Cancer de la prose
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Cancer de la prose
J’ai l’air d‘un homme HEUREUX _ l’air de quelqu’un qui résisterait _à toutes les fins du monde
Un mormon le même le môme Lol_ j’ai l’air d’1 JEUNE_ devenu vieux j’erre_ je suis un désert de l’étincelle_
Dans le repaire de l’exsangue _ai fait un rêve _une swimming pool et un DOLLAR_
Le paon, c’est moi !
Avec la facilité d’un sismographe, j’ai pu constater à l’échelle de ma solitude le chiffre 7 étreindre mes pulsations.
Sois jovial et tais-toi, m’aurait dit un acolyte.
A mes pieds, et sous le lit :
– _ Des moutons qu’on dessine puis qu’on égorge _
Je n’ai pas trouvé de rime à queue _ ni à fusible _ CAC 40 vissé comme pendentif à mes BOURSES _
–_ J’habite _ une mise en vers _ un marbre plaintif _
En serrant de près l’apostrophe, travail de la grammaire nosocomiale et promenade, je viens apprivoiser mon attente, atteindre le but de l’aveu.
Débandade _ QI virtuel _ je perds les eaux _ os à moelle _
L’erreur devant le miroir, je fais la moue, je déboutonne. Mon Jeans [anti-pasta--501--Levi-Strauss], quelle solitude ! Et mes chaussettes et mon slip, un débardeur « allez les gars de la marine » , je vends mon corps à mes ancêtres. Je ne veux plus être redevable de lire des perceptions imposées par les choses.
Un décalage s’instaure. Grâce.
St. Patrick’s Hospital for Imbeciles
« Ici repose la dépouille de Jonathan Swift, D.D., doyen de cette cathédrale, qui désormais n'aura plus le coeur déchiré par l'indignation farouche. Va ton chemin, voyageur, et imite si tu le peux l'homme qui défendit la liberté envers et contre tout. »
A la lueur d’une danse hivernale, ouvrir les cuisses de la cathédrale et oublier la boue.
Je deviens mon ennemi qui m’aime. Une femme nue. Une nuit. Je suis la volupté même.
Cette salope-là !
Lèvres _ foudre rouge _ ma résille _ mes bas _ vagin _ torrent _ qui es-tu _ là _ je suis le charme _
Aube morbide _ femelle effrontée _ animal joli _ demain _ en mains _ onanisme _ contresens _ proust _ danger majeur _ solution ambiguë _
Jubilé de l’artiste, docteur ès, l’extérieur me nourrit de ce dont j’ai horreur. CE DON. Au cœur du nid, près des guêpes, avec la mélancolie de l’araignée j’observe les angles, le silence blanc aux fenêtres du soleil. Les rongeurs sur ma peau écrivent les étapes successives qui formeront le barrage dans la dislocation de mon ventre bombé.
LOCK-OUT. Les chirurgiennes, fesses nues, mangent mon corps composé de victuailles.
Je m’étais suicidé.
Comme une chienne de l’élixir. Demi-consommatrice.
Serpent à face humaine,
Sexe comme un foetus ,
Les fjords m’ont inculpé de processus acides. La terre est mon ennui .Une écharpe de pluie s’éparpille sur le sol, ma folie s’effeuille comme un livre.
Cancer de la prose. Je fuis.
Livide. 2008. Maestro.
Un mormon le même le môme Lol_ j’ai l’air d’1 JEUNE_ devenu vieux j’erre_ je suis un désert de l’étincelle_
Dans le repaire de l’exsangue _ai fait un rêve _une swimming pool et un DOLLAR_
Le paon, c’est moi !
Avec la facilité d’un sismographe, j’ai pu constater à l’échelle de ma solitude le chiffre 7 étreindre mes pulsations.
Sois jovial et tais-toi, m’aurait dit un acolyte.
A mes pieds, et sous le lit :
– _ Des moutons qu’on dessine puis qu’on égorge _
Je n’ai pas trouvé de rime à queue _ ni à fusible _ CAC 40 vissé comme pendentif à mes BOURSES _
–_ J’habite _ une mise en vers _ un marbre plaintif _
En serrant de près l’apostrophe, travail de la grammaire nosocomiale et promenade, je viens apprivoiser mon attente, atteindre le but de l’aveu.
Débandade _ QI virtuel _ je perds les eaux _ os à moelle _
L’erreur devant le miroir, je fais la moue, je déboutonne. Mon Jeans [anti-pasta--501--Levi-Strauss], quelle solitude ! Et mes chaussettes et mon slip, un débardeur « allez les gars de la marine » , je vends mon corps à mes ancêtres. Je ne veux plus être redevable de lire des perceptions imposées par les choses.
Un décalage s’instaure. Grâce.
