lui seul peut trouver la sortie. Martin souffre, c'est un fait, même si à cet instant, sa raison l'abandonne.
Ses lèvres bleuissent, l'air lui manque, il urine sous lui sans même s'en rendre compte. L'abandon de soi...
Lentement, il ouvre enfin les yeux. Martin s'est débattu avec ses démons et il a gagné, encore. La mémoire effacée, une fois de plus ,il s'assied néanmoins sur le bitume, non sans difficulté. La tête lui tourne ,il réprime à peine un haut le coeur.
Martin se sens las ,infiniment à bout de forces, mais cependant apaisé.
Que lui est-il arrivé? Il ne le sait pas ou peut-être se voile-t-il la face...
Une dernière fois son regard observe sans regret aucun le cadavre devenu rigide à ses côtés. Alors pourquoi ces larmes chaudes et douloureuses lui mouillant indéfiniment le regard...
Qu'importe tout cela.
Ce qui importe est que Martin aura su calmer ses fureurs.
Ce qui importe est qu'il aura suffisamment l'esprit clair pour savoir retrouver son chemin et retourner là-bas ....
Chez les fous...
Il est sorti se balader, juste prendre l'air, juste le temps de respirer autre chose qu'un air viscié, à longueur de journée, à longueur de temps, et qui finit par tuer.
Martin n'est-il point déjà mort...
Il a vécu ce cher Martin. Seulement, ses souvenirs se sont évanoui dans un brouillard opaque. Ses rêves aussi...
N'en n'a -t-il jamais eu de rêves...
Pour l'heure Martin marche. Il a froid. Du reste il n'est guère vêtu. Ne serait-ce point un pyjama qui lui colle ainsi à la peau?
Mais Martin ne sait pas,car Martin a oublié...
Il continue sa marche ,le regard étrangement ébahi, et l'esprit en déroute comme s'il avait trop bu.
Son poing droit qu'il a de refermé dans sa poche ,semble crispé à l'infini sur quelque chose de froid et inerte.
Il baisse la tête et son regard glauque découvre avec étonnement cette main si raidie, si refermée, sur un couteau.
Martin ne sait pas ce qui arrive. L'arme blanche est tachée d'un sang à peine coagulé.
L'homme porte le couteau à son visage , le humant comme un fauve flairant de la chair fraiche. Il ferme un court instant les yeux et un vent frais balaie quelques mêches de ses cheveux ternis par une pluie fine.
Hésitant, il regarde derrière lui.
Le couteau, sa main sanguinolente...
Le regard bleu glacé du jeune homme défie l'horizon.
Où aller si ce n'est revenir sur ses pas et retrouver une hypothétique quiétude...
C'est cela, revenir en arrière. Ne jamais être parti.
Martin fait demi-tour, transi. Au bout d'une demi-heure de marche ,son regard absent tombe brutalement sur un homme, allongé dans un fossé empli d'un fond d'une eau trouble à l'odeur fétide.
Les jambes sont repliées bêtement en arrière ,et le torse dénudé semble lardé de coups de couteau.
Le sang, un couteau...
Martin observe sa main...
Du sang, son couteau...
Il sait...
Martin sait.
Le moribond râle encore, alors Martin s'approche .
Que faire...
Il s'accroupit. Le moribond, en un dernier sursaut, saisit le bras de Martin.
Leurs regards se croisent, les yeux de Martin s'assombrissent d'une colère frustrée. Personne ne s'est jamais permis de le toucher de la sorte. Jamais.
Le fauve surgit de son âme et il frappe à nouveau le torse du malheureux qui gît en face de lui.
Car c'est bien lui le meurtrier de cet homme.
Le couteau déchire sauvagement la peau de l'agonisant.
Le sang gicle sur le visage de Martin, encore et toujours mais il continue son travail, avec rage. Face à lui, l'homme sursaute, tel un pantin désarticulé, avec des soubresauts maladroits ,ridicules, bref il se meurt mais Martin n'en a cure.
Son devoir accompli, il reste là, à genou, les bras ballants, le regard perdu vers une autre rive .
