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Fantasmagories

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Message  Minimus Dim 9 Nov 2008 - 21:16

L’homme, immense et terrifiant dans son grand manteau noir, marchait d’un pas précipité, perturbant les flaques d’eau qui parsemaient la ruelle. Autour de sa taille, sous cet ample vêtement, s’enroulaient des bâtons de dynamite. Son visage couturé par les combats passés dissuadait les mendiants de lui demander la moindre aumône. Il arriva enfin à l’entrée de la tour.
C’était une grande tour hétéroclite d’où s’échappaient des tuyaux crachant une fumée violacée. Par cette nuit nébuleuse, on ne distinguait pas bien le sommet de ce bâtiment aux allures effrayantes. L’imposante porte de verre était grande ouverte. Cette tour semblait, à l’image d’une église ou d’une secte, toujours vouloir accueillir de nouveaux adeptes. Sur une grande plaque de bronze qui surmontait la porte étaient gravés ces mots :

La Tour vers le cosmos
de Monsieur Alfred Faust


L’homme s’arrêta un instant et respira une dernière fois l’air frais de l’extérieur. Enfin, il rajusta le col de son pardessus et franchit le seuil de la porte. À sa grande surprise, comme dans les mauvais films d’épouvante, la porte se referma d’elle-même dans un claquement sourd. L’homme fit quelques pas dans le vestibule au plafond haut et aux murs d’un blanc étincelant. Il eut un léger sursaut lorsque le haut-parleur situé dans un coin émit un grésillement. La voix grave et monocorde d’un homme retentit dans la pièce.
« Une âme inconnue de mes systèmes de sécurité, ici ? Monsieur V., je présume. La porte derrière vous n’est pas fermée, il vous suffit de la pousser. Partez tant que je vous en donne la possibilité. Mais si malgré tout vous désirez me voir, sachez que vous ne sortirez jamais de cette tour. »
La communication fut brusquement coupée. ‘Je ne comptais pas en sortir’, pensa l’homme. Il franchit une large embrasure et arriva dans ce qui semblait être la salle principale de la tour. De là, on pouvait apercevoir, en levant la tête, la structure entière de l’édifice. On accédait à chacun des étages par un escalier en colimaçon. L’homme parcourut la pièce du regard. Des automates désactivés gisaient, accrochés aux murs. Toutes sortes d’objets conçus dans cette même tour reposaient sur les grandes tables et les étagères. On trouvait, par exemple, d’après l’affiche publicitaire qui présentait le contenu d’une fiole, que celle-ci permettait aux artistes de retrouver l’inspiration : « La potion Musagète, le breuvage des poètes ! ». À la vue de la couleur verte artificielle du liquide, l’homme fronça les sourcils. ‘Sûrement des drogues hallucinogènes, songea Monsieur V. Au diable ces gadgets qui pervertissent l’âme !’. Il trouva plus révoltant encore l’appareil nommé « Psychopompe » dont la publicité vantait sa capacité à ramener dans le droit chemin l’esprit du défunt. ‘Et ces monstres blasphèment ! Jamais ces scientifiques ne pourraient…’. Mais ses pensées furent interrompues par le crépitement du haut-parleur qui retentit à nouveau.
« Ainsi donc, Monsieur V., vous avez préféré rester. Soit. J’espère juste que vous ne ferez pas la bêtise de porter la main sur mes créations. Vous connaissez l’aversion toute particulière que je voue aux fanatiques de votre espèce. Un séide… Soyez sage, Monsieur V. »
La voix se tut dans un bruit parasite. Cette voix si singulière, reconnaissable entre mille, fit ressurgir dans l’esprit de l’homme l’objectif de sa mission. Il détourna les yeux de toutes les bizarreries présentes dans la salle et escalada quatre à quatre l’escalier en colimaçon. Il passa près d’une plaque de bronze, similaire à celle située à l’entrée de la tour, mais plus petite, où était gravé le mot : « Nectar ». Enfin il arriva au premier étage, où l’aspect de magasin qui régnait au rez-de-chaussée avait laissé place à une ambiance de laboratoire. Le mobilier y était beaucoup moins luxueux. De vieilles tables en bois remplaçaient les présentoirs métalliques, les fioles soigneusement entretenues de la salle précédente contrastaient avec les éprouvettes crasseuses de cet étage. Mais alors que l’homme se laissait à nouveau distraire par ce qui l’entourait, la voix d’Alfred Faust jaillit d’un coin du plafond.
