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Sniper

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mitsouko
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Message  mitsouko Ven 14 Nov 2008 - 0:26

Le métal froid de mon arme accolée à ma joue, me procure une douce sensation de fraîcheur. Je ne bouge pas. Ma respiration est lente et régulière. Tout à l’heure, je la suspendrai quelques instants quand j’appuierai sur la détente, afin d’éviter tout tremblement. Apnée mortifère.
Tapi dans la pénombre des décombres de Red Building, je guette ma proie, scrutant chaque embrasure, chaque anfractuosité urbaine susceptible d’héberger un sniper serbe.
22 h 30, la ville est calme à Sarajevo, les tirs de mortiers se sont tus, seules quelques détonations assourdies de l’autre côté de la Miljacka parviennent à mes oreilles. Ce soir, comme tous les soirs, mon corps se minéralise, statue de pierre dominant la ville, seuls les battements réguliers de mon cœur confirment que je suis vivant.
Les cages calcinées des ascenseurs font d’étranges sculptures plongeant dans des puits sans fond. Sur les murs gris et sales des impacts de balles comme une meurtrissure.



Là- bas à environ 200 mètres vers l’est, au 15° étage d’un immeuble léprosé, troisième fenêtre en partant de la gauche, l’espace d’un instant ma lunette a capté un point d’incandescence, comme une cigarette qui rougeoie dans l’obscurité. Mon attention se concentre sur ce carré magique, essayant de déceler la moindre vibration de vie. Plus rien. Une hallucination, à force de dévisager la nuit et de vivre dans l’ombre.
Une longue attente où je scrute chaque particule de béton. La lune vient de se lever, éclairant d’une lueur blafarde l’immeuble que j’observe. Une volute bleutée vient de s’envoler à travers le trou béant des carreaux sans vitre.
Il est là, comme moi, dans l’attente douloureuse de la découverte d’une parcelle de vie, prolongée par le canon d’une arme. De la terrasse d’où je suis, je surplombe son immeuble et mon regard plonge dans la pièce où il s’est réfugié.



Maintenant sa silhouette se découpe dans ma lunette. Je distingue un visage glabre, presque enfantin, coiffé d’un bonnet gris enfoncé jusqu’aux yeux. Une grande cicatrice balafre sa joue gauche et vient mourir à la naissance du cou.
Il y a quelques années, nous aurions pu nous enivrer ensemble de kajsijevaca et partager des baklavas au miel dans une taverne de la vieille ville, mais les choses ont changé, plus rien ne sera comme avant.
Le corps souple et relâché, je cherche la position idéale. Sa tête est là, toute proche dans mon viseur, je sentirai presque battre le sang à ses tempes. Symbiose parfaite avec mon arme, la crosse calée au creux de mon épaule, mon doigt effleure la détente et ce fût d’acier prolongement de ma haine inexorable.



Je retiens ma respiration quelques secondes, m’apprêtant à entendre ce léger décalage entre l’écho de la déflagration et la vision de ce visage foudroyé. Il me semble ne pas avoir encore appuyé sur la détente, qu’une lame brûlante a transpercé mon corps, une déflagration assourdie résonne à mes oreilles. Un liquide rouge a été projeté sur ma lunette, mon arme vacille, ma vue se trouble, le côté gauche de mon treillis s’empourpre d’un sang poisseux…..mon sang.
La vie s’échappe de mon corps dévasté, la douleur irradie dans ma poitrine, comme une onde brûlante qui embrase ma chair.
Je te revois encore Suada, ma belle, ma petite sœur adorée, en ce jour du 5 avril 1992 sur le pont enjambant la Miljacka, tes cheveux en voyage et ton visage heureux, fêtant l’indépendance de la douce Bosnie. Et puis ton corps si blanc à la morgue, drapé dans un linceul, avec ce grand trou rouge juste en dessous du cœur.

J’ai voulu te venger, défendre mon pays, je ne regrette rien. Le froid a envahi mon corps, la douleur m’habite comme un chagrin crucifié, mes yeux se ferment sur des mondes obscurs.
Dans quelques jours ce sera le printemps.

