L'automne des effeuilleurs
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L'automne des effeuilleurs
Bonjour VE !
Je n'ai jamais été très fort en poésie mais je me suis amusé à écrire ce qui suit. Le sourire accompagnera peut-être votre lecture.
« Premier jour de l’automne ! »
Hurle une voix dans l’interphone.
« Tu descends danser avec les feuilles ? »
« Suis bientôt prêt ! »…. « Mon œil ! »
Chaque année c’est le même rituel.
Slaloms entre les poubelles,
Sauts de l’ange virtuels,
Fous rires parallèles.
Les feuilles tapissent notre terrain de glisse.
Je m’immisce dans un groupe d’effeuilleurs.
Cela fait longtemps que je n’ai plus peur
D’en ressortir avec la peau lisse
Nous entamons notre danse au ralenti.
Une valse sexy, une chanson murmurée.
Les vêtements tombent, c’est parti !
Nous voilà, sur un pied d’égalité, dénudés.
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle…
Gare toutefois à la sournoise gamelle.
Ce jardin maintes fois visité par les familles endimanchées,
Nous offre un jardin d’Eden recréé.
J’offre à ma voisine une feuille de marronnier.
D’un geste chorégraphié elle cache son intimité.
« Je t’aurais bien offert une feuille de bananier »,
Pouffe-t-elle en découvrant mon émotion dévoilée.
Les passants aux regards étonnés
Interpellent le gardien au sifflet ramolli.
Les feuilles volent sous nos coups de pieds enjoués.
Mon dieu, cela fait un bail que je n’ai autant ri !
Chaque année c’est le même rituel.
Nous fêtons l’automne, solidaires des arbres bientôt nus.
Je sais, cela peut paraître irréel.
Mais la vie nous invite parfois à redevenir des enfants farfelus.
Un soleil rasant vient caresser notre nudité.
Les arbres sourient devant notre fragilité.
L’automne est beau et sans préjugés,
La nature se déshabille pour mieux nous faire rêver.
Je n'ai jamais été très fort en poésie mais je me suis amusé à écrire ce qui suit. Le sourire accompagnera peut-être votre lecture.
« Premier jour de l’automne ! »
Hurle une voix dans l’interphone.
« Tu descends danser avec les feuilles ? »
« Suis bientôt prêt ! »…. « Mon œil ! »
Chaque année c’est le même rituel.
Slaloms entre les poubelles,
Sauts de l’ange virtuels,
Fous rires parallèles.
Les feuilles tapissent notre terrain de glisse.
Je m’immisce dans un groupe d’effeuilleurs.
Cela fait longtemps que je n’ai plus peur
D’en ressortir avec la peau lisse
Nous entamons notre danse au ralenti.
Une valse sexy, une chanson murmurée.
Les vêtements tombent, c’est parti !
Nous voilà, sur un pied d’égalité, dénudés.
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle…
Gare toutefois à la sournoise gamelle.
Ce jardin maintes fois visité par les familles endimanchées,
Nous offre un jardin d’Eden recréé.
J’offre à ma voisine une feuille de marronnier.
D’un geste chorégraphié elle cache son intimité.
« Je t’aurais bien offert une feuille de bananier »,
Pouffe-t-elle en découvrant mon émotion dévoilée.
Les passants aux regards étonnés
Interpellent le gardien au sifflet ramolli.
Les feuilles volent sous nos coups de pieds enjoués.
Mon dieu, cela fait un bail que je n’ai autant ri !
Chaque année c’est le même rituel.
Nous fêtons l’automne, solidaires des arbres bientôt nus.
Je sais, cela peut paraître irréel.
Mais la vie nous invite parfois à redevenir des enfants farfelus.
Un soleil rasant vient caresser notre nudité.
Les arbres sourient devant notre fragilité.
L’automne est beau et sans préjugés,
La nature se déshabille pour mieux nous faire rêver.
Funambule- Nombre de messages : 23
Age : 54
Localisation : un peu plus bas, pas trop quand même, oui par là
Date d'inscription : 07/10/2008
Re: L'automne des effeuilleurs
L'idée est bonne, je trouve ce poème joli et frais, à l'expression souvent vive mais aussi, parfois, alourdie de quelques maladresses.
Ainsi, pour moi, les lignes suivantes plombent le rythme et cassent automatiquement l'ambiance légère que, je crois, vous voulez installer :
"Ce jardin maintes fois visité par les familles endimanchées,"
"Mon dieu, cela fait un bail que je n’ai autant ri !"
"Nous fêtons l’automne, solidaires des arbres bientôt nus."
"Mais la vie nous invite parfois à redevenir des enfants farfelus."
"La nature se déshabille pour mieux nous faire rêver." (conclusion banale)
J'aime bien en revanche
"Sauts de l’ange virtuels,
Fous rires parallèles."