« Tout cela est beau, n’est-ce pas ? C’est ici que l’on réalise ce que vous avez vu en bas. Cet étage concerne toutes nos créations liquides : potions, remèdes, philtres, vous pouvez modifier votre corps comme vous l’entendez ! Alors, n’avez-vous aucune réticence à l’idée de détruire ce travail ? Ou bien votre esprit borné de vieux bigot ne voit-il dans mon œuvre qu’une entreprise contre nature, qui transgresse les préceptes de votre Bible ? Allez, soyez gentil et rentrez vous enfermer dans votre monastère. Laissez les ambitieux œuvrer pour leur révolution ! »
Monsieur V. regretta qu’il n’y eût pas de micro pour lui répondre. ‘Vous paierez pour vos paroles, Faust ! Vous allez à l’encontre de la volonté divine en vous appropriant le rôle de Dieu, vous manipulez à votre guise le corps humain. Je mettrai cette nuit même un terme à vos péchés !’. Il se précipita vers l’escalier menant au deuxième étage. Là encore, il croisa une plaque de bronze qui ornait le mur : « Ambroisie ». Il fut surpris de retrouver le même spectacle qu’à l’étage précédent : un laboratoire désordonné. Mais celui-ci ne contenait aucune éprouvette. Elles étaient ici remplacées par divers outils et pièces.
« Après le liquide, le solide ! Mon cher V., n’avez-vous jamais rêvé d’amplifier votre force ? Ou encore votre rapidité, ou votre vue ? Vous pouvez améliorer vos capacités physiques et sensorielles comme bon vous semble ! Tous les objets conçus ici se greffent directement au corps ! Mais bien sûr, pour votre tête remplie d’idées arriérées, il n’y a rien de bon là-dedans. Je ne comprendrai jamais ce zèle dont vous faîtes preuve pour refuser l’évolution humaine sous peine d’effleurer l’éthique. »
L’homme pressa le pas, trouvant de plus en plus agaçantes les remarques de Monsieur Faust. Il aperçut un plan de la tour, près de l’escalier qui amenait à l’étage suivant. ‘Plus que deux étages... Je sens déjà venir le dénouement.’. Il s’empressa de gravir les marches, plus nombreuses que pour les escaliers précédents. Il fut à nouveau stupéfait, non pas de déboucher sur un troisième laboratoire, mais de ne trouver qu’un simple couloir qui donnait sur une porte. Il avança à pas lents, craignant qu’un piège surgisse d’un des murs. ‘Je connais la perfidie de Faust. C’est à la fin qu’il réserve ses plus mauvaises surprises…’. Sur la porte en bois richement sculptée qui marquait la fin du couloir, l’homme découvrit une troisième plaque. Elle indiquait : « Empyrée ». Il colla d’abord son oreille contre le bois, puis, n’entendant aucun son, posa sa main sur la poignée ronde. Il ressentit soudain une vive douleur dans ses doigts. Lâchant instinctivement la poignée, il remarqua que celle-ci avait laissé sortir de petites aiguilles. ‘Du poison !’, songea l’homme, affolé. Mais sa peur laissa vite place à une rage accompagnée du besoin impérieux de mener à bien sa mission. Il ouvrit la porte d’un grand coup de pied et s’engouffra dans ce qui semblait être le bureau d’Alfred Faust. Celui-ci se trouvait dans un désordre si invraisemblable que même les laboratoires visités par l’homme lui parurent soudain fort bien rangés. Des monceaux de papiers s’étaient accumulés au fil des mois sur les tables et les étagères. Des livres aux reliures abîmées par l’usage et le temps reposaient sur le sol. On discernait même des messages écrits sur les murs en guise de pense-bêtes. Soudain, la voix de Faust surgit de nulle part.
« Un de mes hommes m’avait prévenu que vous m’attaqueriez. Hélas ! je n’ai pas prêté attention à son avertissement. Comme si des gens pouvaient encore vénérer une religion, cette chose aussi désuète que ridicule, au point d’y sacrifier leur propre vie. Et pourtant vous êtes là. Un barbare à l’esprit noirci par la bêtise et l’ignorance qui pénètre dans mon royaume de lumière… Vous souillez ce lieu, maudit saboteur ! »
Un rapide crépitement sorti d’un haut-parleur caché annonça que la communication avait été coupée. Mais tandis que V. se dirigeait vers la sortie du bureau pour gagner le dernier étage, ses genoux fléchirent sous l’effet d’une faiblesse subite et il s’écroula sur le sol. Il se passa une minute durant laquelle l’atmosphère de la pièce ne fut remplie que d’un silence morbide.
« Je… Je m’excuse de m’être emporté, balbutia la voix d’Alfred. Ecoutez, si vous promettez de sortir sans faire d’histoires, je vous remets l’antidote. Si vous êtes d’accord, levez simplement le pouce en signe d’approbation. Sinon… »