Goran, Sarajevo, 13 mars 1995
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Message  Invité Ven 14 Nov 2008 - 7:05

Efficace, expressif, à la limite du pathos à mon avis mais c'est le sujet. De très belles formules parfois :
"Les cages calcinées des ascenseurs font d’étranges sculptures plongeant dans des puits sans fond."
"tes cheveux en voyage et ton visage heureux"

Parfois, je trouve, le texte n'évite pas le cliché :
"des impacts de balles comme une meurtrissure."
"Le froid a envahi mon corps"
plusieurs associations substantif-qualificatif trop attendues à mon goût :
"battements réguliers de mon cœur"
"lueur blafarde"
"volute bleutée"
"corps dévasté"
"onde brûlante"

Une remarque au tout début :
"Le métal froid de mon arme accolée à ma joue, me procure"
La virgule entre le sujet et le verbe est incorrecte, je pense, dans la mesure où il n'y a pas d'incise apposée au sujet.
Ainsi, on écrit
"Le métal froid de mon arme, baiser glacé sur ma joue, me procure"
mais
"Le métal froid de mon arme me procure".
Ici "accolée à ma joue" n'est pas une incise, puisque non isolé par une virgule, la deuxième virgule n'a donc pas lieu d'être.
C'est un détail, certes, mais qui gêne la lecture et fait un peu patiner le début du texte.

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Message  Mano Ven 14 Nov 2008 - 8:08

Le sujet me touche, j'ai lu avec intérêt.

Ceci dit je trouve que le texte, malgré des qualités réelles et une narration plutôt solide, n'échappe pas aux clichés et n'apporte rien de bien nouveau au débat. (quand je dis débat, je parle de mon imaginaire et de la programmation d'images nouvelles à l'intérieur de celui-ci).

De plus, c'est bête, je sais, mais je suis toujours un peu dérangé par les histoire qui finissent par la disparition du héros au présent et qui sont signés à la fin. J'ai du mal à croire qu'au moment de mourir nous signons nos vies avec date et lieu.

J'ai du mal à accrocher aussi avec cette conscience de soi du héros qui se "minéralise", qui est "symbiose parfaite avec son arme" qui pense à son corps comme "dévasté" au moment où il se vide de son sang. Je sens derrière ces formules un narrateur qui a remplacé le "il" et les suppositions descriptives extérieures qu'il implique au "je". J'aimerais ressentir la "minéralisation" du corps et "la symbiode" avec l'arme. La douleur d'un corps dévasté.

Ces critiques peuvent sembler un peu dures mais je me les appliques à moi-même sur ce type de sujet, j'en suis là de mes réflexions... je ne dis pas avoir raison. Peut-être que mon "je" manque tout simplement de distanciation...

En fait, dans ces histoires de guerre, finalement, c'est plus ce qu'il y a autour qui m'intéresse, la ville, les gens, les trajectoires (dans ton histoire j'ai bien aimé la trajectoire de la balle que l'on croit suivre et qui finalement ne sera pas la bonne même si je m'y attendais un peu).

Dans les histoires de guerre ce qui m'intéresse le plus, c'est la paix détruite, les traces de celle-ci, pas forcément le combat. Le combat est assez similaire où qu'il se passe. Je ne sais pas si le sujet t'intéresse mais tu peux lire "Le peintre des Batailles" d'Arturo Perez Reverte (un espagnol) sur le sujet.

Voilà. Cela n'enlève rien au fait que je suis content de t'avoir lu.
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Message  loic Ven 14 Nov 2008 - 8:45

moi je trouve ce texte chirurgical , à l'ambiance de salle d'opération sous l'éclairage d'un scyalitique

les coup de scalpel sont vifs, précis , j'ai l'impression d'être en retrait en observant les gestes du chirurgien

le thème est terrible presque hors temps, implacable

la description détaillée pourrait être un peu ennyeuse sous d'autre plumes, ici elle me permet de souffler
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Message  Roz-gingembre Ven 14 Nov 2008 - 10:43

Suspense bien mené même si on connait l'issue fatale dès le début, l'inversion de cible provoquant peu la surprise. L'écriture est fluide et le rythme intéressant. Sur le fond un peu comme Mano je discuterais certains clichés comme la balafre sur la joue ou la dernière pensée;en effet la guerre se suffit à elle même dans son exagération, la cible aurait pu être un homme très ordinaire. Il n'empêche que ça s'lit bien, très bien même.
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Message  Invité Ven 14 Nov 2008 - 11:34

Il y a dans ce texte trop d'images attendues pour que je dise l'avoir apprécié :
seuls les battements réguliers de mon cœur confirment que je suis vivant.
immeuble léprosé
La lune vient de se lever, éclairant d’une lueur blafarde
Je distingue un visage glabre, presque enfantin,
qu’une lame brûlante a transpercé mon corps
Désolée d'être mauvais public.
Je reconnais toutefois au texte une tension bien rendue et une écriture fluide agréable. Je ne sais pas pourquoi je n'accroche pas, le sujet peut-être, souvent traité, trop connu....

