Nuit
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Evanescent
Tristan
Anne Veillac
Lucy
moun
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Nuit
La buée ternit les vitres.
Dehors il fait frais. Le chauffage ne fonctionne plus depuis des lustres et je claque des dents.
Cette solitude éphémère ne me pèse pas. Encore quelques kilomètres, et je serais chez moi, au chaud.
Il fait si sombre alentours que je ne distingue que la route.
Les champs ont disparus, happés par cette nuit automnale.
Pourtant je les sens proches, habituée depuis des années à ce trajet quotidien.
J'arrive à me repérer à un virage trop brusque, me déportant un peu vers la gauche, ou alors à un dos d'âne.
Je ne croise jamais personne sur cette route. A cette heure-ci, les gens avale leur diner.
Depuis quelques minutes une odeur se répend inscideusement dans la voiture.
Malgré moi , mes mains se crispent nerveusement sur le volant.
Je sens un mouvement sur la banquette arrière. Si léger, mais suffisemment pour que mon coeur me fasse mal. J'ai toujours eu peur de tout.
J'aurais encore une fois oublié quelques courses et elles seront tombées sur le sol .
Le bruit se fait plus distinct. Et soudain le souffle est là, tout près, au bas de ma nuque si frèle.
Odeur de tabac froid, de vieux vin rouge, odeur de vomi.
Le soufle est tièdi, tendant à me réchauffer la peau.
J'aimerais hurler mais je ne peux pas, trop épouvantée.
Une fine lanière de cuir autour de mon cou et me voici parée d'un collier de fortune. Je commence à étouffer, suavement, tandis que le lien se resserre avec une douceur impitoyable. Des étoiles explosent dans mes yeux, je les vois, elles sont en argent. Mes oreilles sifflent, et mes poumons éclatent.
Malgré tout ,je continue machinalement à tenir le volant de mes mains infiniment crispées. La route, sereine, majestueuse, continue de se dérouler calmement devant moi. Instinctivement, dans mon délire de moribonde, j'appuie sur l'accélérateur, comme pour fuir ce quelque chose que je sais définitif.
Ma respiration se bloque soudain, et mes mains se font cotonneuses. Le volant devient fou. Tandis que je me cogne la tête avec une brutalité dont je ne me serais pas crue capable, contre la vitre glacée. La voiture quitte la route sauvagement pour entrer avec fougue dans un de ces champs happé par cette nuit automnale.
Un portière claque, le froid me transperce, tandis que je reste seule à rendre là mon dernier souffle.
Mais la solitude ne m'a jamais effrayée...
Dehors il fait frais. Le chauffage ne fonctionne plus depuis des lustres et je claque des dents.
Cette solitude éphémère ne me pèse pas. Encore quelques kilomètres, et je serais chez moi, au chaud.
Il fait si sombre alentours que je ne distingue que la route.
Les champs ont disparus, happés par cette nuit automnale.
Pourtant je les sens proches, habituée depuis des années à ce trajet quotidien.
J'arrive à me repérer à un virage trop brusque, me déportant un peu vers la gauche, ou alors à un dos d'âne.
Je ne croise jamais personne sur cette route. A cette heure-ci, les gens avale leur diner.
Depuis quelques minutes une odeur se répend inscideusement dans la voiture.
Malgré moi , mes mains se crispent nerveusement sur le volant.
Je sens un mouvement sur la banquette arrière. Si léger, mais suffisemment pour que mon coeur me fasse mal. J'ai toujours eu peur de tout.
J'aurais encore une fois oublié quelques courses et elles seront tombées sur le sol .
Le bruit se fait plus distinct. Et soudain le souffle est là, tout près, au bas de ma nuque si frèle.
Odeur de tabac froid, de vieux vin rouge, odeur de vomi.
Le soufle est tièdi, tendant à me réchauffer la peau.
J'aimerais hurler mais je ne peux pas, trop épouvantée.
Une fine lanière de cuir autour de mon cou et me voici parée d'un collier de fortune. Je commence à étouffer, suavement, tandis que le lien se resserre avec une douceur impitoyable. Des étoiles explosent dans mes yeux, je les vois, elles sont en argent. Mes oreilles sifflent, et mes poumons éclatent.
Malgré tout ,je continue machinalement à tenir le volant de mes mains infiniment crispées. La route, sereine, majestueuse, continue de se dérouler calmement devant moi. Instinctivement, dans mon délire de moribonde, j'appuie sur l'accélérateur, comme pour fuir ce quelque chose que je sais définitif.
