Au divin corsaire
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Au divin corsaire
L’argile s’arrête sur la tête des wagons
Le vert fuit plus vite et encore plus vite
*
L’élite se groupait sous un porche à l’abri du fluide assassin ; je lançais des signaux de fumée au ciel vide. Puis entrais.
Apprivoisée par les cithares artificielles, l’élite jetait sa tête en arrière et ouvrait son visage d’un trait blanc discontinu. D’autres dansaient en sauvages maîtrisés en se grisant d’alcool et de lumière.
Empereur d’un royaume humain, je mis mes yeux dans le vide et arbitrais la course des gouttes sur la fenêtre. Appelé par elles, je retrouvais ma rue mouillée, le parfum de l’eau qui accélère pour tomber du toit. Puis, l’espoir d’un sommeil s’approchant, je commençai à marcher, invincible, parmi les ruisseaux de la pluie.
*
Les capitaines sont morts dans un faubourg du Jersey. Plus de carnages, de feuilles d’herbe. Plus de pédérastes sur les marchés du trottoir.
Les équipages crient et les bateaux chavirent. Il n’y aura plus personne sur les mers, juste la flottaison nuptiale des glaces. Plus d’or noir sur les étoiles noyées. Les enfants grandiront amenant avec eux les golfes cruels qui les jetèrent au traumatisme.
*
Le mécène se volatilisa
Par un froid de Mars
Il emplit ses ailes
De poumons survoltés
Et s’envola
Où le soleil est de neige
Sa maison penchée ne le retenait plus
La lumière l’appelait depuis la fenêtre ouverte
Ses chaussures étaient prêtes à mourir
Le chemin s’ouvre, marche donc
Le vert fuit plus vite et encore plus vite
*
L’élite se groupait sous un porche à l’abri du fluide assassin ; je lançais des signaux de fumée au ciel vide. Puis entrais.
Apprivoisée par les cithares artificielles, l’élite jetait sa tête en arrière et ouvrait son visage d’un trait blanc discontinu. D’autres dansaient en sauvages maîtrisés en se grisant d’alcool et de lumière.
Empereur d’un royaume humain, je mis mes yeux dans le vide et arbitrais la course des gouttes sur la fenêtre. Appelé par elles, je retrouvais ma rue mouillée, le parfum de l’eau qui accélère pour tomber du toit. Puis, l’espoir d’un sommeil s’approchant, je commençai à marcher, invincible, parmi les ruisseaux de la pluie.
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Les capitaines sont morts dans un faubourg du Jersey. Plus de carnages, de feuilles d’herbe. Plus de pédérastes sur les marchés du trottoir.
Les équipages crient et les bateaux chavirent. Il n’y aura plus personne sur les mers, juste la flottaison nuptiale des glaces. Plus d’or noir sur les étoiles noyées. Les enfants grandiront amenant avec eux les golfes cruels qui les jetèrent au traumatisme.
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Le mécène se volatilisa
Par un froid de Mars
Il emplit ses ailes
De poumons survoltés
Et s’envola
Où le soleil est de neige
Sa maison penchée ne le retenait plus
La lumière l’appelait depuis la fenêtre ouverte
Ses chaussures étaient prêtes à mourir
Le chemin s’ouvre, marche donc
Re: Au divin corsaire
Bien trouvé ici : Le chemin s’ouvre, marche donc, sans ponctuation.
Autrement, je n'ai pas suivi. Dommage de devoir rester en-dehors.
Autrement, je n'ai pas suivi. Dommage de devoir rester en-dehors.
Invité- Invité
Re: Au divin corsaire
Si j'aime les images esquissées par tes mots, j'apprécie moins la manière dont tout cela est amené. Mélange peu réussi à mes yeux de prose et de poésie qui donne des blocs de phrases trop liés, trop linéaires. J'aurais préféré davantage de cassures, histoire de créer des ruptures fortes qui colleraient mieux au propos.
Question de sonorité dans l'oreille bien sûr, mais là, c'est un brin trop lisse pour moi.
Question de sonorité dans l'oreille bien sûr, mais là, c'est un brin trop lisse pour moi.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
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