Soudain sans crier gare,ses yeux se révulsent et son corps se pâme sauvagement comme s'il s'adressait à un Dieu quelconque, pour l'exorciser. Mais personne ne viendra le sauver en cette fin de matinée humide.
Désormais Martin est allongé tout près du cadavre sanguinolant.
Son corps s'arque comme s'il jouissait de plaisir. Sauf que cette jouissance n'a rien d'une extase, celle dont on ressort le coeur battant, avec une sensation de bien-être dans le bas du ventre. Béatitude éphémère,furtive, qui laisse poindre une larme d'émotion.
Martin lache le couteau sans même s'en apercevoir et ses membres se raidissent à l'extrême, dur comme le marbre.
Lentement les lèvres se tordent en un rictus niais alors qu'il se libère de la bouche de Martin, une salive malsaine qu'il ne peut réprimer.
Il se perd dans un labyrinthe dont lui seul peut trouver la sortie. Martin souffre, c'est un fait, même si à cet instant, sa raison l'abandonne.
Ses lèvres bleuissent, l'air lui manque, il urine sous lui sans même s'en rendre compte. L'abandon de soi...
Lentement, il ouvre enfin les yeux. Martin s'est débattu avec ses démons et il a gagné, encore. La mémoire effacée, une fois de plus ,il s'assied néanmoins sur le bitume, non sans difficulté. La tête lui tourne ,il réprime à peine un haut le coeur.
Martin se sens las ,infiniment à bout de forces, mais cependant apaisé.
Que lui est-il arrivé? Il ne le sait pas ou peut-être se voile-t-il la face...
Une dernière fois son regard observe sans regret aucun le cadavre devenu rigide à ses côtés. Alors pourquoi ces larmes chaudes et douloureuses lui mouillant indéfiniment le regard...
Qu'importe tout cela.
Ce qui importe est que Martin aura su calmer ses fureurs.
Ce qui importe est qu'il aura suffisamment l'esprit clair pour savoir retrouver son chemin et retourner là-bas ....
Chez les fous...
moun- Nombre de messages : 122
Age : 60
Localisation : au delà des rêves...
Date d'inscription : 25/09/2008
Re: Souffrance
Pas totalement convaincue.
Je lirai un autre de tes textes, Moun.
Je dirais que ce n'est pas utile de le préciser. A ce moment du texte, le lecteur a compris ce qu'est Martin.Car c'est bien lui le meurtrier de cet homme.
Je lirai un autre de tes textes, Moun.
Lucy- Nombre de messages : 3411
Age : 46
Date d'inscription : 31/03/2008
Re: Souffrance
Je suis d'accord avec Lucy : le texte mène trop le lecteur par la main, manque d'ellipses. Mais j'aime bien l'ambiance.
Par instants, à mon avis, l'écriture est un peu lourde, complexe pour ce qui est dit sur un personnage qui ne pense pour ainsi dire pas ; par exemple :
"Ne serait-ce point un pyjama qui lui colle ainsi à la peau?"
"son regard glauque découvre avec étonnement "
"un vent frais balaie quelques mêches de ses cheveux ternis par une pluie fine" (trop d'adjectifs je trouve)
"main sanguinolente"
Par instants, à mon avis, l'écriture est un peu lourde, complexe pour ce qui est dit sur un personnage qui ne pense pour ainsi dire pas ; par exemple :
"Ne serait-ce point un pyjama qui lui colle ainsi à la peau?"
"son regard glauque découvre avec étonnement "
"un vent frais balaie quelques mêches de ses cheveux ternis par une pluie fine" (trop d'adjectifs je trouve)
"main sanguinolente"
Invité- Invité
Re: Souffrance
Oui ! dans un de tes textes précédents, il me semble ;-)Martin n'est-il point déjà mort...
Trop explicatif, ça manque de légèreté et surtout d'allusions. Tu veux trop dire, il faudrait arriver à évoquer plutôt.
Invité- Invité
Re: Souffrance
bonjour tous et toutes.
bon alors je vais re-travailler ce texte.
juste " évoquer"? diable....
je vais essayer...