Ma respiration se bloque soudain, et mes mains se font cotonneuses. Le volant devient fou. Tandis que je me cogne la tête avec une brutalité dont je ne me serais pas crue capable, contre la vitre glacée. La voiture quitte la route sauvagement pour entrer avec fougue dans un de ces champs happé par cette nuit automnale.
Un portière claque, le froid me transperce, tandis que je reste seule à rendre là mon dernier souffle.
Mais la solitude ne m'a jamais effrayée...
moun- Nombre de messages : 122
Age : 60
Localisation : au delà des rêves...
Date d'inscription : 25/09/2008
Re: Nuit
moun, vous êtes un mystère pour moi. Je lis parfois des textes de vous vraiment justes de ton (je pense à "supermarché"), et parfois d'autres qui me paraissent – veuillez m'excuser – bâclés, comme celui-ci. Je n'y crois tout simplement pas ! Par exemple, selon moi, une moribonde ne va certainement pas penser de manière aussi cohérente et élaborée...
L'exposition du début m'a en outre paru trop longue.
Cela dit, j'ai beaucoup aimé la conclusion, la phrase en "coda" :
"Mais la solitude ne m'a jamais effrayée..."
L'exposition du début m'a en outre paru trop longue.
Cela dit, j'ai beaucoup aimé la conclusion, la phrase en "coda" :
"Mais la solitude ne m'a jamais effrayée..."
Invité- Invité
Re: Nuit
Peut-être le texte aurait-il plus de force sans l'utilisation du " je ". Tu pourrais te placer en focalisation interne sur ton personnage mais, comme le souligne Socque, elle a vraiment les idées claires pour une femme ( est-ce une femme, d'ailleurs ? ) qui est en train de mourir.
Le " elle " créerait une distance qui n'empêcherait pas, néanmoins, de suivre ta protagoniste jusqu'à son dernier souffle.
Dis-moi si je fais fausse route !
Le " elle " créerait une distance qui n'empêcherait pas, néanmoins, de suivre ta protagoniste jusqu'à son dernier souffle.
Dis-moi si je fais fausse route !
Lucy- Nombre de messages : 3411
Age : 46
Date d'inscription : 31/03/2008
Re: Nuit
Moi, j'ai "marché" à fond. Je me suis laissée prendre. Peut-être grâce à ton écriture.
Au début, j'étais dans la voiture avec la narratrice, j'étais bien, vraiment bien.
Après, j'ai été totalement flippée.
Il est vrai que je n'ai pas très bien compris la fin. Ce personnage, derrière, était-ce un fantasme ou la réalité ? Il va où après ? Il disparaît malgré l'accident ?
Quelques petites fautes d'orthographe :
les gens avalent leur dîner
se répand
insidieusement
Et peut-être d'autres
Et puis
Je ne peux pas hurler, trop épouvantée.
Le mot épouvantée n'est pas nécessaire... On l'imagine bien...
Au début, j'étais dans la voiture avec la narratrice, j'étais bien, vraiment bien.
Après, j'ai été totalement flippée.
Il est vrai que je n'ai pas très bien compris la fin. Ce personnage, derrière, était-ce un fantasme ou la réalité ? Il va où après ? Il disparaît malgré l'accident ?
Quelques petites fautes d'orthographe :
les gens avalent leur dîner
se répand
insidieusement
Et peut-être d'autres
Et puis
Je ne peux pas hurler, trop épouvantée.
Le mot épouvantée n'est pas nécessaire... On l'imagine bien...
Re: Nuit
Le texte manque de cohérence, par ex :
Et puis la redondance d'averbes alourdit l'écriture.
C'est dommage, parce que ça avait bien commencé jusqu'à ce fameux bruit, après, ça manque de conviction.
j'ai relu le début du texte, il n'est pas mention d'un bruit précédent.Le bruit se fait plus distinct
Et puis la redondance d'averbes alourdit l'écriture.
C'est dommage, parce que ça avait bien commencé jusqu'à ce fameux bruit, après, ça manque de conviction.
Invité- Invité
Re: Nuit
en fait cher Soque... il y a 2 côtés en moi chuuuut !socque a écrit:moun, vous êtes un mystère pour moi. Je lis parfois des textes de vous vraiment justes de ton (je pense à "supermarché"), et parfois d'autres qui me paraissent – veuillez m'excuser – bâclés, comme celui-ci. Je n'y crois tout simplement pas ! Par exemple, selon moi, une moribonde ne va certainement pas penser de manière aussi cohérente et élaborée...