Mais V. ne leva pas le bras. Au prix d’un effort monstrueux, il parvint à se relever, et, d’une démarche chancelante, il marcha vers l’ultime escalier. Celui-ci paraissait plus long que tous ceux qu’il avait pu escalader dans cette tour. Il posa le pied sur la première marche et entreprit sa terrible ascension. Alfred Faust ne put s’empêcher de la ponctuer de ses messages.
« Pourquoi refusez-vous de vous tenir tranquille ? N’êtes-vous bon qu’à saccager le rêve des hommes ? Cette tour est mon œuvre, ma révolution ! Je l’ai bâtie de mes mains, à la sueur de mon front, et ce n’est pas cette nuit qu’elle prendra fin ! Je n’ai pas peur de vous. Vous n’êtes qu’un rat tout juste bon à obéir. Vous n’avez jamais rien bâti de si grandiose, vous ! Non, vous ne pourriez pas… Vous êtes trop aveuglé par votre morale, par votre éthique. Moi, c’est en brisant ces règles que j’ai su m’élever. Ah, votre personnalité de robot programmé à exécuter les ordres m’aurait été bien utile. Vous auriez fait un excellent cobaye. Votre corps robuste aurait même pu encaisser nombre d’expériences ratées ! Oui, c’est vraiment dommage… »
L’effet du poison se faisait trop ressentir pour que V. ne portât la moindre attention aux propos de Faust. La tête baissée pour ne pas être découragé par la distance restante, ses pieds gravissaient les marches depuis quelques minutes déjà. Enfin, alors que ses genoux luttaient pour ne pas lâcher à nouveau, il arriva dans une vaste habitation. Là encore, le contraste avec les salles précédentes frappa l’homme. Tout était rangé, ordonné avec une incroyable minutie. Aucun vêtement ou papier ne traînait par terre. La tapisserie des murs, tout comme le parquet du sol, étaient parfaitement immaculés. V. remarqua une radio accompagnée d’un micro, certainement reliés à tous les haut-parleurs de la tour, qui étaient installés sur une table. Mais aucune trace d’Alfred Faust. L’homme aperçut alors une trappe ouverte au plafond, dans un coin de la pièce. De celle-ci descendait une petite échelle. Une voix surgit de l’ouverture presque immédiatement. C’était la voix. Celle que V. n’avait cessée d’entendre dans la soirée.
« Sur le toit, Monsieur V. Je vous attends. »
La douleur que lui infligeait le poison se faisait de plus en plus intense. Il ferma un instant les yeux. Des points blancs erraient sur le fond noir. Il rouvrit les yeux, les sourcils froncés, et se dirigea vers l’échelle.
« Vous voilà enfin. Je peux maintenant poser un visage sur ce nom qui circule dans ma tour. »
V. posa ses mains sur les dalles de pierre froides qui formaient le toit et hissa son corps hors du trou. Enfin. Enfin, il y était parvenu. Là, debout, près de l’objet même de sa mission. Etrangement, il ressentit comme une empathie pour son adversaire. Mais toutes les paroles blasphématoires de Faust lui revinrent soudain à l’esprit. Il entrouvrit son manteau pour en sortir un pistolet. Faust eut le temps d’apercevoir les bâtonnets rouges qui entouraient son corps.
« Ah, je vous reconnais bien là, Monsieur V. Tant que vous pouvez minimiser les pertes, vous faîtes tout pour, je me trompe ? Cette dynamite n’était là qu’en ultime recours. Si jamais je vous avais filé entre les doigts, vous auriez pu détruire la tour, mais cela aurait coûté la vie à de nombreux innocents. Mais ça ne fait rien puisque vous allez réussir le but premier de votre mission : m’assassiner. Je suis bien informé, n’est-ce pas ? Enfin, vous l’êtes tout autant. Vous avez choisi la seule nuit où il n’y avait personne ici, excepté moi. Du joli travail, Monsieur V. »
Le vent soufflait très fort, à cette hauteur. Mais même Alfred Faust, habillé beaucoup moins chaudement que V., ne tremblait pas. Monsieur V. chargea son arme. Faust, lui, avait le regard perdu dans le lointain. Ses yeux se tournèrent rapidement vers le pistolet de son ennemi. Il eut un air résigné.
« Oui, je comprends. Ce n’est pas de votre faute, après tout. Quand, dès le berceau, on nous a appris à agir en fonction de l’hypothétique présence du Très-Haut… Voilà bien une chose que ne peut pas faire la science : laver un esprit des bêtises qui le souillent depuis toujours. Là, je vous comprends. Mais sachez que d’autres la poursuivront. Toujours… Inlassablement… Ma révolution. »
Les hurlements du vent étouffèrent le bruit du coup de feu. Un corps chétif bascula dans le vide. Dans sa chute, il était suivi par un autre, plus grand et vigoureux, mais tout aussi inerte.