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Message  mitsouko Ven 14 Nov 2008 - 21:13

étant depuis peu sur ce site, j'avoue apprécier la franchise, la critique fouillée des commentaires, pas d'éloges flatteurs convenus, et très souvent une critique argumentée
cela change de certains sites et permet d'identifier ses manies stylistiques et peut être parfois de s'améliorer

merci à ceux qui ont pris la peine de commenter ce texte
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Message  Sahkti Ven 21 Nov 2008 - 17:36

Percutant, rigoureux, froid à souhait, même si par moments j'ai l'impression que tu approches de très près la ligne de démarcation qui amollirait tout cela. Toutefois, il me semble que tu sais exactement dans quelle catégorie tu joues et que tu emploies sans trop de soucis certaines formules et images dont on sait à coup sûr qu'elles feront mouche. Il y a des thèmes qui ne peuvent que marquer et ce n'est pas évident de les utiliser sans demeurer dans quelque chose de convenu.
Ton écriture est maîtrisée, peut-être trop dans le cas présent; il se joue ici une certaine carte de la sécurité que j'aurais aimé voir ébranlée.
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Message  Invité Ven 2 Oct 2009 - 12:35

J'ai bien aimé sauf "red building" qui m'entraine plus das un jeu vidéo qu'en ville. Après il y a la thématique de la vision -et je comprends bien que c'est une des grandes direction du texte- qui à la fin m'irrite. Je vais te surligner en gras. En rouge j'ai noté deux passages sur le même ton, aux deuxième je suis revenu voir le premier pour vérifier que je n'avais pas déjà lu. Enfin , la fumée, volute bleue de nuit, je n'y crois pas trop, cat l'électricité est coupée et que les snipers ne fument pas, ils ne sont pas si cons pour se signaler. cette note bleue me dérange aussi car il fait ton texte arc-en-ciel, avec bien plus de couleurs que la douleur qu'il veut amener. J'ai cependant bien aimé, encore une fois.


mitsouko a écrit:Le métal froid de mon arme accolée à ma joue, me procure une douce sensation de fraîcheur. Je ne bouge pas. Ma respiration est lente et régulière. Tout à l’heure, je la suspendrai quelques instants quand j’appuierai sur la détente, afin d’éviter tout tremblement. Apnée mortifère.
Tapi dans la pénombre des décombres de Red Building, je guette ma proie, scrutant chaque embrasure, chaque anfractuosité urbaine susceptible d’héberger un sniper serbe.
22 h 30, la ville est calme à Sarajevo, les tirs de mortiers se sont tus, seules quelques détonations assourdies de l’autre côté de la Miljacka parviennent à mes oreilles. Ce soir, comme tous les soirs, mon corps se minéralise, statue de pierre dominant la ville, seuls les battements réguliers de mon cœur confirment que je suis vivant.
Les cages calcinées des ascenseurs font d’étranges sculptures plongeant dans des puits sans fond. Sur les murs gris et sales des impacts de balles comme une meurtrissure.

Là- bas à environ 200 mètres vers l’est, au 15° étage d’un immeuble léprosé, troisième fenêtre en partant de la gauche, l’espace d’un instant ma lunette a capté un point d’incandescence, comme une cigarette qui rougeoie dans l’obscurité. Mon attention se concentre sur ce carré magique, essayant de déceler la moindre vibration de vie. Plus rien. Une hallucination, à force de dévisager la nuit et de vivre dans l’ombre.
Une longue attente où je scrute chaque particule de béton. La lune vient de se lever, éclairant d’une lueur blafarde l’immeuble que j’observe. Une volute bleutée vient de s’envoler à travers le trou béant des carreaux sans vitre.
Il est là, comme moi, dans l’attente douloureuse de la découverte d’une parcelle de vie, prolongée par le canon d’une arme. De la terrasse d’où je suis, je surplombe son immeuble et mon regard plonge dans la pièce où il s’est réfugié.