L'exposition du début m'a en outre paru trop longue.
Cela dit, j'ai beaucoup aimé la conclusion, la phrase en "coda" :
"Mais la solitude ne m'a jamais effrayée..."
plus sérieusement en relisant là , " à froid";.. j'avoue que c'est du baclé.J'aurais dû plus travailler la peur de cette femme au volant.
bon alors pour ce qui est de cette mort annoncée ,elle se sent mourir "physiquement" juste à la fin. car tout au long de son calvaire elle reste lucide mentalement. et c'est cela qui est épouvantable.
un mourrant sur son lit de mort,va rester lucide jusqu'au bout si on ne le gave pas de drogues.
j'ai assisté... je sais...
une patiente qui souffre de la maladie de Charcot ,sera lucide jusqu'au bout. rein ne viendra ternir ses pensées meme si elle sait la mort toute proche.
enfin bon oulaaaaje me tais.
bon dimanche
Moun
moun- Nombre de messages : 122
Age : 60
Localisation : au delà des rêves...
Date d'inscription : 25/09/2008
Re: Nuit
bonjour à toiLucy a écrit:Peut-être le texte aurait-il plus de force sans l'utilisation du " je ". Tu pourrais te placer en focalisation interne sur ton personnage mais, comme le souligne Socque, elle a vraiment les idées claires pour une femme ( est-ce une femme, d'ailleurs ? ) qui est en train de mourir.
Le " elle " créerait une distance qui n'empêcherait pas, néanmoins, de suivre ta protagoniste jusqu'à son dernier souffle.
Dis-moi si je fais fausse route !
fausse route? je ne sais pas. je vais essayer de réécrire ce texte à la troisième personne.
pour info ,oui bien sur c'est une femme.
moun- Nombre de messages : 122
Age : 60
Localisation : au delà des rêves...
Date d'inscription : 25/09/2008
Re: Nuit
[quote="Anne Veillac"]Moi, j'ai "marché" à fond. Je me suis laissée prendre. Peut-être grâce à ton écriture.
Au début, j'étais dans la voiture avec la narratrice, j'étais bien, vraiment bien.
Après, j'ai été totalement flippée.
Il est vrai que je n'ai pas très bien compris la fin. Ce personnage, derrière, était-ce un fantasme ou la réalité ? Il va où après ? Il disparaît malgré l'accident ?
la fin? eh bien ça n'était pas un fantasme. question fantasme on peut trouver mieux non?
Au lecteur d'imaginer une fin :la voiture est là dans ce champs. elle s'est peutêtre embourbée dans cette terre fraichement remuée.
l'assassin s'est accroché au dossier du fauteuil coté conducteur, ou alors au cou de la victime et de ce fait il se sera ainsi protégé de toutes blessures.
une porte s'ouvre et il se sauve ;. à travers champs. voila.
pour aller où? ça.... peut-être y aura -t-il une suite qui sait...
Au début, j'étais dans la voiture avec la narratrice, j'étais bien, vraiment bien.
Après, j'ai été totalement flippée.
Il est vrai que je n'ai pas très bien compris la fin. Ce personnage, derrière, était-ce un fantasme ou la réalité ? Il va où après ? Il disparaît malgré l'accident ?
la fin? eh bien ça n'était pas un fantasme. question fantasme on peut trouver mieux non?
Au lecteur d'imaginer une fin :la voiture est là dans ce champs. elle s'est peutêtre embourbée dans cette terre fraichement remuée.
l'assassin s'est accroché au dossier du fauteuil coté conducteur, ou alors au cou de la victime et de ce fait il se sera ainsi protégé de toutes blessures.
une porte s'ouvre et il se sauve ;. à travers champs. voila.
pour aller où? ça.... peut-être y aura -t-il une suite qui sait...
moun- Nombre de messages : 122
Age : 60
Localisation : au delà des rêves...
Date d'inscription : 25/09/2008
Re: Nuit
bonjour Island.Island a écrit:Le texte manque de cohérence, par ex :j'ai relu le début du texte, il n'est pas mention d'un bruit précédent.Le bruit se fait plus distinct
Et puis la redondance d'averbes alourdit l'écriture.
C'est dommage, parce que ça avait bien commencé jusqu'à ce fameux bruit, après, ça manque de conviction.
oui je parle du bruit et j'enai bien parlé précédemment sauf que j'ai formulé ce bruit d'une certaine manière :
Je sens un mouvement sur la banquette arrière. Si léger, mais suffisemment pour que mon coeur me fasse mal. J'ai toujours eu peur de tout.
alors bien sûr peut-être que cela a prêté à confusion..
moun- Nombre de messages : 122
Age : 60
Localisation : au delà des rêves...
