La mort de l'ange
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La mort de l'ange
On va vraiment croire que je n'écris que des textes tristes... En fait, non ^^' mais c'est souvent ceux-là que je préfère (quand je dis "préfère", entendre : "ceux que je trouve les moins risible"). Je trouve que le titre est déplacé par rapport au poème... Peut-être parce qu'il a été utilisée maintes fois sur divers poèmes skyblogiens... La mode me dépasse. M'enfin, je n'ai pas trouvé mieux, ou bien pire, donc je le laisse tel quel pour le moment.
La mort de l'ange.
A l'intérieur se fond la peine
D'un coeur brisé, déchiré.
A l'insuffisance de l'autre,
Il crie sa douleur dans le silence.
Mon moi, vois-tu mon désarroi,
Lorsqu'enfin perlent ces larmes et
Sanglots étranglés, aux confins d'une
Douleur refoulée. Invisibles,
Les signes se meurent et, risible,
Reste le malheur.
Comme une étoile s'éteint, un
souffle s'amenuise. Lentement,
Encore un peu, et puis.
Une brise de printemps l'envole.
Ne s'égrainent plus ni temps, ni lui.
Le cri d'un enfant. Un crissement
Inhumain. En suspend, un moment...
Et plus rien.
Ce soir, l'ange a perdu ses ailes.
Son coeur, au bout du monde, éternel,
Continue d'aimer l'irréel. Son elle,
Son passé le pourchasse, le hante.
Il pleure, hurle, se lamente.
Se meurt, sans doute, au firmament,
D'une douleur, de l'acharnement.
A ses lèvres si douces, longuement embrassées,
Le voilà, couché, blessé, tué.
Il succombe d'aimer.
La mort de l'ange.
A l'intérieur se fond la peine
D'un coeur brisé, déchiré.
A l'insuffisance de l'autre,
Il crie sa douleur dans le silence.
Mon moi, vois-tu mon désarroi,
Lorsqu'enfin perlent ces larmes et
Sanglots étranglés, aux confins d'une
Douleur refoulée. Invisibles,
Les signes se meurent et, risible,
Reste le malheur.
Comme une étoile s'éteint, un
souffle s'amenuise. Lentement,
Encore un peu, et puis.
Une brise de printemps l'envole.
Ne s'égrainent plus ni temps, ni lui.
Le cri d'un enfant. Un crissement
Inhumain. En suspend, un moment...
Et plus rien.
Ce soir, l'ange a perdu ses ailes.
Son coeur, au bout du monde, éternel,
Continue d'aimer l'irréel. Son elle,
Son passé le pourchasse, le hante.
Il pleure, hurle, se lamente.
Se meurt, sans doute, au firmament,
D'une douleur, de l'acharnement.
A ses lèvres si douces, longuement embrassées,
Le voilà, couché, blessé, tué.
Il succombe d'aimer.
Re: La mort de l'ange
C'est curieux, parce que j'ai l'impression que vous n'avez pas su vraiment choisir la forme de ce poème : le premier paragraphe présente une disposition en vers dont on se (je me) demande un peu à quoi elle correspond, parce que je n'y perçois pas vraiment de rythme, de respiration. Je me dis qu'il pourrait être intéressant de le mettre purement en prose, pour voir.
J'aime beaucoup le deuxième, avec son côté haché, essoufflé, justement. La forme me paraît très bien correspondre au fond.
Dans le troisième,
"Un crissement
Inhumain. En suspend, un moment...
Et plus rien.", avec sa rime cachée, me plaît beaucoup, il me rappelle
"Invisibles,
Les signes se meurent et, risible,
Reste le malheur." à la fin du premier, qui mériterait peut-être d'être mis à part. ("en suspens", pas "en suspend").
Tout d'un coup, avec le quatrième, on tombe sur des vers rimés, sans métrique particulière et pour moi cette rupture est assez maladroite. En l'occurrence je trouve que l'irruption des rimes bien alignées en fin de vers, après cette approche beaucoup plus subtile des parties que je cite ci-dessus, arrive comme un cheveu sur la soupe et alourdit sérieusement le propos.
