Jels

[Kali Lorca]

Dernier texte pour moi. Je vais devoir m'absenter pour une raison que certains n'ignorent pas. Bonne route à tous, sur le chemin de la vie et des mots ...



Jels

Je suis-je.

Une personne, un soupir, une fièvre, un délire.

Tu es tu.

Un homme, entre générosité et égoïsme impérieux, une vie salvatrice.

Il est il.

Le jeune intrus entré dans le cœur d’une femme prompte à se perdre dans les méandres amoureux.

Elle est elle.

Insolente envers ses pères et respectueuses envers ses frères.

On est on

Amoureux de la vie ; de ses douleurs et de ses joies, de ses départs et de ses arrivées.

Nous sommes nous.

Trop fiers et trop fidèles. Des hommes et des femmes à la recherche d’une cité perdue, consolatrice de nos peines d’enfants.

Vous êtes vous.

Des culottés. Des assassins de rêves. Un vent impétueux sur le monde, arrogant et virtuose.

Ils sont ils.

Trop incertains et boudeurs. Attablés dans la chaleur d’un café de quartier, à siroter une menthe à l’eau pour fuir le froid extérieur. Des fils coupés, des visages ravalés et consolés.

Elles sont elles.

Ces vies si belles, insatiables, nébuleuses.

[mentor]

étrange, un peu dérangeant, fort, et profond
difficile à commenter aussi ce texte
mais il y a quelque chose, un je ne sais quoi qui m'a touché

[Invité]

Tiens, on dirait que les commentaires pas trop gentils font progresser !

[Jacinthe]

Waw ! J'suis fan

[kazar]

C'est joli.
(ça fait deux fois aujourd'hui)

La forme JE-TU-IL etc est un peu fatigant à la longue mais elle est cohérente avec ce qu'elle véhicule.

Il y a de belles choses

Une personne, un soupir, une fièvre, un délire.

Des culottés. Des assassins de rêves. Un vent impétueux sur le monde, arrogant et virtuose.

Trop incertains et boudeurs. Attablés dans la chaleur d’un café de quartier, à siroter une menthe à l’eau pour fuir le froid extérieur. Des fils coupés, des visages ravalés et consolés.

Et d'autres un peu moins

Le jeune intrus entré dans le cœur d’une femme prompte à se perdre dans les méandres amoureux.

Amoureux de la vie ; de ses douleurs et de ses joies, de ses départs et de ses arrivées.

Un peu cliché.

Premier texte de toi, pas déçu.

[Evanescent]

J'ai noté la même chose que Kazar.
Juste :

Le jeune intrus entré dans le cœur d’une femme prompte à se perdre dans les méandres amoureux.

Si le vers était moins long la paronomase (c'est bien une paronomase ?) "intrus entrés" pourrait être au contraire particulièrement agréable.

[kazar]

Vous me faites marrer, les intellos !
Eva, t'es trop forte !

Une QUOI ?

Paronomase ?

On dirait un nom de médoc.

- Et pour vos hémorroïdes, madame Pichepin, vous prendrez du Paronomase (R), une application deux fois par jour pendant cinq jours.
- Merci doc.

P.S : sur un ordi portable, les caractères alpha bidule, là, on peut pas. D'où le (R) en carton-pâte.

P.S 2 : je suis tellement inculte que j'en suis presque fier !! ^^

[Evanescent]

eh eh ^^ Kazar, écoute et apprends ;-))
Si je me suis pas plantée de mot, une paronomase c'est de mettre des mots qui ont des sonorités proches à coté l'un de l'autre. exemple de base : "veni, vidi, vici"

(oui ben si j'peux frimer j'vais pas me gêner :p) (j'adore les noms des figures de style :-)) )

[kazar]

Nan mais attends, j'apprends, j'apprends !

Je trouve ça super !

Suis allé vérifier, oui c'est ça, j'ai découvert encore un truc, ma journée m'a servi.

Merci Eva !

