Mémoires de ma tombe

[lol47]

[Invité]

J'aime bien ; classique, avec de belles formules : "amante irreligieuse", "Elle venait d'étrangler mon cœur dans le canal"...

[muzzo]

Globalement , j'aime; c'est assez original.
Elle venait ... déclamer d'une voix si chaude...on attend que...(en conséquence) non?
La robe blanche que je lui avais offert(e) un matin
J'entendais ses pas flamboyants crisser sur le gravier (excellent)
Comme une amante irréligieuse (belle trouvaille)

j'aime aussi les deux derniers vers.

[Invité]

Ah ! j'aime les pas flamboyants qui crissent ;et tout le reste, dans ce beau poème classique qui peut surprendre.

[Charles]

Classique mais avec un brin de modernité, les images me parlent, j'aime également ...

[Sahkti]

Hé bé... moi je suis restée complètement sur le côté. Convenu, déjà vu, sans grand relief (avis perso, hein!) et pas ce que j'aime habituellement chez Lol.

[Ole Touroque]

Je ne retiendrais que ces deux vers "le silence s'est endormi, un couteau sur la poitrine". Le rest ne m'a pas touché. Je préfère de loin tes longues divagations aux phrases incertaines.

[mentor]

pourquoi cette présentation ?

[Tristan]

j'ai bien aimé "le silence s'est endormi/un couteau sur la poitrine"
Ouais, ça c'est bien. Mais je trouve le reste un peu convenu

[Yali]

Des gravats comme après un bombardement, un visage niveau de gris avec cadrage période Zazou (mais avec les outils de notre époque, c'est du vectoriel), sur la tête : le chapeau d'Aristide Bruant. Elle ferme les yeux comme le faisait Barbara et d'autres (Zazou encore : Montmartre et le quartier de l'Odéon) —, elle ferme les yeux pile dans ce moment si particulier ou la voix s'éteint et bientôt revient. La titraille dont la police de caractère et dont la disposition évoque le mouvement Dada* — une guerre avant. Difficile de ne pas penser au passé…
Pour le texte, il colle à l'époque.


Mouvement artistique né en 1916 dont la devise était : "Un couteau sans lame dont on aurait perdu le manche" ou est-ce l'inverse ? me souviens plus…

[lol47]

Merci pour toutes vos remarques. C’est un texte déjà un peu ancien. J’explorais là une nouvelle piste.
Je changerais bien quelques « vers » qui ne me plaisent plus désormais mais c’est fait…!
Note à Yali : malgré mon attrait pour le surréalisme et la période zazou aussi, j’ai écrit cet épiphénomène sous l’emprise d’artistes symbolistes G.Klimt notamment, Maeterlinck.
Le dessin n’est pas virtuel mais emprunté sur le site d’un vrai artiste et les gravats sont ceux d’une tombe en ruine.

….

«  Comment est-ce en cette terre inconnue ?
Les morts errent-ils la main dans la main ?
Agrippe t-on les mains exsangues, et frisonne t-on
A jamais d’une voix infinie ?
…
De grands anges blancs au regard figé s’en vont-ils
Le long des berges où ploient les lys ?  »

….

Elisabeth Vidal, Le poème final, 1862. 

[Invité]

Bon, lol, je suis ennuye pour commenter ces compositions.
celle-ci me plait, par exemple, mais je prefere rester dans le domaine de la lettre noire, rester fixe sur le design des phrases. C'est tres beau ainsi.

[lol47]

Je croyais à une innommable plaisanterie... Jacques Prevel pour Jacques Prevert. Mai j’ai eu qd même envie de googoliser et en effet il a bel et bien existé.
Il m’a l’air d’intérêt et je me renseignerai donc plus avant.
Merchi.

[Invité]

De rien. Au plaisir.
http://www.chapitre.com/CHAPITRE/fr/BOOK/prevel-j/en-compagnie-d-artaud,790978.aspx

[Lucy]

Il y a un autre Lol mais pas le temps, ce soir.
Joli, d'une facture plus classique que ce que j'ai l'habitude de lire de toi, mais bien torché, j'ai envie de dire.

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