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Révélations

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Message  choobe Mar 16 Déc 2008 - 21:03

Pour être franc, j'ai le sentiment que ce texte est un peu ennuyeux...
Voir carrément chiant. Mais je vous laisse juger, en toute objectivité.


Le lundi matin, à la boîte, le patron nous faisait le planning de la semaine
et assignait à chacun le boulot à faire pour ces cinq prochains jours.
J'appréhendais toujours ces matins là, surtout quand on avait des déplacements en vue. Moi je préférais largement rester à l'atelier, à bosser sur une banque, à débiter de la volige ou à toupiller des moulures. C'était tranquille à l'atelier, on avait nos pauses café, la radio
et surtout le chauffage en hiver. Et puis il y avait tout le temps plein de gens qui passaient: des maçons, des carreleurs ou encore des décorateurs avec qui on papotait dix minutes ou trois quarts d'heure quand le patron n'était pas là. C'était tranquille à l'atelier.
Comme j'étais le seul jeune, j'étais un peu la mascotte de la boîte, les autres aimaient bien me taquiner, surtout les matins où j'étais pas bien frais, mais ils m'appréciaient ça j'en suis sûr.
Mais être le seul jeune n'avait pas que ses bons côtés. Outre mes fonctions de menuisier j'étais aussi un peu la bonne à tout faire.
C'est moi qui faisait couler et qui servais le café.
C'est moi qui déchargeais les camions qui rentraient de chantier.
C'est moi qui changeais les sacs à copeaux de l'aspiration.
Et quand quelqu'un avait besoin d'un coup de main, pour mettre une feuille de mélaminé sur la scie ou pour porter quelque chose, je devais laisser tomber ce que je faisais et accourir sur-le-champ.
Le mieux, c'était quand on avait un stagiaire.
On en avait environ deux par an, pendant un mois chacun.
Comme personne ne voulait s'en occuper, je me proposais en tant que maître d'apprentissage. De cette façon je me débarrassais de toutes ces corvées. Et je donnais des ordres.J'aimais bien donner des ordres.
Et si j'avais le gars dans le nez, je lui faisais faire des trucs qui servaient à rien, comme de réorganiser les plateaux de chêne du plus clair au plus foncé. Mais ce lundi matin là, je ne resterai pas à l'atelier.
Le big boss avait fait son choix:
" Bon, on a un chantier rue de la république, y a huit fenêtres à changer, quatre portes à poser et un plancher technique plus parquet à faire.
J'vais y envoyer Axel, qu'est-ce que t'en pense mon belet?
-Pas de problème.
-Par contre, faut que t'aies fini vendredi midi, parce que la semaine prochaine t'auras les platriers dans les pattes. C'est bon?
-C'est bon.
-Bon, tiens ça c'est l'adresse et le code d'entrée.
Prépare l'outillage et prends le Ford il est chargé."

