Ou

[loic]

Ou

C’est ta présence qui m’occulte
Je deviens cet éléphant blanc
En cheminant au lent sourire
Glissant au khôl de tes yeux
Je t’aime mon fou rire glorieux
Qui flamboie vil à me tenir
Sous ce grand parasol diamant
Saccageant mon amour inculte

Ou

Je deviens cet éléphant blanc
Sous ce grand parasol diamant
Glissant au khôl de tes yeux
En cheminant au lent sourire
…..


Ou

Saccageant mon amour inculte
Je t’aime mon fou rire glorieux
Qui flamboie vil à me tenir
Glissant au khôl de tes yeux
…..


Ou

Sous ce grand parasol diamant
Je deviens cet éléphant blanc
Saccageant mon amour inculte
C’est ta présence qui m’occulte
Qui flamboie vile à me tenir
En cheminant au lent sourire
Je t’aime mon fou rire glorieux
Glissant au khôl de tes yeux

Ou

…..

[Akinorev31]

Le concept est convainquant.

Le martellement, comme si les vers jaillissaient hors de soi.
Une convulsion à s'exprimer.

Veronika

[Romane]

Régalade ! Avec l'impression de touiller au fond d'une impasse, jusqu'à extinction complète des possibilités. J'adore !

[loic]

aux conaisseurs, est ce que cette métrique là porte un nom?

[Invité]

Je ne sais pas trop si on peut parler de métrique pour vos textes, parce que, justement, vous ne comptez pas les syllabes selon les règles de la prosodie française mais purement "à l'oreille", en sautant les syllabes oralement muettes.

Je n'ai pas commenté votre poème parce que je ne suis pas arrivée au bout... Le procédé me paraît assez artificiel en l'occurrence. Trop lâche peut-être comme contrainte, trop facile ; je ne sais pas, en fait, pourquoi il ne m'a pas intéressée. Pourtant, avec mes faux pantoums, je suis mal placée pour dire que je n'aime pas les permutations !

[Lucy]

Procédé un peu artificiel comme le souligne Soque, cependant il y a de l'idée.
À voir avec un autre texte !
J'aime assez l'effet, en tout cas.

[loic]

je ne pense pas que ce texte soit fait pour arriver au bout, il aurait pour objectf un espèce de mantra poétique, en fait au départ ce n'était pas mon intention première d'arriver à cette construction...c'est en relisant la première strophe que je me suis dit "tiens en changeant un mot ou deux on pourrait le mettre dans n'importe quel ordre"

un peu comme des discours politiciens ou des opuscules pédagogiques^^

[Invité]

En tout cas, tu nous offres de bien belles images de "parasol diamant" et d'éléphant "glissant au khôl de tes yeux". Toute une ambiance en quelques vers (quel que soit leur ordre), j'aime beaucoup.

[mouss]

Je ne sais pas trop si on peut parler de métrique pour vos textes, parce que, justement, vous ne comptez pas les syllabes selon les règles de la prosodie française mais purement "à l'oreille", en sautant les syllabes oralement muettes.

Même en élidant les syllabes muettes, on n'obtient pas une rythmique convaincante. 8, puis 7, etc.
Désolé, loic, mais ça m'a arrêté, moi aussi.

[Silex]

J'ai bien aimé la liberté et qui se dégage de votre texte. On sent un véritable plaisir de jouer avec les mots... Dont la saveur pour le coup s'épanouit!

[choobe]

loic a écrit:

aux conaisseurs, est ce que cette métrique là porte un nom?

Pour le nom je sais pas, mais ça resemble franchement à:
"Belle marquise vos beaux yeux me font mourrir d'amour" De Molière
Et pour moi c'est réussit.

[ptipubi]

j'ai apprécié la liberté que chacun a de s'approprier les images de ce poème où le formel ne sert qu'à donner un rythme ludique. je me sens proche de ta façon de construire assez librement.
Au plaisir de relire

[Akinorev31]

J'ai changé mon avatar car en te relisant Loïc, je me suis aperçue que Ptipubi avait le même!

Ce nouvel avatar est inédit. Si je vois le même... (!?)

Cela n'est pas évident, mais c'est place du Capitole.

Le poème me plait toujours après le weekend!

Veronika

[Sahkti]

J'aime l'idée d'un éléphant blanc qui se cacherait sous un parasol, histoire de glisser du khôl sous ses yeux.
Oui, j'aime cette image mais ensuite, je suis restée bloquée, parce que le procédé m'a échappé et je n'ai pas réussi à entrer dans le jeu, si jeu il y avait.

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