Minimus

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Message  mentor Dim 9 Nov 2008 - 21:47

Ca se lit bien ! Il n' y a rien là de très surprenant, mais c'est construit, facile à suivre, et ma foi, il y a même un soupçon de suspens puisqu'on n'est pas sûr du dénouement jusqu'aux dernières lignes.

Et justement, la dernière phrase, c'est dommage :
Un corps chétif bascula dans le vide. Dans sa chute, il était suivi par un autre, plus grand et vigoureux, mais tout aussi inerte.

Il y a un souci de concordance de temps, sans compter l'adjectif vigoureux qui ne convient pas vu l'état de monsieur V. à l'instant de sa chute.

Bienvenue sur VE !

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Message  Minimus Dim 9 Nov 2008 - 21:59

Eh bien, eh bien, eh bien !
J'avoue qu'en postant un tel pavé à cette heure, je m'attendais absolument pas à une réponse aussi directe, ça change des forums que je fréquente habituellement ^^

En tout cas, merci, ça fait plaisir. Et je rejoins ton avis sur l'utilisation du terme "vigoureux", c'est vrai que vu son état, le mot est mal choisi.
Pour la concordance, j'avoue ne pas trop comprendre ; c'est parce qu'il y a un passé simple dans une phrase, puis un plus-que-parfait (c'est bien ça ? ^^) dans l'autre ?

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Message  mentor Dim 9 Nov 2008 - 22:33

Minimus a écrit:je m'attendais absolument pas à une réponse aussi directe, ça change des forums que je fréquente habituellement ^^ [...] Pour la concordance, j'avoue ne pas trop comprendre ; c'est parce qu'il y a un passé simple dans une phrase, puis un plus-que-parfait (c'est bien ça ? ^^) dans l'autre ?
naméo ! caisse tu crois ? Ici c'est un forum actif, qu'on se le dise ! :-)))

oui, je crois qu'il est préférable de rester au passé simple pour les 2 verbes.

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Message  Invité Dim 9 Nov 2008 - 23:22

Une histoire bizarre, racontée sur un ton trop moralisateur à mon goût, mais intéressante bien qu'un tantinet brouillonne. La narration est visuelle, ce qui me plaît : je me représente bien les différents endroits traversés.

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Message  Invité Dim 9 Nov 2008 - 23:37

Alfred!! Voilà ce qu'on nous cachait ! Faust se prénommait Alfred, merci Minimus, et bienvenue ici !
J'ai aimé ce texte un peu foutraque, rapide, visuel, avec des trouvailles
(les flaques perturbées, la potion Musagète et plein d'autres...) M'a un peu évoqué l'univers de Tim Burton.

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Message  Invité Lun 10 Nov 2008 - 9:19

Oui ça se lit bien, mais ça me laisse un peu sur ma faim parce qu'il me manque les tenants et les aboutissants du récit, j'ai l'impression qu'il y a dans ta tête un contexte très clair que tu ne partages pas avec le lecteur... Et puis il le ton, tout droit sorti des films de James Bond est parfois un peu cocasse. En tout cas, c'est agréable de lire un texte sans faute d'orthographe !

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Message  Minimus Lun 10 Nov 2008 - 20:39

socque
Brouillon, j'te l'accorde, c'est vrai qu'en général, j'ai la fâcheuse habitude de ne jamais relire / retravailler / réarranger mes textes, c'est que du premier jet. Je tâcherai d'arranger ça.

Island
James Bond ? Jamais lu, désolé je vois pas ^^

En tout cas, merci pour vos commentaires !

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Message  Sahkti Lun 17 Nov 2008 - 10:25

C'est avant tout une question de mise en page, certes, mais les dialogues passent complètement inaperçus, noyés dans la masse. Cette manière de disposer le texte en un seul bloc ne l'aide pas vraiment non plus, le rendant trop dense, alors qu'il s'agit pourtant d'une action assez fluide, linéaire au possible.
Cela manque de ruptures, d'aérations, qui permettraient de briser ce rythme trop régulier. Tout est raconté sur le même ton, c'est dommage.

L'histoire n'est pas surprenante alors j'aurais aimé que tu puisses la vivifier par ton écriture, ta manière de raconter, mais ce n'est pas le cas. Ecriture soignée, propre, travaillée, oui, mais je ne me sens pas bousculée; c'est presque trop lisse pour moi, désolée.
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Message  Minimus Lun 17 Nov 2008 - 15:11

Pas la peine d'être désolée, je préfère les critiques constructives (qui peuvent aider à progresser) que les critiques "ouais trop bien, nickel !"

Donc merci pour ton commentaire, je tâcherai de retravailler tout ça.

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