Pour trouver l'immeuble c'était pas compliqué, il se situait dans la rue principale du centre-ville.
En revanche, pour se garer s'était une merde pas possible, les cars, voitures et trams n'aidant pas, j'ai tout de même réussi à me faufilé jusque sur le trottoir à côté du hall d'entrée, sous les propos déplaisants
de piétons qui n'avaient rien d'autre à faire que de marcher sur ledit trottoir sous prétexte qu'il faisait beau.
Je suis entré et me suis dirigé vers les boîtes aux lettres en priant.
Mais y a pas de bon dieu, l'appartement se trouvait aux cinquième et dernier étage.
Après j'ai jeté un coup d'oeil à l'ascenseur... très petit l'ascenseur.
Je pourrais y monter les outils et les ouvrants des fenêtres, mais le reste il ne faut pas y compter.
J'étais confronté au dilemme qui se présente dans ce genre de situation, est-ce que j'approvisionne petit à petit et je fais le taffe petit à petit, ou bien je monte tout d'une traite (mais en plusieurs voyages, cela va de soi). J'ai opté pour la deuxième solution, comme ça, comme dit le vieil adage, ça sera fait. J'aimerais vous dire que ça a été une partie de plaisir, que j'avais l'habitude...
Mais porter des bastings de trois mètres, des panneaux d'agglo de deux mètres cinquante par un mètre cinquante et des portes pleines ou coupe feu jusqu'au cinquième, dans un escalier colimaçon
(sans cogner les murs s'il vous plaît), et bien c'est vraiment inhumain.
J'avais commencé à dix heures, j'ai fini vers les quinze heures,
mon tee-shirt trempé, résultat de l'effort physique et de la chaleur ambiante de cette journée.
J'ai mangé mon sandwich en me faisant mon petit programme.
J'ai commencé tout doucement avec les portes, c'est pas sorcier de poser une porte. Suffit de la dégonder, prendre la hauteur de la baie, couper le cadre, le plaquer contre le mur (si le mur est d'aplomb), fixer le cadre et regonder la porte.
Bon des fois le cadre est trop large, ou la porte est trop longue mais en quelques coups de rabot électrique dans la feuillure ou en bas de la porte et l'affaire est dans le sac.
A dix-huit heures s'était torché, j'ai rangé les outils, passé un coup de balai et je suis rentré chez moi.
J'avais écopé d'une prune pour mon stationnement abusif, cas numéro deux: trente-cinq Euros.
Mais notre patron était compréhensif sur ce point là et les payait à notre place. C'était un bon patron.
Une fois à bon port, j'habitais en colocation avec deux potes, on s'est fait des parties de PES 7 en fumant pet sur pet, j'ai gagné la belle grâce à un doublé d'Eto'o et puis j'ai pris ma douche.
Ensuite place aux tâches ménagère, j'ai fait une machine, comme c'étais à mon tour de cuisiner j'ai concocté mes fameuses tagliatelle carbonara, j'ai étendu mon linge, j'ai bouffé puis je me suis étendu sur mon lit, complètement épuisé.
Un peu plus tard, Bérénice, ma copine, me réveillait.
On était ensemble depuis presque deux ans.
Elle disait qu'elle m'aimait, moi je l'aimais bien.
Elle m'a raconté en détails sa journée de caissière, (qui, entre vous et moi, est aussi passionnant que ma journée de menuisier), un récit que je ponctuais de "humm" et de "humph" aux moments convenus.
Comme j'étais trop fatigué pour dire ou faire quoi que ce soit, elle n'est pas trop restée et j'ai pu récupérer de ces foutues volées d'escalier.
Le lendemain j'étais sur le chantier à sept heures pétantes. Les fenêtres étaient les prochaines sur ma liste. Pour que je puisse poser les nouvelles fenêtres,(PVC, double vitrage, volet roulant motorisé), il fallait évidemment que j'enlève les anciennes. Or ces fenêtres archaïque, (gueule-de-loup, espagnolette) c'était pas du gâteau à enlever, surtout quand les gonds sont grippés comme ceux-ci.
Et les volets mieux vaut ne pas en parler, les charnières étaient ancrées directement dans la façade.
Ca m'a pris une demi-heure pour venir à bout de la première fenêtre.
J'ai toujours eu du mal à commencer le boulot, j'ai toujours rechigné à me mettre à la tâche.
Mais une fois que je suis dans le bain, lorsque j'ai pris le rythme, il y a une d'adrénaline du travail qui me pousse, qui m'entraîne même et je deviens une sorte de super menuisier qui tape, dévisse, arrache, démonte, j'enchaîne les fenêtres les unes après les autres
comme on dit chez nous: j'applate.
A neuf heures les fenêtres étaient terminées, au tour des volets.
Pour ces derniers c'était plus délicat, car il fallait que je monte sur l'escabeau et que je sorte à moitié de la fenètre pour pouvoir arracher le volet au pied-de-biche. Ensuite les charnières devaient être sectionnées