[Evanescent]

Einh, que c'est super ^^

(C'est avec plaisir, Kazar)

[kazar]

Kali, tu peux m'envoyer un mail si tu veux.
On te l'a déjà proposé mais je viens de découvrir les textes que j'avais en retard.
Euh je sais que ça va te paraître zarb mais je suis désolé pour l'autre fil.

[Kali Lorca]

Merci pour vos commentaires, ça aide à s'améliorer !

Voila j'ai fait quelques modifications :


Je suis-je.

Une personne, un soupir, une fièvre, un délire.

Tu es tu.

Un homme, entre générosité et égoïsme impérieux.
Une vie salvatrice.

Il est il.

Le jeune intrus installé dans le cœur d’une femme prompte à se perdre dans les méandres de l’amour.

Elle est elle.

Insolente envers ses pères et respectueuse envers ses frères.
Un frisson.

On est on

Adorateur de la vie.
Passager d’un train où voyage douleur et joie.
Un surveillant des départs et des arrivées humaines.

Nous sommes nous.

Trop fiers et trop fidèles. Des hommes et des femmes à la recherche d’une cité perdue, consolatrice de nos peines d’enfants.

Vous êtes vous.

Des culottés. Des assassins de rêves. Un vent impétueux sur le monde, arrogant et virtuose.

Ils sont ils.

Trop incertains et boudeurs. Attablés dans la chaleur d’un café de quartier, à siroter une menthe à l’eau pour fuir le froid intérieur qui congèle l’esprit et la peine.
Des fils coupés, des visages ravalés et consolés.

Elles sont elles.

Des vies si belles, insatiables, nébuleuses. Ces vies ...

[Kali Lorca]

Arf, ... faute : la dernière phrase c'est :

Des vies si belles, insatiables, nébuleuses. Ces vies ...

< c'est modifié >

[Sahkti]

Elles sont elles.
Des vies si belles, insatiables, nébuleuses. Ces vies ...
Je préférais sans la répétition, sans Ces vies... qui apportent peu à mes yeux.

J'aime la construction, la structure en je, tu, il...
Par contre, ce qui se trouve entre ces pronoms me paraît bien lisse et trop convenu, images très personnelles qui laissent le lecteur sur le côté car elles ne sont pas siennes et tu n'arrives pas à les faire totalement partager.

[lilicub]

"Il est il.

Le jeune intrus entré dans le cœur d’une femme prompte à se perdre dans les méandres amoureux."

je bute là dessus, la construction de phrase tion me semble maladroite.

sinon l'idée est bonne, avec un style personnel qui donne envie d'aller au bout de sa lecture.
bref, j'ai lu avec intérêt mais sans pour autant entrer totalement dedans car pléthore de "sujets" ébauchés.

[lol47]

J'aurais voulu dire du bien de ce texte mais non finalement, ça reste finalement du côté trop enfantin.

Pourtant, tu vois, j'aime beaucoup ton texte.

[Loreena Ruin]

J'ai trouvé de la force dans ce texte (moi qui pourtant ne susi pas fan de répétition ^^), ça m'a marqué. Je m'en souviendrais. Tu dis que c'est ton dernier texte ? Mais pourquooooi ??? (snif)

[Alskay]

Comme je le disais à propos d'un autre texte, je m'abstiendrai de commentaire pour celui-ci car trop "nébuleux", à mon goût. J'ai un peu de mal à entrer dans des textes d'expérimentations comme celui-ci, même si le travail en amont est évident.

Chapeau en tout cas de pouvoir te projeter ainsi dans la littérature pour en faire ce qu'il te plaît.

[Loreena Ruin]

Hum désolée je n'avais pas vu la date de ton texte : tu en as posté de plus récents depuis (ouf) ! (j'ai loupé quelques épisodes, désolée) Je m'inquiétais de ne plus retrouver tes jolis commentaires et ton franc parlé !

;-)

[Kali Lorca]

héhé, oui je vais mieux en ce moment donc je suis toujours là !

En ce moment pas trop de commentaires car j'ai du mal à garder prise mais je m'y mets à plusieurs fois pour y arriver.
En tout cas, merci beaucoup à toi Loreena.

Et à toi aussi, Alskay. C'est gentil à toi d'être quand même passé par là !

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