Violons CELLE

[lol47]

Le feu a usé le sable et un bruit sec, des mots giflés.

Je bande.
Je bande de tout ton coeur.
A chaque extrémité de toi.
Sur chaque oeil.
Sur chacune de tes joues.
Enclin à recevoir un télégramme
De Jérusalem.

« Lu.
Divine. Stop. Sous le pont. Ta violoncelle. Stop. »

Violons celle que le feu a usé sur le sable.

« ha h'ole »

« On n'a pas reparlé de ce dernier vendredi. Il est vrai que je n'ai pas pu dire ce que j'ai ressenti.
Sache juste , que l'homme qui était en face de moi ce jour-là, n'est pas l'homme que j'ai aimé.
Un autre homme, prêt à me faire du mal, m'insulter, me traiter de s.., de p….
J'ai tellement envie de te faire du mal pour ces paroles terribles.
Voilà maintenant que tu me parles de ta jalousie. Ne seraient-ce pas plutôt tes obsessions maladives ?
Alors oui, je lis tes textes , même si tu me dis que je n'y comprends rien, j'arrive à lire entre tes
lignes.
Tu renonces à lutter pour ce qui pourrait l'être encore. Je sais que tu attends mon départ comme une chose inévitable.
Finalement, l'alcool et ton monde auront gagné sur moi. Ils auront fini par te détruire, nous détruire.
Admettons une fatalité.
Tellement plus facile de se laisser porter par le courant que de lutter à contresens. »

L'être est supérieur à la matière.
Les minutes qui passent sont des minutes de trop.
Une infirmière en talons hauts et bas résilles a confirmé l'analyse au format pdf.
Vous avez le cancer global de la vie.
La dépression des mots vous guette…
Vous n'avez pas envie de vivre et vous avez peur de mourir !

" La haine qu'on se porte à soi-même est celle entre toutes pour laquelle il n'est pas de
pardon "
Monsieur Ouine. G. Bernanos.

[Invité]

Comme d'habitude, pas pané grand-chose, mais j'apprécie
"Vous avez le cancer global de la vie.
La dépression des mots vous guette…
Vous n'avez pas envie de vivre et vous avez peur de mourir !"
(la dernière ligne, un peu trop longue peut-être).

[Invité]

Comme d'habitude, pas pané grand-chose, mais j'apprécie
"Vous avez le cancer global de la vie.
La dépression des mots vous guette…
Vous n'avez pas envie de vivre et vous avez peur de mourir !"
(la dernière ligne, un peu trop longue peut-être).

On a repéré le même extrait !

[Lucy]

Que du bonheur !

J'aime : " Je bande.
Je bande de tout ton coeur.
A chaque extrémité de toi.
Sur chaque oeil.
Sur chacune de tes joues. "

Puis : " Alors oui, je lis tes textes , même si tu me dis que je n'y comprends rien, j'arrive à lire entre tes
lignes. " L'impression de lire les avis des lecteurs. Excellent !

Il faudrait que je pense à me rassembler les textes de Lol pour pouvoir les relire à l'envie. Merci.

[Sahkti]

Je bande, c'est moche... mais ceci est superbe, entre autres Le feu a usé le sable et un bruit sec, des mots giflés
Un texte que j'apprécie pour toute l'histoire et les tableaux qu'il contient, images fortes que tu déclines en mots avec pas mal de justesse.
Excepté un petit bémol sur le passage "tu renonces (...) alcool (...)" que je trouve quelque peu plat et mièvre, surtout par rapport à d'autres parties du texte.

[Evanescent]

Je n'aime pas tellement le ton de ce texte, le style... et pourtant j'adore. Etrange.
Alors je vais me contenter d'aimer et ne pas chercher à faire le détail.

[panasonic]

Moi, je dis oui, oui, oui!

[Contenu sponsorisé]