La Faute
2 participants
Page 1 sur 1
La Faute
Clara était rousse, absolument rousse. Ses yeux bleus océan faisaient contrastes avec de si surprenants sourcils orangés tandis que des taches de rousseurs recouvraient de manière mésurée son visage attachant. Chacun de ses airs me marquait par sa poétique. Son au-revoir, lorsqu'elle refermait ses doigts sur la paume de sa main avec une légère moue révélant une tendresse amusée me faisait littéralement craqueler. Elle était particuliérement attachante. Son accent estonien finissait de me voler mon précieux coeur. Mais le mot qui me vient en premier à l'esprit, c'est: mignonne. Cette rencontre m'a fait comprendre à quel point être mignon peut-être fatalement plus enivrant qu'être beau.
Pourquoi fatalement? Pour comprendre, remontons à mes vingt-huit ans, cette époque mystérieuse où j'ai su que les rousses m'attiraient plus que tout autre type de femmes. Pourquoi? Je ne saurais le dire; peut-être que c'était simplement le fait qu'elles sont beaucoup moins nombreuses, et donc plus remarquables. Ou bien, peut-être que la couleur de leurs cheveux me faisait penser à celle des feuilles d'automne qui jonchent le sol à perte de vue et qui le plus souvent me rappellent à mes rêveries lors de mes promenades solitaires. Et quand même. C'est à l'approche de la trentaine que l'on découvre que l'on a repoussé inconsciemment nos désirs les plus évidents. C'est pour cela qu'il ne faut absolument pas laisser parler les autres. Beaucoup trop de gens parlent pour parler. La plupart de ces extravaguants sont fatiguants, usants, impressionnants d'hébétude. Mais pour revenir à nos moutons, il faut bien que je recommence moi-même par reparler de Clara. C'est elle qui m'a ouvert les yeux sur mon extraordinaire envie de rousse. A ce point que le jour où j'ai aperçu l'ogresse à l'entrée du Kebab "Le Veau D'Or", j'avais la folle envie de ressortir pour reprendre et parfaire mon jeu d'acteur. Mais durant toute la soirée, je n'ai pipé mot. Je ruminais et tentais de mettre en place un plan pour me rapprocher d'elle.
Le défaut commun qu'ont toutes les femmes, c'est la curiosité. Je savais que ma rousse serait là tous les soirs, à travailler derrière le comptoir, à laisser sa tendre chevelure se faire contaminer par la chaleur émanant d'une broche qui tout en pivotant sur un même axe, contribuait à faire d'une viande sans couleur toute dure et congelée, un plat apprécié par tout prolétaire qui se respecte.
Et, c'est alors que je jetais vers ma rousse des regards qui se voulaient des plus discrets, qu'une idée me vient à l'esprit. Une idée suspecte, perverse (pour ne pas dire tordue) se dégagea de mon cerveau sans que je puisse l'en chasser. Bien au contraire, je repartis avec le sourire et en jurant de mettre mon plan à exécution dès que je le pourrais.
Chaque samedi soir, je revenais, fidèle à ma résolution de conquérir celle dont j'étais épris. Mais jamais ô grand jamais, je ne laissais paraître mon grand émoi. Glacé comme le froid, je revenais, semaine après semaine, accompagné
Pourquoi fatalement? Pour comprendre, remontons à mes vingt-huit ans, cette époque mystérieuse où j'ai su que les rousses m'attiraient plus que tout autre type de femmes. Pourquoi? Je ne saurais le dire; peut-être que c'était simplement le fait qu'elles sont beaucoup moins nombreuses, et donc plus remarquables. Ou bien, peut-être que la couleur de leurs cheveux me faisait penser à celle des feuilles d'automne qui jonchent le sol à perte de vue et qui le plus souvent me rappellent à mes rêveries lors de mes promenades solitaires. Et quand même. C'est à l'approche de la trentaine que l'on découvre que l'on a repoussé inconsciemment nos désirs les plus évidents. C'est pour cela qu'il ne faut absolument pas laisser parler les autres. Beaucoup trop de gens parlent pour parler. La plupart de ces extravaguants sont fatiguants, usants, impressionnants d'hébétude. Mais pour revenir à nos moutons, il faut bien que je recommence moi-même par reparler de Clara. C'est elle qui m'a ouvert les yeux sur mon extraordinaire envie de rousse. A ce point que le jour où j'ai aperçu l'ogresse à l'entrée du Kebab "Le Veau D'Or", j'avais la folle envie de ressortir pour reprendre et parfaire mon jeu d'acteur. Mais durant toute la soirée, je n'ai pipé mot. Je ruminais et tentais de mettre en place un plan pour me rapprocher d'elle.
Le défaut commun qu'ont toutes les femmes, c'est la curiosité. Je savais que ma rousse serait là tous les soirs, à travailler derrière le comptoir, à laisser sa tendre chevelure se faire contaminer par la chaleur émanant d'une broche qui tout en pivotant sur un même axe, contribuait à faire d'une viande sans couleur toute dure et congelée, un plat apprécié par tout prolétaire qui se respecte.
Et, c'est alors que je jetais vers ma rousse des regards qui se voulaient des plus discrets, qu'une idée me vient à l'esprit. Une idée suspecte, perverse (pour ne pas dire tordue) se dégagea de mon cerveau sans que je puisse l'en chasser. Bien au contraire, je repartis avec le sourire et en jurant de mettre mon plan à exécution dès que je le pourrais.