à fleur de la façade à l'aide de la disqueuse. (Je n'ai jamais eu le vertige, mais quand tu t'imagine paraplégique sur un trottoir cinq étage plus bas ça refroidi un peu.) Et puis il fallait faire gaffe à ne pas échapper le pied-de-biche ou le volet pour ne pas exploser la tête d'un malheureux (malchanceux) passant. Donc pour la première paire de volet, j'y suis allé mollo raisonnablement. Mais peu après l'adrénaline a reprit le dessus et sans me rendre compte je me suis retrouvé à forcer comme un diable sur un volet d'une main et à meuler une charnière de l'autre avec ma transpiration qui m'aveuglait à moitié et l'escabeau qui branlait de plus en plus. Bref, à dix heures et demie tout était fin prêt pour la pose des fenêtres.(sans aucune perte humaine).
Poser des fenêtres non plus n'a rien de sorcier. Surtout en rénovation.
En principe les vieux immeubles et leurs menuiseries sont bien d'aplomb.
[(Les anciens bossaient vachement bien),(ils avaient le temps eux)].
Alors nous on a qu'à caler et fixer le châssis par dessus le cadre existant, gonder les ouvrants, régler le gauche, régler le jeu, un petit coup de mousse isolante si besoin, clipser les caches extérieurs, clouer les couvre-joints intérieure, décoller l'étiquette du fabriquant...et puis c'est tout.
Animé par le même élan, je n'ai fait qu'une bouchée des huit fenêtres.
J'ai reçu un coup de fil du boss me demandant comment ça se passait:
" Je me faisais chier, j'avais que des emmerdes, mais je finirai dans les temps." (Ne jamais dire à votre patron que ça se passe bien.)
Ensuite j'ai attaqué le plancher technique. Le sol était traversé de part et d'autre par de nombreux câbles électrique et de plomberie cuivrée et plastifiée. Le but du plancher était de surélever le parquet
pour cacher cette misère. Donc j'ai commencé avec les bastings, qui doivent au final quadriller toute la surface de la pièce pour supporter les panneaux d'agglomérés, qui à leurs tour accueillerons le parquet.
Le problème c'est que le sol avait du mal, surélevé à des endroits, affaissé à d'autres avec un faux niveau général pour pimenter le tout. Mais moi, avec mes calages, ma règle mon niveau, ma scie sauteuse et mon incroyable débrouillardise je l'ai très bien rattrapé.
Etape suivante, revêtir avec les feuilles d'agglo. Pour les coins et les recoins, relevez l'angle avec la sauterelle (fausse équerre), découpez l'agglo, selon l'angle relevé, avec le papillon (scie pendulaire)
disposez les panneaux sur les bastings en les emboîtant languettes dans rainures, puis fixez les aux bastings avec quelques coups de pan-pan (pistolet cloueur à gaz).
Ca-y-est, j'avais terminé mon plancher, je jette un coup d'oeil à ma montre, vingt heures, j'avais pas vu le temps passer, il faut dire qu'il faisait nuit tard en cette saison. Et bien, ça commençait à prendre forme!
Il ne me restais plus que le parquet, j'allais finir demain (mercredi) midi sans problème. Par contre pas question que l'on m'envoie sur un autre chantier, je dirais au patron qu'il me reste pas mal de boulot et que je terminerai vendredi.
Mercredi sept heures j'attaquais le parquet énergiquement, j'avais hâte d'être en week-end prolongé. Donc j'ai tabletter, entailler, découper, emboîter, fumer, clouer et à onze heures j'avais fini.
Un dernier petit effort: les plinthes. Un peu de colle cartouche
des coupes à quarante-cinq, une pétarade avec le pan-pan, un bon coup de nettoyage, finito.
Mercredi à midi-dix mon chantier était officieusement terminé. Quel soulagement, mon patron serait très content s'il savait que j'avais fini si tôt. J'ai dû lui rapporter quatre fois ma paye en à peine trois jours.
J'allais partir, mais avant j'ai pris un peu de recul pour avoir une vue d'ensemble de mon travail:
Un parquet magnifique, des fenêtre admirablement posées, des portes splendides....
Et là (ça se termine), je me suis senti tout drôle. Une sensation inhabituelle m'envahit.
De la satisfaction mêlée à un je ne sais pas quoi d'égocentrisme. Putain! J'étais fier de moi.
(La dernière fois que ça m'était arrivé je venais de plonger du cinq mètres).
" J'ai atteint l'apothéose! Le summum de mon art, je suis un menuisier extraordinairement compétent."
Le phénomène se fît plus pesant: " J'ai trouvé ma vocation, mon utilité au monde... Et en plus j'aime ça!"
La sensation accrût mais prit une autre tournure:
" Je vais devoir me lever tous les jours à six heures du mat pour aller bosser, jusqu'à l'age de la retraite!"
Enfin, une dernière bouffée d'émotion explosa au plus profond de moi:
" Le reste de ma vie est tout tracé, je vais me marié avec Bérénice, avoir des gosses et j'irais jouer les menuisier pour payer les crédits de la maison... Je vais avoir une vie comme tout le monde!"
Mon coeur s'était déjà emballé depuis un moment, maintenant ma respiration se faisait de plus en plus irrégulière, ma vue est devenue floue et puis après je me rappelle plus.