"Gare toutefois à la sournoise gamelle."
"D’un geste chorégraphié elle cache son intimité."
Dans
"Les passants aux regards étonnés
Interpellent le gardien au sifflet ramolli.", le parallélisme des expressions dans deux lignes à la suite a gêné ma lecture.
Enfin, je pense que, pour la forme adoptée, vous avez intérêt à laisser tomber la rime ; j'ai eu l'impression qu'en l'occurrence elle bridait votre expression, que vous aviez trop cherché à vous y "raccrocher"...
Ainsi, pour moi, les lignes suivantes plombent le rythme et cassent automatiquement l'ambiance légère que, je crois, vous voulez installer :
"Ce jardin maintes fois visité par les familles endimanchées,"
"Mon dieu, cela fait un bail que je n’ai autant ri !"
"Nous fêtons l’automne, solidaires des arbres bientôt nus."
"Mais la vie nous invite parfois à redevenir des enfants farfelus."
"La nature se déshabille pour mieux nous faire rêver." (conclusion banale)
J'aime bien en revanche
"Sauts de l’ange virtuels,
Fous rires parallèles."
"Gare toutefois à la sournoise gamelle."
"D’un geste chorégraphié elle cache son intimité."
Dans
"Les passants aux regards étonnés
Interpellent le gardien au sifflet ramolli.", le parallélisme des expressions dans deux lignes à la suite a gêné ma lecture.
Enfin, je pense que, pour la forme adoptée, vous avez intérêt à laisser tomber la rime ; j'ai eu l'impression qu'en l'occurrence elle bridait votre expression, que vous aviez trop cherché à vous y "raccrocher"...
Invité- Invité
Re: L'automne des effeuilleurs
Merci pour vos commentaires Socque (en passant, ça vient d'où ce pseudo ?).
Vous avez raison sur toute la ligne, tant pour les passages un brin lourdingues que pour les rimes contraintes et contraignantes. Je crois que je vais rester (pour le moment en tout cas) sur de la prose.
Vous avez raison sur toute la ligne, tant pour les passages un brin lourdingues que pour les rimes contraintes et contraignantes. Je crois que je vais rester (pour le moment en tout cas) sur de la prose.
Funambule- Nombre de messages : 23
Age : 54
Localisation : un peu plus bas, pas trop quand même, oui par là
Date d'inscription : 07/10/2008
Re: L'automne des effeuilleurs
Ne jetez pas forcément le bébé avec l'eau du bain ! L'écriture en vers métriques et rimés peut permettre une "concentration" de l'expression, et on obtient parfois des choses assez intenses ; mais cela nécessite souvent de résister à sa première idée, si chatoyante soit-elle, de creuser, de chercher l'inattendu, le tortueux... ou bien au contraire de se laisser aller dans du flamboyant qui éclate au milieu du sobre.
Bref, cela peut être, à mon sens, une recherche intéressante. A vous de voir, bien sûr, si elle vous attire.
Bref, cela peut être, à mon sens, une recherche intéressante. A vous de voir, bien sûr, si elle vous attire.
Invité- Invité
Re: L'automne des effeuilleurs
Une réserve (j'aime chipoter...) : le premier jour de l'automne, les feuilles sont encore sur les arbres, c'est plus tard qu'elles commencent à tomber. On dira donc que nous avons affaire ici à une licence poétique, en quelque sorte.
J'aime bien l'idée d'accompagner les arbres dans leur danse de dépouillement, c'est frais, peu convenu, avec un sympathique brin d'impudence.
Certains vers en déséquilibre m'ont paru gâcher la fraîcheur du sujet, j'aurais aimé que la légereté des feuilles dansantes, l'insouciance de ces grands enfants se retrouvent dans l'expression.
J'aime bien l'idée d'accompagner les arbres dans leur danse de dépouillement, c'est frais, peu convenu, avec un sympathique brin d'impudence.
Certains vers en déséquilibre m'ont paru gâcher la fraîcheur du sujet, j'aurais aimé que la légereté des feuilles dansantes, l'insouciance de ces grands enfants se retrouvent dans l'expression.
Invité- Invité
Re: L'automne des effeuilleurs
Frais et léger, oui et c'est vrai que ça donne le sourire.
Toutefois, la recherche à tout prix de la rime paralyse par moments le rythme du poème qui, de plus, s'enfonce dans certaines longueurs. Une ou deux strophes en moins ne serait pas déplaisant (à mon oreille s'entend).
Toutefois, la recherche à tout prix de la rime paralyse par moments le rythme du poème qui, de plus, s'enfonce dans certaines longueurs. Une ou deux strophes en moins ne serait pas déplaisant (à mon oreille s'entend).
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
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Date d'inscription : 12/12/2005
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