Les formes du caméléon

[Ole Touroque]

Les capitales de l'hiver à sec,
Le jeune chien élevé artiste,
Le bleu -suivons en la piste-
Succombe d'une fille à bec.

Au sud du bout du phare
Où l'endroit est envers,
Les biches portent, fanfare,
Les miroirs, règne du vers

Ceb à ellif enu'd ebmoccus
-Etsip al ne snovius- uelb el
Etsitra évelé neihc enuej el
Ces à revih'l ed selatipac sel

Erahp ud tuob ud dus ua
Srevne tse tiordne'l ùo
Erafnaf, tnetrop sehcib sel
Srev ud engèr, sriorim sel

[muzzo]

Pourquoi pas!
? têretni lueq siam

[Invité]

Et de haut en bas ! Mais pourquoi pas pour les 2 strophes ?
Dommage que le reflet ne rime pas :-)

[Invité]

Ouais, assez d'accord avec muzzo, et pourquoi, dans l'écriture en miroir, ne pas avoir commencé par la deuxième strophe ?

[Ole Touroque]

En effet, pourquoi pas?
Pour ce qui en est de l'intêret, rappelle-toi la nouvelle de Julio Cortazar dont le nom m'échappe où le personnage principal décide subitement de ne s'intéresser qu'aux choses. Il se rase le crâne, fait un noeud sur un seul cheveu, met le fatras capillaire dans une boîte et, après avoir remué, cherche le cheveu noué.

Pour Island, je suis parti de l'idée de mettre un miroir entre les deux premières strophes, d'où l'une à l'envers, l'autre non

[Lucy]

Me fait marrer que tu écrives un poème en srevnela. Souvenirs ! Souvenirs !

Les miens étaient moins bons, néanmoins. ^^

[Sahkti]

Pourquoi pas oui mais ça me semble tout de même très sage question procédé. J'aurais préféré, question de goût, quelque chose de plus mêlé, davantage d'ingéniosité. Ici, on comprend très (trop) vite et l'effet retombe trop rapidement.
Sinon, j'ai beaucoup aimé ce poème, Ole. Je le trouve beau.

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