St. Patrick’s Hospital for Imbeciles
« Ici repose la dépouille de Jonathan Swift, D.D., doyen de cette cathédrale, qui désormais n'aura plus le coeur déchiré par l'indignation farouche. Va ton chemin, voyageur, et imite si tu le peux l'homme qui défendit la liberté envers et contre tout. »
A la lueur d’une danse hivernale, ouvrir les cuisses de la cathédrale et oublier la boue.
Je deviens mon ennemi qui m’aime. Une femme nue. Une nuit. Je suis la volupté même.
Cette salope-là !
Lèvres _ foudre rouge _ ma résille _ mes bas _ vagin _ torrent _ qui es-tu _ là _ je suis le charme _
Aube morbide _ femelle effrontée _ animal joli _ demain _ en mains _ onanisme _ contresens _ proust _ danger majeur _ solution ambiguë _
Jubilé de l’artiste, docteur ès, l’extérieur me nourrit de ce dont j’ai horreur. CE DON. Au cœur du nid, près des guêpes, avec la mélancolie de l’araignée j’observe les angles, le silence blanc aux fenêtres du soleil. Les rongeurs sur ma peau écrivent les étapes successives qui formeront le barrage dans la dislocation de mon ventre bombé.
LOCK-OUT. Les chirurgiennes, fesses nues, mangent mon corps composé de victuailles.
Je m’étais suicidé.
Comme une chienne de l’élixir. Demi-consommatrice.
Serpent à face humaine,
Sexe comme un foetus ,
Les fjords m’ont inculpé de processus acides. La terre est mon ennui .Une écharpe de pluie s’éparpille sur le sol, ma folie s’effeuille comme un livre.
Cancer de la prose. Je fuis.
Livide. 2008. Maestro.
Re: Cancer de la prose
Je n'ai pas tout pigé, non, pas tout.
pierre-henri- Nombre de messages : 699
Age : 65
Localisation : Raiatea
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: Cancer de la prose
Gné?
(Ruin s'enfuit dans la nuit, complètement égarée)
(Ruin s'enfuit dans la nuit, complètement égarée)
Loreena Ruin- Nombre de messages : 1071
Age : 34
Localisation : Nancy
Date d'inscription : 05/10/2008
Re: Cancer de la prose
Bon, lu hier sans possibilité de se connecter. Je vais pas me répéter pour dire que, comme d'habitude, j'ai apprécié cette lecture.
Relu en musique à cause de " LOCK-OUT. Les chirurgiennes, fesses nues, mangent mon corps composé de victuailles.
Je m’étais suicidé.
Comme une chienne de l’élixir. Demi-consommatrice. " M'a fait penser au clip de A-Ha " Her skin is like velvet ". Me demande pas pourquoi ! C'est une image du clip et ce type, mort, qui joue de la gratte : j'adore.
Bref, belles images dans ma p'tite tête de pinceau usé, grâce à toi, Lol. Merci !
" ouvrir les cuisses de la cathédrale "
" femelle effrontée _ animal joli _ demain _ en mains _ onanisme _ "
Puis la fin, ouah !
Relu en musique à cause de " LOCK-OUT. Les chirurgiennes, fesses nues, mangent mon corps composé de victuailles.
Je m’étais suicidé.
Comme une chienne de l’élixir. Demi-consommatrice. " M'a fait penser au clip de A-Ha " Her skin is like velvet ". Me demande pas pourquoi ! C'est une image du clip et ce type, mort, qui joue de la gratte : j'adore.
Bref, belles images dans ma p'tite tête de pinceau usé, grâce à toi, Lol. Merci !
^^Je n’ai pas trouvé de rime à queue _ ni à fusible _ CAC 40 vissé comme pendentif à mes BOURSES _
Qui m'a collé une autre chanson en tête. Mais, chut...Je ne veux plus être redevable de lire des perceptions imposées par les choses.
Un décalage s’instaure. Grâce.
" ouvrir les cuisses de la cathédrale "
" femelle effrontée _ animal joli _ demain _ en mains _ onanisme _ "
Puis la fin, ouah !
Lucy- Nombre de messages : 3411
Age : 46
Date d'inscription : 31/03/2008
Re: Cancer de la prose
Je sais qu'on peut dire que c'est du copinage et tout et tout, n'empêche je lis et je pleure. Pas vraiment, hein, je suis pas une madeleine, mais pourtant si, je pleure. Je ne suis pas sûr que l'on doive parler ici de comprendre paut-être juste au contraire de laisser aller. De lacher.
Je ne sais pas comment tu fais Lol mais tes images restent. Elles ne parlent pas forcément à mon cerveau mais à mon corps. Je ne sais pas comment tu fais pour porter un jean 501 et des débardeurs et parler de médecins et ne pas être moi. Nous en sommes tous là... ça doit être ça. et pourtant non ! Tu n'as strictement rien à voir avec moi et c'est la que la magie opère ! Opère, ouvre, charcute.