En tous les cas merci de vos critiques ,elles sont constructives.
bonne fin de journée à vous
Moun
bon alors je vais re-travailler ce texte.
juste " évoquer"? diable....
je vais essayer...
En tous les cas merci de vos critiques ,elles sont constructives.
bonne fin de journée à vous
Moun
moun- Nombre de messages : 122
Age : 60
Localisation : au delà des rêves...
Date d'inscription : 25/09/2008
Re: Souffrance
j'aime bien ta façon d'écrire, de raconter, d'amener de la tension. Par contre, je trouve ton histoire un peu "caricaturale", le fou dangereux, assoiffé de sang, qui frappe sans raison (ou en tous cas, sans qu'on les connaisse), qui oublie, repart, avec son pijama et son couteau ... un peu "trop" ou alors peut être que ça passerait mieux si insérer dans un récit plus long, expliquant les motivations, le passif de cet homme, le pourquoi ...
Charles- Nombre de messages : 6288
Age : 48
Localisation : Hte Savoie - tophiv@hotmail.com
Date d'inscription : 13/12/2005
Re: Souffrance
moais en fin de compte;.. en y réfléchissant... certains passages font trop dans le " classique". j'avais envie de vous expliquer le pourquoi de sa folie seulement , j'avais peur d'écrire un texte trop long et de ce fait vous ennuyer.Charles a écrit:j'aime bien ta façon d'écrire, de raconter, d'amener de la tension. Par contre, je trouve ton histoire un peu "caricaturale", le fou dangereux, assoiffé de sang, qui frappe sans raison (ou en tous cas, sans qu'on les connaisse), qui oublie, repart, avec son pijama et son couteau ... un peu "trop" ou alors peut être que ça passerait mieux si insérer dans un récit plus long, expliquant les motivations, le passif de cet homme, le pourquoi ...
moun- Nombre de messages : 122
Age : 60
Localisation : au delà des rêves...
Date d'inscription : 25/09/2008
Re: Souffrance
N'hésite pas à faire long si l'inspiration est là ... si ça nous ennuie, on te dira ! mais, il n'y a pas de raisons ;-)moun a écrit:moais en fin de compte;.. en y réfléchissant... certains passages font trop dans le " classique". j'avais envie de vous expliquer le pourquoi de sa folie seulement , j'avais peur d'écrire un texte trop long et de ce fait vous ennuyer.Charles a écrit:j'aime bien ta façon d'écrire, de raconter, d'amener de la tension. Par contre, je trouve ton histoire un peu "caricaturale", le fou dangereux, assoiffé de sang, qui frappe sans raison (ou en tous cas, sans qu'on les connaisse), qui oublie, repart, avec son pijama et son couteau ... un peu "trop" ou alors peut être que ça passerait mieux si insérer dans un récit plus long, expliquant les motivations, le passif de cet homme, le pourquoi ...
Charles- Nombre de messages : 6288
Age : 48
Localisation : Hte Savoie - tophiv@hotmail.com
Date d'inscription : 13/12/2005
Re: Souffrance
merci CharlesCharles a écrit:N'hésite pas à faire long si l'inspiration est là ... si ça nous ennuie, on te dira ! mais, il n'y a pas de raisons ;-)moun a écrit:moais en fin de compte;.. en y réfléchissant... certains passages font trop dans le " classique". j'avais envie de vous expliquer le pourquoi de sa folie seulement , j'avais peur d'écrire un texte trop long et de ce fait vous ennuyer.Charles a écrit:j'aime bien ta façon d'écrire, de raconter, d'amener de la tension. Par contre, je trouve ton histoire un peu "caricaturale", le fou dangereux, assoiffé de sang, qui frappe sans raison (ou en tous cas, sans qu'on les connaisse), qui oublie, repart, avec son pijama et son couteau ... un peu "trop" ou alors peut être que ça passerait mieux si insérer dans un récit plus long, expliquant les motivations, le passif de cet homme, le pourquoi ...
moun- Nombre de messages : 122
Age : 60
Localisation : au delà des rêves...
