Sucre et miel

[euterpe]

Sous le joug de séraphins obèses,

Petits étalons puceaux bourrés, sucre et miel,

J’avale les liqueurs lénifiantes ou mieux les

Vapeurs-étincelles au parfum de braise

Pour engourdir le cataclysme persistant.

Invoquant l’immolation par l’amour,

Tu seras la torche portée au visage,

Jusque dans mon regard long et sans rivage

Flamme électrique et moi contre la lumière.

Moi, ombre silhouette, ombre d’une plage

Déserte, me tissant en tous coins de ton âme.

De mes mains gobe-dunes de tes seins

J’irai puiser comme une onde tranquille.

[Roxane]

Je ne suis pas fan de ce texte. Il ne m'a pas emballer. Il m'a même un peu lassé. Désolé.

[Invité]

J'aime beaucoup le début, jusqu'à "cataclysme persistant". Ensuite on passe à autre chose, j'ai l'impression, je ne vois pas bien à quoi, je ressens une rupture de ton qui me déroute et ne me plaît guère. Je re-aime à partir de "De mes mains gobe-dunes de tes seins"... Mais le texte est trop court pour s'installer vraiment dans quelque chose.

Une question : pourquoi un double interligne ?

[Invité]

Je me perds dans la signification du poème, puisqu'il semble bien abandonner une idée pour une autre ; les premiers vers sont prometteurs, pourquoi ne pas poursuivre dans cette veine ?

[Sahkti]

Je suis passée à côté, un peu ,beaucoup...
Tu commences avec quelque chose, tu percutes et attaques dès les premiers vers et puis, peu à peu, tu rejoins des sentiers plus convenus, moins surprenants, qui permettent à ta poésie de s'exprimer mais pas de se libérer.

[Charles]

j'aime bien quand la poésie est assez claire pour que j'en comprenne le sens, tout en gardant une petite part de "mystère", laissé à l'interprétation du lecteur. Ici, la part à interpréter me semble bien trop importante, le sens n'est pas assez clair pour moi. Je me perds sans envie de chercher un sens à tes mots.

[Ole Touroque]

Ce genre de poésie me séduit à chaque fois de par le fait que le lecteur peut y retrouver les aléas de sa propre mémoire.

De mes mains gobe-dunes de tes seins

Cette phrase ne m'attire pas particulièrement.

J’irai puiser comme une onde tranquille.

Celle-ci énormément.

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