Alors oui, cancer de la prose. Ceux qui suivent Lol, de loin ou de près, doivent bien le comprendre ce titre, non ? Prose, prose state, état de prose, prostate, tater la prose, tater la prostate... on y arrive. Mais qu'est-ce qui fait que tu bandes encore doudou dit donc ? En cette période de célébration Doltoïde, Doltoisante, Doltophile, une petite citation de Carlos s'impose, non ?
Je ne sais pas comment tu fais Lol mais tes images restent. Elles ne parlent pas forcément à mon cerveau mais à mon corps. Je ne sais pas comment tu fais pour porter un jean 501 et des débardeurs et parler de médecins et ne pas être moi. Nous en sommes tous là... ça doit être ça. et pourtant non ! Tu n'as strictement rien à voir avec moi et c'est la que la magie opère ! Opère, ouvre, charcute.
Alors oui, cancer de la prose. Ceux qui suivent Lol, de loin ou de près, doivent bien le comprendre ce titre, non ? Prose, prose state, état de prose, prostate, tater la prose, tater la prostate... on y arrive. Mais qu'est-ce qui fait que tu bandes encore doudou dit donc ? En cette période de célébration Doltoïde, Doltoisante, Doltophile, une petite citation de Carlos s'impose, non ?
Mano- Nombre de messages : 233
Age : 54
Localisation : hyères
Date d'inscription : 17/01/2008
Re: Cancer de la prose
Mano a écrit :
Merci.
Voilà, Mano. Tu clarifies bien les choses quant à l'écriture de Lol !Je ne suis pas sûr que l'on doive parler ici de comprendre paut-être juste au contraire de laisser aller. De lacher.
Je ne sais pas comment tu fais Lol mais tes images restent. Elles ne parlent pas forcément à mon cerveau mais à mon corps. Je ne sais pas comment tu fais pour porter un jean 501 et des débardeurs et parler de médecins et ne pas être moi. Nous en sommes tous là... ça doit être ça. et pourtant non ! Tu n'as strictement rien à voir avec moi et c'est la que la magie opère ! Opère, ouvre, charcute.
Merci.
Lucy- Nombre de messages : 3411
Age : 46
Date d'inscription : 31/03/2008
Re: Cancer de la prose
au début on essaie de trouver un sens
puis on renonce, uniquement porté par les sonorités, les images
comme des mantras psalmodiés par quelques chamanes fous
je ne tiendrai pas 10 pages, mais sur du court on se goinfre du "festin nu"
finalement je reviendrai avec plaisir
puis on renonce, uniquement porté par les sonorités, les images
comme des mantras psalmodiés par quelques chamanes fous
je ne tiendrai pas 10 pages, mais sur du court on se goinfre du "festin nu"
finalement je reviendrai avec plaisir
mitsouko- Nombre de messages : 560
Age : 63
Localisation : Paris
Date d'inscription : 08/11/2008
Re: Cancer de la prose
Oui, je sis d'accord. Il ne faut pas chercher à comprendre, juste se laisser porter. Mais ce qui m'a gêné, ce sont les tirets en guise de ponctuation. Et puis le "un" écrit 1, et d'autres petite choses comme ça. C'est bête en fait. J'ai essayé de reconstruite le texte dans ma tête, mettre des points, des virgules, mais ça n'a pas marché.
Re: Cancer de la prose
Il y a la première impression, liée aux sonorités, à l'esthétique, à un ensemble quasi pictural.
Puis arrivent peu à peu les images esquissées par l'ensemble, fortes, proches du drame et d'une certaine réalité qui touche ou touchera presque chacun un jour ou l'autre, hélas. Alors le texte parle encore différemment, l'aspect décousu des choses tend à se structurer et voilà, tout se met en place.
Aimé, oui, même si de temps à autre, je regrette quelques moments confus.
Puis arrivent peu à peu les images esquissées par l'ensemble, fortes, proches du drame et d'une certaine réalité qui touche ou touchera presque chacun un jour ou l'autre, hélas. Alors le texte parle encore différemment, l'aspect décousu des choses tend à se structurer et voilà, tout se met en place.
Aimé, oui, même si de temps à autre, je regrette quelques moments confus.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Cancer de la prose
Tripailles et humeurs
Gaffe l'acedia guette
Tu peux encore ex-proser de la sorte
en tous les cas, moi je suis
suicidé dis-tu?
Gaffe l'acedia guette
Tu peux encore ex-proser de la sorte
en tous les cas, moi je suis
suicidé dis-tu?
Roz-gingembre- Nombre de messages : 1044
Age : 61
Date d'inscription : 14/11/2008
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