Date d'inscription : 25/09/2008
Re: Souffrance
Pas emballée non plus mais je crois que c'est plus par rapport à l'idée de ce texte à la vision qu'elle donne des psychopathologies.
Re: Souffrance
raaaaaaaaa j'aurais d^préciser que Martin n'est pas fou...Evanescent a écrit:Pas emballée non plus mais je crois que c'est plus par rapport à l'idée de ce texte à la vision qu'elle donne des psychopathologies.
moun- Nombre de messages : 122
Age : 60
Localisation : au delà des rêves...
Date d'inscription : 25/09/2008
Re: Souffrance
tsss tsss ! te moques pas de Martin ! raa lalalala!!coline Dé a écrit:C'est rudement bien imité, alors !^^
bon alors non martin n'est pas fou. mais il a subi un choc émotionnel très;... comment dire... intense ,alors forcément;... toute cela a fait que.....
mais il n'est pas fou.
bonne soirée à toi
Moun
moun- Nombre de messages : 122
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Localisation : au delà des rêves...
Date d'inscription : 25/09/2008
Re: Souffrance
S'il n'est pas fou il est bien atteint, et même si c'est passager, c'est quand même une démence que tu le veuilles ou non. Ton personnage t'échappe là, fais attention derrière toiiiiiiiiiii ! Trop tard !
;-)
;-)
Re: Souffrance
hum ( je réfléchis)mentor a écrit:S'il n'est pas fou il est bien atteint, et même si c'est passager, c'est quand même une démence que tu le veuilles ou non. Ton personnage t'échappe là, fais attention derrière toiiiiiiiiiii ! Trop tard !
;-)
d'abord je ries à cause de ta dernière phrase... ma fois ne serais-ce point moi la folle de service?
plus sérieusement on peut être interné sans qu'il y ait folie enfin de " vraie" folie". bon si je décvoile tout le passé de martin ça ne va pas le faire du touuut !!disons que son acte relève d'une pathologie autre que de la démence. hum....moais.... je vais réfléchir devant un bon thé chaud
bonne fin de soirée à toi
Moun
moun- Nombre de messages : 122
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Date d'inscription : 25/09/2008
Re: Souffrance
"fin de soirée"... euh... j'y suis pas encore, loin de là ! Mais merci quand même ! ;-)moun a écrit:bonne fin de soirée à toi
Re: Souffrance
que son altesse m'excuse ,je me prosterne bien bas ( enfin pas trop tout de même à cause de mon lumbago )et je me confonds en escuse disais-je;.. les plus platesmentor a écrit:"fin de soirée"... euh... j'y suis pas encore, loin de là ! Mais merci quand même ! ;-)moun a écrit:bonne fin de soirée à toi
bonne... fin de journée? que votre diner trouve grâve à vos yeux et à votre palais :)))
en argot :
ça ira-til comme y faut? c'est comme qui dirait bin plus explicite non?
en tous les cas bonne fin de journée si je ne reviens pas ici ce soir
Moun
moun- Nombre de messages : 122
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Date d'inscription : 25/09/2008
Re: Souffrance
tout celà fait que... il est devenu fou. J'appelle ça un épisode psychotique (mais en l'état actuel il a pas l'air près de s'en remettre)bon alors non martin n'est pas fou. mais il a subi un choc émotionnel très;... comment dire... intense ,alors forcément;... toute cela a fait que.....
mais il n'est pas fou.
N'empêche qu'il est drolement frappé ton martin.
Re: Souffrance
je suis éclatée de rire à cause de ta phrase : n'empêche qu'il est drôlement frappé ton MartinEvanescent a écrit:tout celà fait que... il est devenu fou. J'appelle ça un épisode psychotique (mais en l'état actuel il a pas l'air près de s'en remettre)bon alors non martin n'est pas fou. mais il a subi un choc émotionnel très;... comment dire... intense ,alors forcément;... toute cela a fait que.....
mais il n'est pas fou.
N'empêche qu'il est drolement frappé ton martin.
