A l'Est l'inh'ommable
+2
Roz-gingembre
lol47
6 participants
Page 1 sur 1
A l'Est l'inh'ommable
J'entends les pas du diable sur la table et de grosses mouches à lunettes voler haut.
Le bas-ventre est parfumé de ces attouchements aigres quand vient le silence.
Collation de la mémoire
Rétine de l'inh'ommable.
On dirait que la flotte a dressé son pavillon.
Et les gouttes d'une morphine qui ressemble à des yeux bleus.
Tandis que le fil s'épanche : la corde se tend.
L'avant.
Ce calendrier de l'avant.
Il ne ressemble pas un jour sans que je NE pense à cette fumée blanche, poudroiement des corps tordus.
Il ne ressemble pas un jour sans que je NE pense.
Il ne ressemble pas un jour sans que je NE croie.
Je ne ressemble à rien car tout me ressemble.
POLOGNE.
Terre de cendriers.
Et mes pleurs creusent à la recherche d'ongles arrachés.
Schweize, je creuse.
Je creuse à la poursuite des foetus écrasés.
D'une ville étoilée.
Du pavillon bleu.
naucsy ciszy
qui apprendra le silence...
Le bas-ventre est parfumé de ces attouchements aigres quand vient le silence.
Collation de la mémoire
Rétine de l'inh'ommable.
On dirait que la flotte a dressé son pavillon.
Et les gouttes d'une morphine qui ressemble à des yeux bleus.
Tandis que le fil s'épanche : la corde se tend.
L'avant.
Ce calendrier de l'avant.
Il ne ressemble pas un jour sans que je NE pense à cette fumée blanche, poudroiement des corps tordus.
Il ne ressemble pas un jour sans que je NE pense.
Il ne ressemble pas un jour sans que je NE croie.
Je ne ressemble à rien car tout me ressemble.
POLOGNE.
Terre de cendriers.
Et mes pleurs creusent à la recherche d'ongles arrachés.
Schweize, je creuse.
Je creuse à la poursuite des foetus écrasés.
D'une ville étoilée.
Du pavillon bleu.
naucsy ciszy
qui apprendra le silence...
Re: A l'Est l'inh'ommable
Pas facile de commenter ton texte Lol. Ce genre d'écrits m'agresse. Ce qui ne veut pas dire qu'il ne faille pas l'écrire. On n'écrit pas l'inh'hommable par hasard.
Si j'y mets quand même mon grain de sel c'est pour saluer certaines métaphores :
Si j'y mets quand même mon grain de sel c'est pour saluer certaines métaphores :
Je creuse à la poursuite des foetus écrasés.
D'une ville étoilée.
Du pavillon bleu.
Roz-gingembre- Nombre de messages : 1044
Age : 61
Date d'inscription : 14/11/2008
Re: A l'Est l'inh'ommable
Je reviendrai le lire, celui-ci. Assurément...
Lucy- Nombre de messages : 3411
Age : 46
Date d'inscription : 31/03/2008
Re: A l'Est l'inh'ommable
Jusqu'à "Tandis que le fil s'épanche : la corde se tend." j'étais contente, je trouvais le poème beau, évocateur, il éveillait quelque chose en moi.
Ensuite, le fil s'est brisé, je crois que c'est la suite "Il ne ressemble pas (...)" qui m'a rebutée, parce que ces lignes m'ont paru forcées, artificielles. Après, je suis restée étrangère au texte...
Ensuite, le fil s'est brisé, je crois que c'est la suite "Il ne ressemble pas (...)" qui m'a rebutée, parce que ces lignes m'ont paru forcées, artificielles. Après, je suis restée étrangère au texte...
Invité- Invité
Re: A l'Est l'inh'ommable
C'est la deuxième partie qui me parle surtout, à partir de "L'avant", comme un réveil de la mémoire collective. Je trouve ça poignant.
Invité- Invité
Re: A l'Est l'inh'ommable
A défaut d'une vie sociale aboutie, j'écris.
Un penchant.
Ou plutôt un épanchement.
Ici, pas d'apologie du pathos. De la pitié. Un geste en direction. Mes yeux me mènent vers un ailleurs.
Socque, le trait est forcé et ce trait je voudrais qu'on le force jusqu'à l'explosion.
Les brisures de l'abstrait, les pas martelant le pas-facile.
A mesure que je vieillis, je vais vers la mort.
L'humiliation, cette peine si douloureuse.
Si je suis fragile en répétant une pensée que beaucoup d'autres ont admis avant moi, les chambres à gaz sont la négation irréfutable de l'existence de Dieu et j'acquiesce avec regret.
Je reviendrai si je me fais mal entendre. Désolé d'être brouillon sur un tel sujet.
Un penchant.
Ou plutôt un épanchement.
Ici, pas d'apologie du pathos. De la pitié. Un geste en direction. Mes yeux me mènent vers un ailleurs.
Socque, le trait est forcé et ce trait je voudrais qu'on le force jusqu'à l'explosion.
Les brisures de l'abstrait, les pas martelant le pas-facile.
A mesure que je vieillis, je vais vers la mort.
L'humiliation, cette peine si douloureuse.
Si je suis fragile en répétant une pensée que beaucoup d'autres ont admis avant moi, les chambres à gaz sont la négation irréfutable de l'existence de Dieu et j'acquiesce avec regret.
Je reviendrai si je me fais mal entendre. Désolé d'être brouillon sur un tel sujet.
Re: A l'Est l'inh'ommable
Relu avec le même plaisir... si on peut évoquer le plaisir sur ce thème douloureux.
Lucy- Nombre de messages : 3411
Age : 46
Date d'inscription : 31/03/2008
Re: A l'Est l'inh'ommable
J'aime, tel quel, parce que tout ça.
pas constructif le commentaire, je sais...
pas constructif le commentaire, je sais...
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: A l'Est l'inh'ommable
Sahkti a écrit:J'aime, tel quel, parce que tout ça.
pas constructif le commentaire, je sais...
je ferais pourtant approximativement le même.
lilicub- Nombre de messages : 147
Age : 52
Date d'inscription : 18/11/2008
Re: A l'Est l'inh'ommable
euh... idem ^^lilicub a écrit:Sahkti a écrit:J'aime, tel quel, parce que tout ça.
pas constructif le commentaire, je sais...
je ferais pourtant approximativement le même.
Re: A l'Est l'inh'ommable
"J'entends les pas du diable sur la table et de grosses mouches à lunettes voler haut. " j'aime ceci par exemple
lilicub- Nombre de messages : 147
Age : 52
Date d'inscription : 18/11/2008
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|