Date d'inscription : 25/09/2008
Re: Nuit
je suis déçu. Les première lignes m'avaient bien emballé, je pensais que j'allais lire un court texte de prose poétique, et puis il y a eu la suite.
Ce n'est qu'un avis orienté par mes préférences en tant que lecteur
Ce n'est qu'un avis orienté par mes préférences en tant que lecteur
Re: Nuit
pas grave. il en faut pour tous les goûtsTristan a écrit:je suis déçu. Les première lignes m'avaient bien emballé, je pensais que j'allais lire un court texte de prose poétique, et puis il y a eu la suite.
Ce n'est qu'un avis orienté par mes préférences en tant que lecteur
bonne fin de journée
Moun
moun- Nombre de messages : 122
Age : 60
Localisation : au delà des rêves...
Date d'inscription : 25/09/2008
Re: Nuit
Moi j'ai bien aimé.
Etouffer suavement ? Euh... ça veut dire quoi en français ?
Mais j'ai aimé. J'ai bien marché. Et pa mal du tout écrit.
Qu'est ce que ce futur antérieur vient faire ici ? Un peu étrange (juste mais gênant)J'aurais encore une fois oublié quelques courses et elles seront tombées sur le sol .
Une fine lanière de cuir autour de mon cou et me voici parée d'un collier de fortune. Je commence à étouffer, suavement, tandis que le lien se resserre avec une douceur impitoyable.
Etouffer suavement ? Euh... ça veut dire quoi en français ?
Je trouve ce 'cotoneuses' un peu faiblard... Tu es en train de crever rappelle toi ^^Ma respiration se bloque soudain, et mes mains se font cotonneuses.
Les champs ont disparus, happés par cette nuit automnale.
Un peu énorme la répétition...La voiture quitte la route sauvagement pour entrer avec fougue dans un de ces champs happé par cette nuit automnale.
Mais j'ai aimé. J'ai bien marché. Et pa mal du tout écrit.
Re: Nuit
j'aime le " tu es entrain de crever rappelle toi " ^^Evanescent a écrit:Moi j'ai bien aimé.Qu'est ce que ce futur antérieur vient faire ici ? Un peu étrange (juste mais gênant)J'aurais encore une fois oublié quelques courses et elles seront tombées sur le sol .Une fine lanière de cuir autour de mon cou et me voici parée d'un collier de fortune. Je commence à étouffer, suavement, tandis que le lien se resserre avec une douceur impitoyable.
Etouffer suavement ? Euh... ça veut dire quoi en français ?Je trouve ce 'cotoneuses' un peu faiblard... Tu es en train de crever rappelle toi ^^Ma respiration se bloque soudain, et mes mains se font cotonneuses.Les champs ont disparus, happés par cette nuit automnale.Un peu énorme la répétition...La voiture quitte la route sauvagement pour entrer avec fougue dans un de ces champs happé par cette nuit automnale.
Mais j'ai aimé. J'ai bien marché. Et pa mal du tout écrit.
bon pour les répétitions je l'ai voulu ainsi.
pour les mains cotonneuses... c'etait l'enfer : impossible de trouver un adjectif adéquat. alors je n'ai trouvé que ça... nul. ^^
etouffer suavement : lentement en douceur...
Moun
moun- Nombre de messages : 122
Age : 60
Localisation : au delà des rêves...
Date d'inscription : 25/09/2008
Re: Nuit
Ok ^^ J'ai bien eu l'impression que tu t'étais pris la tête sur 'cotoneuses' sans arriver à rien.
Mais je ne suis pas sûre que 'suavement' et 'lentement en douceur' ça ai tout à fait le même sens.
Mais je ne suis pas sûre que 'suavement' et 'lentement en douceur' ça ai tout à fait le même sens.