Quand je me suis réveillé, j'ai pas eu à demander "Où suis-je?" comme un benêt, j'ai compris direct que j'étais à l'hosto. Les clients, qui étaient venus voir où en était leur apartement, m'ont trouvé évanoui sur leurs somptueux parquet et avaient, par pure civilité, averti les pompiers. Le toubib m'a dit que j'avais fait une sorte de crise d'angoisse. Quand mon patron le sut, il ne comprenait pas que j'ai été angoissé alors que j'avais fait un excellent boulot en un temps record. Deux semaines plus tard il recevait ma démission en recommandée, ça non plus il n'a pas dû comprendre.
Aujourd'hui, j'ai quitté Bérénice et je ne touche même pas les assedic comme j'ai démissioné. Mes colocataires commencent à raller parce que je ne participe plus au loyer, mais je les laisse faire, peu importe.
J'attends mon destin hors normes.
En attendant je glandouille. J'ai découvert que j'étais aussi très bon en glandouille. Et qu'est-ce que ça me plaît.
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Message  Invité Mar 16 Déc 2008 - 21:17

La chute est bonne, et je comprends qu'il faille en passer par des descriptions techniques pour l'amener, mais je crois que c'est trop long, il y a un déséquilibre pour les profanes en menuiserie... En resserrant un peu je pense que ça pourrait nettement améliorer le texte.

Sinon, l'écriture est nette, sans chichis, j'aime bien.

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Message  Yali Mar 16 Déc 2008 - 21:19

" mon belet "
" J'applate "
Je connais cette langue :-)
Trop de détails, trop de termes techniques, pas de hors champ qui ferait respirer le lecteur et pas de contre narration. Pas de motivations pour quitter Berenice… Pas d'ellipse donc. Trop de raccords immédiats : " Donc" "Ensuite" "Après" qui au lieu de rythmer le texte le saccade.
Sinon, je sais pas si je t'ai souhaité la bienvenue ? Ci fait.

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Message  Krystelle Mar 16 Déc 2008 - 21:29

choobe a écrit:Pour être franc, j'ai le sentiment que ce texte est un peu ennuyeux...
Voir carrément chiant.

Ben du coup, j'ai pas tellement envie de le lire, là, ton texte ! C'est pas une super façon de l'introduire tu sais ;-)

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Message  Kilis Mar 16 Déc 2008 - 21:46

J'ai vraiment passé un bon moment. Ton écriture est limpide, simple et efficace ( à part une bricole— marrant ce mot dans le contexte — ou deux je sais plus où mais rien d'important). Moi, justement j'ai bien apprécié les termes techniques. C'est très bien expliqué. Ça me donne presque l'impression que je pourrais faire tout ça ;-) Et puis, le fait que tu passes beaucoup de temps à expliquer fait bien comprendre la satisfaction qui s'ensuit et le coup de barre.
Là où je pense qu'il faudrait un peu retravailler le texte, c'est dans le crescendo de la révélation, de ce moment où il prend conscience qu'il a pas vraiment envie de faire ça toute sa vie. Il me semble que ce passage pourrait avoir plus de cogne.
J'ai bien aimé aussi la phrase de conclusion.