Pour résumer, je suis partagée sur votre poème, trouve qu'il approche par moments quelque chose d'intéressant, mais que la fin le fait tomber dans la banalité. Ceci ne constitue bien évidemment que mon avis non autorisé.
J'aime beaucoup le deuxième, avec son côté haché, essoufflé, justement. La forme me paraît très bien correspondre au fond.
Dans le troisième,
"Un crissement
Inhumain. En suspend, un moment...
Et plus rien.", avec sa rime cachée, me plaît beaucoup, il me rappelle
"Invisibles,
Les signes se meurent et, risible,
Reste le malheur." à la fin du premier, qui mériterait peut-être d'être mis à part. ("en suspens", pas "en suspend").
Tout d'un coup, avec le quatrième, on tombe sur des vers rimés, sans métrique particulière et pour moi cette rupture est assez maladroite. En l'occurrence je trouve que l'irruption des rimes bien alignées en fin de vers, après cette approche beaucoup plus subtile des parties que je cite ci-dessus, arrive comme un cheveu sur la soupe et alourdit sérieusement le propos.
Pour résumer, je suis partagée sur votre poème, trouve qu'il approche par moments quelque chose d'intéressant, mais que la fin le fait tomber dans la banalité. Ceci ne constitue bien évidemment que mon avis non autorisé.
Invité- Invité
Re: La mort de l'ange
Je voulais, en fait, que le rythme soit particulier. Rompu. Pour refléter le mal être, la douleur de l'ange qui se meurt d'amour. J'aime assez le vers libre, pour ces raisons (et c'est ce que j'ai tenté ici), car je trouve qu'il reflète bien les sentiments, au même titre que les mots du poème (quand on sait le manier, ce n'est pas toujours mon cas, loin de là). C'est un tout.
J'ai tendance à rater assez souvent ma première strophe. Les ouvertures, apparemment, ce n'est pas mon truc.
Merci socque.
J'ai tendance à rater assez souvent ma première strophe. Les ouvertures, apparemment, ce n'est pas mon truc.
Merci socque.
Re: La mort de l'ange
Un ange aux réactions humaines ;-))
Pas totalement convaincue, je trouve l'ensemble un peu verbeux.
J'aime particulièrement ce vers aérien :
Pas totalement convaincue, je trouve l'ensemble un peu verbeux.
J'aime particulièrement ce vers aérien :
Une brise de printemps l'envole.
Invité- Invité
Re: La mort de l'ange
L'ensemble me paraît un brin maladroit, notamment pour les raisons soulevées par Socque. Cette hésitation permanente entre les genres à choisir, la rime ou pas rime, etc, fait que cela enlève pas mal de force au texte et en fait ressortir les maladresses. Du coup, ça paraîtrait presque bricolé (mais je sais que ça ne l'est pas et que ça t'a demandé du boulot).
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: La mort de l'ange
Pas réussi à rentrer dedans... Sujet très skybloguien en effet ^^ quoique par rapport aux généralités, ton poème peut quand même se situer sur le dessus de l'ensemble.
Mais quand même assez maladroit (jsuis pas forcément bien placé pour dire ça, pourront confirmer les autres ><), j'aime bien la dernière strophe, mais ce n'est déjà plus le même texte, ça colle pas aux paragraphes précédents.
Le petit passage qu'est ton second paragraphe est intéressant aussi.
Seulement l'assemblage fait un peu office de patchwork.
Mais quand même assez maladroit (jsuis pas forcément bien placé pour dire ça, pourront confirmer les autres ><), j'aime bien la dernière strophe, mais ce n'est déjà plus le même texte, ça colle pas aux paragraphes précédents.
Le petit passage qu'est ton second paragraphe est intéressant aussi.
Seulement l'assemblage fait un peu office de patchwork.
Chako Noir- Nombre de messages : 5442
Age : 33
Localisation : Neverland
Date d'inscription : 08/04/2008
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