:))))
bon cela dit c'est toi qui a deviné son ceritable état :il fait un épisode psychotique !!
bon pour le moment évidemment il ne s'en remet pas. faut lui laisser le temps aussi ! Paris ne s'est pas fait en un jour !
bonne nuit
Moun
moun- Nombre de messages : 122
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Localisation : au delà des rêves...
Date d'inscription : 25/09/2008
Re: Souffrance
Ben si il s'en remet je suis prete à l'adouber Sain d'Esprit par Excellence. Mais pour l'instant, il est frappé. Oui oui.
Re: Souffrance
di diou !Evanescent a écrit:Ben si il s'en remet je suis prete à l'adouber Sain d'Esprit par Excellence. Mais pour l'instant, il est frappé. Oui oui.
il s'en remettra !
moun- Nombre de messages : 122
Age : 60
Localisation : au delà des rêves...
Date d'inscription : 25/09/2008
Re: Souffrance
Je te fais confiance, einh. Parce que là où il s'en remet où il se calme à 10mL d'haldol quotidiens avant de dépeupler la planète.
Re: Souffrance
t'inquiètes pas , je suis du métier fais moi confiance. je vais le ramener à la réalité le MartinEvanescent a écrit:Je te fais confiance, einh. Parce que là où il s'en remet où il se calme à 10mL d'haldol quotidiens avant de dépeupler la planète.
moun- Nombre de messages : 122
Age : 60
Localisation : au delà des rêves...
Date d'inscription : 25/09/2008
Re: Souffrance
du métier ? ben alors tu me donneras la technique, je connais plein de gens qui adoreraient se dépsychotiser. ^^
Re: Souffrance
tsssss.... secret professionnel....Evanescent a écrit:du métier ? ben alors tu me donneras la technique, je connais plein de gens qui adoreraient se dépsychotiser. ^^
moun- Nombre de messages : 122
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Localisation : au delà des rêves...
Date d'inscription : 25/09/2008
Re: Souffrance
...et 5 mg d'haldol pour Martin, 5 !!
(moi aussi je suis dans le secret professionel - non je me moque pas de la psychiatrie ^^)
(moi aussi je suis dans le secret professionel - non je me moque pas de la psychiatrie ^^)
Re: Souffrance
Evanescent a écrit:...et 5 mg d'haldol pour Martin, 5 !!
(moi aussi je suis dans le secret professionel - non je me moque pas de la psychiatrie ^^)
je ne bosse plus en psy! :)cela dit....ça va être difficile de ramener Martin à la raison...
moun- Nombre de messages : 122
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Localisation : au delà des rêves...
Date d'inscription : 25/09/2008
Re: Souffrance
Martin, le retour :-)
J'aime bien ce personnage. Mais un peu moins ce texte-ci.
En le lisant, j'ai souri en pensant au contraste qu'il y avait entre la lente description de ton texte et une telle scène mise en image dans une de ces séries formatées américaines. Cela aurait donné quelque chose de très réussi à l'écran :-)
Par écrit par contre, comme d'autres te l'ont déjà dit, c'est un peu lourd, empesé, figé. Tu racontes trop, tu expliques à tout prix dans le but que le lecteur comprenne et ça ne fait qu'alourdir l'ensemble. Or l'écriture est là, très correcte, avec une ambiance, une histoire et tout et tout mais il faudrait pas mal sabrer pour rendre tout cela plus oppressant, plus percutant.
J'aime bien ce personnage. Mais un peu moins ce texte-ci.
En le lisant, j'ai souri en pensant au contraste qu'il y avait entre la lente description de ton texte et une telle scène mise en image dans une de ces séries formatées américaines. Cela aurait donné quelque chose de très réussi à l'écran :-)
Par écrit par contre, comme d'autres te l'ont déjà dit, c'est un peu lourd, empesé, figé. Tu racontes trop, tu expliques à tout prix dans le but que le lecteur comprenne et ça ne fait qu'alourdir l'ensemble. Or l'écriture est là, très correcte, avec une ambiance, une histoire et tout et tout mais il faudrait pas mal sabrer pour rendre tout cela plus oppressant, plus percutant.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Date d'inscription : 12/12/2005
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