Mais ça me donne vraiment envie de lire un autre texte de toi, de prose j'espère.
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Message  Evanescent Mar 16 Déc 2008 - 22:50

J'ai beaucoup aimé ton texte. Beaucoup la chûte (tu pourrais peut-être trainer un peu plus dessus, ou au contraire accelérer qu'on ai pas le temps de deviner, àvoir) et aussi beaucoup de devoir poireauter avant de savoir où tu voulais aller.

au plaisir de te lire :-)
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Message  Invité Mer 17 Déc 2008 - 10:52

Une écriture très spontanée on dirait, donc des trucs qui clochent forcément par ci par là. C'est vrai qu'il est un peu étouffant ce texte, un peu long aussi. D'ailleurs, j'ai le sentiment que les descriptions techniques se relâchent un peu à mi-chemin (ou c'est moi qui ai accéléré la lecture) ... Un peu linéaire aussi, en fait je crois que c'est ce que je lui reproche le plus, cette espèce de listing des activités... ça serait bien d'huiler tout ça. N'empêche, un texte qu'on lit aisément, une chute qui fait plaisir mais qu'il faudrait peut-être étoffer.

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Message  choobe Mer 17 Déc 2008 - 12:02

Yali a écrit:
Trop de raccords immédiats : " Donc" "Ensuite" "Après" qui au lieu de rythmer le texte le saccade.

Tu as tout à fait raison. J'en étais conscient, mais comme je ne sais pas faire autrement, j'ai fait avec.

" mon belet "
" J'applate "
Je connais cette langue :-)
Les autres par contre n'ont surement pas pigé, beauseignes.
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Message  choobe Mer 17 Déc 2008 - 12:05

Easter(Island) a écrit: D'ailleurs, j'ai le sentiment que les descriptions techniques se relâchent un peu à mi-chemin (ou c'est moi qui ai accéléré la lecture) ...
Ma faute, ça commençait à me saoûler.

Et merci pour vos commentaires.
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Message  Sahkti Dim 28 Déc 2008 - 9:45

Ce n'est pas l'histoire qui est ennuyeuse, c'est ta manière de la présenter.
La mise en page d'abord, pas terrible. Ce découpage faussement poétique n'apporte rien et tu n'insères aucun blanc, aucune respiration. Du coup, tout se suit d'une traite et se lit sur le même ton, c'est là que ça devient ennuyeux.
Si à cela s'ajoute une profusion de détails, parfois très techniques, et des descriptions à n'en plus finir, c'est vrai que ça n'aide pas, le lecteur se sent pas mal poussé en-dehors du truc.

A part ça, j'ai bien aimé ton histoire, ce personnage, comment il bosse et ce qui lui arrive. C'est quelqu'un auquel on a envie de s'accrocher.
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Message  Loupbleu Dim 28 Déc 2008 - 23:09

Pour commencer, une petite remarque sur l'orthographe (un peu d'attention et un bon correcteur, ça devrait suffire) et je crois un problème de mise en page (là tu peux demander de l'aide à un modérateur parce que c'est pas toujours facile de le faire du premier coup).

J'ai beaucoup aimé le texte et il y a des choses que j'ai même adoré :

J'aime le côté "technique", très crédible du tout, (et c'est super d'écrire un texte si bien renseigné par le réel, j'y étais en te lisant). J'aime la façon simple et crédible de dire. Tu as aussi un personnage, attachant, intéressant.

J'ai pensé un peu à "la clé à Molette" de Primo Levy. Un peu aussi à certains personnages de Pouy.

Je pense comme Yali qu'il manque une contre-narrration, qu'il faut en parallèle raconter une autre histoire. Quelque chose qui nous rapprochera un peu de l'émotion (en restant pudique comme le reste du texte).

Ca peut parfaitement se faire parce que ton personnage est déjà là, avec sa préoccupation, sa vie.

Pour te dire le fond de ma pensée : je pense que ce personnage avec son occupation peut être parfait pour une nouvelle plus ample et sans doute pour un roman.

En tous cas un grand bravo pour le texte et pour ton approche. Au plaisir de te lire prochainement.
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