Voyage dans l'Ariège

[lol47]

I / Voyage dans l’Ariège ( 1 )

Mots-clés : MASERATI, NAUSEE, SYLVIASsD, LOL, PISSING, ARIEGE…

Une fois entrée dans la trame, ils m’ont forcée à me vêtir d’un nom d’emprunt. Une cache mystérieuse, un pseudonyme de nausée, corticoïdien, SylviaSsD. Apprentie pour vieux et défouloir des lubies d‘un élitisme décadent.

Lol, l’écrivain aux lunettes de serpent, avait fini par me conduire jusqu’ici. S’était laisser pousser une moustache qui lui collait aux narines et lui donnait un petit air glacial.

Par l’autoroute jusqu’à Toulouse. Maserati Quattroporte bi-turbo, O à 1OO en moins de six secondes, que le vieux lui avait prêtée pour cette longue descente aux enfers de « l’Ariège dans l‘Ariège » .
Au volant, le tueur de plumes jubilait, ne me regardait même plus, ignorait jusqu’à l’idée que ma fente était devenue glabre par ses soins et sous ses ordres.
Les rugissements de l’Italienne semblaient lui suffire. Pire, j'avais le droit aux rêves.Il m’avait demandé, en hurlant, de couper le portable.
Il semblait se pourlécher de sa seconde esclave, cette Italienne jaune, rutilante et soumise aux désirs de son pied droit.
J’avais envie. Bien sûr. J’avais envie qu’on s’arrête sur une aire d’autoroute. Surtout pour son plaisir.Il adorait les gros culs, le mien, celui des autres.
Les bahuts lancés à pleine vitesse.

Pissing, comme ils disent.

Il m'a sortie en laisse.
Son petit attaché mécanique. Et j'ai baissé le regard.
Ils étaient nombreux. C'est une idée de Lol. Il m'avait prévenu qu'ils seraient vulgaires, presque affreux. Encore une de ses idées.

Il m'a dit : " Tu penses donc tu me suis...". J'ai regardé mais je n'ai rien vu.
Des types rougeauds sont venus m'encadrer comme un morceau de cervelle.De viande.

" C'est tout pour aujourd'hui ! ". Il a fait claquer son Zippo. Et moi par terre, comme une couleuvre nue éprise de peur.

Ils ont regagné un à un leur rêve.
Ils se sont bagarrés. Lol riait. Qui l'aura le premier ?
Le V6 pas loin de la sortie de secours a ronronné cinq, dix minutes.
Je l'ai attendu. Il parlementait avec les orang-outangs.

Le cuir me faisait froid. Ma force en arrêt.
Il est revenu.
" Ils vont nous accompagner jusqu'à Toulouse ".
Convoi en branle.

Il m'a dit de gonfler mes seins et de fermer les yeux. Le vieux n'avait qu'à attendre.
L'accord du bienfaiteur.

En route, il ne cessait de répéter que " les prophètes n'ont de cesse que d'inverser les couleurs...".
L' Ariège trop vite, lui trop lentement.

A toute allure à l' italienne...

A suivre.

PEUT-ETRE.

[Charles]

même commentaire qu'à Loïc

https://vosecrits.1fr1.net/forum-vos-ecrits-f1/important-a-lire-pour-les-nouveaux-t166.htm

Afin que les commentateurs puissent suivre, il est recommandé de ne pas ouvrir plus de deux fils par semaine. Si on souhaite poster plus de deux textes par semaine, il faut les regrouper dans le même fil.

Vu le succès actuel du site et le nombre de nouveaux textes, la règle est plus que jamais d'actualité. Même si l'envie et l'enthousiasme sont difficile à tempérer, merci d'en tenir compte ;-)

[Kali Lorca]

Le texte ne m'intéresse pas vraiment, mais connaissant bien l'Ariège j'ai accroché. Pas logique ... oui ...
Je trouve qu'il y a de quoi faire avec ton texte.

[Lucy]

S’était laisser

^)^
Faut bien que je te taquine un peu.

"On achève bien les autos...". "Enzo" a tourné en boucle dans ma tête lors de cette lecture. Merci pour ça.

Au plaisir de te relire un jour.

Bye, Lucy !

[lol47]

S’était laisser

^)^
Faut bien que je te taquine un peu.

"On achève bien les autos...". "Enzo" a tourné en boucle dans ma tête lors de cette lecture. Merci pour ça.

Au plaisir de te relire un jour.

Bye, Lucy !

Oui et de rien.
Faute lue.
Texte difficile à apprivoiser. Cheval cabré ou trident.

Et toi bye et amitiés ^^...

[Invité]

De l'équivoque à gogo ! Qui me rappelle néanmoins ce bouquin de Caroline Lamarche (qui n'avait rien d'équivoque...). Un climat qui me met mal à l'aise.
Question : les mots-clés sont des contraintes imposées par toi à toi-même ?

[Sahkti]

C'était un exercice à contraintes, Lol?

Un texte que je n'ai pas saisi à la première lecture, saisir dans le sens d'apprivoiser et non pas de capter. Il ne se laisse pas faire, se rebelle quelque peu et c'est un brin dérangeant (mais pas déplaisant!).
En le relisant, je trouve à chaque fois de nouveaux éléments, des images qui s'étalent. A revisiter, c'est sûr! :-)

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