Maintenant sa silhouette se découpe dans ma lunette. Je distingue un visage glabre, presque enfantin, coiffé d’un bonnet gris enfoncé jusqu’aux yeux. Une grande cicatrice balafre sa joue gauche et vient mourir à la naissance du cou.
Il y a quelques années, nous aurions pu nous enivrer ensemble de kajsijevaca et partager des baklavas au miel dans une taverne de la vieille ville, mais les choses ont changé, plus rien ne sera comme avant.
Le corps souple et relâché, je cherche la position idéale. Sa tête est là, toute proche dans mon viseur, je sentirai presque battre le sang à ses tempes. Symbiose parfaite avec mon arme, la crosse calée au creux de mon épaule, mon doigt effleure la détente et ce fût d’acier prolongement de ma haine inexorable.



Je retiens ma respiration quelques secondes, m’apprêtant à entendre ce léger décalage entre l’écho de la déflagration et la vision de ce visage foudroyé. Il me semble ne pas avoir encore appuyé sur la détente, qu’une lame brûlante a transpercé mon corps, une déflagration assourdie résonne à mes oreilles. Un liquide rouge a été projeté sur ma lunette, mon arme vacille, ma vue se trouble, le côté gauche de mon treillis s’empourpre d’un sang poisseux…..mon sang.
La vie s’échappe de mon corps dévasté, la douleur irradie dans ma poitrine, comme une onde brûlante qui embrase ma chair.
Je te revois encore Suada, ma belle, ma petite sœur adorée, en ce jour du 5 avril 1992 sur le pont enjambant la Miljacka, tes cheveux en voyage et ton visage heureux, fêtant l’indépendance de la douce Bosnie. Et puis ton corps si blanc à la morgue, drapé dans un linceul, avec ce grand trou rouge juste en dessous du cœur.

J’ai voulu te venger, défendre mon pays, je ne regrette rien. Le froid a envahi mon corps, la douleur m’habite comme un chagrin crucifié, mes yeux se ferment sur des mondes obscurs.
Dans quelques jours ce sera le printemps.

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Message  silene82 Sam 3 Oct 2009 - 13:19

Je ne me souvenais pas que la guerre fût si belle, avec des images poétiques, des visions rassurantes, et plein de jolies choses.
Ma foi, je n'ai rien contre les poètes partant combattre, que ce soit Byron à Missolonghi, d'Annunzio dans on lit ou vous en Bosnie.
Pour les souvenirs que j'en ai, le cadre de jeu permettant les meurtres honorifiques et gratifiants qu'est la guérilla est infiniment plus terre-à-terre, et trivial: les ruses permettant de liquider l'abruti en face font plus penser à des feintes de cour de récré qu'à Clausewitz. Les problèmes ordinaires sont basiques, comment pisser accroupi, sans parler du reste?
C'est donc une aimable bluette, mais les tranchées, et Beyrouth, et Kaboul, c'est vraiment pas ça.
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Message  Lyra will Dim 4 Oct 2009 - 10:55

Je rejoins Soque dans son commentaire, le presque pathos m'a parfois un peu gênée, cela dit, il y a aussi, à côté de ça, un sens de la formulation à certains moments. Mais c'est assez inégal pour ce texte, contrairement à celui que j'ai lu hier, comme si tu étais pris entre deux feux. Sinon, c'est percutant oui, et assez étrange cette esthétique de la guerre, de la violence, mais je trouve justement ça intéressant en fait.
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Message  Lyra will Dim 4 Oct 2009 - 10:55

Socque, pardon!
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Message  lemon a Dim 4 Oct 2009 - 11:52

Ca se lit. Quelques formules interessantes, un équilibre lexical et un rythme maitrisé..
Mais je rejoins d'autres commentaires sur le fait que le texte ne décolle jamais vraiment du cliché. On reste toujours attaché à la bitte d'amarrage, sans décalages.
Certaines phrases convenues, la psychologie du type convenue, la trame convenue, le décors convenu. Travaille ton swing !
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Message  conselia Dim 4 Oct 2009 - 13:08

"La Position du Tireur Couché", Jean-Patrick Manchette, l'année m'échappe.
Pour autant, j'adore le style et la reprise de clichés éculés y est tout justement pour quelque chose. La littérature de genre ne peut s'en défaire qu'au prix de la perte de repère néfacte au plaisir simple qu'elle doit procurer.
Pour a part, je n'aurais pas cité le pays, le conflit ni la motivation du tireur. "Nobody should be mysterious intentionnaly; unintentionnaly is misterious enough." Mais je dis ça, je dis rien.
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Message  conselia Dim 4 Oct 2009 - 13:09

Néfaste et pour ma part, oui, oui...
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