Re: Nuit
'ça ait' ? 'ça aie' ? (mentor, vient te fiche de la gueule de mon orthographe et me donner la bonne au passage ^^)
Re: Nuit
"les mains cotonneuses", moi ça me va, je ressens bien cette sorte d'engourdissement qui vient quand un membre est comprimé lentement
moi aussi j'ai "marché" avec ce texte, je trouve l'angoisse bien transmise
et, oui, peu importe ce qu'il devient ce type derrière
et puis : y avait-il un type derrière ?
ou bien ne serait-ce pas un délire, une hallucination de la conductrice sous l'emprise de quelque chose (d'illicite) ou d'un choc émotionnel qui la pousse au suicide ?
hein ?
allez savoir
moi je préfère ne pas savoir
;-)
moi aussi j'ai "marché" avec ce texte, je trouve l'angoisse bien transmise
et, oui, peu importe ce qu'il devient ce type derrière
et puis : y avait-il un type derrière ?
ou bien ne serait-ce pas un délire, une hallucination de la conductrice sous l'emprise de quelque chose (d'illicite) ou d'un choc émotionnel qui la pousse au suicide ?
hein ?
allez savoir
moi je préfère ne pas savoir
;-)
Re: Nuit
ça aitEvanescent a écrit:'ça ait' ? 'ça aie' ? (mentor, vient te fiche de la gueule de mon orthographe et me donner la bonne au passage ^^)
tu me hais ?
mais surtout "cotonNeuse" :-)))
Salut Eva
Re: Nuit
ça fait un moment que je suis là sale gamine ! ;-)Evanescent a écrit:Salut mentor.
T'es bien dressé, dis moi. Je siffle, tu accoures. Su-sucre ?
Re: Nuit
Oui bien dressé j'ai peut-être parlé un peu vite, on ne se moque pas s'il vous plaît (à l'attention d'éventuels spectateurs) ; Je n'ai pas encore commencé la leçon délicatesse de language, je décline toute responsabilité là-dessus.
Re: Nuit
se ratatine...
... engueule son clavier.
... engueule sa paire de lunettes.
La vie est pleine d'injustices.
... engueule son clavier.
... engueule sa paire de lunettes.
La vie est pleine d'injustices.
Re: Nuit
Attention à l'ortho Moun, ça vaudrait la peine de se faire relire avant de poster, parce qu'il y a de grosses fautes qui parsèment le texte.
Un texte qui commence bien et puis qui stagne, à mes yeux. Je n'arrive pas à ressentir la peur et les émotions de cette femme, je n'arrive à rien ressentir du tout. Pourtant, tu commences en douceur et en lenteur, tu prends le temps d'installer une atmosphère et puis après, c'est justement ce que je reprocherais principalement au texte, tu restes dans cet univers, l'étirant à souhait sans pour autant donner vie à tout ça. il se passe quelque chose de grave mais cela sonne assez plat à l'oreille (la mienne, bien sûr).
Pourtant, tu peux restituer mieux que ça cette émotion, tu disposes des moyens et du potentiel pour le faire.
Un texte qui commence bien et puis qui stagne, à mes yeux. Je n'arrive pas à ressentir la peur et les émotions de cette femme, je n'arrive à rien ressentir du tout. Pourtant, tu commences en douceur et en lenteur, tu prends le temps d'installer une atmosphère et puis après, c'est justement ce que je reprocherais principalement au texte, tu restes dans cet univers, l'étirant à souhait sans pour autant donner vie à tout ça. il se passe quelque chose de grave mais cela sonne assez plat à l'oreille (la mienne, bien sûr).
Pourtant, tu peux restituer mieux que ça cette émotion, tu disposes des moyens et du potentiel pour le faire.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Nuit
J'aime bien l'idée, la manière dont tu la présentes, la développes. Écourtée ou bousculée, elle n'a pas le temps de m'envelopper.
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
Re: Nuit
La première partie me laissait penser que j'allais me régaler et c'est ce qui s'est produit jusqu'à :
(le mouvement se transforme en bruit dommage)
Ensuite? Ben, je ne sais pas? L'impression que tu perds de la vitesse, que tu ne trouves plus le souffle pour poursuivre. J'ai décroché avant la fin, et j'ai assisté de loin à la mort de cette femme et la cavale de son agresseur.
(Un peu d'Urban Legend là dedans )
La première partie montre quand même un fort potentiel donc j'irai lire tes autres textes.
Je sens un mouvement sur la banquette arrière.
(le mouvement se transforme en bruit dommage)
Ensuite? Ben, je ne sais pas? L'impression que tu perds de la vitesse, que tu ne trouves plus le souffle pour poursuivre. J'ai décroché avant la fin, et j'ai assisté de loin à la mort de cette femme et la cavale de son agresseur.
(Un peu d'Urban Legend là dedans )
La première partie montre quand même un fort potentiel donc j'irai lire tes autres textes.
cyclid- Nombre de messages : 24
Age : 47
Localisation : Marseille
Date d'inscription : 03/11/2008
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