Chaque samedi soir, je revenais, fidèle à ma résolution de conquérir celle dont j'étais épris. Mais jamais ô grand jamais, je ne laissais paraître mon grand émoi. Glacé comme le froid, je revenais, semaine après semaine, accompagné
jameline07- Nombre de messages : 40
Age : 43
Date d'inscription : 31/05/2008
Re: La Faute
C'est ce qu'on appelle couper le texte en laissant un suspens. J'ai bien aimé malgré des maladresses, par exemple :
"des taches de rousseurs recouvraient de manière mesurée son visage attachant. Chacun de ses airs me marquait par sa poétique. Son au-revoir, lorsqu'elle refermait ses doigts sur la paume de sa main avec une légère moue révélant une tendresse amusée me faisait littéralement craqueler. Elle était particuliérement attachante." (je trouve que la répétition d'"attachant" se voit, et un air qui "marque par sa poétique", je trouve ça vraiment bizarre)
J'attends donc la suite !
"des taches de rousseurs recouvraient de manière mesurée son visage attachant. Chacun de ses airs me marquait par sa poétique. Son au-revoir, lorsqu'elle refermait ses doigts sur la paume de sa main avec une légère moue révélant une tendresse amusée me faisait littéralement craqueler. Elle était particuliérement attachante." (je trouve que la répétition d'"attachant" se voit, et un air qui "marque par sa poétique", je trouve ça vraiment bizarre)
J'attends donc la suite !
Invité- Invité
Re: La Faute
Difficile de se prononcer à ce point du texte. Parce que bien sûr il y a une suite à la phrase, sinon au récit :-)
Des choses à revoir, entre autres :
A ce point que le jour où j'ai aperçu l'ogresse à l'entrée du Kebab "Le Veau D'Or", j'avais la folle envie de ressortir pour reprendre et parfaire mon jeu d'acteur. Mais durant toute la soirée, je n'ai pipé mot. Je ruminais et tentais de mettre en place un plan pour me rapprocher d'elle. ce passage est confus
Je savais que ma rousse serait là tous les soirs, à travailler derrière le comptoir, à laisser sa tendre chevelure se faire contaminer par la chaleur émanant d'une broche qui tout en pivotant sur un même axe, contribuait à faire d'une viande sans couleur toute dure et congelée, un plat apprécié par tout prolétaire qui se respecte. un phrase trop longue
Des choses à revoir, entre autres :
A ce point que le jour où j'ai aperçu l'ogresse à l'entrée du Kebab "Le Veau D'Or", j'avais la folle envie de ressortir pour reprendre et parfaire mon jeu d'acteur. Mais durant toute la soirée, je n'ai pipé mot. Je ruminais et tentais de mettre en place un plan pour me rapprocher d'elle. ce passage est confus
Je savais que ma rousse serait là tous les soirs, à travailler derrière le comptoir, à laisser sa tendre chevelure se faire contaminer par la chaleur émanant d'une broche qui tout en pivotant sur un même axe, contribuait à faire d'une viande sans couleur toute dure et congelée, un plat apprécié par tout prolétaire qui se respecte. un phrase trop longue
Invité- Invité
Re: La Faute
Je disais donc :
A ce point que le jour où j'ai aperçu l'ogresse à l'entrée du Kebab "Le Veau D'Or", j'avais la folle envie de ressortir pour reprendre et parfaire mon jeu d'acteur. Mais durant toute la soirée, je n'ai pipé mot. Je ruminais et tentais de mettre en place un plan pour me rapprocher d'elle.
Ce passage est confus
Je savais que ma rousse serait là tous les soirs, à travailler derrière le comptoir, à laisser sa tendre chevelure se faire contaminer par la chaleur émanant d'une broche qui tout en pivotant sur un même axe, contribuait à faire d'une viande sans couleur toute dure et congelée, un plat apprécié par tout prolétaire qui se respecte.
Phrase trop longue
A ce point que le jour où j'ai aperçu l'ogresse à l'entrée du Kebab "Le Veau D'Or", j'avais la folle envie de ressortir pour reprendre et parfaire mon jeu d'acteur. Mais durant toute la soirée, je n'ai pipé mot. Je ruminais et tentais de mettre en place un plan pour me rapprocher d'elle.
Ce passage est confus
Je savais que ma rousse serait là tous les soirs, à travailler derrière le comptoir, à laisser sa tendre chevelure se faire contaminer par la chaleur émanant d'une broche qui tout en pivotant sur un même axe, contribuait à faire d'une viande sans couleur toute dure et congelée, un plat apprécié par tout prolétaire qui se respecte.
Phrase trop longue
Invité- Invité
Re: La Faute
Juste un petit conseil, souvent répété ici: si tu ne peux faire relire ton texte par quelqu'un, passe-le au correcteur orthographique en ligne, comme bonpatron par exemple; ça supprimera une bonne partie des fautes d'orthographe présentes dans le texte (il y en a vraiment beaucoup :-(
Il y a pas mal de lecteurs qui détestent lire quand c'est rempli de fautes.
Il y a pas mal de lecteurs qui détestent lire quand c'est rempli de fautes.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: La Faute
Pour ce qui est du texte, est-ce le début d'un texte plus long? Une idée de départ que tu soumets à avis? Parce que ça s'arrête plutôt abruptement, une fois le personnage posé.
Il y a une suite? On a envie d'en savoir plus.
Il y a une suite? On a envie d'en savoir plus.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|